Babtou fragile

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Signe des temps, les jeunes d’aujourd’hui ne peuplent plus les clubs sportifs pour faire gagner l’équipe, la nation, le village, mais, et ce qui leur semble naturel, pour l’argent. Et en intermédiaire pour leur développement individuel. La gloire s’obtient par la richesse. Dieu sanctifierait les hommes par la grâce. Et ils recevraient celle-ci de mammon. Le culte de la force, et donc de l’argent, puis de l’état, du socialisme, a bien corrompu les âmes par le protestantisme. Etrange retournement des idées de Luther qui dénonçait les excès d’une Eglise catholique se finançant et finançant des projets sociaux à coups d’indulgences, mais dont la pensée a fini par enrichir, non plus un collectif faillible au service d’individus, mais des individus parfaits qui se confondent avec un collectif idéalisé, générateur de richesse, et individualités qui ne veulent même plus se différencier de cette masse. Il en est ainsi en matière de sport, de travail, de famille mais aussi, et plus bizarrement, en matière de souffrances. Etre victime, c’est devenu comme un sport de haut niveau dans notre société, jusqu’à la rémunération, jusqu’au spectacle collectif.

Mélangée à la tradition catholique, la cuisine protestante a pris une étrange saveur chez nous. Avant, la victime était l’image du Christ souffrant. Aujourd’hui, encore considérée à cause d’une culpabilité dont nous n’arrivons pas à nous départir, elle doit être rémunérée en fonction du malheur subi.

  • 5000 euros si elle a survécu à la tuerie du Bataclan.
  • 2000 si elle était dans les rues au moment des attentats.
  • La victime morte, elle, est payée plus cher en moyenne. De 5 à 30 000 euros. 

Ne me demandez pas à qui va l’argent, pourquoi les morts devraient être payés plus que les vivants, ni quelle est la manière d’évaluer les traumatismes, je n’y entends rien à ce genre de calculs. Toujours est-il que la souffrance a un prix, et que même la mort doit en avoir un en des circonstances aussi rocambolesques que les attentats terroristes de 2015. Si l’autre a touché plus ou s’il a touché moins, il y a récriminations, négociations, sans que le moteur avoué de celles là ne soit jalousie bien entendu…

En tout état de cause, la confrontation fait rage, pour cacher la fatalité des tours de Siloé qui ne cessent de s’effondrer depuis que l’humanité existe. Voici des millénaires que Jésus nous prévient : « Tournez vos regards vers la Vie ». Mais non, non seulement les humains de nos sociétés sont tournés vers le matériel, mais ils veulent faire payer on ne sait quoi pour un drame dont l’état serait responsable.

Telle est l’origine de notre fragilité, et son résultat. L’état nous a pris nos vies, et il doit nous rembourser en cas d’incidents. Personne n’a songé que nous étions en démocratie, et qu’en l’occurrence nos institutions avaient décidé, avec l’assentiment général, de faire la guerre en Syrie et en Libye, tout en finançant dans un premier temps les mêmes terroristes qui allaient se retourner contre nous. S’il y a eu échec, il y a eu échec de la démocratie. Mais cherchant à nous soustraire à nos responsabilités, nous en appelons à toujours moins de responsabilité. Même rafraîchir la mémoire de nos contemporains sur leur niaiserie passée est considéré comme inadmissible. Si nous ne pouvons pas revenir sur nos erreurs, la chute est certaine. 

Il faut dire que la perte d’autonomie s’apprend très tôt. Dans les écoles, nos enfants sont « protégés » à la demande expresse des mamans. Ils le sont si bien que le harcèlement se généralise là où quelques coups de poings dégonflaient hier la baudruche. Du côté des garçons, il en ressort des efféminés qui mettront toute une vie à gagner un peu en virilité, surtout qu’ils ont été formatés par des mères, des professeurs, des juges majoritairement féministes. Si quelques-uns en réchappent, ils seront très vites mis au pas par les contrôles routiers, la justice, la police qui les empêcheront en toute situation de se défendre. Le milieu du travail finira ce triste boulot en formant des bataillons entiers d’ouvriers serviles sous la coupe de quelques tyrans.

Le contrôle social a pris le pas sur la civilité. Le père ayant été évacué de la société, les fils restent orphelins, près de leurs mères, avides de boire à la mamelle de Marie pour mieux se protéger d’un monde qu’ils ne savent plus affronter. Et pour cause. La répression est d’autant plus féroce que les consciences se veulent tranquilles. Le totalitarisme se définit par l’absence de tolérance à une quelconque idée qui viendrait le remettre en question. Nous n’y échappons pas dans notre cadre démocratique. Le politiquement correct joue le même rôle que la propagande dans les dictature, et il ne souffre pas la moindre contestation car il reste l’unique armure d’individus faibles. Tous ceux-là n’ont plus que les raisonnements de la matrice à opposer à des arguments alternes. Derrière, ils se savent bien gardés par la masse, quand bien même ils sauraient avoir tort. Ils essuient ainsi le feu de la mitraille à l’abri. Jusqu’à la dépression. Ou jusqu’à la stérilisation complète de leur environnement.

