Jésus n’était pas une fiotte.

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Quand j’entends tous ces cathos féminisés et tous ces athées idiots qui croient connaître Jésus et qui en donnent une image doucereuse, j’ai envie de hurler. Avons-nous lu les mêmes textes ? Parlons-nous bien du même homme ? En fait, toutes ces personnes ont pris le Jésus qui les arrange et s’en sont servis pour leurs petites croyances personnelles. Si on revient aux textes, l’image qui se dégage de Jésus n’a rien à voir avec ça. Elle est très virile. Je ne me pencherai donc pas ici, sur tous les aspects pacificateurs de Jésus. Ils sont nombreux, mais cette image inconsciente si elle est imprimée dans l’esprit de nombreuses personnes, est bien incomplète. Voici Jésus tel que notre époque ne veut surtout pas le voir, une image dont elle a pourtant tant besoin. Un Jésus masculin, pourfendeur des méchants et de leurs comportements, un violent prodigieux tel qu’on les aime quand ils servent le Bien.

Jésus la force tranquille

 

A Jésus le contradicteur.

A chaque fois que ses contradicteurs essaient d’anticiper une parole convenue de la part Jésus, c’est tout l’inverse qui se produit. Jésus prend à contre-pieds les disciples qui reprochent à cette femme de l’avoir enduit de parfum (Luc 7 36 et suite), il prend à contre-pieds les pharisiens qui l’interrogent sur l’impôt (Marc 12 13 et suite), à contre-pieds les Saducéens qui veulent le prendre au piège de son raisonnement sur la résurrection (Mat 12 23 à 33). Les exemples sont très nombreux. Quand on s’attend à ce qu’il frappe, il tend la joue (Mat 5 39). Quand on s’attend à ce qu’il se couche, il se lève avec vigueur. Jésus le dit lui-même (Jean 2 13-16) : les faux prophètes sont acclamés (Mat 7 15-20). Les vrais prophètes disent des phrases difficiles à entendre pour leurs contemporains et ils sont pourchassés et tués (Luc 11 47). Jésus accepte d’être pourchassé parce qu’il a décidé de s’opposer au mal et non de transiger docilement. Et si pour ce faire, il faut en mettre plein la tronche aux « hypocrites » et aux « insensés », Jésus ne recule pas.

 

 

B Et l’insulte préférée de Jésus est…

 

 

8 « Hypocrites » ( Mat 6-2, 6-5, 6-16, 7-5, 15-7, Luc 6-42 12-56, 13-15)

3 « Génération mauvaise et adultère » (Mat 16-4, 12-39, 12-45)

2 « Engeance de vipères » (Mat 12-34, 23-33)

2 « Engeance incrédule et pervertie » (Mat 17-17, Marc 9-19)

2 « Satan » (Mat 16-23, Marc 8-32)

2 « Homme de peu de foi » (Mat 16-8, 14-31)

1 « Chiens porcs » (Mat 7-6)

1 « Faux prophètes » (Mat 7-15)

1 « Loups » (Mat 10-1)

1 « Fils du diable » (Jean 8-44)

1 « Gamins » (Luc 7-32)

1 « Insensé » (Luc 11-40, 12-20)

1 « Renard » (Luc 13-32)

1 « Brigands » (Luc 19-45)

1 « Sans intelligence » (Mat 15-16)

1 « Serviteur méchant » (Mat 18-32)

1 « Guides Aveugles » (Mat 23-16)

1 « « Aveugles » (Mat 23-19)

1 « Serpents » (Mat 23-33)

1 « Serviteur mauvais, paresseux » ( Mat 25-26)

1 « Propre à rien » (Mat 25-30)

1 « Maudits » (Mat 25-41)

 

 

Voilà ce que j’appelle une belle diversité de langage. Si on voulait faire un travail complet, il faudrait approfondir l’Evangile de Jean dont le langage châtié, le plus éloigné de Jésus, recèle des déjà des artifices stylistiques qui nous cachent la vraie personnalité de notre héros. De même les Evangiles de Luc et de Marc donnent moins de traits de caractère de Jésus, raison pour laquelle, on retrouve moins d’insultes dans ces deux Evangiles.

 

 

A noter qu’on pourrait actualiser les traductions pour les rendre un peu plus vivantes de :

 

  • « Engeance de vipère » à « Langue de pute ».

  • « Loups » à « Rapaces »

  • « Génération mauvaise et adultère » à « Génération pourrie et cocufiante »

  • « Insensé » à « Débile profond »

  • « Renard » à « Filou »

  • « Brigands » à « Voleurs »

  • « Homme de peu de foi » à « Mécréant »

  • « Sans intelligence » à « Idiot » ou « borné »

  • « Engeance incrédule et pervertie » à « Fils de mécréant, fils de pute »

  • « Serpents » à « Pervers ».

 

 

 

Il est vrai que dans Mat 5 22, si quelqu’un insulte son frère, il doit être traduit devant un tribunal. Mais en fait, toutes les insultes ne sont pas l’objet d’une telle sentence. Etant donné le grand nombre d’insultes prononcé par Jésus, il faut comprendre autrement cette condamnation. En vérité, ce sont les fausses accusations qui L’excèdent. Celles qui sont prononcées injustement envers des personnes de bien, des « frères ». Telle est également la raison pour laquelle Jésus se lance dans des longues diatribes contre les pharisiens (Mat 23 1) : ceux qui commettent le mal doivent être remis à leur place, et pas toujours en douceur.

 

 

C Le comportement préféré de Jésus : la colère.

