Bertrand Cantat, l’interview fiction

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Tout d’abord, merci d’avoir accepté de me recevoir. Mais pour entrer dans le vif du sujet, vous prenez un gros risque ? Les féministes vous accusent désormais d’avoir poussé au suicide votre ex-compagne. Cet interview pourrait jeter de l’huile sur le feu et vous desservir à un niveau… judiciaire, personnel ?

Vous titrerez « l’interview fiction ». Personne ne saura jamais si tout cela est vrai. Et je ne manquerai pas de me récuser si je suis interrogé sur le sujet. Actuellement, je ne peux pas m’exprimer sur TF1 ou France 2. Ce ne sont pas les journalistes qui manquent et qui me sollicitent, j’ai beaucoup d’amis parmi eux. Ca ferait le buzz. Mais comme vous le dîtes, je me ferais du tort.

Alors pourquoi répondre à ma sollicitation ?

Je crève de ce silence. Je ne veux pas qu’il m’arrive un truc et ne laisser derrière moi qu’une image de monstre. Il faut qu’à un endroit, la vérité soit dite, publiquement.

Vous parlez de vérité, mais ce n’est que « votre » vérité dont il s’agit.

Tout à fait, mais il m’est interdit de l’exprimer. Quand j’ai dû annuler ma tournée, pas un journaliste n’a pris au sérieux ce que j’avais à dire. Ils ont jugé que je parlais sous le coup de l’émotion. Pas crédible. L’artiste fou, qui contribue à saccager son image. Certains croient que je reviendrai, et qu’il faut me protéger. Moi, je pense que je suis foutu. J’ai laissé plusieurs années de deuil s’écouler, et rien n’y a fait. Je subis la double censure de ceux qui me combattent et de ceux qui m’aiment. Ce n’est pas possible. Je ne peux plus rester dans la seule optique de limiter la casse. 

Venons-en au fond du problème. Les féministes font pression pour que votre condamnation aille au-delà du pénal. Quel est le sens profond d’une telle démarche ?

D’abord, je ne comprends pas pourquoi le groupe Bolloré a cédé aux pressions. Je ne peux pas m’empêcher d’y voir une décision mercantile qui a favorisé ce climat de chasse aux sorcières.

Ce n’est pas le groupe Bolloré qui a organisé la campagne médiatique à votre encontre, ni relancé les poursuites judiciaires ? Ce sont des féministes.

Enfin, il leur a donné du poids.

Il n’avait aucun intérêt à le faire. Est-ce si difficile d’avouer que des femmes veulent votre peau et qu’elles l’ont eu ? 

Peut-être un peu (rires).Il est vrai que 4 ans de prison en terres étrangères pour un homicide involontaire, ça n’a l’air de rien pour elles. Je ne comprends pas leur acharnement. J’aurais bien voulu les voir dans ma situation, sans pouvoir parler à quiconque à cause d’une langue dont je ne maîtrisais rien, ou dans mon cachot à l’isolement pendant des semaines et des semaines. Elles veulent me voir souffrir. J’espère que ça ne servira pas leur cause.

Pour elles, vous devriez être condamné pour féminicide. Dans leur imaginaire, c’est le pire des crimes qu’un homme puisse commettre. Elles veulent faire de vous un exemple.

Mais qu’est-ce qu’elles peuvent bien savoir de ma vie de couple ? Pourquoi vouloir faire du politique à partir d’une situation très personnelle et dont elles ne connaissent rien ? Elles disent se battre pour l’égalité, mais ce féminicide est la pire idée sexiste qui n’a jamais été inventée.

En matière de couple, vous êtes resté discret sur le sujet. Du coup, vous leur avez donné du grain à moudre.

Je ne voulais pas salir la mémoire de Marie, ni de Krisztina. Ces féministes qui m’ont attaqué, m’ont mis dans une situation impossible. Si je parle, les familles des deux mortes m’en voudront. Si je ne parle pas, les féministes m’enfonceront. Qu’est-ce que je peux faire ?

Votre métier, c’est de trouver les mots, et là, vous n’y arrivez pas.

Tout est encore flou.

Peut-être pourriez-vous me dire simplement où vous en êtes ?

Ces femmes, comment dire… je ne veux pas dire que je suis une perle. Vous connaissez les circonstances du drame. Mais je n’ai pas voulu les assassiner bon sang. Jamais. J’ai pété un plomb avec Marie. Je l’ai payé cher. Notre relation allait vers la mort. Marie était malade, torturée. Autant que moi. C’est ce qui me plaisait en elle. La passion, c’est la rencontre de deux malades. Voilà ce que j’ai retiré de mon expérience. Krisztina a cru pouvoir le supporter mais je suis resté ce que je suis, avec cette part d’ombre. Le poids du passé a fini nous emporter, tous. Nous n’avons pas survécu à toutes nos erreurs…

Vous êtes encore bien vivant ?

