Association féministe FIT : gaspillage, propagande gouvernementale et mauvaise gestion.

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La mauvaise conscience du progressiste, que ne leur fera-t-elle pas faire ?

Pour garder une bonne estime de lui, l’électeur progressiste n’a jamais rien trouvé de mieux que de singer la théologie catholique. Regardez un Karl Marx par exemple… Ce genre de personne se met toujours en tête de sauver la veuve et l’orphelin, de traquer les criminels, de faire la morale, mieux que ne le ferait mon curé. Il n’a pas compris un point essentiel de la théologie catholique : changer le monde c’est d’abord reconnaître le mal en soi, et dans un second temps, chez les autres. C’est la notion de péché originel. Pour l’électeur progressiste, le péché originel est ailleurs. L’enfer c’est d’abord les autres. Coupé à jamais du monde parce qu’il est coupé de sa propre âme, il entend modeler le monde à son image. Et pour cela, il lui faut une représentation politique. Se rassemblant avec de nombreux autres progressistes qui pensent que le mal, c’est les autres, ils mettent à leur tête des hommes politiques aussi irresponsables qu’eux. L’homme politique progressiste, pour satisfaire à sa représentation et peut-être même à sa bonne conscience quand il est encore naïf, lance donc de grands projets fumeux grâce à un argent qui ne lui appartient pas, action globale qui est censée remplacer la charité personnelle. Il pense l’Etat comme une structure plus juste et plus puissante que l’humain. Tel est son péché originel en quelque sorte. Pour lui, l’Etat est le moyen idéal de faire le bonheur du monde en soulageant sa bonne conscience, et il en vient à oublier l’homme et le mal qui le tient. A la fin de son expérience de pouvoir, il assimile l’Etat à une fin en soi, à une religion qui pourrait tout, et qui serait garante du sens de la vie des citoyens, alors qu’il ne perçoit même plus que les sujets de cet Etat deviennent de plus en plus inhumains et malheureux, à cause de sa philosophie. Certain d’être dans la vérité, l’autre qui ne pense pas comme lui est perçu comme une contrainte. Et quand la contrainte, bizarrement, se révèle rétive à lui donner son argent, même quand elle ne le peut plus au dernier stade de corruption, elle devient une bande de cons, d’égoïstes, d’hypocrites, de réactionnaires.

 

 

Quand le progressiste se lance dans le bénévolat, il s’y épuise, ou il vit sur le dos de ceux qu’il aide et de ceux qui l’aident. Le progressiste n’a jamais été responsabilisé dans son action. Il s’aide en croyant aider les autres. Il se nourrit du système en croyant le sauver. D’ailleurs on retrouve pas mal de progressistes chez les catholiques, mais c’est un autre débat.

 

Dans tous les cas, lui et ses électeurs, ne connaissent pas grand chose de la vraie force de ce monde : l’amour. Ils confondent amour des individus et égalitarisme ce qui leur fait prendre l’argent des autres sans aucun remord, pour que nous soyons tous heureux, quitte à en faire crever la société qui les nourrit. Pour le sujet qui nous concerne, on ne peut pas comprendre la multiplication des associations féministes, et anti-racistes dans notre société riche, sans comprendre quel est le lien qui unit électeur progressiste et homme politique progressiste. L’association progressiste est la vitrine de la bonne conscience du fainéant moral (croyant d’une religion sans sauveur, riche et coupable de se sentir riche). Elle sert de caution morale à des personnes dont la vie est asynchrone avec leur idéologie et qui n’arrivent plus à s’impliquer humainement sans que cela ne soit pas source de profit moral pour eux avec l’argent des autres, quelqu’en soient les conséquences et jusqu’à ce qu’ils soient privés de la possibilité de le faire à force d’incompétence et de libéralité. La structure d’hébergement de femmes en difficulté FIT, « un toit une femme » (sic), est un exemple criant d’échec de cette religion progressiste (site de l’association). Voyons donc comment on peut présenter le plus beau visage médiatique en étant comme le dit Valeurs Actuelles à propos de cette association, une coquille vide (Valeurs Actuelles 23/12/2013) :

 

 

 

 

Des résultats médiocres par rapport aux moyens déployés.