 

 

Le nettoyage du temple est particulièrement mémorable : celui-ci a dû véritablement marquer l’esprit des contemporains de Son époque puisqu’il est repris dans plusieurs Evangiles avec force descriptions et même comme un signe annonciateur de la venue du Messie depuis les temps anciens (Jean 2 13 et suite, Mat 21 12). Le « zèle pour sa maison » le dévore. Il renverse les tables, fait voler le fric, fouette les impies, et les chasse à coups de cordes liées. Les vendeurs de colombes ont droit à un traitement de faveur , ils sont un peu moins rudoyés (le Beau compense ici le mal).

 Jésus colère

 

Les profiteurs, les profanateurs au sens littéral du terme (ceux chez qui le sacré est absent), ne sont pas les seuls qui sont l’objet de son courroux. Jésus commande à la nature mais il ne dit pas des paroles du genre « Tendre Gaïa, notre terre mère, toi qui nous nourris, notre gentille maman », non, certainement pas. Il crie, il menace, il demande de faire silence, il en impose (Mat 8, Marc 4 39, Luc 8 24), et les éléments ferment leur gueule. Et les disciples en voyant cela, font dans leur froc.

 Jésus sauve Pierre

Il faut dire que Jésus ne leur parle pas tendrement, ni à eux, ni aux autres. Rares sont les moments où Jésus est décrit comme calme, j’y reviendrai plus tard. Tant que son destin est entre ses mains, il s’écrie d’une voix forte (Jean 11 43), il enseigne avec autorité (Marc 1 12). Tant et si bien que les disciples finissent par craindre de l’interroger. Ils ont peur de paraître idiot à Ses yeux et de s’en prendre une bonne secouée (Marc 9 32). Jésus n’est pas commode. Même ses disciples ne le comprennent pas et en ont peur. Il faut dire qu’il n’expulse pas les démons et autres belzébouls en chantant du Chantal Goya. Quand il prend un type possédé entre ses mains, il le secoue vigoureusement (Marc 1 25), il crie sur l’esprit impur en le menaçant (Luc 4 35 et 41) et en lui commandant de sortir de ce corps si bien qu’il peut même en arriver à jeter un enfant à terre (Marc 9 20 à 25). Dans ces moments là, Jésus est régulièrement décrit comme étant dans une grande colère (Marc 1 41-43, Marc 3 5). Mais sa colère ne se dirige pas uniquement contre le démon, ou contre les éléments naturels, ou contre les pharisiens, mais contre tous les pécheurs (Mat 18 7), contre ses disciples (Mat 26 40)et dans de nombreuses paraboles où le « maître » se met en colère (Mat 22 7, Mat 22 13 Luc 14 21), contre ceux qui ne respectent pas ses préceptes. Jésus est si actif que le monde le croit même possédé (Marc 3 30)

Oui Jésus enseigne avec autorité (Marc 1 12) et cela implique un comportement autoritaire, n’en déplaise à notre France féminisée de 2014. Il veut faire respecter la Loi (Mat 5 17) et apprend à ses disciples à s’affirmer (« Que votre oui soit un oui, et votre non, un non » Mat 5 37), car les catholiques sont et doivent être le « sel de la terre » (Mat 5 13) et quand le sel ne sale plus, on le jette à la rue et on le piétine. Voilà d’ailleurs ce qui nous est arrivé l’année dernière dans notre lutte contre le mariage sodomite et lesbien. Nous avons été jetés à la rue après des années de compromission et croyant resaler le monde, nous avons été méprisés à cause de la faiblesse de nos convictions.

 

 

Il est vrai que ce comportement viril de Jésus, ne l’empêche pas d’admirer les pécheurs repentis, les comportements humbles ( Mat 15 28). Cependant il ne faut pas oublier que le pardon de sa part intervient souvent après un coup de canon individuel (une sorte d’épreuve) même si c’est en contradiction avec son auditoire social et culpabilisateur (à mon avis, les mêmes pharisiens qui aujourd’hui nous traitent d’homophobes ou d’antisémites).

 

 

D Promesses de punition, de mort par égorgement et d’enfer, excusez du peu.

 

 

Jésus ne promet pas la vie éternelle pour tous, certainement pas. En enfer, nous serons privés de voir le visage de Dieu certes, mais pas seulement. Les âmes qui n’auront pas suivi l’Esprit Saint, Jésus ou Dieu seront brûlées (Jean 15 6), jetées dehors dans les ténèbres ( Mat 25 30). En tant que catholiques, nous ne devons pas craindre ceux qui tuent le corps mais Celui qui a le pouvoir de jeter les âmes dans un feu éternel (Luc 12 5, Mat 25 41, Mat 29 33, Marc 9 47) et de condamner à une peine éternelle ( Mat 25 46). Ce thème de la mort après la mort est repris souvent dans des paraboles. Le Maître de la vigne fait périr ceux qui ont tué son fils ( Mat 21 41, Marc 12 9) quand Il n’ordonne pas que les opposants à la vraie foi soient égorgés à la fin des temps (Luc 19 27). Le croyant qui pratique le mal est irrémédiablement livré à une juste condamnation (Mat 18 34). Jésus est certainement amour, mais il est encore plus certainement justice. Il annonce une justice rétributive mais qui ne va pas dans le sens d’un amoindrissement de la peine, une justice plus que distributive où le pécheur sera payé au centuple pour son hypocrisie. On enlèvera à celui qui avait peu et on donnera à celui qui avait beaucoup (Marc 4 25). Les promesses de pleurs et de grincements de dents pour eux, sont nombreuses ( Mat 8 12, 13 42, 22 13, 25 30, Luc 13 28). Les effets d’une condamnation par l’Eglise sont sans appel (Mat 21 44). Le traître sera assommé par le malheur (Mat 26 24), tout comme les pharisiens et les scribes hypocrites, avis aux amateurs. Le riche qui a ignoré le pauvre n’échappe pas à la sentence (Luc 16 23) et ce ne sont pas seulement des individus qui sont condamnés mais des villes entières qui peuvent l’être (Luc 10 12 à 15, Mat 11 20 à 24).

