Comment les femmes choisissent l’homme de leur vie ?

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Les cas sociaux engendrent les cas sociaux et les familles qui réussissent des familles qui réussissent, sauf exception.

long fleuve

L’exception est pourtant importante. Elle est le miracle, le signe que des individus dans une société donnée peuvent ressusciter à la vie, ou à l’inverse, que des enfants peuvent choisir le mal, et une société malsaine le favoriser.

Vous l’aurez compris, dans notre environnement en perte de spiritualité, et riche du divorce, les exceptions malsaines deviennent la règle. Non seulement, les gens s’entendent de moins en moins, mais en plus, ils divorcent de plus en plus. Ce mouvement semble avoir si peu de limites que d’aucuns en sont à se demander si l’humain est fait pour la monogamie. Pourtant malgré ce cadre défavorable, les adolescents continuent à rêver d’amour, au couple, à espérer pouvoir se perpétuer à deux. La famille traditionnelle est profondément ancrée dans le devenir de l’humain. La situation que nous vivons actuellement n’est donc pas normale. Elle est une victoire du mal qui en est arrivé à nous faire désespérer et à nous faire imaginer des solutions toujours plus folle à un problème qui se formule simplement : comment nous entendre entre hommes et femmes ?

Cette question en appelle immédiatement une autre : comment hommes et femmes se rencontrent ? Qui peut se réinterpréter ainsi si je veux faire preuve d’honnêteté : comment les femmes choisissent l’homme de leur vie ? Car l’homme propose et la femme dispose. Et ce n’est pas parce que nous avons gagné en liberté que le monde a changé. Dans la vie de tous les jours, il arrive que ce soit la femme qui fasse le premier pas. Cependant, il n’y a pas de meilleur moyen de tuer le désir chez un homme. En effet, dans ce type de relation, le phallus est symboliquement utilisé par la femme qui invite son partenaire à renoncer à toute masculinité pour vivre avec elle. Autant dire que ce couple débutant va commencer sous les plus mauvais auspices et que cette relation va se terminer le plus souvent par le cocufiage de la femme quand son mari voudra reconquérir son statut de mâle ou s’éprendra d’un autre homme. Si entre temps, ce couple a fait des enfants, vous pouvez les ranger dans la catégorie  « cas sociaux ». D’où les réticences d’un homme à se faire draguer. Quand bien même il accepterait cette situation, il imaginera au fond de lui que cette concession ne sera que temporaire ou qu’il pourra la supporter. Il s’engagera avec l’espoir de pouvoir rester un être immature ou de devenir celui qui tiendra la culotte dans le couple, même si ce ne sera jamais le cas.

Quand elles ont eu un papa, les femmes comprennent très vite que si elles désirent, elles doivent surtout susciter le désir pour gagner en pouvoir, et choisir le « compagnon idéal » d’une relation saine. Il faut au moins donner à l’homme l’illusion d’être à sa place d’homme. D’où le maquillage, le shopping et autres forfaitures qui n’ont que peu d’intérêt pour cette discussion sauf à rajouter qu’en plus de devoir tenir leur place d’homme dans la relation naissante, ou de faire semblant, nos damoiseaux devront se défier de ce genre d’usurpation et orienter leur désir par-delà le masque dont se parent les femmes. Cela est d’autant plus difficile que les garçons sont appelés dès leur plus tendre enfance à aimer le corps de ces dames à travers celui de la première qu’ils rencontrent et qu’ils aiment plus que tout : leur mère. En fait le maquillage et l’habillement d’une femme ne doivent avoir qu’un seul intérêt : montrer à l’homme qu’elle est disponible et prête à faire des efforts pour lui. A certaines époques, les Romains ont d’ailleurs interdit aux femmes mariées de porter des bijoux sous peine d’amendes.

Un homme qui veut réussir sa vie de couple, doit donc se défier du corps des femmes qu’il côtoie pour évaluer les qualités réelles et les valeurs qu’il partage avec une compagne potentielle. Certes, le corps a son langage, mais il a aussi des qualités communes inintéressantes pour orienter son désir. Comme aiment à se le dire les adolescents un peu provocateurs « un trou est un trou, une chatte est une chatte, une bitte n’a pas d’oeuil ». A suivre nos attirances sexuelles seules, nous nous mettons en couple avec n’importe qui et laissons surtout les femmes en décider. Pour courcircuiter l’emprise du sexe sur leur vie, beaucoup de jeunes adultes modernes n’ont pas trouvé de meilleur moyen que de baiser avec le plus de personnes possible. Cette masturbation par corps interposés empêche surtout de réinvestir son énergie dans une rencontre importante et de se focaliser sur une seule personne. C’est une déviance au sens littéral du terme.

Dans le cas commun, le mensonge de la plastique permet aux femmes de choisir. Or heureusement, si les hommes sont trop souvent bernés par les corps féminins, ou par leur désir, les femmes elles, choisissent moins au hasard. Ainsi, il y en a souvent un de lucide pour assumer la relation ou pas, ce qui empêche bien des drames. Ce censeur est souvent féminin. D’où l’intérêt de s’interroger sur ce qui les émoustille pour mieux savoir dans quoi nous nous engageons en tant qu’hommes.

Vous pensiez que les temps de chevalerie étaient dépassés. Rien de plus faux. Rien n’a changé entre hommes et femmes depuis des millénaires : un homme montre ses qualités dans le tournoi de la vie, la femme l’évalue, et l’adoube, ou pas. Vous pensiez également que la mixité était de mise dans notre société du tout permis. Rien de plus faux également. Nous côtoyons les gens qui ont les mêmes revenus que nous, les mêmes parents que nous, les mêmes moyens que nous, les mêmes intérêts que nous, les mêmes codes que nous, les mêmes repères que nous, les gens qui nous comprennent et que nous comprenons, les gens qui fréquentent les mêmes lieux de détente que nous, qui ont le même langage. Finalement, le choix d’une compagne potentielle en est d’autant plus restreint. La religion seule qui permet l’égalité des statuts devant Dieu et uniformise les codes, autorise un peu de jeu dans cette mécanique sociale. Notre pratique moderne du culte étant ce qu’elle est, vous en conclurez par vous mêmes combien nous avons gagné en diversité réelle et en possibilité de nous rencontrer…

Ainsi hommes et femmes se choisiront d’autant mieux qu’ils sauront ce qu’ils sont et d’où ils viennent, et qu’ils accepteront l’idée qu’ils doivent partager les mêmes valeurs avec leur promis(e) pour espérer se perpétuer dans les meilleures conditions, même si ces valeurs proviennent de milieux sociaux différents. Nous sommes attirés par la différence, mais la similitude nous convient. Et il ne faut pas confondre cette nécessaire complémentarité physiologique, psychologique, sexuelle qui fonde le couple, avec l’impératif d’avancer dans la même direction, ou encore avec la question de notre milieu de naissance. Cette confusion crée bien des malheurs dans notre société moderne qui mélange tous les plans, et qui croit tout possible, de plus en plus par désespoir, quand elle ne supprime pas la complémentarité homme-femme, ou ne l’inverse.

La complémentarité, vivre d’amour, c’est admettre son incomplétude.

Combler un manque, sécurise. Femmes et hommes cherchent à se sécuriser en entrant dans une relation, mais pas pour les mêmes raisons.

La sécurité pour une femme ou ce qui autorise l’homme à être envisagé comme compagnon durable (je ne parlerai donc pas des multiples expériences sexuelles hypergames d’une femme qui la ramèneront immanquablement où elle devait en arriver, ici) :

 

1 La ressemblance/dissemblance avec son père

Il n’est pas tout à fait exact de parler du père d’une femme. Il est plus exact de parler de l’image qu’elle s’en fait, et pire encore, l’image que s’en fait sa propre mère et qu’elle lui a transmis. En somme, la première des variables qui sécurise une femme, ne vous appartient pas. Elle n’est pas de l’ordre d’un choix, mais d’un modèle qui n’est pas un choix non plus pour elle. Du coup, chaque rencontre “importante” doit être relativisée. D’autant plus que l’homme aussi se réfère à sa mère, où à l’image de sa mère, ou à l’opposé de l’image de sa mère (ce qui revient au même), quand il envisage de considérer une partenaire plus sérieusement que comme une pute. Vous comprendrez aussi facilement que dans un modèle volontairement transgressif, où le recul des parents n’est pas sollicité, vous aurez tendance à reproduire une histoire passée qui n’est pas la vôtre, à l’identique. Ou comment le choix insécurise et tue la diversité là où il était censé l’encourager… Cependant, et il ne faudra jamais assez se le répéter, vous ne pouvez vous fixer que par rapport à votre histoire passée. Elle est votre héritage, et le mieux que vous puissiez faire, c’est la prendre en compte pour avancer. Pour votre couple, il n’y a qu’une seule règle à suivre pour savoir si cette histoire vous mène quelque part : est-ce que vous êtes sur la même longueur d’onde avec votre partenaire ?  

2 Le désir de l’homme

Le désir pour une femme rend un peu/très con, selon l’âge. Mais il facilite la rencontre. En effet, le sentiment dévorant d’un homme pour sa belle la flatte, et l’incite à accepter la relation. A l’extrême, il lui donne un pouvoir démesuré, si ce sentiment est réel (une des caractéristiques des pervers et des séducteurs est de savoir mimer ce désir pour inverser le rapport de domination). De toutes les manières, la femme n’a pas le droit de perdre la tête face à ce désir, elle qui est pourtant mise sur un piédestal, et qui a souvent suscité ce désir. Dans cette situation, celle qui est aimée doit discerner le bon du mauvais, la relation envisageable de celle qui ne l’est pas. Car une femme peut avoir suscité la relation, sans en vouloir, sans même savoir si elle pouvait aboutir. Elle doit alors prendre ses responsabilités, prolonger ou casser, laisser à l’homme la possibilité de la connaître, et inversement dans un aller-retour plus ou moins fécond. Mais si elle n’est jamais l’objet d’un tel désir, elle ne doit pas le chercher à tout prix (syndrome du prince Disney) car alors se cache chez elle une volonté de domination sans concession, et d’incapacité à accueillir un homme tel qu’il est, ce qui explique son échec. mojoAinsi, un des plus grands malheurs de l’humanité est de devoir lutter contre ses désirs. Parfois, le désir correspond au bonheur, mais c’est loin d’être obligatoire comme l’ont cru les tenants de la « libération sexuelle », et je ne parle pas seulement là de la simple attirance sexuelle.