 

 

Dans la présentation des associations d’Ile de France, on parle de 200 personnes accueillies (projets citoyens.fr); ici de 60 personnes formées (FIT avril 2013) et de 95 personnes hébergées en 2012. Quel est le temps moyen d’hébergement ? Que sont devenues ces personnes hébergées ?

 

Dans le rapport d’activité, on comprend qu’une soixantaine de résidentes sont hébergées en permanence, ni 200, ni 95. Cela surprend un peu quand on voit les photos (vous verrez plus bas). Sur celles-là, on a plutôt l’impression qu’une dizaine de personnes sont concernées. Les autres travaillent peut-être qui sait et sont pourtant hébergées par la structure… Toujours est-il que le chiffre de 60 fait plus figure de vitrine que de lutte sérieuse contre la précarité de personnes qui se comptent par centaines de milliers en France. Dans les chiffres du rapport d’activité, on sait que seulement 34% d’entre elles (tableau p40) ont amélioré leur situation sur le marché du travail, sans parler de celles qui se sont enfoncées dans la précarité (au moins 6%). Si Marie Cervetti, la présidente de l’association, compare l’activité de l’association à celle d’un colibri dans le rapport d’activité 2012, heureusement que cette espèce ne se reproduit pas trop en France. Car, pour obtenir ces résultats équivoques, ce n’est pas une paille que l’association brasse chaque année. 1 million d’euros de fonds publics, soit plus de 16 000 euros par résidente, sans parler des dépenses et subventions indirectes (appel à d’autres structures d’aide, dépenses médicales, pôle emploi et formation).

 

Vous me direz, ce doit être une de ces associations vivantes qui regroupe des milliers d’adhérents ayant un besoin vital d’être soutenus. Que nenni. Si on observe le document comptable, on apprend que le nombre d’adhérents s’élève, au maximum, à 10 ! (ceux qui payent leur cotisation). Soit 200 euros de cotisations (rapport d’expertise comptable 2012). Pour vous donner un point de comparaison, je connais une association de père qui quand elle regroupait 200 adhérents à la meilleure époque, touchait 1000 euros par an de fonds publics. Bon, c’est vrai, ces pères qui étaient au bord de finir à la rue, n’avaient pas besoin d’être aidés eux.

 

 

 

Si le nombre d’adhérents et donc la mobilisation sociale sur le sujet, est quasi nulle , a contrario le nombre de personnes employées par rapport au nombre d’adhérent est astronomique. Le rapport d’expertise comptable révèle 600 000 euros de dépenses en termes de salaires. C’est le principal poste de dépense. Le salariat progressiste a donc remplacé, ici comme ailleurs, le bénévolat catholique. Et pour quelle efficacité ! En équivalent smic et pour vous donner une idée, cette masse salariale représente approximativement l’emploi de 35 personnes à temps complet, pour 60 résidentes… Plus d’1 employé pour 2 résidentes (rapport comptable 2012).
Mais ces personnes ne sont pas payées au smic, loin de là. Ce même rapport d’activité parle de 15 employés. Des travailleurs sociaux payés plus du double du smic en moyenne, sans parler des réductions de charge dans ces milieux là (stages et compagnie, emplois aidés…) : à qui va donc l’argent ? Surtout qu’au final, on apprend qu’il n’y a que 4 éducatrices dans la structure… Remarque, 1 éducatrice pour 15 résidentes, c’est toujours mieux que dans la plupart des classes d’écoles.

 

Dans cette structure « la perfection » selon le propre terme de la rédactrice du rapport d’activité, n’est pas de permettre à ces femmes de retrouver un milieu familial stable, ou un loyer dans le privé, on est très loin de ce genre d’objectifs fous, mais de faire inscrire le maximum de résidentes sur la liste de demande de logement social (74% en 2012 selon le rapport d’activité p43). On approche peut-être de la perfection, mais de la perfection communiste/matérialiste.

7 résidentes sur 35 sont parties parce que la structure ne réussissait pas à les gérer. 8/35 ne se trouvaient pas dans la structure qui correspondait à leurs besoins (p46). En tout, 15 résidentes sur 35 ont été accueillies dans une structure qui ne correspondait pas à leur attente, de l’avis même du rapport d’activité de l’association.

