La baisse de la prise de pilules contraceptives a fait baisser le nombre d’avortements

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Suite aux accidents vasculaires liés à la pilule contraceptive de 4ème génération, mon site et bien d’autres, ont participé à une campagne massive de sensibilisation des femmes sur les conséquences terribles que ce dispositif chimique avait eu sur leur corps. Et cette campagne a réussi. Les femmes françaises ont commencé à abandonner ce moyen de contraception alors qu’elles étaient les premières en Europe à l’utiliser. Ni une, ni deux, nos féministes qui ne s’étaient jamais inquiétées du nombre grandissant d’infanticides par avortement dans notre pays, se sont mises à donner de la voix, de droite à gauche. Bien entendu, cette augmentation des avortements était due à la baisse de la prise de la pilule contraceptive ! Or avec quelques années de recul, la conclusion est tout à l’inverse. Les courbes d’infanticides par avortement et de prise de pilule semblent se suivre. La prise de la pilule baisse, et le nombre d’infanticides par avortement aussi :

 

Pour une étude plus complète sur la base des chiffres de l’Insee et de l’Ined, RDV ici

Cette baisse de la prise de la pilule contraceptive précéderait la baisse du nombre d’infanticides par avortement. A l’inverse, plus les femmes prendraient la pilule, plus le nombre d’infanticide par avortement serait grand, ce que suggère le début de la courbe dans les années 60.

Ainsi, les féministes et les politiques publiques, en ayant voulu suivre les féministes sur la prise de la pilule contraceptive (financement, remboursement, légalisation, promotion par le planning familial…), seraient responsables de centaines de milliers d’assassinats inutiles. Assassinat d’enfants et meurtres de femmes. Car aux infanticides par avortement favorisés par la promotion de la pilule contraceptive, il faudra mettre sur le compte des féministes, l’absence d’information sur les risques pour la santé des femmes de cette même pilule.

En effet, je ne peux pas croire que ce soit un hasard que les femmes aient été si longtemps mésinformées (jusqu’en 2013) de la surmortalité que cette méthode de contraception provoquait. Désormais, connaissant assez bien les arcanes de l’État, j’augure que les hommes politiques ont voulu protéger les femmes en les déresponsabilisant pour éviter un soi-disant vent de panique. Se rangeant aux vues du logiciel féministe, ils ont imaginé que les femmes informées des risques encourus, ne voudraient plus utiliser la pilule contraceptive et qu’il s’en suivrait une augmentation du nombre d’infanticide. Pour eux, à l’époque, il était clair que la pilule éviterait les naissances non désirées. Jamais ils ne se sont imaginés que la déresponsabilisation entraînerait toujours plus de déresponsabilisation, et que la libération sexuelle serait synonyme d’accroissement des infanticides.

Quant aux féministes, elles ont couvert une situation qui arrangeait leur religion de la pilule, tout comme elles avaient couvert précédemment les fausses statistiques de l’Ined sur le nombre d’infanticide par avortement en 1975, fausses statistiques qui servirent à faire voter la loi de libéralisation des infanticides. Vous comprenez, mentir au peuple idiot, servait la bonne cause.

Ce procédé nous a plutôt envoyé droit dans le mur, incapables de comprendre la réalité. 

Ici, un parallèle doit être fait avec le préservatif. Il est presque certain que ce mode de contraception a rassuré les libertins au point de leur faire croire qu’ils étaient entièrement protégés, participant ainsi au retour de pas mal de maladies sexuellement transmissibles, en plus du SIDA. Car il n’est pas possible d’imaginer qu’un bout de plastique puisse nous protéger en toutes circonstances et surtout, nous protéger de toutes nos pulsions irrépressibles (il n’y a qu’à se remémorer notre défunt Pierre Bergé qui faisait la promotion du préservatif à coups de millions durant le sidaction, mais qui se refusait obstinément à en porter lors de ses nombreux rapports sexuels notamment avec de très jeunes garçons au Maroc).

Pour en revenir à la pilule et avancer un semblant d’explication à ce phénomène, il est à imaginer que moins les femmes prennent la pilule contraceptive, plus elles en reviennent à des pratiques responsables en prenant en compte leur corps. Du coup,retrouvant de la maîtrise, elles commettraient moins “d’erreurs”. Je ne vois pas d’autres explications surtout que la méthode de contraception par “retrait” a augmenté aussi, et que cette dernière n’est pas connue pour son efficacité.

 

 

Autres questions statistiques récentes

Si le nombre de prisonniers hommes a explosé en 40 ans par rapport au nombre de prisonniers femmes, ce qui pourrait être pris pour une discrimination envers les hommes du point de vue constructiviste, le nombre d’hommes incarcérés pour viols et agressions sexuelles est en diminution. En somme, nous vivrions un moment de stigmatisation des hommes par les féministes alors que ce phénomène des viols toucherait de moins en moins de femmes. 

 (voir aussi le graphique des prisonniers pour agressions sexuelles)

Pour rappel, en France, et selon le point de vue constructiviste, ce sont les hommes qui sont dominés sur le marché du travail français puisqu’ils connaissent un chômage supérieur à celui des femmes, en particulier en période de crise. Ce que viennent confirmer les dernières statistiques sur le sujet :

Augmentation des infanticides, massacre des femmes, exploitation des hommes, répression de la sexualité masculine, mensonges statistiques, notre monde n’en a pas encore fini avec le féminisme. 

