Gleeden : le désir de faire mal

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Article 212 du code civil : “Les époux se doivent mutuellement respect, fidélité, secours, assistance.”

Au nom du principe de complicité par omission intentionnelle dans nos droits européens, encourager l’adultère devrait être réprimé par la loi. Seulement notre droit est en train d’exploser de toutes part, sous nos yeux. Le manque de religion dans notre société est en train d’aboutir à saper toutes les bases de nos institutions. A refuser d’accepter la notion de bien et de mal, et à vouloir privilégier les sentiments individuels comme base de toute morale, la morale s’efface. Le droit aussi. En 1975, l’adultère n’est plus reconnu comme une faute pénale. Aujourd’hui, on ne peut donc plus sanctionner juridiquement des sites internets comme Gleeden qui encouragent les relations extra-conjugales. Car dans notre droit, la notion de complicité par omission s’utilise plutôt dans des cas d’infractions pénales que civiles, et surtout pas en matière conjugale où historiquement, les juges ont rapidement refusé d’amender les « briseurs et les briseuses de couples » (Arrêt Dangereux de 1970). Par là-même, encourager les transgressions à la loi en ce domaine, est devenu légal et ceci parce que nous ne voulions plus collectivement, faire peser sur des individus immoraux le poids d’une quelconque « culpabilité judéo-chrétienne ». Les marchands en ont alors profité pour nous vendre cette amoralité en toute impunité. Du refus de la Révélation, nous en sommes donc passés à la destruction de notre droit, puis à l’encouragement de cette destruction par le capitalisme féminisé, les immoraux et les cupides marchant main dans la main depuis toujours. Le processus de non-sens et d’anarchie gagne désormais et il se propagera jusqu’à détruire complètement notre société si nous ne l’arrêtons pas.

Comme je l’ai rappelé ailleurs, il est étonnant que la dissidence d’aujourd’hui se retrouve à devoir défendre la société malgré elle.

Gleeden et la libération sexuelle.

Gleeden, c’est l’horreur incarnée de cette dégénérescence. De vieilles peaux féministes s’y retrouvent pour se faire baiser parce qu’elles ont tout investi dans le travail et que leur relation de couple est devenu un champ de mine bombardé par autant de manques d’humanité. On a travaillé au nom du tout fric, on a fait éduquer ses enfants par d’autres, et conséquence logique, on se retrouve à plus de 40 ans asservi à ses pulsions sexuelles. On veut continuer à n’en faire qu’à sa tête, comme une bête. Le pire, c’est de voir cette espèce de ratées se faire sauter par des hommes encore plus misérables qu’elles, tous appartenant à des CSP + (cadres, ingénieurs indépendants, directeurs…) c’est à dire à ce qu’il devrait y avoir de plus intelligent dans notre France. Ces hommes mariés encore menés par le bout de la queue à l’âge de M Strauss Kahn, sont capables de payer le prix d’un billet d’avion pour une soirée de baise en compagnie d’une putain immature (1).

Si le phénomène était marginal, je n’en parlerais même pas. Sauf que le même site des Inrocks évoque le nombre d’1,7 millions de personnes qui auraient fréquenté Gleeden en 2012, et une croissance de 150% par an. Le site joue d’ailleurs de cette normalisation.

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Plus risible encore, ce site qui encourage le mensonge, en appelle à l’honnêteté intellectuelle de chacun de ses membres dans la charte :

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En résumé, « Ne fais pas à moi, ce que je t’encourage à faire aux autres », ou l’hypocrisie poussée à son comble.

L’autre, cet étranger.

Balayés les enfants, le mari attentionné, tous les efforts humains pour construire une vie respectable, au nom de simples parties de jambes en l’air. Que l’être humain est pitoyable dans sa faiblesse. Dans ces moments là, il ne voit plus rien, sauf lui, son désir, il ignore l’humanité de l’autre. Son bonheur c’est son malheur en particulier quand il ne sait pas voir en son compagnon un homme respectable et qu’il n’est pas décidé à faire des efforts pour lui, à l’aimer. En matière d’humanité tout doit être facile dans cette société tandis que le monde s’arrache les cheveux au travail. L’inverse de la joie de vivre.