 

Concomitances politiques

 

 

Durant des années, l’association ne fait plus parler d’elle dans le groupement d’associations d’Ile de France, jusqu’au jour où … il est question de faire élire François Hollande. Tout d’un coup, il devient urgent d’interpeller les candidats aux élections présidentielles, le 6 avril 2012 exactement. Ne serait-ce pas le moment exact qui va précéder le duel Hollande/Sarkozy…

 

présidentielle 2012

 

Oh mais je suis mauvaise langue. Et puis, c’est un hasard si l’en-tête du site est dédiée à M Hollande :

 

 

François Hollande

 

Si dans les réunions de travail, on trouve… M Hollande :

 

Réunion de travail

 

Sans parler des vidéos du site présidentiel qui sont mises en liens

 


Lutter contre les violences faites aux femmes… par elysee

 

et des 119 vues de la vidéo faite lors de la journée des violences faites aux femmes, avec Mme Vallaud qui se gratte le menton en arrière plan :

 


Interview du Président lors de la journée… par elysee

 

Bon d’accord, c’est notre président. Il est l’ami des femmes. Mais que fait alors Anne Hidalgo qui n’a pas encore été élue grande chef à la mairie de Paris ? Certainement qu’elle s’engage dans le bénévolat juste avant les élections municipales, que je suis bête :

 

terranova

 

 

Tout le monde est venu se montrer au passage en 2012 :

 

M Mélanchon

 

Ah les bonnes intentions, sans arrières pensées politiques. Et la société multiraciale qui va toujours de l’avant ! La France progressiste… D’ailleurs on va me dire rabat-joie mais il y a un autre point qui me peine sur le sujet.

La racialisation et la sexualisation de l’aide.

 

Près de la moitié des personnes aidées viennent de l’étranger (p10 et 16 du rapport d’activité 2012) , dont une majorité d’Africaine non pour des violences conjugales elles, mais pour des motifs qui semblent plus proches de l’asile politique puisque certaines sont en cours de divorce dans leur horrible pays ségrégationniste envers les femmes qui ne savent pas les protéger (p24 du rapport d’activité 2012).
Les pauvres, elles seraient encore plus discriminées que les hommes en provenance de l’étranger, cela avancé sans preuve :

Elles sont également victimes des discriminations persistantes sur le marché du travail en tant que femmes, d’origine étrangère et jeunes donc présumées soit inexpérimentées soit bientôt en congé maternité.” (p33)

 

Dans ce conglomérat d’idées reçues, l’arrière plan idéologique est constitué d’un fond de marxisme idéologique, mais aussi d’internationale prolétarienne à la sauce anti-raciste :

L’association veut permettre à des femmes de générations différentes, les unes vivant dans le 95 (tout âge, Africaines pour la majorité), les autres dans le 3ème arrondissement de Paris (18/25 ans d’origine africaine et maghrébine pour la majorité), de s’exprimer de façon ludique sur les discriminations racistes qu’elles subissent et leur apporter des solutions pour pouvoir les combattre en leur donnant la possibilité d’avoir recours aux organismes existants comme la Haute Autorité de Lutte contre les Discriminations et pour l’Egalité.” (projet citoyen.fr)

Sur une des vidéos du site, on montre pas mal de petites blanches du quart monde qui se sont fait battre (ça, c’est la nouvelle vitrine). Dans la réalité, l’association a historiquement été conçue comme un lieu sensé privilégier des femmes d’origines étrangères. Malheureusement, s’il existe un nouveau mot pour les personnes sexistes qui ne s’occupent que des femmes (misandrie), il n’existe pas encore de mot pour définir la peur de l’autochtone, peut-être « autochtophobie », une drôle de maladie en fait.

 

Photo de classe

Reçues à l’Elysée (enlevez les 4 éducatrices et comptez)

 

 

Aider plus les femmes à retrouver un toit que les hommes qui sont pourtant majoritaires à finir à la rue ;

En proportion, plus les femmes étrangères que les femmes françaises ;

Pourquoi pas. Les hommes se sont habitués à ce genre de discriminations. Les femmes blanches sont déjà bien soutenues par le système contre ce que les féministes définissent comme la domination masculine (témoignages d’employées féministes du FIT autour de la p50 du rapport d’activité). Encore faudrait-il que ce genre d’établissement soit bien géré. Et là, le bas blesse également.

 

 

Déficit de l’association

 

Fonctionnement déficitaire : bien entendu, le déficit est passé de 38 000 euros en 2011 à 7 000 en 2012, mais cela reste une preuve évidente de mauvaise gestion qui se perpétue dans le temps. La structure dépense plus qu’elle ne reçoit, alors qu’elle reçoit tout ou presque de l’extérieur, qu’elle n’arrive donc pas à générer ses propres ressources.

