8 mars 2013 : mise à la rue des pères incapables de payer leur pension alimentaire.

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Mme La ministre de la propagande féministe est très remontée en ce jour de fête des salopes. Elle a décidé de frapper fort. Punition des entreprises, égalités salariales, sanctions… je ne m’étalerai pas sur ces mesures progressistes dont la dénonciation me coûterait trop de temps(Le Figaro du 08/03/2013), tandis qu’il en incomberait à des journaux lambda d’en faire une sévère critique par leur aspect totalitaire. Je concentrerai mon propos sur une seule de celles-là qui s’attaque particulièrement à la famille et surtout aux pères en difficulté :

 

L’Etat français devra payer aux femmes les pensions alimentaires des hommes en situation d’insolvabilité par l’intermédiaire de la CAF qui pourra user de tout moyen de droit pour recouvrir sa créance.

Cela veut dire beaucoup. Tout d’abord, alors que tous nos régimes sociaux sont déficitaires, le ministère de la propagande féministe a carte blanche pour augmenter les dépenses de l’état en ce domaine. Que le pays se saigne qu’importe, il y a des projets d’avenir à financer quand il s’agit de femmes. Et notre chère suffisance sait où il faut frapper pour redresser le pays. Elle va utiliser cet argent pour un investissement d’avenir ! Assurer les pensions alimentaires des familles mono-éducantes. A chaque enfant qu’elles pondront, celles-là auront désormais l’assurance d’être pensionnées par l’Etat, encore plus qu’avant ; que leur partenaire sexuel puisse payer ou pas. Ces filles-mères, c’est vrai, sont une mine de richesses pour notre pays : grâce à tous les délinquants qu’elles produisent, toutes les souffrances qu’elles font subir à leurs enfants, c’est certain, le retour sur investissement va atteindre des sommets ! Songez à toute l’activité économique que leurs enfants produisent, beaucoup plus que les autres : dégâts, dégradations, casses, il leur faut plus souvent le soutien d’éducateurs spécialisés, des places de prisons, des juges et des policiers en nombre pour les arrêter. Autant d’investissements qui se révéleront productifs pour notre PIB en qualité et en quantité.

 

 

Les poules pondeuses de l’Etat vont donc être financées, plus qu’avant, en toute irresponsabilité. Mais la perversion ne s’arrête pas là. Car c’est la CAF qui sera chargée du recouvrement.

 

 

 

Pourquoi les huissiers, les tribunaux, la police ne suffisaient pas à ces dames ?

 

Une partie des revenus des hommes en grande difficulté, ceux qui ne peuvent pas payer leurs pensions alimentaires, est insaisissable. Légalement, ces hommes sont protégés par la loi jusqu’à hauteur du RSA. Mais pas au-delà. Or, ces hommes en grande précarité bénéficient souvent d’aides aux logement et/ou d’aides diverses et variées, plus que ceux qui peuvent payer la rançon alimentaire. Et c’est là que la mesure est vraiment vicieuse. Personne ne pouvait saisir l’aide au logement versée directement au propriétaire ou allouée aux organismes HLM. Mais demain, l’organisme de recouvrement, sera le même que l’organisme payeur. Autant dire qu’au delà du RSA, il ne restera rien à la personne en difficulté. Les organismes de CAF pourront mettre n’importe quel homme immédiatement à la rue, par exemple en versant l’aide au logement sur le compte du père débiteur tout en le bloquant, ou en prélevant directement toutes les allocations saisissables. En cas d’application de la loi, et la loi s’appliquera, cela signifiera une mise à la rue immédiate pour l’homme non propriétaire de son logement qui ne réussira pas à se réinsérer professionnellement immédiatement. Or dans cette catégorie de la population, autant vous dire que le nombre de propriétaires est moins élevé qu’ailleurs, et que les chômeurs y sont plus nombreux qu’ailleurs… Faut-il comprendre cette mesure gouvernementale comme une énième incitation au retour à l’emploi ? Je doute que celle-là soit d’une terrible efficacité en pleine période de crise…

 

Notre ministre du dirigisme collectiviste va donc favoriser la mise à la rue de nombreux hommes. Mais elle a paré le coup en augmentant les places d’hébergement pour les SDFs. Elle aurait prévu 5000 places d’hébergement en plus, dont 2/3 réservés aux hommes. 66% alors qu’il y a 85% de SDFs hommes uhm…

 

Examinons de plus près cette mesure.

 

 

 

Pourquoi la répartition des nouvelles places d’hébergement de SDF est scandaleuse.