Si l’homme qui désire et celle qui s’est faite désirée, sont animés par les mêmes valeurs, et si ces valeurs sont positives, le hasard fait bien les choses et la relation a une chance d’aboutir. Si la société protège les engagements de chacun, la rencontre passionnelle a le temps de s’apaiser dans la durée. Sinon, elle échoue. Si ce désir n’est que sexuel, la relation naissante tient plus de la roulette russe que de l’engagement, avec une majorité de balles dans le barillet.

 

Primat d’un désir masculin jugulé.

Contrat de mariage
(Retrouvez le blog de M Sani en cliquant sur l’image)

Dans une société qui ne protège plus les engagements, où la moralité n’a plus cours et où donc les gens ne se retrouvent plus sur les mêmes valeurs, le désir des hommes devient un traquenard pour eux. Il est intéressant de noter que la “libération sexuelle” n’aurait pu aboutir que dans un cadre qu’elle était en train de détruire. De leur côté, les femmes modernes lascives investissent dans des futilités (leur travail), et négligent souvent la psyché masculine, jusqu’à ce que leurs “amoureux” ne soient plus assez aveugles pour pouvoir les rassurer. Car pour les hommes, la confiance dans les femmes diminue avec l’âge alors qu’ils sont capables d’être d’autant plus entreprenants. Et davantage une femme attend, moins elle a de chance de prendre dans ses filets ce qu’Agatha Christie appelait une “tête de veau au regard malade“. Cependant, ce mécanisme n’empêche pas nombre d’entre elles à qui il a été promis monts et merveilles, d’espérer de tomber sur un homme à la stupidité identique que lorsqu’il était adolescent, tandis qu’elles sont parvenues à un âge avancé pour se reproduire. Cette divergence explique le nombre grandissant de célibataires dans notre société. Le désir masculin a été contraint dans un cadre où il ne peut plus s’épanouir de manière positive et susciter la rencontre. Trop fort à un moment où il n’est plus protégé, trop faible ou trop maîtrisé pour des working girls médiocres, fripées et parfois même mamans. Au fur et à mesure que l’insatisfaction grandit dans notre société, le désir féminin prend les devants pour nous faire accepter des relations plus impossibles les unes que les autres. L’homme doit alors endosser le rôle de censeur à un âge où il devrait être marié et bon père de famille, à l’abri de la convoitise dans une société morale. Cette inversion des rôles marque une époque où les femmes n’ont pas su cultiver l’amour dans leurs existences et le cherchent de manière hystérique ailleurs que chez Dieu. Elles veulent pouvoir revenir sur leurs choix. Mais pas plus que pour les hommes, l’horloge de la vie ne remonte jamais le temps.

 

3 Les valeurs

Derrière ce vocable, s’agglomère les conceptions qu’une femme se fait de la vie avec un homme.

hommesvaleurs

Ces valeurs lui sont données en héritage par son père et par sa mère. Si son père et sa mère lui donnent un bon exemple, la femme reproduira cet exemple, tout comme elle reproduira, en général, un mauvais exemple. Dans une famille saine, les femmes favorisent l’accueil de l’autre, ouvrent la discussion, prennent en compte les affects de chacun, adoubent le père auprès de ses enfants etc… Les hommes de ces familles saines sont des êtres moraux, qui font vivre des règles justes entre chacun et s’y soumettent, ouvrent les enfants au monde par le jeu, leur apprennent ces codes sociaux qui leur permettront de s’insérer en société, sanctionnent les manquements, stoppent la discussion quand elle est devenue un moyen d’échapper à la vérité. Les familles de cas sociaux, riches ou pauvres, ne respectent pas ces règles. Elles perpétuent des pratiques favorables au conflit comme délégitimer le père auprès des enfants pour une femme, par des provocations multiples et variées, ou appliquer des règles injustes pour un homme. A noter qu’un homme qui possède de hautes valeurs est très attirant pour une femme, mais que celle-ci n’est pas forcément apte à vivre avec lui du fait de l’exemple qu’elle aura reçu, et/ou de ses manques personnels. Ainsi le preux chevalier doit-il se méfier des femmes qu’il attire et se concentrer surtout sur la réalité de celles qui lui envoient des signes positifs, au risque de se brûler les ailes dans une relation précoce s’il est obnubilé par le désir qu’il a réussi à provoquer chez une femme qui lui plaît. Plus généralement, les femmes vénales iront avec des hommes vénaux, les religieuses avec des religieux, les enfants perdues avec les enfants perdus, les orgueilleuses avec des orgueilleux et ainsi de suite pour les pragmatiques, les abrutis, les intellectuels, les artistes, les baiseurs et tous les autres. Et il vaut mieux qu’il en soit ainsi comme je l’ai suggéré avant. Car imaginez les dissensions qui pourraient naître entre un baiseur et une religieuse, pour ne citer qu’un exemple. Hommes et femmes qui se rencontrent doivent cultiver les mêmes plaisirs, avoir les mêmes intérêts dans la vie, car non seulement ils ne se comprendront pas si ce n’est pas le cas, mais de surcroît ils s’affronteront.

 

4 L’argent/la célébrité/la position sociale

L’attirance des femmes pour l’insertion professionnelle de leur futur mari et plus généralement pour ses revenus, n’est pas une question de vénalité comme le pensent la plupart des hommes quand ils découvrent cet état de fait. C’est une nécessité. giphy2Les femmes ont besoin de sécurité matérielle parce que le maternage n’est pas une activité rentable. Soit les femmes obtiennent une forme de sécurité matérielle auprès de leur mari, soit elles la demandent à la société, qui elle-aussi a besoin d’enfants (en dehors de l’utilisation de l’immigration). La vénalité ne vient qu’en supplément quand une femme contrôle mal ce désir de protection, et fait passer le matériel avant les valeurs positives qu’elle doit cultiver.

 

 

5 Le corpscorps

Dire que les femmes n’aiment pas le corps des hommes, parce qu’elles seraient moins dominées par leurs instincts, est une grosse erreur. Une femme aussi peut entamer une relation inappropriée attirée bestialement par ses hormones et celles de son partenaire sexuel. Une femme normale aime les muscles, la jeunesse, la force, l’esthétique masculine, la puissance qui peut se dégager d’un corps d’homme. Les femmes ne se donnent pas aussi facilement que les hommes parce que justement, le corps a plus d’emprise sur elles, et qu’elles laisseraient ainsi leur partenaire les dominer dans un domaine où elles doivent savoir se faire respecter et désirer. A l’inverse, les hommes peuvent plus facilement baiser sans s’impliquer émotionnellement.

La force physique masculine rassure la nature fragile de la femme qui se révèle, encore une fois, au moment de la maternité. La femme a parfois développé des compétences sentimentales pour compenser cette fragilité. La nature se paye de complémentarité et heureusement que les corps expriment aussi des caractères sinon hommes et femmes seraient encore plus trompés qu’ils ne le sont par le corps des uns et des autres.

 

6 La stabilité émotionnelle/l’instabilité émotionnelle

Les Anglais appellent cela le « shit test ». Une femme qui accepte que vous l’approchiez, va forcément vous renvoyer dans les cordes au cours d’une discussion pour tester votre réaction. Ce sera un long silence, une remarque assassine, une incohérence. Car en plus de devoir éprouver du désir, le chevalier servant devra savoir le contrôler. stabiliteLa femme vérifiera ainsi que vous avez été aimé par votre maman, et que votre papa a fait de vous quelqu’un d’assuré, que donc vous êtes apte à dépasser les conflits en couple et les épreuves de la vie en général. Ou bien, elle évaluera à quel point vous êtes contrôlable, à quel point il sera facile pour elle de vous énerver, par exemple. Remarquez que si elle ne vous fait pas passer cette épreuve, cette femme est prête à se mettre avec quelqu’un d’instable et que ce n’est pas forcément une bonne nouvelle. Par contre, cela veut également dire que cette femme est capable de jouer avec vous comme un chat avec la souris. Et cela aussi, ce n’est pas forcément une bonne nouvelle. Entamer une relation avec ce genre de femme, c’est donc entrer dans une relation complexe avec tout ce que cela peut avoir de stimulant mais aussi de risqué. C’est également la marque d’une femme qui a conscience d’avoir besoin de quelqu’un de fort à ses côtés, mais qui ne l’est peut-être pas elle-même. A vous de vérifier.

En matière d’instabilité émotionnelle, les psys ne disent-ils pas que l’amour est la rencontre de deux névroses. Ici, le terme d’amour est complètement impropre, mais passons. L’idée à retenir est que si vous attirez une femme grâce à vos qualités, il est aussi possible que vous l’attiriez par vos fragilités.instable Et là, attention. Les trous noirs, hommes ou femmes, vivent en parasites et polluent n’importe quelle relation. Si une personne a un manque profond, il faut que ce manque soit compensé par des valeurs fortes, ou que l’autre lui fasse grâce, eu égard à son argent, sa position sociale etc… ce qui se rapproche du sacrifice de toute une vie, jusqu’à sacrifier parfois sa propre humanité. Autant dire qu’il y a des gens pour qui il est préférable de rester seuls. Quand deux êtres négatifs se rencontrent, ils forment immanquablement une superbe famille de cas sociaux. Avis aux amateurs, riches ou pauvres.

