Féminisme et détournement du désir féminin

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Les filles sont idiotes. Voilà ce que pense un jeune garçon normalement constitué à l’école primaire.

Ainsi se construit-il son identité, en miroir des filles qui méprisent sa masculinité tout autant qu’il rejette leur féminité.

Il apprendra la complémentarité plus tard, quand le désir sexuel naîtra. En attendant, il veut se sentir rassuré dans son sexe, compensant peut-être à cause des attributs virils qu’il n’a pas encore. Devant l’invective sexiste, filles et garçons se regroupent entre eux pour mieux se retrouver, pour mieux se défendre, par jeu aussi. Les filles provoquent les garçons, qui le leur rendent par le mépris.

Si filles et garçons n’acceptent pas leur différence sexuée notamment en jouant à ce petit jeu, alors plus tard, ce mépris reviendra sous une forme plus ou moins sérieuse. Cette faille les empêchera de se réaliser pleinement dans leur sexe. Car au lieu d’accéder à des relations complémentaires dans leur espace personnel ou social, ils seront toujours en lutte contre « l’autre ». Cette déviance s’appelle féminisme. Elle est particulièrement marquée chez les filles qui ont l’immense pouvoir de se reproduire mais qui ont besoin d’accéder au corps de l’homme pour vivre pleinement et puissamment leur vocation. L’homme qui ne vit pas sa paternité dans son corps, se reproduit de manière secondaire. Passe d’abord pour lui le travail, jusqu’à ce qu’il en découvre les limites. Tout comme la femme finit par explorer à fond les limites de la maternité. En attendant, ceux là doivent apprendre à se rencontrer, et mieux, à s’entendre.

Ce chemin compliqué est balisé par la famille et la société, lorsque ces deux là ne dévient pas hommes et femmes de leur vocation première. Car famille et société peuvent s’opposer à l’individu pour l’asservir, restreignant les aspirations des hommes et des femmes soit-disant pour leur bien, par exemple en pourrissant le milieu du travail pour les hommes et en salissant la famille pour les femmes. Voilà ce que nous vivons dans cette époque de décadence, et ce que toute société décadente doit vivre. La stérilité est recherchée par les sociétés en perte de foi. La chute ne provoque pas la stérilité. A l’inverse, la stérilité provoque la chute. Nous le voyons dans notre société riche qui a décidé de se suicider.

Je l’ai écrit, la femme est particulièrement sensible à cette guerre pour affirmer son identité.  Si des hommes égocentriques en arrivent à s’imaginer que le milieu professionnel est le summum de l’existence pour les deux sexes, alors ils tendent à priver la femme de la gloire d’être mère. Et ils s’en font alors une concurrente. Si la femme ne se sort pas de son mépris pour la masculinité, alors elle se reproduit sans homme, rabaissant son alter ego au statut de géniteur, abusant de ses enfants.

La femme frustrée engendre des petits garçons avides dans la société, et méprisant de tout ce qui n’est pas réussite sociale. Platon en parlait déjà à son époque pour expliquer les changements de systèmes politiques dans la cité. Ces garçons sont blessants pour la féminité, car ils ne voient que par eux, en miroir de leur mère narcissique. Et pourtant peuvent-ils trouver de nombreuses partenaires tant ce narcissisme fait écho à celui de la femme, pour le pire évidemment.

La jalousie, l’avidité, les péchés capitaux en général, détournent l’homme et la femme d’une existence prospère. Par la suite, ces hommes et ces femmes déviés se construisent tout un discours social pour justifier leur comportement. Voilà à quoi je veux m’attaquer en ce jour.

En france, le travail des femmes durant la première guerre mondiale est toujours exalté. Elles ont pu prendre la place des hommes ! Elles pouvaient faire aussi bien qu’un homme ! Conclusion de cette petite ritournelle : la femme peut s’épanouir dans le milieu du travail aussi bien qu’un homme. Et ceux qui l’en empêcheraient, l’empêcheraient de réaliser son plein potentiel. La femme peut tout. Elle peut engendrer, travailler, mener de front travail famille patrie (droit de vote). Et si elle ne s’accomplit pas, c’est à cause d’affreux préjugés, ou du patriarcat. Les hommes les considéreraient inférieures. On va donc leur prouver à ces hommes qu’on vaut autant qu’eux.