Quand l’absence de réaction les a poussés si loin que leur milieu est devenu irrespirable, certains font des réactions allergiques, se coupent de la civilisation, entre en guerre contre la société, ou s’effondrent. Déjà un quart de la population française n’y arriverait pas sans médicaments. Une autre partie, n’appartient plus à la matrice, à cause/grâce au chômage, ou bien subventionnée dans de faux emplois (en l’occurrence, les populistes accusent certains politiciens de bénéficier d’emplois fictifs tandis que les emplois créés par de l’endettement et pour répondre à une immigration devenue folle, ne sont eux, jamais dénoncés comme fictifs ; deux poids, deux mesures). Certains roulent sans permis, ou sans assurance, rendus ainsi plus serviles que jamais. Tous courbant l’échine comme le simple travailleur qui doit payer sa maison, élever ses enfants, et donc accepter toutes les règles sociales sans possibilité de les contester. Sa femme veut qu’elle et ses enfants soient nourris. Elle veut pour le moins consommer dans un cadre confortable. L’état se charge de n’offrir aucune porte de sortie à l’homme qui aurait mal évalué la portée d’un coup de rein, ou même qui voudrait seulement raisonner les appétits d’indépendance de sa femme. 

Il faudrait au moins que les règles de ce micmac soient justes pour être acceptables. Seulement la fragilité entraîne des demandes de protection toujours plus importants qui nourrissent la fragilité. Tel est le mécanisme intrinsèque qui féminise les civilisations surtout à partir du moment où elles réussissent. Dans notre monde la contestation est prise comme un danger inacceptable de remise en question de l’ordre social. Il faut donc la tuer dans l’oeuf. Les journaux sont muselés. Internet est contrôlé de bout en bout. Le divertissement règne en maître à la télévision publique. Quant aux radios publiques après avoir supprimé presque toute trace de religieux, le culturel de bon ou de mauvais aloi est en train d’être dépassé par des considérations politiques. Et pour assurer le service, il faut plus de femmes, de préférence nègres, la belle rigolade.

Ainsi la race horrible des babtous (blancs) fragiles, des « victimes » comme disent les banlieusards, est-elle apparue. Leur servilité est telle qu’ils ont même réussi à provoquer la pitié de ceux qui n’ont rien. Les jeunes des cités, quoi que nous puissions penser de leurs comportements, ont le recul des exclus. Ils ont inventé ces mots à bon escient. Les sauvages ont d’ailleurs à mon avis, de bonnes raisons de se sentir plus humains que ceux qu’ils dénoncent comme étant des “pigeons”.

L’assimilation ne peut être assise que sur l’espérance d’obéir à une cause juste. Or cette cause juste a été laissée à la contrition. Et elle n’est plus devenue aussi juste qu’elle l’était. Dès lors pourquoi vouloir participer au bien-être collectif ? C’est pourquoi les progressistes, en dénigrant constamment la France, en la salissant aussi par leurs lois contraires à l’ordre naturel et à l’ordre divin, ont enfermé une majorité de banlieusards dans leurs ghettos d’où ils ont fait sharia. Le retour d’un religieux déconnecté en plein de notre société, avec ses attentats terroristes, est la conséquence directe de la faillite progressiste. La sauvagerie se regarde en miroir avec l’utopie.

La bonne nouvelle, c’est le retour du blanc solide face au progressisme et à la sauvagerie. Comme d’une réaction à ces deux plaies de notre société, il réapparaît des gardiens prêts à défendre, et le bon sens, et leur culture.

Evidemment, il ne fallait pas s’attendre à voir ce mouvement émerger d’une bourgeoisie corrompue, ni d’une communauté étrangère qui s’est faite payer par elle. Non, il est le fait de petits blancs comme moi, plutôt éduqués, parfois instruits, mais qui n’ont jamais réussi à accepter la décadence actuelle ou encore la barbarie de banlieue. Dans la chanson, un rappeur comme Kroc blanc illustre plutôt bien le phénomène.

 

Dans le dessin, il y a Marsault et son Eugène.

Ceux-là donnent envie à une nouvelle génération de refaire de cette nation un endroit tout juste vivable. Et c’est déjà beaucoup.