On nous avait promis la fin de l’hypocrisie après 1968, l’hypocrisie n’a jamais été aussi grande. Hypocrisie de ces couples qui se trompent mais qui restent ensemble par peur de finir seuls. Hypocrisie de ces couples qui se séparent en parlant d’amour, au moment où ils suivent leurs pulsions sexuelles. Hypocrisie de ceux qui détruisent leurs enfants en parlant de séparation comme d’un moindre mal quand ils ne s’entendent plus. Hypocrisie de l’absence de sanction envers les semeurs de désespoir. Hypocrisie de ces femmes libérées qui n’ont jamais été aussi soumises à leurs pulsions sexuelles et à leur maladie de consommer. Hypocrisie de ces hommes qui ont démissionné en arguant du soutien de leurs femmes. Hypocrisie qui confond parasiter avec aimer. Hypocrisie de la fin de l’hypocrisie.

Vous savez encore ce qui est beau ?

L’attention à l’autre, la confiance, la paix, le respect, perdre du temps pour l’autre, sacrifier sa vie à un sentiment noble, l’engagement, la loyauté, donner son travail, voilà ce qui nécessite des efforts mais ce sans quoi la vie est insipide et se résume à un pénis honteux qui se retire d’un vagin déçu. Que les pénis servent la grande cause de la famille bon sang. Que les vagins se fassent enfourner pour la gloire de l’union sacrée entre un homme et une femme. Mais que plus jamais on nous parle d’épanouissement personnel en lieu et place d’animalité, de tromperies en tout genre, de respect de ses pulsions où qu’elles puissent nous mener. L’épanouissement personnel, quelle connerie d’ailleurs. Comme si on pouvait s’épanouir sans les autres et en dehors d’une relation.

Avenir

Dans un monde meilleur, les hommes trouveront beau le cul de leur femme seule; les femmes trouveront beau le niveau de richesse de leur homme seul. Ils travailleront à leur petite famille sans se laisser tenter ailleurs. Car quand on s’attelle sérieusement à son foyer, on est déjà bien assez occupé. Les fuyards sont des fainéants. Les démissionnaires des égoïstes tyranniques. Tout vient de là. L’ennui familial de ces cadres qui bossent minimum 60 heures par semaine est relatif à leur fainéantise dans les relations interpersonnelles. Ils travaillent comme des putes et croient pouvoir rentrer chez eux en agissant différemment. Mais pute au travail, finalement s’y habituera. Pitoyable de les voir à la retraite comme des merdes humaines, souvent seules, toujours aigries. Que la lâcheté à vivre est laide. Elle finit par forger ces visages ternes et désabusés que nous voyons tant tout autour de nous.

Jeunes !

Dîtes non à ce qui est moche, devenez beaux, restez romantiques car sinon, le monde est perdu. Si vous croyez pouvoir vous épanouir dans l’absence de différence sexuelle, dans une sexualité non canalisée, dans la médiocrité, vous finirez aussi pitoyablement que vos parents démissionnaires. Espérez autre chose que Gleeden, cultivez votre Eglise catholique intérieure pour ressusciter à l’autre, contrairement à toutes ces salopes économiques qui s’enfoncent dans leurs gratifications professionnelles faciles, à tous ces parasites des relations amoureuses, à tous ces féminisés confusionnels sans courage, sans avenir et destructeur de société.

Oui, vous avez un très gros soucis en tant que garçon, si vous ne voyez plus une femme qui en vaille le coup autour de vous. La société féminisée vous a fermé les yeux à toute humanité. Vous attendez que ça vienne des femmes, mais cela ne sera jamais le cas. Car vous n’avez pas Foi en vous. Et si tel est le cas, pourquoi une femme vous suivrait ? Elle voudra alors vous dominer au lieu d’entrer en relation. Peu sûr de vous, vous la suivrez et ça se passera forcément très mal, car les femmes modernes en particulier, éduqués sans l’autorité d’un père, n’ont aucune vertu. Même si elles en avaient, votre couple vivra au mieux une stagnation et plus généralement, vous aurez des enfants dégénérés et une relation de couple minable. En refusant de combattre pour dominer une femme, vous refusez surtout de trouver les moyens d’assumer votre couple et vous vous cachez lâchement derrière vos échecs. Vous ne croyez plus en la vie et vous accusez le monde. Courage. Personne n’a envie de vivre l’horreur Gleeden au plus profond de lui, les femmes comme les autres. Montrez-leur le chemin puisqu’elles en sont devenues incapables. Le rôle d’un homme est de montrer l’exemple et de se comporter mieux qu’une femme, en particulier aux époques où elles perdent toute vertu. Les hommes de demain seront des guerriers du couple. Ils ne laisseront jamais la bêtise d’une femme mener leur couple. Ils seront résistants et impassibles face aux échecs. Ils deviendront d’admirables irrésolus et seront aimés pour cela. Un homme viril n’a pas le droit de baisser les bras et de renoncer à cause de l’ambiance médiocre d’une société en pleine faillite. Il lui faudra toujours s’élever au-dessus des circonstances pour vivre librement, responsable et libre.