Vous retrouvez ici le discours de l’école primaire, masqué derrière de grandes considérations humanistes, un classique. Cachées derrière les bonnes intentions, se donne à voir la frustration et la jalousie, soit l’incapacité de se construire une existence propre. Les femmes payent cher ce genre de péché.

Cette propagande durant la première guerre mondiale était fabriquée par l’industrie de l’armement qui avait besoin de bras tandis que les hommes se faisaient massacrer au front, pour protéger leurs femmes bien entendu. Le monde du travail, soit disant machiste, faisait la promotion du travail des femmes parce qu’il en avait besoin, rien de plus.

(Le recrutement militaire des femmes à l’usine : “Arrêtez-vous et engagez-vous pour fabriquer des munitions”)

 

(“Plus les femmes travaillent, plus la victoire est proche”)

 

(Femmes fabricant des munitions durant la seconde guerre mondiale en urss. Rien à voir avec le capitalisme donc)

 

(Vous reconnaîtrez Rosy, l’égérie féministe, présentée avec son phallus par procuration, le regard tourné vers le dieu matérialiste, ici de la guerre)

 

Pour recruter dans les secteurs qu’une population méprise, il faut l’appâter. Les sergents recruteurs présentent la guerre sous un aspect favorable pour engager le jeune naïf. Toutes les personnes crédules sont ainsi la proie des autres. Animées par une pensée enfantine, elles veulent imaginer que le paradis sur terre existe, ou pourrait exister grâce à leur action, et qu’il suffirait pour cela de souscrire aux vues de la société. Donc elles souscrivent. Elles déchoient, et gagnent en expérience, si elles ne sont pas mortes entre temps, et en ayant toujours perdu bien du temps à se réaliser.

Vous voyez donc des gens aller à la guerre la fleur au fusil, se faire vacciner avec un produit expérimental, ou voter pour le dernier produit marketing à la mode, sans l’ombre d’un sourcillement, très convaincues. Chez les femmes, il faut flatter le côté « personnel », sauver les migrants, être ouvert, et faire mieux qu’un homme. Autant vous dire que toutes ces aspirations sont durement châtiées.

L’histoire qui est racontée par les vainqueurs étatiques, ne dit rien de la vie de ces femmes qui ont travaillé dans les usines en remplacement des hommes, et l’enfer qu’elles ont connu. J’ai reçu le témoignage direct d’une femme seule sur une propriété agricole durant la seconde guerre mondiale. Cette virago a espéré tous les jours le retour des hommes. Fatigue extrême, arnaques, manque de rendement, était son lot quotidien. Les conditions de travail dans les usines n’étaient pas meilleures, certainement bien pires, surtout au début du 20ème siècle. Mais les journalistes montraient de belles photos de femmes au travail  :

(Notez que ce travail effectué sans masque intégral et sans soufflerie faisait perdre l’odorat et le goût au bout de quelques temps, quand il ne rendait pas dément. Dans les usine d’objets photoluminescents, les femmes touchaient des matières radioactives et sont mortes précocement de cancers)

 

Ces images, nos professeurs de l’instruction publique nous les montrent toujours, comme nos journalistes actuels mettent en avant cette adolescente prébubère nommée Greta Thunberg pour vendre à une jeunesse désoeuvrée, la peur de vivre. Le carbone, c’est la vie. Plus généralement, la working girl est magnifiée, mais le quotidien minable de toutes ces filles mères multipliant les activités, ou la solitude de la citadine célibataire qui finit par se caser n’importe comment, n’est pas vraiment étudié.

En ayant été victime, je vois combien ceux qui croient le discours social, en font les frais. Plus une personne croit ce que dit la société, plus elle rate sa vie. Ceux qui misent tout sur le travail, finissent seuls, voire malades. Ceux qui méprisent la famille, amassent de l’argent pour rien. Ceux qui veulent réinventer le couple, finissent célibataires. Ceux qui veulent se libérer de l’oppression de la religion, finissent asservis. Quand la société vous vend le mariage, restez célibataires. Quand elle vous vend le célibat, et le travail, il est temps pour vous de vous marier et de vous occuper de votre famille.