 

Conséquence : Personne ne sera étonné d’apprendre que le déficit cumulé n’est pas de la taille d’une paille de colibri puisque le déficit se situe autour de 460 000 euros en 2012 et qu’il aura fallu l’intervention de l’Etat pour le réduire un peu par rapport à 2011.

 

 

Mauvaise gestion.

 

On se demande ce qu’une association comme celle-là fait en plein centre de Paris. Le prix du m2 se situe autour de 9000 euros dans le 3ème arrondissement. Je ne pense pas qu’il y ait un bassin d’emplois spécial de ce côté de la ville pour les femmes en difficulté, et cette localisation entraîne des charges de logement supplémentaires. La valorisation de l’immeuble, entraîne des provisions à plus de 100 000 euros par an. Le capital immobilier représente une somme colossale par rapport à l’aide apportée aux jeunes filles. Il y a longtemps qu’un déménagement aurait dû être envisagé. Celui-là aurait permis de combler le déficit de la structure et d’alléger les charges de fonctionnement. Cependant comme certaines veulent maintenir leur niveau de représentation sociale en augmentant leur salaire, d’autres se servent de leur lieu de travail pour se valoriser. Ce doit être l’unique raison de cette localisation, en plus de pouvoir accueillir les politiques du parti socialiste rapidement.

 

Gestion des comptes étrange.

 

 

Le commissaire aux comptes ne fait pas de remarques particulières sur la gestion des comptes de l’association. Il y aurait pourtant de nombreux points à interroger, me semble-t-il :

– Manque d’amortissement ? Bien sous-évalué ? Tout d’abord, il est noté dans le plan comptable que le terrain n’a pas été évalué à l’achat, car le prix n’étant pas jugé significatif. Quelle est sa taille, est-il vraiment si peu significatif que cela ? N’aurait-il pas dû être amorti lui-aussi ? Sur la construction à proprement parlé : elle est évaluée à 88 287euros (dotation d’amortissement de l’année) * 50 années (règle d’amortissement linéaire), soit 4 414 350 euros. Or, le prix du m2 dans le 3ème arrondissement étant de 9000euros/m2, on peut estimer la surface de l’immeuble à 490m2. Avec 60 résidentes, cela fait une moyenne de 8m2 par résidente. Cela semble un peu faible sachant que l’immeuble doit accueillir d’autres installations que les chambres à proprement parlé (couloirs, cuisines, sanitaires…). Et puis il y aurait aussi un immeuble dans le 95. Cet immeuble qu’est-il devenu ? Est-il désormais rattaché à une autre association ? Les activités foyer des jeunes travailleurs, et accueil de femmes en difficulté ont-elles été séparées, comment ? Comment l’Etat subventionne cette structure : par le ministère du travail, de l’aide sociale ? Apparemment, c’est le ministère du logement, ce qui semble un peu étrange pour de l’aide sociale associative. Beaucoup de questions restent en suspend sur ce point. Certaines règles comptables préconisent que les subventions et leur provenance soient identifiées dans ce cas. Elles ne le sont pas publiquement.

 

270 000 euros de valeurs mobilières de placement : quels sont ces actifs, que font-ils dans le portefeuille d’une association ? L’association aurait-elle joué en bourse, ce qui aurait diminué ses pertes cumulées en 2012 ? Comment se fait-il qu’en même temps il y a tant de dettes au passif ? Comment le gestionnaire pouvait être certain que les fonds qu’il était en train de placer lui rapporteraient plus que le coût d’un emprunt ?