 

Certes les béatitudes, nous rappellent que nous sommes appelés au bonheur, chacun selon la grâce que nous avons reçue. Mais il y a un pendant aux béatitudes : le malheur de ceux qui auront triché avec Dieu (Luc 6 24 à 26, Luc 42 42). « Malheur ô vous qui vous écartez du chemin de la grâce », semble nous dire le texte.

 

 

E Jésus en perturbateur et non en pacificateur, en chef de guerre.

Tout d’abord, au lieu de tolérer mollement de voir se faire le mal autour de soi, Jésus considère qu’il vaut mieux aller voir son frère et lui demander d’arrêter de pécher (Mat 18 15). Dans nos communautés perdues et morcelées modernes, il nous semble incroyable de pouvoir en rajouter une couche et de nous permettre ne serait-ce que la pensée de ce genre d’intervention. On imagine aisément l’orgueil froissé du pratiquant moderne à l’écoute d’une telle parole. On imagine aussi aisément la lâcheté du croyant qui devrait aller voir son frère pour lui dire qu’il agit mal. Et pourtant. Comme le dit Jésus, Il n’est pas venu pour apporter la paix, mais le glaive (Mat 10 34), pour séparer les familles (Luc 12 51) et réprimander ceux qui pèchent (Luc 17 03). Pour mettre le bazar en résumé. Enfin plutôt pour faire unité autour de Lui contre ceux qui s’opposent à Lui, car celui qui n’est pas avec Lui est contre Lui (Mat 11 30 à 34). D’un côté malheur aux riches, aux repus (Luc 6 24 à 26), aux pharisiens de toutes sortes (Luc 42 42). De l’autre bienvenue à ceux qui demandent le pardon d’un cœur humble. Et pour bien faire comprendre son point de vue, Il n’exclut pas l’utilisation de métaphores guerrières : « Lorsqu’un homme est fort et bien armé, son palais est en sûreté » (Luc 11 21). On est loin du petit trou du cul soumis à la société, faible et imbu de lui-même tout à la fois, qu’on rencontre trop souvent dans nos célébrations mais plus encore dans les rues de nos villes.

 

F Des phrases d’amour mal interprétées :

Certes Jésus nous demande de nous aimer les uns les autres, de faire aux autres ce qu’on voudrait qu’ils nous fassent et même d’aimer nos ennemis (Luc 6 35, Mat 5 44). Cela ne veut pas dire que nous devions nous armer de lâcheté. Aider les autres demande justement un effort, une prise de risque, et très souvent, un rejet. Aider les autres, ça peut être leur mettre une grosse tarte dans la tronche si c’est de cela dont ils ont besoin. C’est dire de mauvaises paroles si c’est cela dont il a besoin. Aider un autre, c’est parfois tuer quelqu’un pour protéger un tiers, oui, tuer s’il s’agit de protéger. Jésus nous dit : « Celui qui vit par le glaive périra par le glaive. » Mais il ne nous dit pas que nous ne devons pas utiliser le glaive ! (Mat 26 52) Nous mourrons de toute évidence, et le glaive est une façon comme une autre de mourir. Cette façon de mourir peut être noble s’il s’agit de protéger les siens par exemple, de se défendre en général. Plus encore, quand Jésus dit qu’il est venu apporter le glaive (Mat 10 34), ce n’est peut-être pas pour des prunes. Certes c’est une métaphore. Mais là encore, une métaphore guerrière. Or d’amour niais, j’en vois beaucoup, mais d’esprit guerrier dans nos communautés modernes, il me semble absent.

 

 

G Jésus remet les femmes à leur place.

 

Jésus ne s’en laisse pas compter. Quand une bonne femme se comporte bien, agit de manière humble et sait quelle est sa place, il la gratifie, il l’admire « Ô femme, grande est ta foi ! » (Mat 15 28). Cette fois là, Jésus croit pourtant qu’il a encore à faire à une de ces chialeuses provocatrices, qui ne songe qu’à sa tronche en venant demander que sa fille soit sauvée. Il la rabroue : « Il ne sied pas de prendre le pain des enfants et de le jeter aux petits chiens. » La femme, loin de s’en aller pleine de honte et d’orgueil, admet qu’elle a besoin de Jésus et qu’elle n’est pas grand chose. C’est à ce moment là que Jésus reconnaît sa grandeur. Le test est réussi. Il n’a pas à faire à une de ces mères incestueuses qui cherche à ce que le monde entier tourne autour d’elle. En montrant toute son humilité dans cette situation, en fait, elle s’est sauvée elle-même. Jésus sauvera donc sa fille. Ce passage est à rapprocher de cet autre récit où une femme qui a des pertes de sang touche le vêtement de Jésus en croyant qu’elle va être sauvée. Constatant qu’elle assume sa foi en Jésus, Il la sauve (Luc 8 48).