 

7 La prime à l’originalité

originalCe qui est rare est cher, attirant, risqué, valeureux, précieux. L’individu mâle original représente une libération réelle ou supposée pour la femme engoncée dans un matérialisme qui n’est que trop présent pour elle. Beaucoup de femmes ont conscience de leur aliénation à la nature et rêvent d’échapper à leur destin. Prendre un mari original, un génie, un pervers, un dictateur, un fou, c’est gagner l’assurance de cultiver une relation unique, faite d’imprévus, qui rendra la vie de la femme intéressante, et lui fera envisager des horizons jusqu’ici inconnus. C’est un coup de dés lancé au milieu d’existences trop prévisibles, voire d’un code génétique vécu comme restreint. C’est devenir une sainte. Ne vous étonnez donc pas si vous voyez un pervers sexuel assailli de lettres d’amour, un(e) noir(e) attirer/être attiré par un(e) blanc(he) dans un milieu social qui n’est pas le sien, un artiste baiser comme un milliardaire, un musicien déjanté inconnu et pauvre être suivi par tout un tas de groupies. Et ne vous étonnez pas non plus de voir ces relations échouer plus souvent que d’autres.

 

8 La loose

Rupture
(Cliquez sur l’image pour retrouver le blog de M Sani)

looserAu contraire de quelqu’un de bien, la femme qui prendra pour compagnon un perdant ne se sentira pas responsable de la relation en cas d’échec. Combien de femmes françaises m’ont fait comprendre qu’un mec bien leur faisait peur. Combien j’en ai croisé avides de gaver leur Roméo jusqu’à ce qu’il soit gras et peu attirant pour d’autres femmes. Le perdant cumule les avantages. Il est malléable. Il ne suscite pas la convoitise. Il rehausse l’ego. Il s’occupe des enfants comme une seconde maman, il vote à gauche, il est féministe… enfin il fait ce que sa femme lui dit de faire, ou il est jeté sans que cela n’étonne personne. Il ne va pas bien loin, mais il a peu de chance de dévier de sa route. Au contraire de l’original, il est prévisible et il n’est rien à attendre de lui, ni réussites, mais surtout, ni échecs. bon garsDans notre monde riche qui peut se passer du travail des hommes, et où par contre, les complexes des femmes n’ont jamais été aussi grands, sa valeur sur le marché du non engagement est en forte hausse. Beaucoup d’hommes l’ont compris et adaptent leur personnalité pour répondre à ce besoin de médiocrité grandissant. Ils le comprennent avant, ou finissent par céder au patient travail de leur compagne favorisant chez eux le laisser-aller, avant de terminer cocus et d’être remplacés. Ne pouvant satisfaire une quelconque femme dans un monde qui laisse de plus en plus de place à leur hystérie, le destin des bons gars est au mieux de devenir fournisseurs de pensions alimentaires au pire de former famille recomposée.

 

 

 

 

(Voir le passage à partir de 1’34)

Si vous n’avez plus le désir d’un adolescent, si vous ne côtoyez plus des dizaines de femmes comme aux temps de l’université ou du lycée, pour sélectionner une qui corresponde à vos valeurs, si vous n’avez pas d’argent, si votre corps n’a plus 18 ans (période de fécondité/désir maximal pour un homme), et si vous avez eu une mère folle et un père absent, si votre milieu familial ou professionnel ne favorise pas les événements propices à vous faire trouver une compagne (bal des pompiers, rallyes…), si vous fréquentez des femmes intelligentes, ne vous étonnez pas d’être célibataire. Par contre, vous comprendrez mieux pourquoi les footballeurs professionnels qui ont parfois le cerveau d’une limande trouvent femme et construisent des relations assez stables, jeunes, tout au moins tant qu’ils gagnent de l’argent . En effet, ils sont indépendants financièrement, bien portants et bien faits de leur personne, riches, bourrés de testostérone (qui décuple leur désir), ils ont des valeurs dans lesquelles bon nombre de femmes du prolétariat peuvent se reconnaître, et s’ils ne sont pas forcément très stables émotionnellement parlant, leurs épouses se chargent de les excuser eu égard à toutes les qualités sus-cités. Cela leur donne même un petit côté loose qui n’est pas sans être gratifiant pour elles.

 

Franck-Ribery-rond-de-bonheur

 

Maintenant comme je l’ai dit en début d’article, un miracle est toujours possible dans un sens ou dans l’autre. Ne désespérez pas et sachez cueillir la fleur du matin même si elle s’approche de midi, et que le prix à payer pour jardiner un terrain de plus en plus accidenté augmente dans notre parc national. Il est des célibats contraints, mais heureux. Il est des unions choisies, mais troubles. Nous ne sommes que pétales jetés au vent.

93 réponses à “Comment les femmes choisissent l’homme de leur vie ?”


  1. Avatar de Léonidas Durandal
    Léonidas Durandal

    (Vidéo) “Ce que les femmes attendent des hommes aujourd’hui” , Virginia Vota du 20/09/2016.

    Voilà, quand la femme vous a choisi, voici ce qu’elle attend en plus.


    1. Avatar de mindstyle
      mindstyle

      Nous avons donc une femme qui s’adresse aux hommes afin de leur donner les grandes lignes à suivre pour redevenir des VRAIS hommes.

      En fait, cette situation n’est qu’un symptôme de la dynamique complètement malade qui régit les rapports H/F dans la société féministe actuelle; lorsqu’une femme s’érige en donneuse de conseils et de leçons aux hommes au lieu de balayer devant sa porte, on a un remède pire que le mal.

      Au lieu de faire ce genre de vidéos idiotes, elle ferait mieux de faire des enfants et de légitimer l’autorité de son homme.

      Ce genre de vidéos, c’est du féminisme 2.0 d’autant plus pervers qu’il paraît revêtir une bonne intention, mais celle qui s’exprime, elle donne la leçon à des hommes qui ont toutes les structures sociales contre eux s’ils tentent d’affirmer le moindre soupçon d’autorité; cette idiote ne sait pas de quoi elle parle; elle ne tiendrait même pas la journée dans la peau d’un homme si elle venait à tenter l’expérience.


      1. Avatar de Léonidas Durandal
        Léonidas Durandal

        Son intention n’est pas de se mettre dans la peau d’un homme, à aucun moment, mais de nous faire part de ses attentes de femmes. Ce serait bien de lui répondre. Je crois que je vais faire une petite vidéo dite d’humour.


        1. Avatar de chen
          chen

          Ce qui est dingue c’est cette propension qu’ont de plus en plus de femmes de définir à notre place, à la place de la nature ce qu’est un homme.

           

          Affirmant fièrement leur féminité, demandant à l’univers, aux poissons , aux martiens et aux fourmis de la laisser exploser elles réclament en même temps des hommes moins de traits virils (contre leur inconscient d’ailleurs) : une dévirilisation au service de ces dames.

           

          transformer les hommes en “moutons” serviles, dociles face à leurs caprices incessants et leur immaturité quasi congénitale.

           

          Il suffit de lire leurs exigences : elles attendent, elles sont en demande mais “offrir” ou “partager” ne font pas partie de leur vocabulaire : la est la preuve de leur immaturité au sens freudien du terme : des egos sur pattes a qui tout est du.


          1. Avatar de Léonidas Durandal

            C’est aujourd’hui sa fête :

            https://levangileauquotidien.org/main.php?language=FR&module=saintfeast&localdate=20180704&id=11333&fd=0

            Nous ne pouvons rien pour les femmes, si ce n’est progresser en tant qu’hommes.
            La réalité est dure, surtout que nous sommes trompés par un discours ambiant délirant.
            Mais les femmes sont justes des êtres humains.
            Votre amertume révèle que vous avez trop cru en elles.
            Voilà ce à quoi j’essaie de préparer les hommes. Pouvoir voir les femmes en vérité.
            Quand vous serez apaisé, vous comprendrez combien les femmes nous aident à progresser.
            Elles se cachent par peur des jugements comme les vôtres. Les garçons idéalisent leur mère, jusqu’à la chute. Quand un garçon comprend le mensonge, il est rempli de rancune. Mais il ne doit pas en être ainsi. Au contraire, nous devons apprendre à poser un regard de miséricorde sur ce monde, en sachant la vérité. La miséricorde ne dépasse pas la vérité. Elle la suit. Elle la complète.

            Aujourd’hui encore, vous êtes aveugle. Le matérialisme freudien ne doit être qu’une étape dans votre cheminement.


  2. Avatar de Mindstyle
    Mindstyle

    Plus le temps passe et plus je constate amèrement que la plupart des femmes assume pleinement le fait d’élever leurs enfants sans que le père ne prenne aucunement part à l’éducation de ceux ci.

    La féminisation est totale.

    Dernièrement, je voyais une fille-mère accompagnée de sa mère et de la poussette où se trouvait une petite fille; c’était la séance développement de photos de bébé chez Auchan; sur l’écran de visualisation, point de photo d’un papa; seulement des photos de bébé, de maman, ou avec éventuellement une copine du type “folle à chat” accompagnée du félin, et ces fameux visages où les mimiques traduisaient cette folie et cette hystérie féminin.

    Comme à l’accoutumée, une sensation de révolte teintée d’écoeurement face à cette misère morale m’a envahi; mon seul soulagement a été d’avoir pu échapper à cela ayant été quelques temps “en couple” avec une jeune femme qui concevait le même projet pour moi; sa famille était déjà prête pour s’accaparer l’enfant; tous les ingrédients étaient réunis : sa mère omnipotente, le père castré soumis et incestueux, sa soeur avec qui elle s’entendait très bien, son réseau d’amies bien huilé et bien entretenu (car bien sur, elle s’arrangeait pour travailler le moins possible pour consacrer son temps libre à l’entretien de son réseau) …

    Tout cela est si bien structuré, ça se tenait tellement avec ce que j’ai pu lire dans vos articles que je ne pouvais pas ne pas faire de rapprochements.

    Et encore aujourd’hui, je ne peux pas ne pas faire de rapprochement quand je vois tous ces hommes suiveurs avec ces femmes qui expriment ce sentiment de souveraineté par rapport au monde.