La société défend ses intérêts qui ne coïncident que rarement avec le bien être des individus. Dans une démocratie, il faut vendre du rêve pour accéder au pouvoir. Dans une tyrannie, il faut satisfaire le bonheur d’un seul. Par nature, la société est fausse. Elle vous assure qu’elle prendra en charge votre vieillesse et elle ne le peut pas. Soit elle manque d’argent, soit elle est incapable de faire preuve d’humanité. Elle vous assure qu’elle vous trouvera du travail, et elle fait de vous un pauvre ou un fonctionnaire triste. Elle veut vous éduquer à la tolérance sexuelle et vous stérilise au passage, car la sexualité pour la sexualité vous rend inapte à la vie de famille, quand elle ne vous rend pas malade tout court. Elle fait la promotion de la contraception et des infanticides par avortement, puis devant le désastre démographique, vous assure que l’immigration payera vos retraites, quand 40% des nouveaux arrivants seuls trouvent du boulot.

Ces pauvres types qui veulent décider à la place des autres, les membres de cette élite de pacotille, devraient déjà prendre en main leur vie. Or les femmes sont particulièrement sensibles au discours social promu par de tels imbéciles. La société et la femme se confondent en fait, car les hommes travaillent pour elle. De ce fait, beaucoup de femmes légitiment les pires bêtises pour peu que la propagande sache lui parler. Or les progrès en la matière ont été gigantesques dans nos démocraties. Pour détourner le vote des femmes, tous les coups sont permis surtout parmi une population qui n’a que peu ou pas de culture politique. Faire la promotion du célibat pour sauver la planète, il fallait le trouver. Sauver le pauvre immigré de la noyade pour le mettre en esclavage, sympa. Sauver notre pays en remplaçant sa population, c’est sûr, ça va marcher, car un pays n’est pas fait d’êtres humains bien entendu. Tout le monde il est français.

Nous sommes progressivement coupés de nos sensations et de notre logique pour que le discours social puisse s’imposer, tant il déconne par rapport à la réalité. Le températures ne dépassent pas 20° en Bretagne en ce mois de juillet, mais il faut continuer à souscrire à l’idée de canicule. La mortalité a augmenté depuis la vaccination, nous le voyons autour de nous, mais c’est une coin coin cidence bien entendu. La liste serait trop longue à faire, de toutes les bêtises qui nous sont racontées pour que nous continuions à adhérer au discours social, et ceci afin de nous rééduquer, parce que nous ne serions pas assez responsables. Et quand cela ne suffit pas, il faut censurer impitoyablement les discours alternatifs. Il est certain qu’en nous infantilisant, nous allons gagner en maturité. Ah non, c’est vrai, le but, ce n’est pas d’aimer Dieu et l’individu, c’est la machine. Elle doit fonctionner de manière optimale, avec ou sans êtres humains.

Ces mêmes imbéciles, pseudos intellectuels de l’élite, n’ont d’ailleurs pas encore compris pourquoi l’amélioration de l’intelligence artificielle était une non nouvelle pour ceux qui veulent continuer à vivre d’humanité. Eux, bien entendu, seront remplacés. Ils le sont racialement, familialement, professionnellement, ou ne survivent qu’en essayant de nous vendre leurs mensonges.

Les milliards d’euros déversés en soutien à la cause féministe, de manière directe ou indirecte, ne sont pas pour rien dans la perpétuation du mensonge. Ceux qui sont payés pour régler un problème, n’ont jamais intérêt à le régler pour continuer à être payés. Or les problèmes personnels des gens ne concernent que les gens eux-mêmes, et toute intervention pour dominer les esprits augmente les difficultés des individus. Nous n’avons pas besoin de personnes qui fassent notre bonheur à notre place, mais d’être en adéquation avec nos intérêts réels.

Lorsque les femmes peuvent choisir dans les pays féministes, elles deviennent des caricatures de femmes, infirmières tandis que les hommes deviennent ingénieurs, au grand damne des féministes, qui dès lors, montrent leur vrai visage, celui de femmes ennemies de leur sexe. Le féminisme est l’ennemi des femmes, et ce fait pourtant évident, n’est pas admis parmi cette majorité redevenue matérialiste et grégaire, donc d’autant plus déconnectée de son environnement.