 

Jésus père

Jésus tient les femmes dans sa pogne. Il sait distinguer le bien et le mal chez elles.
Imaginez cette autre scène. Une salope, une catin de la dernière espèce vient vers Jésus avec du parfum. Les apôtres et l’hôte ont envie de lui botter les fesses. Mais Jésus lui laisse une chance. Elle chiale à ses pieds. Quel est le péché qu’elle a commis ? Un avortement ? Un adultère ? Ca ne fait rien pour Jésus. Alors elle brise le flacon de parfum, à jamais perdu, son ancienne vie, sa peau de petite sainte en albâtre. Puis elle s’enduit les cheveux de l’élixir et masse les pieds de Jésus (Luc 7 36). Son odeur et la sienne se mélangent à jamais. Mais le traître ne voit pas cela, lui. A l’époque, ce genre de parfum vaut plusieurs milliers d’euros. Judas regrette l’argent perdu, qui dit-il, pourrait servir aux pauvres. Il voit avec le porte-monnaie au lieu de voir avec son coeur. Un de nos petits caniches modernes guidé par ses pulsions sexuelles, un autre de ces traîtres en puissance, y percevrait lui quelque charge érotique. Si la scène ne manque pas de sensualité, il ne faut pas louper l’essentiel : justement l’absence de référence à la sexualité dans ce texte, la distance de ce point de vue là que met Jésus entre elle et Lui, et pourtant l’amour de cette femme pour le fils de Dieu, et l’amour de Jésus pour cette femme qu’Il laisse faire. C’est un geste pur au milieu d’être impurs. Jésus, en tolérant toute la bassesse de cette femme lui permet de guérir. Il ne fait pas comme nos petits couillons d’hommes modernes qui voient dans toutes les femmes des saintes, et qui les enferment à jamais dans un rôle inhumain en rêvant secrètement de les sauter. Non, Jésus admet l’impureté de cette femme, avec ses règles, son sang impur, ses pouvoirs de sorcières, et il n’en a pas peur. Il l’aime telle qu’elle est, avec ses péchés, avec sa dégueulasserie intérieure, sa laideur de salope, ignorant sa beauté de femme fatale, pour se concentrer sur l’essentiel : sa petite flamme intérieure qui fait d’elle une pécheresse pardonnée, une femme complète en humanité.

 

Mais Jésus ne fait pas que pardonner les femmes, il sait aussi être compréhensif envers elles ou bien carrément leur faire comprendre quand elles sont à côté de la plaque. Quand Marie, sa mère, veut qu’Il fasse un miracle durant les noces de Cana (Jean 2 1 à 23), Il lui dit que son heure n’est pas venue, mais compréhensif, daigne tout de même l’exhausser. Il changera l’eau en vin. Là, il se montre compréhensif. Par contre, quand Il monte sa croix en haut de la colline parce qu’Il a été condamné à mort, et qu’Il se retrouve en face de ces espèces de chialeuses hypocrites chargées de signifier au monde que le mort va être regretté, là, Jésus adopte un tout autre discours. Le mort va ressusciter et Il n’en a que faire des chialeries. Il leur dit donc de se mêler de leurs oignons, et de pleurer sur elles-mêmes, parce qu’objectivement, c’est bien elles qui en ont le plus besoin (Luc 23 26 et suite).

 

 

Enfin la scène entre Marthe et Marie ses cousines, n’est pas non plus dénuée d’intérêt (Luc 10 38-42). Marthe fait comme toutes les femmes de ce monde. Elle a une passion pour le ménage et elle ne voudrait pas qu’il en soit dit. Elle se réfugie derrière ses obligations pour faire la maîtresse de maison. Marie, elle, écoute Jésus. Et bien entendu, quand elle voit que Marie ne l’envie même pas, qu’elle écoute son Homme, Marthe tente un coup de billard à trois bandes. Elle ne dit pas à Marie : « Espèce de fainéante, vas-tu faire mes quatre volontés au lieu d’écouter un homme parler ». Non, elle s’adresse à Jésus pour obliger sa sœur. Elle croit ainsi pouvoir manipuler Jésus. Mais Jésus n’est pas un caniche moderne marié en l’année de grâce 2014 et il répond quelque chose du genre : « Eh oh Marthe, rappelle-toi où est l’essentiel. Ton travail est important, mais l’essentiel, ce ne sont pas tes casseroles, ou ton petit pouvoir de femme, de mère. L’essentiel c’est la soumission à la parole de Dieu. Prends ça dans ta tronche et continue à boulonner au lieu de faire la mégère. Fais réellement don de ton travail à la communauté. » Jésus n’est pas tombé dans le panneau. Il a refusé que Marthe se serve de Lui ou de la tradition pour pouvoir échapper à ses responsabilités d’être humain. Il ne se fixe pas sur les paroles et les statuts, il voit avec le cœur.

 

 

 

H Un Jésus silencieux n’est pas un Jésus féminisé.

 

 