Je me bats pour le rester et croyez-moi, c’est dur.

Vous dîtes « nous » en parlant de votre violence, mais vous êtes seul responsable de vos actes ?

Je suis responsable de ma part. Oui. Mais je ne veux pas qu’on se serve de moi pour épancher sa haine. Ceux et celles qui ne connaissent pas ce genre de situation, ne savent rien. Vous rencontrez une femme. Elle vous plaît. Mais vous n’êtes pas faits pour vivre ensemble. Vous restez collés l’un à l’autre tels des papillons de nuit à une lumière artificielle. Et vous vous détestez pour ce que vous êtes devenus, autant que vous aimez votre partenaire. Jusqu’au drame. Marie a voulu mon amour. J’avais une femme. J’ai cédé. Puis elle a tout voulu. J’ai fini par lui imposer un refus, brutal. Il était déjà trop tard. 

Elle vous a provoqué ? C’est un peu facile. Tous les hommes violents tiennent votre discours…

Ces féministes qui m’accusent, que savent-elles de l’humiliation ?  Il est si facile de jouer avec l’attachement d’un autre pour le détruire. Et puis après parler de meurtre politique comme je l’ai lu. Qu’est-ce qu’un meurtre politique quand deux êtres sont dépassés par leurs sentiments ? Ou quand celui qui cède à son agressivité est le lâche et le faible ? Ou encore quand une femme vous envoie les premiers coups ? La personne battue n’est pas toujours celle qu’on croit. J’étais adulé. Des salles remplies de monde. De l’amour à profusion. Pourtant, nous ne sommes pas si différents du reste de l’humanité. Quand je retournais à la vie, Marie appuyait là où ça faisait mal, là où ça faisait du bien, selon les circonstances. Et contrairement aux autres caniches que j’ai côtoyés dans son milieu, je réagissais parfois en montrant les dents. Un soir, sous l’emprise de drogue, je me suis défendu à l’excès, sans même savoir ce que je faisais vraiment. Me voilà étiqueté homme violent pour le restant de ma vie, et elle, femme battue. Aujourd’hui, je me rends compte que je n’aurais jamais pu m’épanouir avec elle. Elle a été mon miroir aux alouettes. Je regrette mon geste. Mais j’ai mis fin à la torture.

Il y avait bien d’autres moyens d’agir…. Vous avez conscience que vous allez choquer ses amis, sa famille en parlant ainsi.

Personne ne peut revenir sur ce qu’il a été et sur ce qu’il a fait. J’étais faible. Je le suis toujours.  Par contre, je n’ai plus envie de cautionner le mensonge. Et si j’ai tort, je sais quand même une chose : ces non-dits, ça nous enfonce. Les gens doivent savoir. Ils ne doivent plus avoir une vision tout blanc ou tout noir de cette histoire. Ces caricatures, c’est l’envers de la poésie à laquelle je travaille depuis toujours. De toutes les manières, et pour vous parler franchement, j’y ai bien réfléchi : que voulez-vous espérer d’une mère qui a perdu son enfant ? Rien. Elle ne comprendra jamais. Quant à son père, ça remue trop de choses en lui. Les gens veulent continuer à éduquer leurs mômes dans l’insouciance. Ses amis ? Ils savent quel a été son comportement par le passé. Ce climat de fausse légèreté, ça ne pouvait pas durer. J’ai commis une erreur. Mais un autre aurait fini par la commettre à ma place. Je n’étais qu’un jouet entre ses mains. Sans moi, elle aurait fini par trouver un autre objet à détruire, qui ne se serait pas laissé faire. Voilà ma vérité. 

Comment voyez-vous l’avenir désormais ?

Je vais continuer à écrire des chansons. Je vais essayer de faire face à cette nouvelle mise en cause. Et puis, j’écrirai peut-être un livre en forme d’exutoire.

Et concernant Krisztina Rády, auriez-vous un mot à rajouter ?

Aujourd’hui, je suis accusé du suicide de Krisztina, comme si cet acte ne relevait pas d’un choix personnel. Je ne suis pas une oie blanche. Je ne me suis pas toujours bien comporté avec elle. Mais un peu de pudeur n’enlèverait rien à cette affaire. J’ai l’impression que tout le monde cherche à repousser sa culpabilité sur moi. Elle n’a pas pu porter un fardeau que bien d’autres que moi se sont chargés d’alourdir. Elle est et restera toujours la mère de mes enfants et ceci, quelles que soient les décisions qu’elle a prises, ou les caricatures que l’on colporte à mon encontre, et à son sujet. Quelles que soient la haine que les féministes me portent aussi. Je lui dois tout et elle me manque. Voilà tout ce que j’avais à vous dire.