Les femmes aiment qu’on leur parle de désir, de personnes, de liens. Et bien, il serait grand temps qu’elles se penchent justement sur ces désirs qui les animent, et non qu’elles continuent à être le jouet de leur émotivité en étant manipulées par de plus puissants qu’elles, qui leur font accepter une dégradation énorme de leurs conditions de vie réelles sous prétexte idéologique.

Devenu soit-disant riche, un chef de famille n’a plus les moyens d’entretenir une femme au foyer. Quel progrès ! La dénatalité et la stérilité ont progressé, quel progrès ! Les dépressions ont explosé : quel progrès ! Ainsi, les conditions matérielles, psychologiques et familiales des femmes se sont effondrées, mais une majorité de nos contemporaines continuent à croire que le féminisme est synonyme de progrès. Vous comprenez, madame a désormais le droit à un chéquier et d’aller se tuer à la tâche dans des boulots qu’elle méprise ! Quel progrès ! 

Les femmes sont complètement inaptes à prendre des décisions politiques. Et pourtant elles votent et sont majoritaires en démocratie. De leurs familles où elles régnaient, il ne reste rien. En lieu et place des relations amoureuses où elles triomphaient, s’est substitué la pornographie parce qu’elles continueront toujours à dominer par leur corps. Tout le monde fuit le milieu du travail qu’elles ont investi. Pro-immigrés lorsque cela les conforte intellectuellement, puis en y devenant allergiques désormais qu’elles sont dérangées dans la rue, elles n’ont anticipé sur aucune des évolutions sociales négatives qui allaient découler de leurs choix. Jusqu’auboutistes, elles se sont sabordées elles-mêmes plutôt que de renoncer à leur toute puissance. Et ici en france, où ce processus a été poussé aussi loin qu’il pouvait l’être, nous voilà passés du remplacement de notre population, à la menace de guerre civile, parce qu’il faudrait accéder aux demandes de ces femmes qui nous font tourner en bourrique.

Il est temps que les femmes redeviennent maîtresse de leur destinée et se préoccupent de leurs désirs réels. Que quelques femmes échappent à la règle ne contredit en rien la règle. Les femmes s’épanouissent dans les relations personnelles et familiales. Tel est leur désir profond. Il serait temps qu’elles se battent pour elles au lieu de poursuivre des chimères masculines. Il serait temps qu’elles arrêtent de traiter leurs compagnons comme de secondes mamans avec leurs enfants. Il serait temps qu’elles arrêtent de considérer l’état comme le père de leurs enfants. Il serait temps que les hommes revalorisent le statut de la femme, et arrêtent de les considérer comme des hommes bis. Il serait temps que les hommes arrêtent de se comporter en femmes, et remettent chacun.e à sa place.  

11 réponses à “Féminisme et détournement du désir féminin”


  1. Avatar de ElNinto
    ElNinto

    "En gros, je ne vois pas le problème d'attendre 24/25 ans pour avoir des enfants. C'est l'âge du pic de fertilité, l'âge ou on a le moins de grossesse à risque"

     

    24/25 ans, pic de fécondité mais pas de fertilité qui doit etre bien plus jeune, on ne trouve pas vraiment le pic de fertilité chez les femmes sur le Net si ce n'est qu'il décline dès 18 ans …


    1. Avatar de Léonidas Durandal

      Bonjour monsieur,

      Merci d’appuyer sur le bouton “répondre” le plus proche et au-dessus du message que vous visez. Merci aussi d’indiquer un nom et de saluer vos interlocuteurs pour chaque intervention sur ce site.

      M.D


  2. Avatar de Cyrus
    Cyrus

    M. Durandal,

    Êtes-vous favorable à ce qu'une femme, si elle le souhaite, devienne astronaute ?

    Cordialement,

    Cyrus


    1. Avatar de Léonidas Durandal

      M Cyrus,

      C’est le rôle d’un homme d’amener le gros cul d’une femme dans les étoiles. Il va bien falloir nous y coller. Nous en aurons besoin dans l’espace, autant que sur terre tout au moins.