A la fin, Jésus parle moins devant ses juges, il admet, hoche de la tête, répète les accusations, presque machinalement (Marc 14 60 par exemple) Le silence de Jésus face à ses juges  n’est pas un manque de courage bien au contraire. On imagine aisément une femme se rouler aux pieds de Pilate, d’Hérode et compagnie pour demander grâce en pleurant. On imagine bien un homme féminisé essayer de se justifier : « Oui, mais j’ai dit que je reconstruirai le temple en trois jour, mais vous n’avez pas compris exactement ce que je voulais dire… ». Jésus devant le SanhédrinNon, là encore, Jésus agit de manière virile : « Vous voulez me condamner, c’est votre pouvoir, vous en avez les moyens même si vous avez également les moyens de savoir qui Je suis réellement et quelles ont été Mes paroles exactes. Vous avez le choix. Dieu vous a fait libres. Je ne peux plus rien pour vous car « même si les morts se relevaient de leur tombe, ce n’est pas pour autant que vous vous mettriez à les croire » ». Jésus va donc rester debout jusqu’au bout, comme un homme. Quand le poids de la souffrance sera trop grand, Il tombera trois fois et se relèvera trois fois, comme un homme. Il chialera en s’adressant à son Père avant de mourir, comme un homme qui a peur mais qui va jusqu’au bout de Ses responsabilités. Il aura assumé jusqu’à la mort son essence divine malgré une part d’humanité forcément défaillante et qui pourtant devait le glorifier dans sa faiblesse. Jésus n’était pas insensible au monde et c’est là le grand mystère. Il a traversé toutes ces épreuves qui son notre lot d’être humain avec un cœur fait de chair. Il a connu les mêmes doutes que nous connaissons. C’est pour cela qu’Il parle à notre cœur si nous voulons bien le lui ouvrir, et qu’on peut dire qu’Il a racheté nos péchés, Lui, qui était pourtant 100% innocent à l’image d’un petit agneau juste né. Pire, Il a traversé toutes ces épreuves qui sont notre lot en sachant qu’Il aurait pu s’échapper, qu’il n’était pas du rôle d’un Dieu de subir cela, souffrant d’autant plus dans sa faiblesse qu’Il était le plus grand. Il n’y a jamais eu de sacrifice plus total que celui de Jésus, et il n’y en aura jamais.

 

 

 

Conclusion :

 

Jésus féminisé

Comment en sommes nous arrivés collectivement à oublier la virilité de Jésus ? Comment avons-nous pu le désexuer à ce point dans nos Eglises , dans nos discours, dans nos catéchèses et en faire une petite femme ? Le mal vient de là dans notre France malade qui est à la pointe du « modernisme » mondial.

 

 

Jésus est tout aussi bien le Prince de la paix que le Prince de la guerre. Ces deux positions ne sont pas du tout contradictoires car qui veut la paix prépare la guerre. Ce dicton bien connu, faisant partie de la sagesse populaire, explique bien qu’il faut savoir opposer au mal une résistance si nous désirons qu’il n’emporte pas tout. Cela n’exclut pas le pardon. Mais sans opposition virile de notre part, comment pourrait-il y avoir pardon ? Pour qu’un pécheur puisse se repentir et gagner la paix, il faut que les limites aient été clairement tracées. Ce sont ces limites qui se sont effacées dernièrement dans notre monde devenu fou. Comme il l’a été de tout temps, le pécheur se condamne à une mort éternelle en vivant dans le péché. En cela, rien n’a changé : on le constate trop dans nos familles, dans la société, dans nos hôpitaux. Mais aujourd’hui, ce n’est pas seulement ce monde qui s’effondre, mais aussi notre Eglise qui est emportée avec. Ce mouvement de féminisation, nous l’avons laissé se développer, nous avons laissé un homme imparfait légiférer sur ce point et rendre tout retour en arrière quasi impossible, un homme certainement totalement inféodé symboliquement à sa mère. Comme si un homme ne pouvait pas commettre une erreur, flatter ce mouvement si puissant contenu dans l’humanité qui est le culte de la mère, le confondre avec la Vérité, et en faire une loi de Dieu mal comprise. Notre Eglise occidentale s’affaisse et le reste de notre Eglise suivra si nous ne retrouvons pas le Jésus viril du commencement et si nous ne comprenons pas ce point essentiel qui a fondé notre histoire : dès le début, le pouvoir des femmes a été fort et a dû être contenu dans l’Eglise. Il ne l’est plus. Contre toute apparence, nous avons perdu ce juste équilibre entre hommes et femmes. Après un long travail de sape qui a duré plusieurs décennies, la féminisation totalitaire s’impose par la régression que constitue le culte à la déesse mère. D’ailleurs il ne sert à rien d’avoir des ministres du culte hommes si c’est pour les voir se comporter en femmes ou de manière immature. Ce faisant, ils ne font plus la volonté de Dieu mais de leurs mères. Et nos femmes peuvent alors user complètement de leur pouvoir totalitaire dans l’Eglise tandis que l’homosexualité et la pédophilie se développent chez les enfants de ces femmes qui veulent accéder à la prêtrise. Perverties, ces personnes qui auraient peut-être eu une vocation prêtre, n’ont jamais été éduquées en hommes pour le devenir. Ces mêmes femmes hystériques qui, après avoir fait couler le bateau de l’Eglise en en prenant sournoisement la barre, et nous en la leur laissant, abandonnent l’embarcation désormais qu’elle semble vide et peut-être vaut-il mieux. Des hommes sauront-ils prendre de nouveau leurs responsabilités en retrouvant l’image virile de Jésus, se l’approprier, compenser le pouvoir des femmes, et redevenir ces chevaliers de la Foi qu’ils n’auraient jamais dû cesser d’être ? Telle est une des questions à laquelle notre Eglise devra répondre dans les prochaines décennies.

 Jésus avocat

38 réponses à “Jésus n’était pas une fiotte.”


  1. Avatar de Cyrus
    Cyrus

    Cher Monsieur Durandal,

    J'ai besoin d'une clarification, car je suis ignorant en la matière.