1 « Gleeden, le site pro-adultère qu’adorent les femmes mariées », Inrocks 31/07/2012.

32 réponses à “Gleeden : le désir de faire mal”


  1. Avatar de Léonidas Durandal
    Léonidas Durandal

    “Adultère, les gènes pour pratiquer sans gène.” MPI du 25/11/2014

    L’adultère, comme tout autre comportement humain est aussi une question de choix.


  2. Avatar de Léonidas Durandal
    Léonidas Durandal

    Pauline Verduzier du Figaro Madame découvre un monde extraordinaire : celui de la chasteté avant la mariage :

    “Ces jeunes couples qui attendent le mariage pour faire l’amour”, Figaro Madame, 22/10/2014.


  3. Avatar de Tchetnik
    Tchetnik

    Notons que ce régime de branquignols trouve indécent d porter un crucifix d’argent sr une poitrine bronzée, virile, velue sous la chemise Hugo Boss entreouverte (ou sur une belle poitrine féminine et distinguée virginale) mais trouve tout à fait congru d’afficher les perversions de ses adeptes sous le nez et le carambar des enfants dans le métro…


  4. Avatar de Tchetnik
    Tchetnik

    Hélas présent dans la vie(il suffit de relire l’histoire de David et Bethsabée pour s’en convaincre) l’adultère, ‘était pas encouragé, l’infidélité pas mise sur le même plan que la fidélité, l’honnêteté pas relativisée. Vices privés, vertus publiques.Les idéaux de vertu et de morale considérés comme fondateurs et constructeurs de civilisation, mais aussi de dignité humaine demeuraient intangibles et, même si certains les vivaient avec hypocrisie ou aléatoire, au moins, ils demeurant une référence qui, bon gré, ma gré, à temps et à contretemps, édifiait et élevait ceux qui demeuraient de bonne volonté.


  5. Avatar de observateur
    observateur

    On peut voir un côté positif à ce site: un enfant victime d’un divorce pourra éventuellement porter plainte contre gleeden s’il arrive à prouver que ce site à eu une part de responsabilité dans le divorce de ses parent.

    Pour ces enfants, ce sera une manière relativement facile de toucher une indemnité de réparation pour le divorce de ses parents.


    1. Avatar de Léonidas Durandal
      Léonidas Durandal

      C’est ce que j’essaie d’expliquer. C’est tout à fait impossible à cause de la jurisprudence française qui s’appliquera aussi aux autres victimes dans ce cas (comme les enfants).


      1. Avatar de observateur
        observateur

        Je viens de relire votre article, j’étais passé un peu vite sur ce passage.

        c’est pire que je ne le pensais.


        1. Avatar de Léonidas Durandal
          Léonidas Durandal

          Je savais qu’il aurait fallu que je m’étende sur plusieurs lignes pour expliquer le principe juridique mentionné, mais là, l’article aurait vraiment été imbuvable. C’était nécessairement, mais trop elliptique.


  6. Avatar de alexandre
    alexandre

    Il fut un temps, ou lorsque je croisais ces affiches immondes, avec mon compagne d’alors, nous arrachions ce que nous pouvions de l’affiche ou nous écrivions dessus au marqueur. J’ai depuis cessé de m’en prendre aux affiches, mais je constate avec plaisir qu’elles sont très souvent abimées, preuve qu’il y a encore des gens qui réagissent. 