     

     


    1. Avatar de kasimar
      kasimar

      Mon cher Mindstyle j’ai la même expérience que vous à la différence près qu’un enfant a été né prématurément il y a quelques semaines, selon les échos que j’ai eu de certaines personnes de mon proche entourage, sauf que mon ex ment comme elle respire, et que tous ses actes et paroles ne sont qu’illusions pour me déstabiliser. Par exemple, elle a mis des photos de bébés sur son profil (oui j’ai gardé son contact pour l’enfant justement) que j’avais pensé être celles de mon propre enfant, sauf qu’en fait à ma grande stupéfaction il s’est avéré que ces photos étaient des “hoax” tirés de forums.

      Du coup, je ne suis même pas au courant de rien, qui sait si elle a réellement accouché d’ailleurs ??

      Bref, je n’entends pas du tout du positif concernant les femmes autour de moi, je ne suis pas sur que je me remarierais un jour, sachant l’enfer que je vis bien que je sois séparé depuis plusieurs mois…


      1. Avatar de Léonidas Durandal
        Léonidas Durandal

        Ne jouez pas au plus malin avec une femme.


        1. Avatar de kasimar
          kasimar

          Rassurez-vous Leonidas, de ce côté-ci je pars perdant.


    2. Avatar de chen
      chen

      @MindStyle : “Dernièrement, je voyais une fille-mère accompagnée de sa mère et de la poussette où se trouvait une petite fille; c’était la séance développement de photos de bébé chez Auchan; sur l’écran de visualisation, point de photo d’un papa; seulement des photos de bébé, de maman, ou avec éventuellement une copine du type « folle à chat » accompagnée du félin, et ces fameux visages où les mimiques traduisaient cette folie et cette hystérie féminin.é

       

      c’est ce qu’Alain Soral appelle la “gynécée” : un monde de femmes dépourvus d’hommes.

       

      on en voit les ravages : ca donne naissance a des femmes sans image masculine, si ce n’est carrément misandre et des hommes féminisés en qui pourtant une nature subsiste. Sans parler de l’immaturité sociétale que cela induit : la mère fusionnelle, totalitaire, n’a pas vu ses enfants apportes au monde et a l’alterité, rôle dévolu naturellement au père. Ego surdimensionne, violence, incivilités, inadaptation à la vie en société etc etc

       

       


  3. Avatar de Manuela
    Manuela

    Vous avez écrie quelque chose de très vrai comme toujours, je pense être un miracle alors, je suis moi -même de nature assez pudique, même si ça ne se voit pas. Je vais vous avouez que j’aurais bien aimé avoir un parent comme vous, cela m’aurais évité certaine choses d’ailleurs c’est en partie grâce à vous si je retourne à la messe. Merci beaucoup.

    Si je devais choisir entre muscle ou cervelle, faire parler les émotions plutôt que la raison, je choisirais les muscles sans hésitation. Je ne crois pas à “les opposés s’attirent” mais plutôt “qui se ressemblent s’assemblent” excepté certain points comme le physique par exemple, c’est pour ça qu’on voit souvent des balaises avec des menues, des grands avec des petites… mais je ne crois pas qu’une cas social puisse espérer se marier avec un “aristo” je crois que ce serais un manque d’humilité, (regarder ce qui est arrivé à Tess d’Urberville) ou bien il faut avoir le même QI et avoir surtout une grande confiance en soi.

    Pierre Daco disait ” les sentiments d’infériorité de la femme cessent à l’âge adulte si elle est rigoureusement équilibrée, elle assume alors son rôle féminin avec joie et lucidité sereine. Malheureusement la liquidation totale des sentiments d’infériorité est très rare chez la femme.”


    1. Avatar de Léonidas Durandal
      Léonidas Durandal

      Vous venez de me faire le plus beau compliment qu’on ne m’ait jamais fait en me disant que je vous avais incité à retourner à la messe. J’espère que vous y sentirez toujours combien Dieu vous aime. Que mes pauvres prières se surajoutent à tous les voeux de bonheur que Dieu vous adressent.


      1. Avatar de Manuela
        Manuela

        Ne me remercier pas c’est moi qui vous remercie. Parfois je me dit que vous êtes peut-être Jésus, je pense que vous menez une guerre sainte. Je sais que Dieu nous aime et d’ailleurs je m’en veux de lui avoir un peu tourné le dos alors que mes prières ont toujours été exaucées et cela me fait un peu peur parfois.


        1. Avatar de Léonidas Durandal
          Léonidas Durandal

          Notre bonheur, voilà ce que Dieu veut pour nous. Normal que vos prières aient été exhaussées sur ce point. Vous remarquerez combien nous vivons dans une époque qui ne veut pas son bonheur, par exemple dans tout le laid que nous magnifions. Nous n’aimons pas notre bonheur. Moi d’ailleurs, je suis le premier de ceux-là. Je viens de m’apercevoir de cela il y a peu. Vous voyez avec tout ce que vous me trouvez de qualités, vous avez compris cela bien avant moi. Nous sommes peu de choses.


          1. Avatar de Manuela
            Manuela

            vous êtes juste trop intelligent pour être heureux, mais ce n’est pas une malédiction je vous assure


  4. Avatar de Léonidas Durandal
    Léonidas Durandal

    Groupe Facebook “La femme domine”

    Ca pique un peu les yeux, mais une femme finalement, ce n’est pas si compliqué !


  5. Avatar de Ross
    Ross

    article super intéressant franchement. A la fois un très bon développement et une belle synthèse. On y voit plus clair.

    Je signe et confirme tout ce qui est dit dessus.

     

    (de la part d’une femelle) (note du blogueur : terme réservé aux féministes sur mon blog).


  6. Avatar de Quelqu'un qui passait
    Quelqu’un qui passait

    Le néant est une invention de l’homme pour décrire métaphoriquement la misère de son existence. Il n’y a rien à surajouter, rien qui n’échappe au tout, puisque l’univers EST le tout (le point de départ étant Dieu ou Brahman, appelez-le comme bon vous semble). Et nous sommes interdépendants de tout le reste, il n’y a donc pas d’absence absolue dans l’univers. Il n’y a que l’être humain qui a un problème moral et existentiel dans l’univers, pas les chats, les plantes ou la planète Vénus. C’est à cause de notre conscience qui n’est pas un atome. Voilà pourquoi du Japon au Vietnam en passant par l’Inde, ils préfèrent parler “moralement” d’équilibre et de déséquilibre cosmique, se basant plutôt sur la prajna, l’intuition métaphysique, qui mène inéluctablement l’être humain vers le positif de la vie, complémentaire de jnana, la connaissance, transcendant le moi individuel dans ce qu’il a de fragmenté pour permettre une compréhension du tout .

     

     


    1. Avatar de Quelqu'un qui passait
      Quelqu’un qui passait

      Réponse au commentaire de Léonidas Durandal tout en bas.


    2. Avatar de Léonidas Durandal
      Léonidas Durandal

      Oui mais pour nous catholiques, Dieu n’est pas contenu dans l’univers. Il n’en fait pas partie. Pour nous il y a quelque chose en dehors de l’univers. C’est Saint Thomas d’Aquin qui en fait la démonstration dans sa somme théologique. Pour nous, l’univers n’est “que” la création. Il y a des règles issues de la création, mais il y a des règles divines qui se surajoutent à celles-là.


      1. Avatar de Quelqu'un qui passait
        Quelqu’un qui passait

        D’accord, je vois. Tiens, comme le sujet m’intéresse, je vais potasser Saint Thomas d’Aquin grâce à vous.


  7. Avatar de Mindstyle
    Mindstyle

    L’emprise des mass-médias fait subir aux femmes de notre époque un lavage de cerveau permanent destiné à les transformer en consommatrices compulsives et cela dans tous les domaines.

    Aucune femme n’est épargnée car les femmes :

    absorbent tout ce qui émane de leur environnement
    fonctionnent par mimétisme social pour ne pas se retrouver exclue de la société et cela est d’autant plus vital pour elles que la survit de leur enfant en dépend également

    Ainsi, si une femme est épargnée pour un temps, elle aura tôt fait de tomber sur une “meilleure amie” qui lui inculquera les valeurs de la masse, véhiculées et martelées par les mass-médias.

    D’autant plus qu’elles ont leurs propres tribus féminines dont les hommes sont bien évidemment exclus, la meilleure copine, les meilleures amies.

    Dans la rue, quand elles ont un rendez-vous avec une amie, elles se retrouvent en se faisant de gros câlins de manière ostentatoire, comme si la frustration affective qui résulte de leur haine de l’homme avait besoin de s’extérioriser dans ces rapports proto-lesbiens.

    Par ailleurs, je pense que la plupart des femmes intelligentes refusent de se mettre en couple avec un homme qui pourrait leur faire trop d’ombre, un homme éduqué, sérieux, droit, avec des valeurs.

    Elles font semblant de ne pas voir ces hommes pour se mettre avec des hommes plus manipulables, ou bien des ratés sans aucune estime d’eux-mêmes car elles veulent à tout prix conserver cette apparence de supériorité véhiculée par les mass-médias.

    En fait, je pense que c’est même inconscient chez elles; elles ne voient pas l’homme autrement que comme un être immature, manipulable, ou bien papa-poule et les hommes qui contredisent ce schéma, c’est simple, elles ne les reconnaissent pas, car pour une femme, tout ce qui ne passe pas la barrière des perceptions qu’elles reconnait comme agréables pour elles n’EXISTE TOUT SIMPLEMENT PAS.

    D’où leur indifférence à l’égard des “hommes biens”. Pour elles, un homme est censé aimer regarder le football avec une bière et jouer au jeux vidéos à 40 ans passés.

    Je n’ai rien contre les jeux vidéos, mais j’estime qu’à un certain âge il y a des défis plus important à relever; d’ailleurs, je pense aussi que beaucoup d’hommes aiment utiliser ce moyen pour avoir uns prise sur un monde virtuel qu’ils n’ont pas dans la vie réelle; ils évitent le conflit au sein du foyer, ils s’enferment devant leur console; leur femme est ainsi rassurée par ce petit côté immature, cette médiocrité qui lui confère le rôle dans la “star du couple”, le pilier de la famille nucléaire occidentale contemporaine…

    Ou bien être efféminé et être apte à passe une après-midi shopping en compagnie de bébé tout en tenant la poussette.