8 réponses à “Bertrand Cantat, l’interview fiction”


  1. Avatar de Marie
    Marie

    Bonjour Léonidas,

    Je savais que vous m'opposeriez son besoin de travailler. Mais, il y a des moyens de vivre de son art sans repartir en tournée (composer pour autrui, publier ses nouvelles compos en streaming etc).

    A aucun moment, je n'ai parlé pour Mme Trintignant (ou pour Kriztina son épouse suicidée). J'ai juste fait remarqué que la version de Cantat, nous l'avons eue, les gens ont aujourd'hui décidé de ne plus le croire et c'est leur droit. Et, justement nous ne saurons jamais ce qui s'est réellement passé parce que la seule témoin est morte sous ses coups (contrairement à ce qu'il avait initialement dit à la police,raison pour laquelle le public prend désormais ce qu'il raconte avec des pincettes).

    Je ne me sens coupable d'aucun instinct grégaire. Vous devriez penser à examiner le votre quand ce genre de cas arrive.Vous voulez y voir une victime de la société feministe mais force est de contaster quecette société a été plutôt juste et nuancée avec lui. Une peine modérée, une réduction de moitié pour bonne conduite. Des fans prêts à séparer l'artiste de l'homme et à se déplacer pour le voir sur scène. Des médias qui ont initialement publié sa version des faits (mauvaise chute) puis qui ont donné la parole aux proches de Trintignant mais aussi aux siens (et qui ce sont permis de salir la mémoire de l'actrice qui n'était plus là pour se défendre).Tout ce qu'il avait à faire c'est accepter que ses années de gloire étaient passées. 

    C'est dur, mais c'est la rançon de la gloire j'ai envie de dire. Il s'est choisi un métier particulier, d'image, qui dépend des opinions du publics. Lorsqu'on accepte d'être une idole, il faut s'attendre à être éventuellement brulé. Vous avez raison une société saine ne devrait pas avoir des humains que l'on adule ainsi. Mais il y a volontairement participé, toute personne qui cherche ce genre de notoriété est aussi malade que la foule qui l'adore un jour et le conspue le lendemain.

    Enfin, si on veut parler de cette société qui laisse les pervers agir penchons nous sur comment vous et bien des hommes participent à cela. Souvent, on dit aux femmes de partir au premier coup. Mais c'est trop tard, une femme amoureuse aura du mal à partir. Un homme toxic montre ses mauvais penchants bien avant le premier coup. "Il a commandé un plat dont je ne voulais pas", "Il m'envoie trop de message", "il m'a dit qu'il m'aimait au bout de 3 jours","il a fait de moi le centre de son univers". Une femme qui dit ça est targuée d'ingrate hystérique. Peut-être,  que beaucoup d'entre vous devraient revoir leur vision du romanticisme et de l'amour passion.

    Cordialement,

    Marie


    1. Avatar de Léonidas Durandal

      Marie,

      Tout cela n’est qu’une autre utopie qui a pour but de changer l’homme, changer l’humain. Vous ne changerez pas l’être humain, ni vous ni personne. C’est un refus des défauts et des erreurs. Les femmes immatures qui se laissent aller à de tels comportements doivent apprendre de leurs erreurs pour grandir. Et on ne peut pas empêcher un couple d’exister sur le seul principe que l’homme est fusionnel par nature. Il faudrait interdire tous les couples, et les femmes d’être fusionnelles avec leurs enfants également. Voilà d’ailleurs l’idée implicite qui est suivie par notre société. Résultat, la stérilité. Les hommes normaux ne bandent plus. Seuls restent les pervers pour avoir encore du désir pour une femme, femmes qui se plaindront ensuite du manque de désir masculin, puis du travail des pervers, tandis qu’elles ont laissé toute place à ce genre de profils et ce genre de comportements, par puritanisme.

      B Cantat a menti pour s’en tirer, la belle affaire. Tout le monde le fait quand il a fait une connerie et qu’il se retrouve devant le gendarme. Les femmes ne mentent pas peut-être. Ahahahah. Le pervers narcissique, c’est finalement un homme qui ressemble d’un peu trop près à une femme. En l’occurrence nous ne savons même pas s’il a menti. Parmi tous les nouveaux commentateurs, je n’entends jamais mentionner le fait qu’il était, lui au moins, sous l’emprise de la drogue et de l’alcool. Est-ce qu’il se souvient exactement de ce qui s’est passé ? Ce n’est même pas certain.