      Gauloisement.

      M.D


  3. Avatar de Marie
    Marie

    Bonjour Léonidas,

    Vous dites : "Il est temps que les femmes redeviennent maîtresse de leur destinée et se préoccupent de leurs désirs réels. "

    J'ai du mal à croire qu'une majorité de femme n'ait pas d'enfant dans leur extreme jeunesse parce qu'elles refoulent un désir profond. Après tout, vous dites vous mêmes que dans les pays féministes, elles se tournent vers des métiers stéréotypiquement féminins. Les femmes veulent profiter de leur jeunesse pour découvrir le monde et faire des études et rencontrer leur futur mari avant d'avoir leurs enfants en fin de vingtaine. Là ou ça coince, c'est quand elles perdent leur temps dans des relations instables avant de s'engager.

    Par contre, je ne vois pas le mal de faire des études jusqu'à 21/22 ans, travailler et mettre de côté jusqu'à 25/27 ans et d'avoir des enfants à cet âge là. C'est d'ailleurs, ce que les gens font dans la plupart des sociétés traditionnelles hors occident.

    Cela n'empêche pas à la marge les quelques jeunes femmes plus matures que la moyenne d'avoir des enfants plus jeunes. Même chez vous, les plus déterminées le font déjà :

    https://www.youtube.com/watch?v=sG9DsXoPYJw

    Cordialement,

    Marie


    1. Avatar de Léonidas Durandal

      Chère Marie,

      Chez nous, c’est tout un système de castration sociale qui est mise en place pour refouler les désirs, jusqu’à l’infanticide par avortement. Les dégâts sont monumentaux, preuve en est le taux de natalité des occidentales qui est de l’ordre du suicide civilisationnel. Au moins, vous m’accorderez que s’il y a suicide civilisationnel, il y a bien des raisons à cela, et dont nous devrions prendre conscience urgemment. Le refoulement des désirs profonds des femmes en est une évidence. Vous en êtes d’ailleurs le meilleur exemple sur ce site. Lorsqu’on aborde la psyché féminine, appétence pour le viol, ou désir de maternité, vous êtes la première à vous en effrayer, à en douter, à le relativiser. Vous avez peur de vos propres désirs de femmes. Vous ne les avez pas interrogés. Et vous faites comme si tout ce que je racontais sur le sujet, n’existait pas, était soumis à caution, malgré les statistiques qui ne laissent pas de place au doute sur le sujet.

      Cordialement.

      M.D


      1. Avatar de Marie
        Marie

        Bonjour Léonidas,

        Vous avez la fâcheuse tendance qu'ont beaucoup d'hommes de croire qu'ils connaissent mieux l'intériorité des femmes qu'elles-mêmes. Ce n'est pas parce qu'une femme n'est pas d'accord avec vous, qu'elle n'assume pas ses désirs féminins. Mes enfants, je les ai eu, et ils sont nombreux. Quant au désir du viol, je dis que c'est pas parce qu'il existe que ce tabou doit disparaitre. Je viens d'une société du viol. Ce qui est intéressant chez nous, c'est que nos groupes ethniques ont gardé leurs caractéristiques culturelles dans les villages. J'ai un père dont l'ethnie a des moeurs légères face au sex : polygamie, viol banalisé, mères célibataires tolérés, mariages interrgénérationels. Et une mère d'une ethnie strictement monogame et mieux christianisé avec un tabou du viol prononcé. Je vous laisse deviner quelle ethnie est plus prospère. 

        En Occident, c'est objectivement déplaisant d'être mère : l'isolation, le mépris social (et bien souvent de l'époux), le stress, le manque d'aide, radinerie de certains maris etc…En fait, je trouve que c'est même un miracle qu'il y ait encore des femmes qui veuillent se reproduire chez vous. Surtout ici aux US. Elles sont vraiment au four et au moulin. D'où la naissance du mouvement childfree. Quand on les écoute, on se dit qu'elles ont bien raison.  On leur dit d'avoir des enfants parce que l'économie en a besoin. Alors qu'elles-mêmes n'en n'ont pas parce qu'elles sont esclaves de l'économie. Qui a envie de transmettre une vie pareil à ses enfants ? "Je t'ai mis au monde parce qu'il fallait plus de main d'oeuvre pour M;Bezos'. Allons donc. 