    Sans hommes faibles, il n’y a pas de femmes fortes et sûres de leurs droits; il est certain que les femmes sont extrêmement lâches pour ne pas se frotter aux hommes qui les voient comme des êtres différents et non comme leur égale mais cette lâcheté a un prix et il se paie tôt ou tard.

     


  8. Avatar de Lightness
    Lightness

    Après avoir lu votre article, je préfère largement être seul que mal accompagné, puisque je suis déjà épanoui spirituellement.

    Une femme n’est censé être que la cerise sur le gâteau mais pour moi le gâteau est déjà bon sans la cerise …


    1. Avatar de Léonidas Durandal
      Léonidas Durandal

      Pas envie de tenter l’aventure ? Quand je pense que fonder une famille était l’objectif de toute une vie pour toutes les générations qui nous ont précédés. Il a fallu un joli travail féministe pour en arriver là. A l’époque ce n’était pas “la cerise sur le gâteau”, c’était le gâteau. Bravo encore au féminisme.


      1. Avatar de Aguir
        Aguir

        Navré mais de ce que j en vois je suis du même avis. Hormis leur corps les femmes n ont rien à proposer.

        Et puis pourquoi se mettre en couple lorsqu on sait tout ce que cela implique en tant qu’ homme? Mes parents ont divorcés et je suis donc on ne peu mieux placé pour en savoir le coût. Personnellement je ne m y risquerait pas.


        1. Avatar de Léonidas Durandal
          Léonidas Durandal

          Il faut tendre vers la vie. Tout est pour le mieux. La question se posera vraiment si vous aimez une femme et voulez construire quelque chose de solide avec elle.

          A la question : “est-ce que les femmes n’ont que leur corps à proposer ?” cette réflexion marque surtout une époque où on ne croit plus en rien . Je suis en train d’écouter Francis Cousin sur ER. Il dit que le matriarcat est la reconnaissance du rôle de la mère dans la perpétuation, et que le patriarcat est l’appropriation de tout par quelques uns (pour faire au plus court). Ces gens là n’ont pas compris le monde sexué dans lequel nous vivons. Ils n’imaginent pas que nous n’ayons jamais eu aucun intérêt en tant qu’hommes à participer à ce jeu, intrinsèquement, et que s’il y a une domination qui se perpétue, c’est la domination matriarcale qui organise la perpétuation. Qu’un grand nombre d’hommes refusent aujourd’hui de se perpétuer devraient les interroger sur la réalité de la crise sociale. J’espère pour autant que nous trouverons une sortie par le haut en tant qu’hommes : que nous seront capables de fonder famille en exigeant une forme de reconnaissance sociale comme cela fut le cas à d’autres époques.

          En dehors de cela, je peux vous le garantir, bon nombre de femmes ont de grosses qualités. Mais il faut les aimer dans leur différence, malgré ce pouvoir totalitaire qui nous entrave la vue. Cet état de fait signe surtout notre faiblesse d’hommes plus que la médiocrité des femmes. Si nous ne remplissons pas notre rôle d’hommes, comment en vouloir aux femmes d’outrepasser leurs prérogatives : la nature a horreur du vide…


          1. Avatar de Lightness
            Lightness

            Personnellement, j’ai encore la capacité d’aimer, désirer une femme et d’apprécier ses qualités (et ses défauts tant que ce n’est pas de l’hystérie), mais je n’arriverai plus à m’attacher à elle car j’émets toujours cette possibilité que les bons moments passés avec elle ne dureront pas. Le point positif, c’est que je profite à 100% des instants présents passés avec ma partenaire, en étant le plus naturel possible car je suis vrai avec elle, puisque je n’attends pas son approbation. Le point négatif, c’est que je n’ai pas cette vision du “grand amour” car je suis passé par cette phase du désenchantement de l’amour idéalisé. Du coup je peux passer pour quelqu’un de froid et impitoyable, alors que ce n’est que du réalisme. Mon manque affectif je l’ai comblé de l’intérieur par moi-même et non pas en cherchant à l’extérieur, à travers une femme qui me plairait. Paradoxalement, je plais énormément aux femmes depuis que j’ai cette attitude (et j’avoue que j’en profite bien).

            Je dirai au contraire que ma façon de penser va totalement à l’encontre du féminisme, étant impossible de par mes valeurs qu’une féministe me “féminise”. Je n’aime pas la société capitaliste sans avenir dans laquelle on vit ,c’est bien parti pour que ça empire et quelque part je me dis que fonder une famille dans cette grande poubelle, c’est presque un crime contre l’humanité, c’est jeter son enfant dans la gueule du loup. Par contre, si je trouve la partenaire qu’il faut et qui en vaut vraiment la peine, je ne dis pas non et on fera le nécessaire pour se trouver un cadre (loin de l’Occident s’il le faut) où la santé et l’éducation n’est pas encore trop pourri, Taïwan ou le Ghana par exemple … mais tant que cette partenaire n’est pas là, mon autonomie affective étant totale, je peux m’en passer et ça me va très bien.


          2. Avatar de François ALLINE
            François ALLINE

            “Si nous ne remplissons pas notre rôle d’hommes, comment en vouloir aux femmes d’outrepasser leurs prérogatives : la nature a horreur du vide…”

            C’est on ne peut plus vrai, et l’acharnement des féministes à s’en prendre au père (patriarcat” et à la virilité de l’homme qu’elles appellent désormais “viriarcat” trouvent écho essentiellement en raison de la passivité d’un masculin ayant admis sa culpabilité…

            Quelques décennies d’endoctrinement et ça a marché.


          3. Avatar de kasimar
            kasimar

            @Lightness

            mais tant que cette partenaire n’est pas là, mon autonomie affective étant totale, je peux m’en passer et ça me va très bien.

            Pareil pour moi, j’ai maintenant compris qu’il ne faut pas se précipiter et laisser les événements apporter l’opportunité au bon moment. En d’autres termes, vivez votre vie Messieurs, et laissez donc la gente féminine, elle s’apercevra bien tôt ou tard que la vie de couple c’est pas comme à la télé ou dans les magazines people. Quoique la plupart des stars divorcent, puis se remarient.


    2. Avatar de François ALLINE
      François ALLINE

      Ouaaooh, les femmes sont mal barrées Léonidas à lire les commentaires de Lighness et d’Aguir… Je me demande si le fait que les femmes retrouvent les hommes ne va pas nécessairement passer par ce sentiment qu’est le désir. Le leur. Pour qu’elles se mettent à nouveau à désirer les hommes, il faut qu’elles réalisent que sans eux la vie n’a guère d’intérêt. Le substitut affectif de l’enfant fera long feu d’autant que les hommes se “femelisant” ne vont plus accepter de leur abandonner leur progéniture. Ils ont d’ailleurs de plus en plus de mal. Se suicident pour se faire spolier, mépriser par un législatif misandre et gynocentré.

      De toute façon, nous n’échapperons pas à PMA et GPA

      Je le redis, je ne suis pas naïf, il va falloir en passer par la case “Ectogenèse” pour qu’elles comprennent que le masculin peut très bien se passer d’elles et leur faire comprendre qu’elles n’ont rien d’indispensable. De toute façon, nous n’échapperons Alors, elles reviendront. Souhaitons-leur que les hommes en aient toujours envie. Rien n’est moins sûr.

      Il y a trois ans en 2013 : http://www.causeur.fr/marcela-iacub-ectogenese-liberation-23333.html

      Aujourd’hui : http://www.causeur.fr/gpa-procreation-science-38638.html

       


      1. Avatar de Anita
        Anita

        Ha ha ha, ce n’est pas demain que les hommes se débarrasserons des femmes, il savent à peine faire des pates.


        1. Avatar de arturo
          arturo

          Contrairement aux femmes, les hommes sont suffisamment lucides pour être conscient d’avoir besoin d’une femme dans leur vie et n’ont pas ce complexe d’infériorité féministe qui les pousse à refuser de l’admettre.

          il savent à peine faire des pâtes

          Je suis d’accord avec vous. Messieurs restez célibataire ce sera l’occasion pour vous d’apprendre à faire des pâtes.


          1. Avatar de Aguir
            Aguir

            Je sais non seulement faire des pâtes mais aussi du riz et des lentilles. Ma science culinaire ne va pas plus loin en revanche car ça ne m intéresse pas non plus il faut dire. Célibataire endurci je sais pratiquement tout faire chez moi, petit travaux de couture si necessaire et repassage y compris. Donc non pas besoin de femme dans mon cas.

            Le féminisme à beau jeu de parler de femmes indépendantes, constamment et perpétuellement, or à ce petit jeu elles finiront perdante car si les hommes ont tout à fait la capacité de vivre sans elles, l inverse en revanche n est pas aussi évident qu’ elles aimeraient bien le croire.


          2. Avatar de kasimar
            kasimar

            @Aguir

            C’est vrai que l’on entend le plus souvent les femmes se plaindre d’être seules. D’ailleurs il faut leur rappeler que ce ne sont pas les hommes jusqu’à preuve du contraire qui vivent aux crochet de l’Etat complice de ces femmes vénales, ni ne font payer des pensions après un divorce qu’ils ne choisissent pas majoritairement.


        2. Avatar de kasimar
          kasimar

          Ben en fait je me suis longtemps dit comme les moutons de Panurge qui me servent de concitoyens que sans les femmes nous sommes rien. Sauf que je suis plus libre financièrement et psychologiquement. La majorité des femmes étant plus dans la concurrence envers l’autre sexe que dans l’entraide. A partir de là , fuck !


        3. Avatar de Léonidas Durandal
          Léonidas Durandal

          Félicitation, ceci est le 10 000ème commentaire de ce blog.


        4. Avatar de chen
          chen

          Préjugé misandre. Ceci dit les pattes on te les laisse y’a aucun problème… Tu pourras les cuire avec des appareils conçus par les hommes.


          1. Avatar de chen
            chen

            Quant à bocuse ou Ducasse apparemment c’est pas trop dans votre culture.

             

            Quand y’a excellence y’a toujours un homme.