– La subvention de l’Etat d’1 037 425 euros/an constitue l’essentiel des ressources. Ici, il est impropre de parler de structure associative. Il s’agit ici d’une structure publique déguisée en association loi 1901. D’un côté , l’Etat n’assume pas les responsabilités sociales qu’il a la prétention de prendre en charge. De l’autre, des structures féministes qui se disent représentatives de la société, vampirisent des moyens publics à leur propre compte. En externalisant ses missions de service public, l’Etat échappe ainsi à ses responsabilités. Quant aux féministes qui vivent de ce subventionnement, elles peuvent continuer à faire prospérer leur idéologie sur le dos de la nation, sans jamais avoir à rendre des comptes. Pire, profitant d’un salariat dispendieux et inefficace, elles justifient de leur action par leur échec. Plus leurs structures sont inefficaces, plus elles peuvent demander des fonds nouveaux pour entretenir cette inefficacité. Et plus des organisations politiques peuvent justifier de la nécessité de leur élection en soutien à ces « associations ». C’est le puits sans fond des actions caritatives qui ne s’appuient pas sur le bénévolat. Cette forme d’irresponsabilité débouche sur toujours plus d’irresponsabilité, de mauvaise gestion, de mauvais résultats, et l’élection de représentants politiques hypocrites et incompétents (« 300 000 femmes battues, y-avez-vous cru ? » Canada)

– Un achat de logiciels, de droits pour 11000 euros, pour des personnes qui savent tout juste se servir d’un ordinateur ? Dans le cadre du fonctionnement associatif d’une secrétaire et de 4 éducatrices ?

– Résultat de cette inadéquation entre bénévolat, mission de service public et intérêt personnel, la directrice est payée de l’ordre de 4500 euros net pas mois. Ce serait un salaire assez normal dans le privé, à Paris, alors que cette organisation rend de si grand service au parti socialiste, mais pour une structure associative avec sa mission de service public, qui devrait donner l’exemple et s’appuyer sur du bénévolat… je crois qu’on est un peu à côté de la plaque. La diminution de ces charges permettrait de rééquilibrer les comptes en quelques années.

 

 La gestion aléatoire et opaque de ce genre d’ « association », ses échecs, ne nuiraient qu’au budget de l’Etat et à notre système démocratique si la nuisance n’était qu’une nuisance comptable, et si elle n’était motivée que par un simple calcul politique. Seulement, il y a aussi tout l’arrière plan idéologique qui permet l’existence d’un tel ténia, et qui contamine, non seulement le fonctionnement de l’Etat, mais induit les individus et la société en erreur.

 

L’arrière plan idéologique : marxisme et théorie du genre.

 

 

L’une des éducatrices interviewée dans le rapport d’activité, résume bien à elle-seule, l’arrière plan idéologique qui motive un tel gaspillage matériel et humain :

 

« déconstruire le rapport dominant-dominé revient nécessairement à déconstruire celui d’éducateur-éduqué. » (Louise p50 du rapport d’activité 2012)

 

Reprenant le récit féministe moderne, le dominant ce n’est plus l’affreux patron capitaliste, c’est l’homme dans son ensemble. Rien que ça. Le dominé ce n’est plus la classe prolétaire, mais la femme. La haine, et le clivage s’étendent. Dans ce jeu intellectuel, Louise décrit très bien comment il faut « déconstruire » les rapports, non plus sociaux, mais individuels. Cette théorie marxiste appliquée aux rapports inter-personnels renverse toutes nos relations : dans son rapport au dominé, l’éducateur est rééduqué au point que son statut d’éducateur s’efface pour laisser place à une relation étrange, féminisée, faite d’échanges obscures. Dans ce cadre, il est facile de comprendre pourquoi la structure associative échoue complètement à changer la vie des résidentes qu’elle accueille. Que peuvent bien leur apporter ces éducatrices qui en arrivent à nier leur propre prééminence en terme de capital culturel ? Désormais, suivant son petit chemin, partant de différences de capital culturel à combler, le marxisme idéologique en est venu à nier la notion de capital culturel lui-même. Le patron est devenu l’ouvrier, dans leurs statuts mais aussi dans leurs fonctions. Le capital culturel de l’éducateur est à la source des différences entre individus, effectivement, mais loin de lutter pour que le miséreux acquière une partie de ce capital culturel afin de réussir à se débrouiller dans la société, l’éducateur marxiste abandonne hypocritement son devoir d’éducation. La douceur féminine du foyer des anciens est devenue lâcheté sociale de femmes modernes salariées.

 

Promotion de la théorie du genre / caution aux campagnes de violence faites aux femmes.

 


La confusion des statuts, des classes, des savoirs, débouche nécessairement sur la confusion sexuelle. C’est l’idéologie du genre qui distingue le sexe des personnes et leur « sexe social ».
Mme Najat Vallaud, « agréablement surprise » par le fonctionnement de l’association, invite les résidentes à aller voir le torche-cul de Patric Jean : « La domination masculine », film qui pourrait avoir l’oscar du travail hypocrite et haineux si celui-ci existait (p71 du rapport d’activité).

