L’être humain est fait pour la monogamie. Alors même qu’il entreprend des relations sexuelles régulières avec une personne qui ne lui convient pas, il finit par s’y attacher. Profondément, il désire trouver l’âme sœur et construire sa vie, même dans une société libertaire comme la nôtre. Dans le cas contraire, il multiplie les relations sexuelles, sans réussir à se fixer. Vivant d’instabilité, il fera de ce choix par défaut, une règle. Il pourra à l’occasion attraper des maladies physiologiques, s’il ne contracte pas la pire de toute : celle du laisser-aller et du renoncement. Une vraie sexualité est féconde, c’est à dire qu’elle permet de grandir en humanité. Grandir en humanité, c’est approcher la différence de l’autre sexe, et s’engager. La famille humaine en découle. La civilisation ne se développe qu’à ce prix. Dans les sociétés primitives féminisées où les partenaires s’échangent au bon vouloir des femmes, l’élite finit par devenir monogame comme chez les Mosos. Certains l’expliqueront de manière naturaliste : les femmes s’approprient ainsi les bons partis. Les hommes peuvent acquérir une descendance reconnue. Mais finalement qu’importe, car la loi naturelle va de pair avec la loi de Dieu. La différence sexuée est aussi païenne que chrétienne, la monogamie un principe d’évolution universel. Lire la suite de cet article »
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