      2. Avatar de chen
        chen

        J’avais évoqué dans un de mes posts les stratégies, sans paraître prétentieux, qui feront que tout ou tard les femmes reviendront a la raison (enfin une forme de raison centrée sur leur désir) :

        faites votre vie, ne soyez pas en demande, sortez, bougez, rencontrez des hommes et des femmes, sans arrière pensée, sans haine, montrez que vous êtes un homme : autonome, sur de lui (ce qui n’empêche pas l’introspection, la remise en question, la conscience de ses limites), tempéré. Si l’une d’entre elles tombe en vos mains (n’allez pas vers elle — jamais—) acceptez la volontiers uniquement si vous avez des atomes crochus mais a la moindre incartade —-> NEXT

        Nous n’avons au final pas besoin d’une femme pour gérer notre vie : mon appart est nickel on peut manger à même le sol, sans être excellent cuisinier je me débrouille, je vais chercher seul mon labeur, l’argent rentre par mes efforts

         

        si tous les hommes procèdent de la même manière, en restant ouverts mais intransigeants sur leur virilité et leurs principes je donne ma main a couper qu’elles finiront par cohortes de quarantenaires désabusées, aigries par réfléchir et se rendre compte a quel point on leur manque

         

        si elles accumulent les rencontres comme cela, d’hommes libres, virils, autonomes, heureux mais intransigeants elles finiront par reflechir

         

        déjà certaines de mes amies le reconnaissent en prive : elles savent qu’elles y sont quand même pour quelque chose dans la debandade générale, notamment en terme de relations sentimentales (quand elles sont entre copines elles ne font que se conforter les unes les autres)


        1. Avatar de Ir-Ahmõn
          Ir-Ahmõn

          Je suis tout à fait d’accord.

          Dans cette société féministe misandre, les femmes ne valent vraiment plus rien, tellement elles sont embrigadées dans cette idéologie destructrice. Et ce n’est pas être « misogyne » que de constater cela.

          Dans ce pays matriarcal qui érige les femmes au rang de divinités, je préfère largement rester célibataire que de subir l’infamie d’une femme déséquilibrée.

          Les hommes sont pieds et poings liés, ils ne peuvent plus rien faire sans être irrémédiablement brisés par ce nazisme des temps modernes. Et ce n’est pas être « faible » que de constater cet état de fait.

          Les hommes sont devenus des fiotasses car eux aussi sont immergés dans le féminisme politiquement correct. Ceux-là n’ont tôt ou tard plus que leur yeux pour pleurer, tellement ils ont cru à cette aberration.

          Les hommes lucides qui connaissent la réalité, ceux qui observent en se posant des questions se tiennent éloignés des mutants que sont devenues les femmes.

          Les femmes ont été transformées par le féminisme,la société aussi et tant que cela soit ainsi, il est bon de ne plus espérer faire sa vie avec.


  9. Avatar de Cyrus
    Cyrus

    Bonjour Monsieur Durandal,

    C’est avec un plaisir régulier que je vous suis et ai lu ce texte. Je me dois de vous dire qu’il fut très informatif. Néanmoins, en le lisant, je me suis rendu compte que les diverses façons d’être un homme (celles qui couvrent le spectre de l’anthropologie), que vous exposez (l’original et le “bon gars” en sont deux exemples) brillamment, sont en fait des voies sans issues. Dois-je comprendre que le ” bon gars ” rate tout parce qu’il est dans l’erreur en soi ou parce que CETTE société est dans le tort et donc le bon gars est toujours perdant ?

    Si vous pouviez me résumer en 5 points, disons, ce que c’est que d’être un homme bien, qui prend une bonne épouse, et fonde une famille durable et saine, j’en serai ravi. Car il m’a été difficile parfois de comprendre si en fin de compte, tout est pourri ou bien nous ne sommes des loosers que parce que nous n’avons l’”audace” d’être un salopard dans cette société.

    Je salue M. Kasimar dont je prends toujours un grand plaisir à lire les commentaires.

    Au fait, M. Durandal, je pense que vous risquez de vous en donner à coeur joie ces temps derniers, car deux films, aux succès énormes, correspondent à tout ce que notre société contient de plus vil, à savoir Zootopie (film en image de synthèse de Walt Disney Pictures) et X-Men : Apocalypse.

    Je vous remercie de votre oeuvre de salubrité publique pour l’esprit et l’âme. Vous faîtes un grand bien à beaucoup de gens, dont moi-même.

    Cordialement,

    Cyrus


    1. Avatar de Léonidas Durandal
      Léonidas Durandal

      En fait, si vous avez remarquez, je n’ai pas voulu utiliser de personnages types dans mon discours. J’ai effectivement parlé du bon gars mais dans un paragraphe consacré à la “loose” et pas aux “loosers”. J’ai d’ailleurs modifié mon texte en cours de rédaction pour éviter le plus possible ce genre de confusion. Les “hommes types”, je les ai mis dans la catégorie “valeurs” car dans cette catégorie, vous pouvez distinguer ce qui motive les uns et les autres dans leur vie, ce qu’ils mettent en premier : leur métier, leur tranquillité, leurs croyances etc… A priori, il faut de tout pour faire un monde et je crois qu’il y a besoin tout autant de bons travailleurs que de guerriers, que de croyants etc… (à l’exception près du bandit, mais c’est une question morale sur laquelle je ne voudrais pas trop m’étendre ici) même si comme vous le savez, je pense que la croyance devrait traverser toutes les vies. En somme, nous sommes un mélange de ces attentes que les femmes ont à notre égard, et nous sommes aussi un mélange de ces valeurs… nous sommes donc des individus complexes, et s’il ressort un élément saillant dans nos personnalités, nous ne pouvons nous résumer à cet élément saillant. Ainsi, les caractéristiques que je donne ne sont pas des “voies sans issues”. Il faut les prendre comme des traits de personnalité que nous cultivons ou des biens que nous possédons. Pour résumer ce point : vous ne devez pas regarder à quelle catégorie vous appartenez mais quels sont votre niveau disons de 1 à 5 dans chacune des catégorie : argent, valeurs, désir pour les femmes etc… A partir de ce moment là, vous comprendrez quel type de femme vous pouvez attirer : une timide, une qui a besoin d’affection, qui a besoin d’un corps, qui a besoin d’argent… en espérant que cela corresponde à vos attentes.

      Je vois beaucoup de bons gars qui s’en sortent bien : ils se marient jeunes poussés par leurs pulsions. La rencontre est une arme à deux tranchant : le désir de la femme, le désir de l’homme. Au lieu de vous poser la question de savoir pourquoi le bon gars reste seul, il est aussi bon de se poser la question pour soi “pourquoi je n’arrive plus à être ému par une femme” par exemple. La réponse vient tout autant de notre type de désir, que des femmes que nous rencontrons, que de notre statut social, que de ce que nous sommes capables de faire rêver une femme etc… toutes ces catégories que j’ai essayé d’articuler. Je crois que le bon gars dont vous parlez n’est surtout plus capable d’être ému par une seule femme, il n’est plus capable de folie pour une de celle là, il est attiré par toutes, il est banal, gentil et il risque surtout de devenir incontrôlable quand il découvrira la dure réalité de la vie. Il a peut-être aussi passé l’âge où c’était plus facile comme je le suggère. Il se croit peut-être profond alors qu’il n’est qu’émotif, alors même que les femmes ont plutôt besoin de quelqu’un de “stable émotionnellement parlant”. Le bon gars, c’est peut-être l’homme trop proche de sa maman, qui connaît les femmes, mais qui ne convient pas à une femme, parce qu’il n’a pas eu l’exemple d’un couple parental équilibré. Le bon gars c’est celui qui a cru aux conneries féministes etc… Il y a plein de types de bons gars, et je n’ai pas voulu développer sur ce point. Peut-être devrais-je le faire dans un autre article, si ce n’est que tous mes articles ou presque, je le pense, luttent justement contre cette conception de la vie qu’a le “bon gars”. La première des règles que j’ai mise en avant c’est 1 “LE DESIR”. Quelqu’un d’ému, même un bon gars, peut réussir à se caser. Il faut savoir apprécier les qualités réelles d’une femme particulière. Mais là encore, cela nécessiterait un autre article plutôt intitulé “Qu’est-ce qu’un homme doit savoir apprécier chez une femme ?”. Ce serait l’article en relief de celui-là. Je ne pensais pas être sollicité aussi rapidement pour l’écrire… je vais y réfléchir.

      PS : merci de m’avoir donné les liens de films susceptibles de m’intéresser, je ne suis pas l’actualité cinématographique sinon.


      1. Avatar de Cyrus
        Cyrus

        Bonjour Monsieur Durandal,

        Je vous remercie infiniment de votre réponse. Elle est très éclairante. En fait, je me reconnais et en même temps, je ne me reconnais pas dans le bon gars. Je vais m’expliquer quelque peu. Lorsque j’étais enfant, mes parents se sont séparés en juin 1996. Le jour de la séparation, je n’ai même pas compris ce qui se passait, car ma mère ne voulait que ça me détruise. J’ai donc passé une ” bonne journée ” à aider mon père à déplacer son matériel en vue de son départ, car j’aimais accomplir des tâches physiques. Cependant, quand j’ai constaté que papa n’était plus à la maison, cela m’a affecté grandement. J’étais ” scié ” en deux. On m’avait tranché mon âme et mon coeur en deux et je l’ai ressenti profondément ainsi. En novembre 1996, ma mère eut un grave accident d’automobile, qui faillit la tuer, ma la laissa plutôt à demi handicapée. En février 1997, mon père décéda dans un brutal accident du travail. Depuis, je fus élevé par ma mère seule. D’une certaine manière, la monoparentalité que je subis est plutôt inhabituel au vu du chemin qui a mené à ce qu’il en est aujourd’hui (séparation incomprise, mais enthousiaste la même journée, car déménagement : activité physique pour gars, puis déchirement, accident, puis mort). Pourtant, ma mère m’a élevé à être un homme en me disant qu’un homme se doit d’être une montagne, d’être fort, courageux, solide, moral. Je suis effectivement très proche de ma mère, il faut que dire que c’est la seule personne que j’ai. Je l’aime énormément et elle m’a si souvent aidé et sauvé. Je lui dois tellement. En plus, dans la culture persane, les hommes sont, en général, très attaché à leur mère et parviennent à faire des mariages heureux et solides. Peut-être la prégnance de la culture iranienne est telle qu’elle outrepasse les difficultés posées par la psyché occidentale contemporaine. Qui sait ?