 

Sur les 5000 places prévues, 1/3 sera donc réservé aux victimes de violences conjugales. Ce système qui produit des SDFs en masse, plutôt des hommes, plutôt des pères déboussolés, a donc décidé d’allouer 33% des places d’hébergement à des femmes qui ne représentent que 15% des SDFs tandis que les victimes de violences conjugales parmi elles, sont encore moins nombreuses. S’il y avait une inégalité à combattre en ce jour, c’était bien celle-là. Si j’étais mauvaise langue, je rajouterais que les dortoirs insécurisés réservés habituellement aux hommes devraient se révéler « inadaptés » pour ces filles-mères avec enfant, déjà relogées en masse par les services HLM. Le cas échéant, il leur faudra des infrastructures plus « nobles », plus d’intimité etc… tout cela coûtant bien évidemment plus cher. Ce tiers des places d’hébergement pour les femmes devrait donc dépasser 50% des dépenses de ce nouveau budget, tandis que, je le rappelle, la très grande majorité des personnes en situation de grande précarité, sont des hommes. A cela s’ajoute une autre bizarrerie : la loi de 2010 sur les violences spécifiques faites aux femmes prévoyait l’expropriation immédiate et sur simple déclaration des maris accusés de violences conjugales. Qui va donc être concerné par ce nouveau dispositif d’hébergement puisque les femmes ont tous les moyens légaux d’occuper le logement de leur ex partenaire sexuel en cas de violences conjugales, qu’il soit propriétaire ou pas ?

Si cela se passe comme au Canada, ces centres d’hébergement fabriqueront artificiellement du chiffre pour justifier de leur existence et ce système incestueux se nourrissant de ses propres mensonges, financera en pleine période de crise, des places d’hébergements inutiles tandis qu’en même temps, on se lamentera sur les nombreux hommes qui auront crevés dans la rue durant l’hiver. L’hypocrisie féministe dans toute sa splendeur.

 

 

Qui est le porc ?

 

Ces femmes ne voyant que par elles, sont incapables d’intégrer la présence des hommes dans notre société. Elles sont malades. Un homme est un cochon de payeur qu’il faut faire cracher par tous les moyens, un mâle dominant. Qu’importe qu’il soit aujourd’hui plus au chômage ou plus à la rue qu’une femme grâce au travail consciencieux de nos féministes, un homme est un porc comme le résume si bien Marcela Iacub ou comme le déclare Mme Badinter quand elle affirme qu’il faut autoriser la prostitution car un homme, c’est soumis à ses pulsions. Ne voyant que par elles, et des hommes acceptant qu’elles ne voient que par elles, les voilà à vampiriser tous les moyens de notre société en pleine période de crise.

 

 

Alors cochons de payeurs, puisque vous êtes et cochon et mouton, pauvres, sans droits dans notre société, mal éduqués, moins diplômés que ces dames, incapables de vous coaliser, sans culture de combat, incapables de défendre un pauvre injustement traité si c’est un homme, la plupart d’entre vous ayant été rendus inaptes à comprendre ce texte par une sous-scolarisation, payez jusqu’à la dernière goutte de sang. Vous ne cessez de tendre la main à des féministes idéalisées et gentilles du passé qui n’existent que dans votre imaginaire, pour mieux vilipender des « radicales » qui n’existent pas plus que les autres. Cette attitude puérile de refus d’entrer dans une guerre des sexes que nous n’avons pas voulu et que nous avons presque totalement perdu, cette absence d’opposition dans le rapport de force doit bien les faire rire, si elles le comprennent. Croyez encore bien longtemps à l’égalité ou bien que vous êtes libres ou alors qu’il vous suffira de pleurer auprès du système féministe pour obtenir une petite obole. Ces dames se serviront de vous, à la rigueur, pour poursuivre leur travail de destruction des familles en donnant voix à certaines de vos revendications devant la justice aux affaires familiales quand vous demanderez, par exemple, à voir vos enfants. Oui, au mieux, elles se serviront de votre souffrance individuelle dans certains cas pour faire passer leurs intérêts collectifs avant les vôtres, pour que vous gardiez leurs enfants quand elles en auront besoin. Individuellement les quelques pères qui obtiendront de pouvoir fréquenter enfin leurs enfants, chialeront de joie du peu qui leur sera donné et ils oublieront bien vite que ce système féministe a détruit leur famille et ne leur a jeté que des miettes d’humanité en guise de compensation.

 

 

 

16 réponses à “8 mars 2013 : mise à la rue des pères incapables de payer leur pension alimentaire.”


  1. Avatar de Léonidas Durandal

    "Grâce à vos impôts, Laury peut abandonner son bébé marron et recoucher avec d’autres basanés" DP du 14/06/2022.

    Un coup de Kalach, non ? Et nous, en tant que père, pourquoi on n'a pas le droit de renoncer à nos devoirs parentaux en cas de pension alimentaire ?


  2. Avatar de Léonidas Durandal

    "Un «service public des pensions alimentaires» entre en vigueur ce jeudi" AFP du 30/09/2020.

    Dans une société socialiste, nous sommes toujours plus poussés à n'être rien, et à n'avoir rien, pour conserver un peu d'autonomie…

     


  3. Avatar de Léonidas Durandal

    "Le gouvernement dévoile le nouveau «service public» des pensions alimentaires" Le Figaro du 18/09/2019.

    Donc, l'état devient le créancier des hommes divorcés et encourage les femmes à mettre en difficulté leur ex conjoint. De la stérilisation sociale de masse. 


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