Car il faudra le dire et le redire encore jusqu’à ce que cela rentre dans la cervelle collective du progressiste : horreur la fausse faiblesse qui imprime un diktat sur la société et les consciences. Horreur ces garçons sans caractère incapables de s’engager à obéir ou à diriger dans la société. Horreur ceux qui fuient sans provoquer d’incident. Tous remplis de scrupules et donc, asservis au péché. Horreur toutes ces fiottasses, métrosexuels et autres soumis trop bien habillés qui parlent le politiquement correct. Horreur ces garçons qui ne savent pas se battre tout seul et en groupe, qui renoncent à la vérité, qui ne savent pas dépasser leurs peurs, aller à la rencontre, au conflit. Horreur ceux qui laissent une femme diriger leur famille avec la complicité de la juge aux affaires familiales. Horreur ceux qui ne servent pas leur femme. Horreur la servilité et la tyrannie. Horreur cet employé ambitieux mais sans ambition. Horreur cet adulte qui ne voit que par les jeux vidéos. Ou cet autre qui sombre dans la pornographie. Horreur l’alcoolique qui laisse une femme le contrôler sa vie durant et qui se fait honte pour mieux se complaire dans sa faiblesse. Horreur ce sauvage complaisant avec les forts, méprisant les faibles, jaloux d’un proche. Horreur celui qui ne fait pas de sport. Horreur celui qui ne débat pas de politique ou de philosophie ou qui ne croit en rien. Horreur celui qui fait pour le regard des autres. Horreur celui qui a les moyens de se battre et qui ne le fait pas. Horreur celui qui ne suit pas sa vocation et son charisme. Horreur celui qui se contente sans jamais connaître le contentement. Horreur celui qui attend d’une femme. Horreur le mari pacifié. Horreur le gentil garçon. Horreur le babtou fragile qui entend le rester. Horreur le sauvage de banlieue à l’aise dans sa case.

Etre efféminé n’est pas une fatalité.

77 réponses à “Babtou fragile”


  1. Avatar de Cyrus
    Cyrus

    Bonjour M. Durandal,

    Cette fois, un Canadien expliquant la situation : 

    Spacedave2000 Il y a 1 jour

    Let me just say what a LOT of Canadians are thinking. Being tolerant IS a policy and it has become political. If you aren't accepting of EVERYTHING the LGBTQRSTUV community does and says you are raked across the coals as some homophobic, anti-rights, dog and cat killing psychopath from the 1800's. It has become completely out of control and to HAVE to agree with it when you are bullied and name called is the exact opposite of tolerance. Why can't I disagree with your lifestyle BUT be concerned about the economy of the entire country and it's overall policies? Why does who you sleep with and what you do with them even MATTER in politics? I'll tell you why…cause we tolerated a little and now are expected to tolerate EVERYTHING. This entire culture is about tolerance and inclusivity. It's become indoctrination and a cancel culture. It's so far away from actually running a country that's it's insane. Climate change too. Thinking a TAX is going to change the climate is asinine. It's borderline insanity, but the left is SO blind and indoctrinated by these two things the entire countries politics is 100% driven by it. That's why I honestly don't think the CPC need this type of leader. Get back to conservative roots…or get off the pot and just call yourself Liberal light. I'm sick and tired of this party bending the knee when it's voting base doesn't believe half the crap the left spews. I've lived half my life in Alberta…now half it here in Ontario. I can tell you with 100% confidence…that central Canada, Quebec, Vancouver and the east coasts….HATES the west with a passion. It thinks of them as children and has no desire to listen. Just take your money. Even when voting in a conservative provincial government they've done nothing but strike and picket since. They complain, they've pushed the conservatives here to just be Liberal light. For goodness sake…let's just WEXIT and get it over with. It's only get worse and worse and worse as the left goes further and further left pulling entire generations of idiots with it.

     

    Cordialement,

    Cyrus


  2. Avatar de Cyrus
    Cyrus

    Bonjour M. Durandal,

    Voilà un exemple parfait de l'esclavage mental d'un Canadien moyen de la jeune génération sous une vidéo, non journalistique, mais promotionnelle du National Post (journal considéré comme de centre-droit au Canada) :

    1er commentaire : 

    BALJIT147 Il y a 3 jours

    I want someone more conservative to vote for, not the other way around.