  7. Avatar de kasimar
    kasimar

    Vous savez, le plus étrange dans cette histoire ? C’est l’encouragement de l’adultère dans un monde où l’union libre, la fornication à volonté tel le restaurant Flunch, le libertinage des couples mariés ou pas sont devenus banales pour ne pas dire s’imposent à l’ensemble de la société. C’est bel et bien une volonté de détruire les vestiges d’une moralité nécessaire à la bonne marche de la société. La même volonté, qui a vu le mariage pour tous voir le jour.L’adultère n’a d’ailleurs pas besoin d’être encouragé, tant il est facile de franchir le pas, tel que je peux l’observer au travail, via l’ hypersexualisation des affiches, de la télé et du Web, de la mode qui tend à assujettir la femme à un objet de fornication. La mixité a également joué un rôle dans cette nouvelle Sodome. Qui oserait me dire que certains ados ne pratiquent pas les jeux interdits dans les lieux publics ? L’ultime épreuve à mon sens de cette société contemporaine est la confiance en l’autre, ce qui est bien  moins facile qu’autrefois. Un point positif néanmoins est que malgré ce fardeau, l’hypocrisie est moins présente que dans les couples où on “forçait” à la chasteté. Enfin selon moi la moralité de l’histoire, est qu’il faut apprendre à cerner l’hypocrisie particulièrement au sein de son propre couple ou dans celui de vos être chers


  8. Avatar de sonia
    sonia

    perso je dirai qu’aujourd’hui l’adultères’est industrialisé (comme le divorce) .C’est vrai que l’adultère à toujours existé et même parfois était presque “banal ” dans les milieu aristocratique à l’époque des rois eux même grand infidèle (Louis XV par exemple).Mais aujourd’hui le déshumanisation  est tellement avancée que tous est pretexte  pour faire des défauts humains des  produits de grand consommation .Et hélas homme comme femme sont devenu les dindons du systemes libérale/libertaires. 


  9. Avatar de kasimar
    kasimar

    -Bien que votre article soit assez intéressant, je ne suis pas sûr qu’avant 1968, l’adultère n’était pas présent au sein de la société. Il y a un hadith du prophète SWS, où une femme s’est retrouvé enceinte suite à une adultère. Cette femme voulait se faire lapider pour se purifier de sa faute. Le prophète SWS lui a conseillé d’accoucher, puis de s’occuper de son enfant, puis lorsque l’enfant grandit, de revenir. C’est ce qu’elle fit, cette femme bien qu’adultérine est morte en martyr selon le prophète SWS. Passons maintenant chez les civilisations occidentales dans un passé pas si lointain. Les femmes de haute société à l’époque des rois et après la Révolution n’avaient elles pas d’amant ? Les hommes de ces époques n’avaient ils pas de maîtresses ? Je pense que la décadence, dont l’adultère, a toujours fait partie de l’humanité. La différence entre ces époques et aujourd’hui, c’est l’encouragement du vice. Mais je ne suis pas sûr qu’à la Rome Antique ou à Sodome et Gomhorre ce ne fut pas le cas. Nous vivons la fin des temps, l’adultère fait partie justement des signes de la fin. -Les femmes sont encouragées à se comporter comme des salopes par la presse féminine notamment. Ouvrez n’importe quel torche-merde (Marie-Claire, Elle, Glamour, femme actuelle, Cosmopolitan …) pour voir les fameux psycho-tests “Quel genre de femmes infidèles êtes vous ?” Ces magazines concons et cuculs édités par les voraces libéraux afin de profiter de la crédulité et de la bêtise des femmes qui lisent ces torchons, sont un réel fléau dans la “conscience” collective des femmes. Comment peut on lire autant d’absurdité, d’autant que le 2/3 des magazine est plein de publicité qui flatte les pulsions consommatrices de la ménagère de base.-Votre texte passerait mieux selon moi s’il était moins familier. Car bien que le fond fasse mouche, il est important de soigner la forme, chose première que le quidam moyen aperçoit. Sinon bon article dans l’ensemble


    1. Avatar de Léonidas Durandal
      Léonidas Durandal

      Je comprends votre soucis sur la forme. Pour le reste, je n’ai pas voulu dire qu’il n’y avait pas d’adultère dans les sociétés anciennes, mais que celui-ci s’est désormais généralisé. C’est cela qui diffère. Et qu’on ne me dise pas que rien n’a changé. C’est bien faux.


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