      Vous appelez aussi mansuétude le fait d’être privé de travail, privé de reconnaissance sociale pour quelqu’un qui l’a été outre mesure, privé de revenu qui sait, et jeté en pâture. Vous citez quelques exemples d’excuses qui lui aurait été données, tandis que l’écrasante majorité des commentateurs l’accusait déjà à l’époque. Je n’ai pas publié cet article pour rien voilà des années de cela. Netflix a changé l’histoire et lui a donné un tour mensonger d’oppression du système patriarcal. En fait, la meute hurlante était déjà à l’oeuvre à l’époque, contre lui. Ses amis ont essayé de l’aider bien maladroitement. La foule a tranché. Elle conspue, comme elle adule, de la même manière et par un mécanisme identique. Les faits qui vous sont présentés comme objectifs n’ont jamais été contrebalancés par sa version des faits. Ce support du diable, netflix, se paye de l’audience à bon compte en jouant sur l’horreur de la situation. Mais ces gens qui dénoncent, savent-ils ce que fait une bombe sur un corps. Imaginent-ils sérieusement que les drames conjugaux n’aient pas leur part d’horreur ? Est-ce comme cela que nous prenons des décisions ? Oui, évidemment, manipulés en cela par quelques médias sous influence, qui montrent les corps ensanglantés qui les arrangent, et cachent pudiquement les autres. Les corps des enfants assassinés par les femmes sont peu montrés… Pour le reste, le corps sur la plage d’un Aïlan vaut bien celui d’une Lola, tous les deux jetés en pâture par des monstres, incapables d’imaginer la souffrance des uns et des autres, puis de s’en exclure, pour prendre une vraie décision politique. Tout cela est amené par l’horrible émotionnel féminin qui juge de tout et qui obtient en général, l’exact inverse de ce à quoi il prétendait. Les pervers pullulent mais qu’importe, la remise en question sera pour demain. L’immense majorité des fans, qui sont en fait des femmes, continuera à déifier quelques poètes moyens, quelques menteurs, quelques violents plein de pouvoir, puis rejettera la faute sur les hommes.

      Plus généralement, la première responsable d’une relation n’est-elle pas la femme ? C’est elle qui autorise le coït jusque chez les macaques. Pourtant fait-on semblant que ce soit l’inverse chez nous. Or oui, ce sont bien les femmes qui autorisent l’homme à les courtiser, puis qui au milieu du maximum de spermatozoïdes possible, autorisent la fécondation, ou pas. Grand pouvoir demande grande responsabilité. Mais les femmes ont tendance à vouloir rester des enfants. C’est si confortable. Elles peuvent ainsi profiter du pouvoir des hommes tout en s’en plaignant lorsque cela les arrange. Marie Trintignant ignorait-elle le pedigree de sa monture ? Loin de l’ignorer, elle a été le chercher, elle s’est rapprochée de lui exprès, pour enfin pouvoir être violentée, elle-aussi. Parce que oui, elle avait tous les moyens de connaître le lascar. Ce n’est pas comme s’il lui était inconnu. Or cela ne lui a pas fait peur. Loin de là, puisque c’est même l’inverse qui s’est produit. Si Marie Trintignant ne peut plus parler, ses actes parlent pour elle.

      Mais le pire, ce n’est pas cela. C’est plutôt cette horrible société féminisée, horrible société décadente qui exalte un tel comportement émotionnel et qui ne voit même plus en quoi elle est complètement à côté de la plaque sentimentale. Il faudrait la rouer de coups. Les femmes veulent choisir leurs partenaires. Qu’elles assument. Et qu’elle arrêtent surtout de déterrer les morts.

      Très sincèrement.

      M.D


      1. Avatar de
        Anonyme

        Bonjour Léonidas,

        Personne ne parle de changer les hommes ou de forcer des couples à ne pas se former. On vous parle de respecter les décisions des femmes qui ont vu les abus venir au lieu de les accabler parce que ça ne colle pas à vos idées perverties du romantisme.Précisément parce que les femmes sont bien plus responsables de la relation, bien plus lucides sur les dynamiques du couple et que dans la majorité des cas, lorqu'elles mettent fin à une relation, cela vaut bien mieux pour toutes les personnes impliquées. 