    2e commentaire : celui relevant de l'esclavage mental : en réponse au premier :

    Tristan C

    Tristan C Il y a 2 jours 

    Then vote for the PPC in the next election. They’re more conservative and maybe more in tune with your views ? What there isn’t currently however is a true Progressive Conservative Party in federal politics that cater to what progressive conservatives like myself want to see for our country going forward. Fiscal responsibility, job growth and a good outlook for the future economic prosperity for ALL OF CANADA as well as holding true to the values us Canadians stand for. Freedom of religion, unbiased and equal opportunity for all, LGBTQ rights, the WOMANS RIGHT to choose, reconciliation with First Nations among many other things. As a proud Catholic, 5th generation, millennial Albertan who’s also a bit angry since I was laid off last week from my oil and gas sector job but that’s besides the point.. anyways let me tell you that on social issues such as the ones I’ve mentioned as well as on other social issues, I’ve had disagreements with some older Conservative members in my family but what they fail to realize is that Canada is a progressive country whether they like it or not, so either they are with us young people who want to see more socially progressive policies implemented within our governments regardless of political leanings and who are now beginning to hold more power than the older generation in terms of voting power. If they don’t realize this, they will simply be left behind and viewed as out of touch with society which will ultimately be to their disadvantage because nobody will take them or their views seriously. There’s just some food for thought.

    Voilà une des sources de mon ancien désespoir (je ne le suis plus, car je me fous de tout) politique lorsque j'ai compris que francophones et anglophones québécois et canadiens pensaient de cette façon à plus de 95 %. Ce jeune homme dit et résume parfaitement le projet canadien utopique (qui est la vérité absolue), en voie de réalisation, tenez-vous bien, d'ouvrier-soumis-au-mondialisme-lgbt-catholique-patriote-égalitariste-adepte-du-rejet-d'autrui-libéral-aimant-la-liberté-partisan-de-l'auto-esclavagisme. Qui plus est, avec le ton urbanite arrogant de circonstance, un millenial. Il y a de quoi vouloir se suicider. Ce jeune homme décrit avec une précision chirurgicale le Canada actuel et futur du 21e siècle, voir le monde occidental du 21e siècle, ultra-décadent et contradictoire, car totalement soumis à Satan. Une jeunesse complètement coupée de ses ancêtres sur le plan culturel, même lorsqu'ils sont vivants, et détestant ceux-ci. 

    Notez que le sale boulot promotionnel est confié à une négresse. Que c'est surprenant !

    Voilà un peu de mes réflexions sur ce pays post-national qu'est le Canada.

    Cordialement,

    Cyrus


    1. Avatar de Léonidas Durandal

      Bonjour M Cyrus,

      Vous ne devriez pas tirer de conclusions hâtives. La situation est plus claire depuis peu, et nous allons en profiter. Voilà des années qu’en France, la contestation disait que gauche et droite avaient les mêmes vues. Aujourd’hui, c’est devenu évident. Les positions de chacun sont plus claires. Moins de menteurs, moins d’hypocrites, les camps sont de plus en plus marqués, exception faite que les contestataires gauchistes s’opposent aux représentants du pouvoir gauchistes. C’est simiesque, et c’est encore une des difficultés à dépasser, mais au moins nous avons la chance de pouvoir mieux nous positionner. Imaginez qu’avant, les conservateurs pouvaient nous faire croire à leurs mensonges et défendre le gauchisme en sous main. Aujourd’hui, il est évident que leur soumission idéologique les a conduit à devenir des clowns sur la scène politique. Ils croient pouvoir encore bénéficier d’une fausse alternance qui n’est plus. Ils sont encore plus ridicules que les gauchistes, et les électeurs ne s’y trompent pas chez nous. Ils votent pour l’original plutôt que pour la copie. Nous avons de dures années devant nous. Mais le constat d’échec du gauchisme avance petit à petit. Il faut qu’il aille jusqu’au bout, et à partir de là, les gens auront le choix entre un retour tribal et une libération identitaire. Voilà le tournant qu’il ne faudra pas louper. Pour l’instant des gens comme nous sont hors jeu. Mais il n’est pas dit que nous le restions.

      M.D


  3. Avatar de Léonidas Durandal

    “A Blagnac, le jeune preneur d’otages désormais en garde à vue”, L’Express du 07/05/2019.

    Voilà une histoire comme je les aime. Un voyou étranger qui a un désir profond de France, de justice, et qui ne sait pas comment l’exprimer autrement que par la violence.


  4. Avatar de Léonidas Durandal

    “Chronique d’un flic – Quand la provocation se banalise”, Le Point du 07/05/2019.

    S’ils voulaient arrêter d’être aimés, il y aurait certainement moins de bavures, moins d’abus de la loi, moins d’erreurs en général.


  5. Avatar de Léonidas Durandal

    “Bare knuckle boxing : la castagne sans prendre de gants”, Libération du 02/05/2019.

    Moins dangereux que la boxe à long terme et plus scarifiant. Un retour au réel en somme.


  6. Avatar de Léonidas Durandal

    (Vidéo coub) “Voudrais-tu être un homme de temps en temps ? Et toi ?” hercigprimas du 30/06/2018.


  7. Avatar de Léonidas Durandal

    (Vidéo Coub) “Désolé d’être blanc, désolé d’être un homme”, Raider911 du 28/03/2019.


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