    Deux catholiques américains très sérieux remettent les choses en place sur le conflit israélo-palestinien : CrossTalk: How Zionism Started The War (rumble.com)

    Cependant, dans la section des commentaires, voici ce qu'un commentateur dit des sionistes : 

    The Zionist Jews stole the land from Palestine at the end of WW1, named it the State of Israeli to confuse the people into believing it’s somehow related to Israel in the Bible. Just like they added the word Jew to the Bible in the 1800s, which was not even a word prior to the 1800s. Jesus Christ was not a Jew, he was a Judean because of geography, he was in the land of Judea which is modern day Palestine. People please realize that these Zionist, Khazarian , Ashkanazi, Edomite whatever you want to refer to them as Jews are not Gods Chosen People they are the exact opposite. These evil people are the cause of every war, the genocide of 100s of millions of Christian’s, they were behind the Bolshevik’s in Russia. They stole the land that is now called State of Israeli, because they were exiled by 109 other countries and had no homeland. Evil doesn’t even begin to define these demons. True Israelites please wake up!

    C'est très intéressant.

    Cependant, voici ce qu'un autre commentateur amène pour le contredire :

    First, the name "Jesus" has clear Hebrew origins. Jesus is a transliteration of the Hebrew word Joshua, which is why some refer to Him as "Yeshua." The name means "Yahweh is salvation."

    Second, Jesus was born in Bethlehem, a town occupied by Jewish people. Bethlehem had long been a Jewish settlement known as the city of David.

    Third, Jesus' earthly parents were from Nazareth, a city of Jewish people. It is undeniable that first-century Nazareth was a small Jewish town.

    Fourth, Jesus was born at the time of a census that required Jews to return to the towns of their ancestry. Joseph would not have traveled with a pregnant wife to Bethlehem for the census unless he was Jewish. Mary the mother of Jesus also had a Jewish ancestry. Luke's genealogy of Jesus likely traces Mary's side of the family and shows a connection to David and the tribe of Judah. Jesus' aunt and uncle, Zechariah and Elizabeth, were also Torah-observant Jews (Luke 1:6). Zechariah was a priest. The whole family took their Jewish faith very seriously. Hebrews 7:14 states, "For it is evident that our Lord was descended from Judah."

    Fifth, Jesus was taken to the temple as an infant according to the Jewish law of Moses (Luke 2:22).

    Sixth, Jesus was at the Jewish temple as a child according to Jewish custom (Luke 2:41-52).

    Seventh, Jesus observed Jewish customs as an adult. He attended the synagogue on the Sabbath, traveled to Jerusalem for Passover, and told those He healed of skin disease to present themselves to the priests as required by the Law of Moses. Everything in the Gospel accounts indicates that Jesus was a Torah-observant, Sabbath-abiding Jewish man.

    Those who argue against the Jewish heritage of Jesus must provide alternative answers to these seven historical facts. The burden of proof lies on those who contradict the Bible's clear evidence in this matter.

    Ça aussi, ça me semble très intéressant.

    Alors, voici ma question. Jésus était-il ethniquement un hébreu et religieusement un juif ou bien était-il comme le soutient ma mère depuis, du moins je le sais depuis cette époque-là, le milieu des années 2000, un Palestinien (Filistine) ?

    Était-il Arabe (autre question que j'ai) ?

    Cordialement,

    Cyrus


    1. Avatar de Léonidas Durandal

      Bonjour M Cyrus,

      La filiation de Jésus est connue du côté de Joseph, son père. Il est un descendant de David. Encore faudrait-il que l’Eglise admette le rôle procréateur de Joseph, ce qu’Elle se refuse à faire pour des questions de puritanisme marial. Toujours est-il que les Textes sont clairs sur ce point et qu’il est impossible que Jésus soit le Messie sans cette filiation. Il est fortement improbable que le Juif Joseph se soit marié avec une non Juive, alors que justement, dans les textes apocryphes, Marie était une vierge consacrée au temple ( d’où la confusion qui a suivi sur son statut de vierge qui aurait perduré, on ne sait d’ailleurs comment théologiquement parlant). Maintenant, qu’est ce que veut dire “Juif” à cette époque ? Absolument rien du tout. Il y a des Pharisiens, des Saducéens etc… Quant à l’origine du peuple juif, elle est très probablement palestinienne ou arabe. Finalement Abraham ne doit pas habiter bien loin de la palestine. Mais là encore, qu’est-ce que ça veut dire Arabe ou Palestinien avant la venue des nations ? Absolument rien du tout. Ce sont des tribus, nomades ! Une famille est différente de celle d’à côté, même entre Arabes. C’est un peu moins vrai pour les Palestiniens, j’y reviendrai. La terre n’a donc qu’une valeur relative pour elles. L’important, c’est de trouver un endroit pour faire paître ses troupeaux. Et si l’on ne trouve pas d’endroit, on fait la guerre avec le voisin. C’est ce qui se passe. Ca ne va pas plus loin. Ce sont des arriérés, qui essaient d’évoluer. israël essaie de faire nation, et d’expliquer son histoire passée par rapport à cela. C’est un mensonge. Mais c’est aussi un mensonge pour les autres Palestiniens, qui sont aussi des descendants de tribus. A l’exception près, que les Philistins ressemblaient plus à une nation que les Hébreux. Et aussi avec l’idée paradoxale que c’est le nationalisme israélien qui est en train de pousser les Palestiniens à (re)constituer nation. Finalement, rien ne se soldera, même pour israël, sans l’établissement de frontières fixes et d’une nation palestinienne. C’est une question d’évolution anthropologique. Nous avons devant nous, les reliquats de guerres tribales, beaucoup plus violentes et inextricables que les guerres entre nations. Les nations ont des intérêts. Les tribus, des animosités. Nous avons d’ailleurs un problème identique avec la droite française qui semble toujours vouloir reformer tribus. Elle est un reliquat du passé. Tout comme les socialistes français s’imaginent pouvoir former tribu à un niveau national avec des personnes d’origines différentes. Tous ceux là sont des arriérés et ils seront balayés par l’histoire, par l’islam ou le catholicisme, et plus certainement par le catholicisme qui est plus cohérent en termes de droit de propriété.