        1. Avatar de Léonidas Durandal

          Bonjour Marie,

          Comme vous l’aurez noté dans mon article, je préfère les femmes qui refusent en bloc cette société, qui sont soumises à leur mari et organisent le foyer. Que des cruches refusent ce discours lénifiant de la société sur la bonne poule pondeuse, et deviennent stérile, c’est ridicule. Que des personnes aient pu croire au miroir aux alouettes dans les années 60, d’accord. Mais de nos jours se positionner par rapport à la société, qui vous encourage à la stérilité en france (je ne sais pas ce qui en est aux usa), faut vraiment être une conne finie. Et puis les femmes que vous décrivées semblent culottées. Elles demandent à l’état d’entrer dans leur famille (contraception, infanticide, allocations, lois du divorce). Et désormais que les ordres de l’état ne leur convient pas (pondez pour l’économie), elles font un caprice. Nulles, nulles de bout en bout.

          Cordialement.

          M.D


          1. Avatar de Marie
            Marie

            Bonjour Léonidas

            Vous dites : "je préfère les femmes qui refusent en bloc cette société, qui sont soumises à leur mari et organisent le foyer."

            J'ai bien compris. Je soulignais simplement dans mon commentaire que même les femmes dites traditionnelles avaient d'autres aspirations à côté de la maternité. Et donc de ne pas vous imaginer que les femmes voudront toutes soudainement devenir mères dès leurs 18 ans si la France devient plus catholique. Quand on regarde d'autres sociétés ce n'est pas ce qui se passe dès qu'on sort de la pauvreté. Le mariage très jeune c'est un marqueur de misère.

             "Et puis les femmes que vous décrivées semblent culottées. Elles demandent à l’état d’entrer dans leur famille (contraception, infanticide, allocations, lois du divorce). "

            C'est une remarque vraie si l'on parle des français mais fausses si l'on parle des américaines dans la mesure où l'état ne rembourse rien, pas même les naissances. C'est ici l'Etat qui est culotté de leur demander plus d'enfants. 

            Mais à leur décharge, je vois moins les françaises tenir ces propos concernant les enfants. Elles évoquent plutot le fait qu'elles veulent "gagner de l'argent et profiter de leur jeunesse". Tendance qui n'aurait rien de mauvais si on avait pas rendu synonyme "profiter de sa jeunesse" avec "multiplier ses relations et vivre comme une grande ados".


          2. Avatar de Léonidas Durandal

            Marie,

            Si l’on fait des enfants par rapport à ce que dit la société, c’est déjà mort. Il ne faut pas attendre de reconnaissance sociale lorsqu’on fait des enfants. Il ne faut même pas attendre de reconnaissance de la part de ses enfants. Les enfants légueront à leurs enfants. La vie est un don. Non, toutes ces conceptions féministes, ou socialistes de la vie sont mortes nées, et très laides.

            Cordialement.

            M.D

            Cordialement.


          3. Avatar de Marie
            Marie

            Si l’on fait des enfants par rapport à ce que dit la société, c’est déjà mort.

            Je dois mal m'exprimer aujourd'hui, car ce n'est pas ce que je dis. Je suis d'accord avec vous sur ce point. 

            Et encore plus avec celui ci :

            Il ne faut pas attendre de reconnaissance sociale lorsqu’on fait des enfants. Il ne faut même pas attendre de reconnaissance de la part de ses enfants.

            Je dis que en dehors de toute conception féministe, les femmes ont toujours voulu réalisé deux trois hobbies et ambitions personnelles dans leur jeunesse avant d'avoir leurs enfants et/ou une fois que ceux-ci ont grandi, précisément parce qu'ensuite, elles savent que leurs priorités sont ailleurs. 

            En gros, je ne vois pas le problème d'attendre 24/25 ans pour avoir des enfants. C'est l'âge du pic de fertilité, l'âge ou on a le moins de grossesse à risque, l'âge de la maturité et l'âge où, il semble qu'en dehors de toute intervention extérieure les femmes ont un désir assumé d'enfant. 


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