        Je ne sais si je comprend les femmes, mais j’ai très peu de relations sociales, car je suis plutôt depuis mon enfance d’un tempérament solitaire. J’ai un meilleur ami gars et deux meilleurs amies femmes. Peut-être éventuellement une troisième femme. Les femmes m’aiment bien, certaines m’admirent, certaines m’ont déjà manifestées de l’intérêt amoureux. Mais n’ayant pas été en situation de pouvoir aller plus loin (misère financière et certains problèmes comportementaux), j’ai préféré attendre de travailler sur moi-même et de gagner plus d’argent afin d’être plus à même de combler ma future princesse. Je suis exigeant à l’égard de moi-même. Je ne crois en aucune connerie féministe, si ce n’est que j’ai quelques affinités idéologiques avec les féministes abolitionnistes sur l’abolition de la prostitution. Étrangement, les femmes féministes et non-féministes m’aiment bien.

        Je suis farouchement anti-féministe, nullement banal, gentil et courtois, mais pas à l’égard de tout le monde, je trouve bien des femmes jolies, mais très peu ont fait flancher mon coeur. Pour tout vous dire, trois seulement de toute mon existence, et j’ai 28 ans. La première en 2010-2011, mais elle était déjà prise. La seconde, travaillait à deux pas de chez moi, mais j’étais dans le fond du trou, donc par principe et par respect pour moi-même et pour elle, j’ai refusé (mon désir pour elle était ardent comme jamais et l’est encore), la troisième travaille au même endroit que la précédente (un salon de coiffure pour femme), mais je n’ai pas osé encore lui déclaré ma flamme. Il faut dire, Monsieur Durandal, que les femmes québécoises sont souvent beaucoup plus tourné vers le sexe que vers l’amour, car elles furent et sont encore massacrées sur le plan psychique par des familles dysfonctionnelles et un féminisme qui détruit tout sur son passage. J’hésite donc. Je sais, par contre, que pour le mariage, ce sera avec une femme iranienne, une femme de ma propre culture. Je tiens à préserver cette culture que j’adore. De plus, nos femmes sont magnifiques (je dirais parmi les plus belles au monde), sont serviables, souvent traditionnelles, cultivées et intelligentes, mais pouvant rester à la maison comme des femmes traditionnelles et elles respectent les hommes de même qu’elles respectent leur mère ET leur père.

        La culture persane est une culture très particulière, assez mystérieuse, en fait.

        Pour les femmes québécoises, je ne suis pas certain que leur psyché ait été configurée suivant le mythe de Tristan et Yseult. 🙂

        Et puis, il y a deux derniers points. L’intelligence et la culture et la politique. Ma culture générale et mon intelligence, me disait récemment mon meilleur ami, peuvent être très intimidants pour une femme, surtout les Québécoises, qui sont culturellement, à l’instar des hommes d’ailleurs, très peu cultivées pour la plupart d’entre elles.

        Enfin, la politique. Mon meilleur ami me disait récemment que le pouvoir avait le don d’intimider et d’impressionner plusieurs femmes, ce qui pouvait en faire hésiter plus d’une à manifester un intérêt pour moi. Je vous avait déjà dit que je me lancerais dans la bataille des municipales à Montréal dans quelques années. Manifestement, la politique, l’intelligence, la culture et un certain nombre d’autres choses attirent à moi quelques femmes et laissent indifférentes un grand nombre. Il faut aussi ajouter que je suis un homme pudique et gêné.

        Cordialement,

        Cyrus


        1. Avatar de kasimar
          kasimar

          Cher Cyrus

          Tout d’abord, je vous salue également et vos commentaires sont de même très intéressants et enrichissants.

          En fait vous seriez donc un bon gars malgré vous. Voyez y plutôt un signe du destin, d’Allah SWT si vous préférez. Vous savez j’ai moi-même été un bon gars presque toute ma vie, jusqu’à ce que mon divorce récent m’ait ouvert les yeux. Et lorsque je dis bon gars c’est pas simplement d’un point de vue de la gent féminine, mais dans l’absolu, ce qui veut dire que celà peut également concerner une personne dont nous sommes liés malgré nous pas forcément l’épouse/fiancée/petite amie. Car mon expérience me prouve que l’être humain est ingrat, cupide, égoïste, traître, mesquin, impitoyable et d’une cruauté inouïe… C’est pourquoi j’en parle un peu plus bas lorsque je m’interroge sur la prétendue “bonté” innée de l’individu. Car vous l’aurez compris, j’éprouve une aversion non gratuite, loin s’en faut de l’être humain, même si il m’est amené des contre exemples dans la vie de tous les jours. Entre les familles qui se déchirent et qui est un terrain miné dont je ne déroge hélàs pas à la règle, les différentes incivilités, les violences dont sont capables les gens vis à vis d’autrui et qui enrichissent les faits divers, l’indifférence généralisé, le manque de solidarité dans le travail qui fait le lit du patronat et du capitalisme. Rien que ces faits plombent en moi tout espoir en l’être humain. Et ce n’est pas simplement à notre époque, l’être humain a toujours été l’espèce maudite pour le plus grand malheur de ses semblables, les autres espèces, l’écosystème et bientôt l’Univers (fusée, recherche d’une autre planète)

          Pour moi le mal ne vient pas que d’ “en haut” de la pyramide comme le pensent les adeptes de la théorie du complot. Mais il est en chacun de nous et le mal est la cause des épreuves qui ponctuent le fil de notre existence, et que bien que l’on soit quelqu’un de bon comme vous semblez l’être je n’en doute pas un seul instant, on finit tôt ou tard par être à notre tour des ordures, par ce que j’appellerais le syndrome du vampire ou du mort vivant. On se fait mordre par un(e) névrosé(e) par exemple et l’on finit névrosé à notre tour pour ne citer que cet exemple. La société est totalement corrompue, car l’être humain est incapable d’aimer son prochain, ne pense qu’à sa petite personne et prend un malin plaisir à tyranniser les plus “faibles”, c’est à dire ceux qui sont des types biens.

          Saha Ftourak mon frère et au plaisir.


        2. Avatar de Léonidas Durandal
          Léonidas Durandal

          Tout d’abord, je voudrais vous témoigner également de la grande admiration que je porte à la civilisation iranienne qui a su traverser les époques, les guerres, les changements politiques pour trouver une continuité jusqu’à nos jours. Mais vous avez certainement lu mon article sur Inanna. Finalement, la description que vous me faites des femmes iraniennes et de leur place dans la société ne me semble pas avoir changé : une place centrale où la mère prend toute son importance. J’aimerais bien rencontrer un Gilgamesh moderne (:))

          Sur votre témoignage, je vais vous dire, il y a une différence entre le bon gars et l’homme : vous dîtes avoir été très attiré, très désirant pour des femmes, mais vous vous trouvez des excuses pour ne pas avoir été vers elles (maladie, ou autre). A votre avis, que pensera une femme d’un homme qui la désire, et qui ne suit pas son désir, sinon qu’il ne la mérite pas ? Si vous aviez eu un désir dévorant comme je le décris dans mon article, vous auriez passé les montagnes pour l’une de celle-là, et rien ne vous aurait arrêté. Vous auriez été patient, vous auriez attendu votre heure, vous auriez trouvé le moyen de vous approcher d’elle, vous auriez commencé à vous interroger sur ses attentes, vous auriez accepté de vous remettre en question, vous vous seriez battu contre le monde entier, et contre vous, et vous auriez vaincu. Si une de celles là en avait valu la peine, c’était le minimum que vous auriez dû accomplir, pour elle. Donc, soit aucune de celle-là n’en valait la peine, mais vous ne le saurez jamais parce que vous avez été trop orgueilleux pour le savoir (ne vous cachez pas derrière vos manques). Soit au moins une de celles là en valait la peine et vous êtes passé à côté d’une belle histoire, et vous êtes le dernier des sots.

          Une fois, la pire des catins que j’ai croisée dans ma vie et à qui j’ai voulu faire un enfant m’a dit “Tu préfères avoir des regrets ou des remords” (je pense qu’elle parlait d’elle et de moi). Je lui ai répondu que je préférais avoir des remords. Et encore aujourd’hui, je vous le dis, malgré tout ce qu’elle m’a fait subir, malgré sa désespérance qui a voulu entraîner la mienne, je préfère avoir eu des remords de l’avoir rencontrée que des regrets de ne jamais l’avoir connue. Certes, ma vie aurait été bien différente, plus heureuse. Cependant, aujourd’hui, je me sens plus proche de la Vérité, plus proche des personnes en souffrances, des papas en particulier. Et à ce jeu de la vie, j’ai gagné ma rédemption, une vraie rédemption, pas une rédemption de pacotille. Alors certes, mon blog cartographie les écueils de notre modernité, ils sont si nombreux, et découragent peut-être certains lecteurs. Tant mieux. Cela veut dire qu’ils ne sont pas à la hauteur de leur vie. Ils ont choisi les regrets. Ils mourront heureux. Moi, pour rien au monde, je n’échangerai mes remords contre une tonne de regrets béats car je me bats, et qu’un homme c’est ça. L’existence est courte, mais jusqu’ici, je l’ai vécue assez bien pour partir demain sans regret.

          Vous aussi, vous aurez à choisir entre les regrets et les remords. Mais ne vous cachez pas derrière un arbre, par pitié. Vous avez 28 ans maintenant. Il va falloir choisir ou la vie le fera pour vous et nous ne pourrons plus nous regarder, ni même nous parler, et si vous me lisez, vous ne me comprendrez pas.