      Cordialement.

      M.D


      1. Avatar de Manuela
        Manuela

        Très intéressant M. Léonidas,

        J'ai une interrogation je ne voudrais pas paraître racialiste nazie seulement je me demandais étant donné que je me fait souvent cette remarque si on pouvait faire un parallèle avec les gitans? Ils sont aussi tribalistes et archaïques ils ne sont pas tous catholiques ils sont plutôt superstitieux enclins à l'ésotérisme, actuellement nous sommes toujours incapables de vivre avec cette communauté. D'ailleurs au Portugal ils subissent un rejet pire qu'en France.

         


        1. Avatar de Léonidas Durandal

          Bonsoir Manuela,

          Effectivement, les gitans rentrent exactement dans ce cadre. Ce sont des tribus qui se seraient constituées autour du 15-16ème siècle en france, enfin certaines d’entre elles. Il y a beaucoup de différences entre elles. En tant que catholiques, ils nous posent la question de l’altérité, quand bien même ils appartiendraient à des sociétés arriérées, surtout lorsqu’ils sont catholiques. Et puis, si une civilisation n’est pas capable de survivre tandis qu’une tribu le peu, ça en dit long sur notre propre déchéance. Enfin, les tribus ont souvent gardé quelque chose de plus humain. Je ne sais pas pourquoi, mais c’est comme si la civilisation dénaturait les rapports humains, les rendaient tellement compliqués, que ça fait des fois du bien de parler à un gitan. Leurs vols, ça rappelle les rapts entre tribus (d’ailleurs les mariages sont parfois organisés comme des rapts, c’est vraiment marrant). Le fond tribal n’est pas matérialiste quand bien même il serait arriéré. Nous, le matérialisme gâche tout. Je sais que les gitans posent d’énormes problèmes dans certaines régions, mais chez nous, ça reste supportable. Il y en a beaucoup qui ont des entreprises de maçonnerie, comme les Portugais (ahahah). Je ne sais pas pourquoi, je m’entends bien avec le gitan de ma région. L’autre jour, il y en a un qui m’a pris pour un gitan. Mon rapport à la société certainement (hihihi) ou mes vieilles racines indo européennes. Désormais, même quand ils sont assez bien intégrés, voire sédentarisés, j’arrive à les sentir à des kms. Leurs enfants sont sympas chez nous, excepté quand la petite a été violée par un de ses ascendants. Là, ça part un peu en sucette. Leur rapport à la sexualité est celui d’une tribu. Les filles sont parfois grosses à 12-14 ans. Et encore, ce sont certaines tribus, dans d’autres, c’est pas pareil. On a une famille qui est connue dans tout le département pour ses vols, et qui se retrouve dans toutes les classes spécialisées, d’origine alsacienne. Eux posent pas mal de problèmes. Bon, ça ne vole jamais bien haut, mais ça me fait rire quand ils se prennent pour Django Reinhart parce qu’ils connaissent trois accords, ou qu’ils se greffent au manifs quand il y a des barbacs, et qu’ils repiquent l’électricité sur le poteau. C’est pas civilisé, mais c’est l’exemple typique du problème que nous avons : nous désormais, nous avons des compteurs linky qui contrôlent nos moindres gestes. Je crois qu’on a été trop loin dans la civilisation dernièrement. C’est aussi marrant de les voir devant le palais de justice à pleurer avec toute la famille, parce qu’un de leur gars en a tué un autre. Une solidarité et un rapport tribal qui fait plaisir à voir. Leurs soirées peuvent finir à coups de couteaux et de fusil, mais Dieu que nous sommes devenus mous.

          Cdt.

          M.D


          1. Avatar de Manuela
            Manuela

            Bonsoir M. Léonidas,

            Oui je comprends, j'ai cette admiration pour le monde forain j'aurai tellement aimé tenir un stand de pêche aux canards ou des croustillons, pommesd'amour.

            J'aime beaucoup les fêtes foraines les marchés forains pour cet esprit familial j'ai beaucoup de respect pour ces familles qui transmettent leur manège à leurs enfants. A Rouen ils font une procession jusqu'à leur monument aux morts avec la reine des forains, il y a une messe pour inaugurer la fête et les autos tamponneuses se situent toujours au milieu de la foire comme "l'église au milieu du village"

            Chacun à sa place les hommes sont forts etc… et l'entrée n'est pas payante contrairement à un parc d'attraction. 

            Pour les rapts avant mariage ça me fait penser à l'enlèvement des Sabines.