Regardez également cette affiche de film réalisé au sein de l’association :

 

Affiche genre

 

Le film généralise des situations personnelles vécues la plupart à l’étranger, dans des familles qui manquent de repères stables (familles recomposées venant de la société féministe) à toute la société française. Les filles aidées ont bien appris leur discours (« stéréotypes », confusion « emprise-interdépendance »), et si elles sont sorties d’un enferment, c’est pour mieux se soumettre à un autre, pour rester à la surface des rapports humains et les limiter à « domination sociale des hommes » contre « les femmes ». Comment ces femmes prises en charge par ce genre d’association vont-elles pouvoir réussir leur vie familiale dans cet état d’esprit ? Ne faudrait-il pas plutôt leur apprendre à éviter de généraliser ? Qu’est-ce que ces personnes qui ont la haine des hommes peuvent apprendre à ces femmes qui auraient justement besoin d’une autorité légitime et masculine ? Elles nourrissent le problème plutôt que de contribuer à le combattre. Leurs outils idéologiques sont complètement inadaptés à aider les femmes en difficulté, et de moins en moins.

 

 

 (184 vues au moment où j’écris, je vais peut-être réussir à les aider un peu, comme pour le site de l’Elysée qui ne fait pas beaucoup mieux)

 

Ces associations jouant sur l’émotionnel, largement subventionnée par une société qui se sent coupable d’échouer, ne devraient pas exister. L’argent gaspillé, le manque de remise en question moral les empêchent de résoudre les problèmes auxquels elles désireraient s’attaquer. Pleines de bonne volonté, ces structures ne réussiront qu’en étant pleinement responsabilisées, en vivant de bénévolat, en réfléchissant de manière un plus profonde à leur arrière plan idéologique, et surtout en se servant d’hommes virils et moraux comme d’exemples. L’association FIT, un toit une femme, n’est pas la seule de ce type. Il y a quelques mois, la maison des femmes qui n’accepte pas les hommes en son sein, a largement fait parlé d’elle (MDF Paris) sans même remplir de fonctions sociales égales à celles de FIT. Ces associations gaspillent l’argent et se permettent de vivre de l’argent d’hommes qu’elles critiquent pour faire réélire des personnalités politiques déconnectées des réalités de chacun. Au lieu de déifier les « violences faites aux femmes » et autres « viols », peut-être serait-il temps de réfléchir à d’autres moyens, plus humains et plus raisonnables de régler ces problèmes, par une vraie politique familiale par exemple. Car en s’attaquant à ce qui structure la société, ces associations sont à l’origine même des problèmes qu’elles dénoncent, développement des viols et des violences conjugales, précarisation des femmes. A vouloir faire payer à l’homme leurs propres manques, ces femmes s’enfoncent et nous enfoncent. Elles agissent grâce à notre propre passivité et à notre manque de conscience politique. Puissions-nous, dans les années à venir, prendre de la distance quant à leur discours, et exfiltrer ces idéologies néfastes (genre, lutte des sexes) de notre société.

 

 

30 réponses à “Association féministe FIT : gaspillage, propagande gouvernementale et mauvaise gestion.”


  1. Avatar de Léonidas Durandal

    "CORONAVIRUS : SALE TEMPS POUR LES FEMMES BATTUES" ParisVox du 23/03/2020.

    En pleine période de propagande des féministes concernant les violences conjugales suite au confinement, ces mêmes féministes ont fermé le centre d'accueil de jour de Bagnolet pour femmes battues. Combien dans ce cas ? A mon avis, toutes ont déserté au moment où des femmes auraient eu réellement besoin d'elles, tout cela pour se protéger. 


  2. Avatar de Léonidas Durandal

    "Des associations craignent que le confinement fragilise le droit à l’avortement" Figaro du 23/03/2020.

    Elles craignent surtout voir leur poule aux oeufs d'or de leur plainte être tuée par la pandémie. 


  3. Avatar de Léonidas Durandal

    "Violences conjugales : 90% de victimes satisfaites de l'accueil par les forces de l'ordre, un "chiffre exubérant"" figaro du 14/02/2020.

    Exubérant pour les associations qui vivent du commerce des violences conjugales. 


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