        Pour le reste : vous partez dans tous les sens. Je ne suis pas là pour refaire le procès de B Cantat : la justice a déjà tranché.  Contrairement à ce que vous dites, nous avons eu sa version.Nous l'avons assez entendu. Si les actions de Marie Trintignant, parlent pour elles-mêmes, les siennes aussi. Il a quitté son épouse et mère de ses enfants (une femme assez dévouée pour au choix mentir pour  lui lors d'un procès, ou dire la vérité pour réduire sa peine de prison). Cette épouse dévouée, il l'a laissée pour une femme qu'il qualifie lui même d'hystérique. Comme l'ont souligné ses proches, elle avait 4 enfants de 4 pères différents. Ignorait il le pédigrée de SA monture ? 

         Un drame est arrivé. C'est malheureux mais il est entièrement responsable des choix qui l'ont mené à ce drame. Il n'a pas été privé de tournée du reste, il a perdu son public, comme beaucoup d'autres artistes avant lui. La belle affaire. La vie est faite d'aléas. Il n'est ni le premier ni le dernier à avoir des revers de fortune. Il est vivant il aura toujours l'occasion de se relever. Tant qu'il y a de la vie, il a de l'espoir, un espoir qu'il a enlevé à un être humain de ses mains nues.

        Bonne continuation,

        Marie

         


        1. Avatar de Léonidas Durandal

          Bonjour Marie,

          C’est là que nous divergeons. Penser qu’il est le seul responsable de cette situation est infantile. C’est exactement ce que je reproche à cette société entre autre. Les bons, les méchants. Les gentils et les autres. Ceux qui portent le masque ou pas, se vaccinent ou pas etc… C’est une situation complexe qui mérite autre chose que de charger une seule personne. Je considère avoir fait un sain rééquilibrage. C’est tout.

          Bonne continuation.

          M.D


  2. Avatar de Marie
    Marie

    "Je crève de ce silence. Je ne veux pas qu’il m’arrive un truc et ne laisser derrière moi qu’une image de monstre. Il faut qu’à un endroit, la vérité soit dite, publiquement"

    Marie Trintignant n'aura jamais ce luxe. Mais pauvre pauvre Bertrand Cantat qui a pu donner sa version des faits à la police…Il aurait dû sortir de prison et se contenter d'une vie silencieuse à expier sa faute. Au dela dupolitique, sa volonté de retour sur scène était tout simplement indécente.


    1. Avatar de Léonidas Durandal

      Bonjour Marie (nous ne nous disons plus bonjour et au revoir, nous ne signons plus nos interventions ?),

      Son retour était indécent ou complètement à côté de la plaque, ou bien, il avait juste besoin de travailler pour vivre. Je ne sais pas. Par contre, je sais que les femmes sont promptes à favoriser les hommes travailleurs, puis à les priver de leur travail dès que leur comportement les dérange. Ca va jusqu’à priver les époux répudiés de toute vie sociale s’ils se montrent trop revendicatifs, pardon, je veux dire agressifs et violents envers leur ex, et « leurs » enfants.

      Quant à Marie Trintignant, si elle n’a pas parlé, bien des gens l’ont fait à sa place : son père, les féministes, la société qui a exclu B Cantat de toute vie sociale, ce reportage sur netflix entièrement à charge, et vous, ici-même. Sans parler de l’immensité des commentateurs. Combien ont défendu M Cantat exactement ? Oh cette bonne conscience qui pue le crime. Oh ce manque de courage qui ressemble tant à ce manque de courage qui laisse faire les pervers et leurs crimes, juste avant la curée, quand il est trop tard. Non, non, je le connais trop ce comportement, cet affreux instinct grégaire qui acclame Jésus juste avant de le crucifier. La foule aurait mieux fait de s’abstenir d’acclamer B Cantat et elle aurait mieux fait de s’abstenir de le conspuer. Elle aurait mieux fait de suivre l’enseignement de Jésus, tout simplement. Mais il lui faut avoir raison à cette foule. Il lui faut assouvir ses pires instincts sous prétexte de bonne moralité. Il lui faut son petit bouc émissaire, qui sera condamné au-delà de son crime. Où était les hommes courageux avant que le chanteur ne commette son crime ? Où sont-ils désormais qu’il l’a commis ? Ici et seulement ici.

      Voilà pourquoi je tiens à ce que les règles de politesse soient respectées. La société entière peut faire preuve de barbarie, il n’est pas question que je lui cède un seul pas. Merci de participer à la construction d’un monde meilleur.

      Cdt.

      M.D


  3. Avatar de Léonidas Durandal

    "AFFAIRE CANTAT : ON S'EST TOUS FAIT DOUILLER" Fdenews du 02/04/2025.


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