          2. Avatar de Léonidas Durandal

            Bonjour Manuela,

            Exactement. A relire notre histoire, c’est aussi une histoire de tribu, de rapt, et même dans nos coutumes actuelles ou dans nos familles, il reste parfois des traces de telles pratiques. Des croyances, des choses qu’on ne doit pas faire, des rapports à l’autre sexe codifiés. Je crois que M Todd a bien étudié ces structures familiales qui sont directement héritées de pratiques tribales plus anciennes. Un autre aspect majeur du tribalisme, c’est la pratique sacrificielle. Le massacre des saints innocents peut être interprété de cette manière. Ou la naissance de Rome avec Rémus et Romulus élevés par une louve. Les mythes anciens décrivent l’abandon d’enfants recueillis par des animaux. Ces enfants étaient en fait des sacrifices ou/et des abandons de la part d’une communauté/de leurs parents. Cette mythologie touche encore notre imaginaire avec Anselm et Grettel. Récemment, un auteur a parlé du complexe d’atlas qui serait bien plus répandu que celui d’oedipe. Il s’agirait du désir sacrificiel des parents sur leurs enfants. Et il est vrai qu’à bien regarder ma famille et les familles autour de moi, ce désir est en fait, très répandu. Mais cela ne se dit pas. Nous avons encore du mal à affronter nos archaïsmes. La structure tribale, archaïque est encore sous jacente à tous les humains même dans les civilisations les plus avancées. Un de mes professeurs de psychologie disait que nous avions encore en nous, dans notre cerveau, la partie archaïque reptilienne, que le cerveau s’était construit par empilements successifs. En somme, nous composons avec une partie animale ancienne, d’autres diraient, une sorte de péché originel. Certaines races sont plus proches de ces archaïsmes, car leur cerveau est moins développé, mais à l’échelle de l’histoire, ces quelques dizaines de milliers d’années, ne sont pas grand chose en vérité. Quand la modernité n’est pas une erreur… Du coup, nous pouvons retrouver dans ces tribus, des traits qui nous manquent actuellement. La vie est quand même sacrément bien ordonnée.

            Cordialement.

            M.D


          3. Avatar de Cyrus
            Cyrus

            Bonjour M. Durandal,

            La comédie humaine, qu'on vous dit, la comédie humaine…

            Ils sont fous ces gitans, ils sont fous ces Français, hihihi !

            Cordialement,

            Cyrus


    1. Avatar de Léonidas Durandal

      M Cyrus,

      Avant c’était ça le rap, uniquement du rap dit conscient. Ces putains de producteurs nous ont bien refourgué leur merde. Et je note que les liens que vous nous avez transmis malgré leur qualité ne font par de gros scores.

      Bien à vous.

      M.D


    2. Avatar de Lou
      Lou

      Bonjour M.Cyrus,

      J'apprécie l'effort mais je n'accroche pas, je n'ai pu regarder aucune jusqu'à la fin. Le beat, les accords et tous le reste sont clairement pompés du gangsta rap qui plait aux jeunes et j'ai toujours trouvé un peu pathétique les tentatives des religieux/personnes pieuses de transformer des modes ou contre culture populaire en chose digeste pour attirer les jeunes.Surtout que d'un point de vue purement musical, souvent ils n'apportent rien. Dans ma jeunesse, ils avaient tenté de faire pareille avec le métal…Ca m'avait dégouté du métal.

       

      Personnellement j'attends, des Eglises et des gens qui la servent qu'ils soient surs de leur conviction et préservent la tradition. Pas qu'ils  reproduisent une mode en la faisant moins bien que le culture populaire.  


  2. Avatar de Léonidas Durandal

    “Saint Joseph : un modèle pour les hommes” Cnews du 11/07/2021.


  3. Avatar de Léonidas Durandal
    Léonidas Durandal

    “Le glaive de la colombe”, Terre et famille du 13/01/2016.

    Craignez aussi les temps de folie où les femmes se sentent obligées de devoir protéger leurs enfants directement, parce que les hommes ne sont pas à la hauteur.


  4. Avatar de Léonidas Durandal
    Léonidas Durandal

    “Censure et assomption”, Le Point du 19/08/2015.


    1. Avatar de observateur
      observateur

      Marrant de voir comment ces merdialistes ne remarquent des textes religieux qui appellent à la violence uniquement chez les chrétien, et encore il cite une obscure prière sans même donner une référence vers le passage source.

      Il faut arrêter de lire les conneries publiées par ces gens là c’est toxique.

       

       


      1. Avatar de Léonidas Durandal
        Léonidas Durandal

        Pour une fois, un journaliste nous explique qu’il faut arrêter le catholicisme niais. Je le soutiens… Nous aussi nous ne sommes pas exempts de péchés, de niaiserie en particulier. L’agressivité est une condition nécessaire de l’existence. Il peut être reproché beaucoup à l’Islam, mais pas sa cohérence entre la fin et les moyens que cette religion se donne.


      2. Avatar de kasimar
        kasimar

        Rassurez-vous très cher, l’Islam est loin d’être épargné en la matière surtout depuis un certain 11 janvier


        1. Avatar de observateur
          observateur

          Correction: Les musulmans sont trainés dans la boue par les merdias mais l’islam est systématiquement épargné.


          1. Avatar de kasimar
            kasimar

            Peut-être mais ne croyez pas que l’Islam prôné par le Coran soit défendu par ces gens-là ils essaient de métamorphoser l’Islam en une religion compatible avec le New Age (en vain fort heureusement)


          2. Avatar de observateur
            observateur

            Le problème c’est que ces gens là veillent soigneusement à ne jamais mentionner de textes donc effectivement on ne sait pas quoi ils parlent quand il parlent d’islam.

            Je constate que les musulmans sont très souvent présentés comme des terroristes ou des délinquants plus ou moins repenti mais par contre après chaque attentat commis par un islamiste, les merdias nomment un “expert” qui va débarquer sur les ondes pour dire que non l’islam n’a rien à voir avec les comportement des ces terroristes.

            Voici un exemple:

            http://www.lexpress.fr/actualite/societe/charlie-hebdo-jamais-le-coran-n-a-cautionne-de-tels-actes_1639156.html

             


          3. Avatar de Léonidas Durandal
            Léonidas Durandal

            Oui, les exemples fourmillent alors qu’à mon avis, une attitude saine devrait consister à faire exactement l’inverse : respecter les personnes et critiquer les idées…


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