          Si vraiment vous voulez épouser une Iranienne, arrêtez de fantasmer sur d’autres femmes. A moins que ce soit une excuse pour éviter d’avoir à avancer. Si ce n’est pas le cas, dès que l’une de ce pays bousculera votre coeur accrochez vous à elle comme un noyé à sa branche, comme si votre vie en dépendait, car votre vie en dépend. Le reste n’est que balivernes. Pour savoir pourquoi une femme est attiré par vous, lisez mon article. Par contre si vous voulez être aimé de celle-là, il y a une recette, très simple : la générosité. Si vous êtes capable de donner plus que vous à une femme, elle vous aimera, et vous conserverez cet amour autant qu’elle voudra garder auprès d’elle cette générosité. Il y a des femmes qui ont besoin de peu de générosité. Ce sont des femmes exceptionnelles qui prennent parfois un peu de place. Et puis, il y a les femmes perdues qui demandent beaucoup de générosité. Celles-là vous feront comprendre vos limites. En tout état de cause, l’amour avec les femmes ne se résume qu’à ça. Etre généreux. Le bon gars ne connaît rien à cela car il donnerait tout. A l’inverse, l’homme donne ce qui a un prix, ce qu’il refuserait à d’autres. Voilà la vraie générosité, à ne pas confondre avec la faiblesse et la perméabilité.


          1. Avatar de Cyrus
            Cyrus

            À Monsieur Kasimar et Monsieur Durandal,

            Je vous adresse mes plus vifs remerciements pour ces échanges extrêmement enrichissants, honnêtes et d’un très haut niveau. Je reçois également votre amitié avec joie.

            Monsieur Kasimar,

            Je ne pense pas devoir ajouter quoi que ce soit à ce que vous avez dit. Tout y est. Merci. Des paroles sages.

            Monsieur Durandal,

            Je crois me reconnaître dans le personnage mythologique de Gilgamesh. En fait, compte tenu de l’état psychique de la majorité des femmes du Québec, ne pas attirer outre-mesure sur moi leur attention est en fin de compte une bonne nouvelle. HIHI 🙂

            Oui, vous avez raison, mieux vaut attendre que l’âme soeur iranienne se manifeste (je la conquérerai lorsque je la verrai, car une femme invisible, comme dans Les 4 fantastiques, c’est difficile de lui faire la cour… quand bien même ce serait Jessica Alba) 🙂

            Après, je foncerai pour elle et me donnerai à fond pour notre ménage, car l’essentiel, c’est l’héritage que l’on laisse, lui-même le fruit de nos apports multiples et successifs. La femme et l’homme n’étant, dans le plan cosmique, qu’un rouage de la roue de la vie. Qui tourne, qui tourne et tourne encore…

            Néanmoins, lorsque je vous disais que j’étais malade, c’était plus que malade. J’étais psychiquement détruit et complètement désargenté. Maintenant, je me rapproche lentement de la prospérité financière, j’ai remboursé beaucoup de mes dettes et psychologiquement, je me porte suffisamment bien pour entamer une nouvelle étape de ma vie avec confiance.

            À 28 ans, il faut se bouger, en effet. Néanmoins, je ne m’agite pas, car je sais que tout vient à point à qui sait attendre et que je cherche une femme iranienne d’une très haute qualité morale, qui deviendra une excellente épouse, une excellente mère, demeurera à la maison pour tenir le foyer et s’occuper des enfants. Et potentiellement si j’accède aux plus hautes fonctions, une première dame.

            Bref, je sais qui je suis, d’où je viens, où je vais, ce que je ne suis pas, quel type d’épouse je veux et de mère je veux pour mes enfants, et professionnellement, je sais où je veux butiner. La politique, c’est pour bientôt aussi.

            Quant à faire la cour aux femmes, je m’impose une règle assez simple : ne pas se prendre la tête, demeurer en contrôle de soi, être souriant et confiant, y aller doucement et se dire qu’un échec n’est pas la fin du monde et qu’on n’est pas Dieu, mais des humains avec nos qualités et nos défauts, nos forces et nos faiblesses, et aussi, c’est essentiel, demeurer SIMPLE. Après tout, avant nous, il y eut des mariages et des familles heureuses. Il y en aura encore. Parole d’un futur homme marié, futur père et inchallah, futur Maire de Montréal. 🙂

            Je vous remercie encore de vos contributions pertinentes et enrichissantes.

            Cordialement,

            Cyrus


          2. Avatar de Léonidas Durandal
            Léonidas Durandal

            Il y a quand même quelque chose qui me dérange dans votre démarche : si vous voulez devenir maire de votre ville, mais que vous refusez de prendre pour femme une Québécoise parce que vous les méprisez, je me demande ce que ce maire pourra apporter à sa ville, lui qui n’aimera pas une grande partie de ses concitoyens. A mon avis, vous devriez être plus ambitieux. Et si vous voulez faire de la politique un jour, ce devrait être pour servir les gens, non pas pour leur imposer vos vues.


          3. Avatar de Cyrus
            Cyrus

            Bonjour Monsieur Durandal,

            J’ai toujours eu une relation très compliquée, pour ne pas dire explosive, avec les Québécois. Cela s’est un peu amélioré ces dernières années, mais c’est essentiellement parce que je contrôle mon environnement de manière beaucoup plus rigoureux. Pour la relation maritale, disons que je ne mélange pas la vie privée et la vie politique. Il s’agit essentiellement de préserver une culture beaucoup plus que d’envoyer un message subliminal aux citoyens.

            Enfin, n’oubliez pas qu’en démocratie parlementaire, l’on impose que ce que l’on a proposé auparavant et que les citoyens ont approuvé le jour du vote.

            Quant à ma future plate-forme électorale, elle sera à la conjonction des nécessités et des idéaux. Je crois que beaucoup de gens s’y reconnaîtront.

            Cordialement,

            Cyrus

            P.S. J’ai lu votre texte sur Inanna (hier pour la première fois) et je l’ai trouvé fabuleux. D’un niveau universitaire exceptionnel et très instructif. Il m’a également redonné espoir, le sourire, une bouffée d’air frais et beaucoup de courage et d’encouragements pour la suite.


  10. Avatar de kasimar
    kasimar

    Pour en revenir à la notion du mal je me demande si l’être humain est intrinsèquement mauvais et qu’il lui est par conséquent difficile de “devenir bon”.

    A savoir est-ce que l’homme naît pas mauvais et c’est la société qui le corrompt pour paraphraser ce bon vieux Rousseau ?


    1. Avatar de Quelqu'un qui passait
      Quelqu’un qui passait

      Le penseur néo-confucéen du XVe siècle Wang Yangming s’inscrit dans la tradition antique de Mencius qui affirme la capacité foncière de l’esprit à sympathiser avec les êtres et finalement l’univers entier. Wang tente de répondre ensuite à la question : comment devient-on un saint ? La solution réside dans l’esprit qui révèle la fraternité de tous les hommes. L’être humain naît bon. Malheureusement, l’égoïsme et les désirs matériels bloquent cette révélation. Dès lors, chacun voit chacun comme un “ennemi”. Pour retrouver « le sens de l’humanité, qui rassemble en un seul corps le ciel-terre et les dix mille êtres », il faut retrouver l’esprit qui est cette unité. Cela suppose une remise en état de l’esprit pour lui rendre la rectitude de sa constitution originelle. En affirmant que l’esprit n’a pas à chercher la solution ailleurs qu’en lui-même, Wang recentre toute la réflexion éthique sur l’esprit qui est la source ultime de toute moralité. Il possède en lui-même la « connaissance innée » du bien qui ne demande, dès qu’il est reconnu, qu’à s’étendre à toute chose.

      (source: wikipedia, page Wang Yang-Ming)


    2. Avatar de Léonidas Durandal
      Léonidas Durandal

      L’homme naît avec la marque du péché sur lui, c’est une évidence pour qui a un peu fréquenté l’humanité. Dès sa plus petite enfance, l’enfant est perdu, il a besoin des adultes pour le guider, sinon il fait n’importe quoi. ET ça va de pire en pire par la suite.


      1. Avatar de François ALLINE
        François ALLINE

        Sans doute, mais le péché est une notion à géométrie variable. Richelieu disait : La vérité n’est qu’une question d’époque” et il aurait pu ajouter et de société.


        1. Avatar de Léonidas Durandal
          Léonidas Durandal

          Voilà une affirmation qui ne fait pas honneur à vos raisonnements habituels. Le relativisme aboutit au nihilisme. Si tout est variable, le sexe aussi, les rapports entre hommes et femmes aussi, et pourquoi pas esclavager les hommes selon ce principe, par exemple ? Il y a une Vérité. Le mal existe. Il s’appelle aujourd’hui féminisme. La Vérité n’est pas une question d’époque. Mais le mal oui ou tout au moins la forme qu’il prend. Car le mal est le mal, et le bien le bien.


          1. Avatar de Quelqu'un qui passait
            Quelqu’un qui passait

            Je tiens aussi à signaler que la spiritualité chinoise est quand même différente de la vision chrétienne, car vous partez d’un point de vue que l’homme naît avec le mal, ce qui n’est pas faux en soi, mais selon les traditions orientales il naît avec le bien aussi. Le bien et le mal sont complémentaires plutôt qu’opposés, car l’un ne peut pas se définir sans l’autre, c’est la non-dualité. En revanche, ils parleront d’équilibre et de déséquilibre sur le plan cosmique, c’est-à-dire être coupé entre le corps et l’esprit, et dans son prolongement, être coupé de l’ordre naturel de l’univers dont nous sommes interdépendants, ce qui donne des gens (hommes et femmes) vivant dans l’égo, le narcissisme, la domination perverse, la faiblesse etc.

             


          2. Avatar de Léonidas Durandal
            Léonidas Durandal

            Il y a un bien et un mal qui sont liés, mais qui ne sont pas vraiment mal ou bien, qui sont “loi naturelle”.
            Mais il y a aussi un néant, et une miséricorde infinie qui échappent à cette complémentarité que vous décrivez, et qui se surajoutent à cette loi naturelle.


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