 

 

8 réponses à “La baisse de la prise de pilules contraceptives a fait baisser le nombre d’avortements”


  1. Avatar de Daphné
    Daphné

    Bonjour Monsieur,

    Vous êtes catho, donc je comprends pourquoi vous êtes contre la pilule. Mais vous semblez aussi contre les méthodes barrières ? (préservatif, diaphragme ?). Pour quelles raisons ? Il n'y a pas conception dans ces cas ci. Moi même, l'avortement me pose des questions morales et la pilule c'est mauvais pour la santé, alors j'utilise les méthodes naturelles et le diaphragme+retrait s en période fertile. L'efficacité est bien plusbasse que la pilule mais mon compagnon et moi avons décidé que bien que ce ne serait pas l'idéal, si je tombais enceinte on assumerai la naissance. 

    Qu'est ce que vous en pensez ? Dans un monde où tout le monde n'est pas croyant n'est-il pas plus réaliste d'encourager les gens à former des couples stables et utiliser des méthodes barrières pour s'organiser un minimum ?

    Bonne journée,

    Daphné


    1. Avatar de Léonidas Durandal

      Bonjour Daphné,

      “n’est-il pas plus réaliste”
      Voilà le centre névralgique de votre erreur. De la vôtre, et de beaucoup de gens de bonne volonté. Car en plus, vous êtes de bonne volonté, ce qui n’est pas le cas de beaucoup de gens.
      Vous avez une seule vie. Durant cette vie, votre période de fécondité sera très courte. Et cette vie même passera sans que vous vous en soyez aperçue. Or durant ce court instant, vous vous êtes résignée à être “réaliste”.
      Si plutôt, vous essayiez de construire une belle relation, une belle famille, de beaux enfants ? Non ? C’est trop dans notre monde ? Parce que bien entendu, il y a la guerre, l’urgence écologique, la crise économique, alors il faut être “réaliste”… Voilà ce qui se passe quand on ne croit pas. On devient progressivement “réaliste”. On fait des enfants au hasard, au mieux, quand on ne devient pas stérile. Et on espère les aimer. Et le monde matériel devient de plus en plus fort. Il impose de plus en plus sa loi, une loi faite de peur, de retranchements, et de renoncements. Je n’ose vous parler d’ambition. Avant, les hommes étaient ambitieux dans leur métier. Et avant les femmes étaient ambitieuses pour leur famille. Que reste-t-il de tout cela ? Une peur indicible de se tromper.

      Voilà pourquoi nous avons des règles en tant que catholiques. Elles nous permettent de nous donner des repères. Et grâce à ces repères, nous affrontons les épreuves du monde un peu mieux que la moyenne. Alors oui, nous avons peur comme les autres, et nous naviguons par essais erreurs parfois. Mais Dieu nous rattrape toujours pour nous faire échapper à ce monde de peurs.

      Ce qui m’interroge encore beaucoup dans votre intervention, ce ne sont pas votre réflexion sur les moyens de contraception efficaces, ou pragmatiques, disons le plutôt comme ça. C’est votre absence de communication avec votre partenaire. Vous voulez faire un enfant au hasard, parce que vous vivez dans la peur de vous engager. Vous avez peur de vous poser à une table et de dire “Est-ce que nous avons une relation sérieuse ? Est-ce que nous voulons nous engager pour la vie ? Est-ce que nous nous aimons comme il faut pour vivre dans la longueur ensemble ? Et donc, est-ce que nous voulons nous marier puis avoir des enfants ?” Comme les autres, vous repoussez pour ne pas avoir à prendre de décision dont la responsabilité vous échoirait. Vous vous dîtes “c’est pour plus tard” ” Si le hasard le veut bien”, “les enfants consolideront notre union”, parce que vous êtes des lâches tous les deux, parce que vous voulez vous en remettre à une entité obscure, parce que vous voulez vous soulager sur vos futurs enfants. C’est un chemin de perdition. Je sais bien que vous en avez discuté ensemble, mais ce sont les termes de cette discussion qui ne vont pas. Construisez une relation d’amour et non basée sur le sexe, le reste en découlera, la contraception notamment. Car lorsque vous aurez progressé dans votre conception de l’amour, alors vous pourrez vraiment orienter votre contraception. Mais surtout vous préparer à accueillir la vie.

      Enfin, en tant que femme, n’attendez pas que votre homme prenne l’initiative. Les femmes partent avec dix longueurs d’avance sur ce terrain, et elles doivent savoir amener les choses. Parlez lui franchement de vos attentes réelles. Il aura un peu peur, mais il vous remerciera par la suite.

      Bon courage.

      M.D


      1. Avatar de Daphné
        Daphné

        Bonjour Monsieur,

        Je réponds en premier à ces questions, car elles me semblent importantes : "“Est-ce que nous avons une relation sérieuse ? Est-ce que nous voulons nous engager pour la vie ? Est-ce que nous nous aimons comme il faut pour vivre dans la longueur ensemble ?

        Nous avons eu cette discussion. Nous voulons nous marier en mars 2024 et essayer tout de suite après d'avoir des enfants. Si ça ne tenait qu'à moi, je me marierais cet été, mais il veut être plus installé dans sa carrière. Je gagne plus que lui et ça ne me dérange pas mais nous voulons que j'arrete de travailler au moins 2 ans et il veut maintenir le style de vie auquel je suis habituée alors que moi, je me dis que de toute façon si je tombe enceinte il y aura  plein de choses qui ne seront plus dans mes priorités. Les traitements de beauté par exemple.

        Je ne veux pas trop le brusquer sur ça parce qu'au départ il voulait qu'on attende 5 ans pour avoir des enfants mais je vais avoir 27 ans cette année et ça va faire tard d'attendre encore 5 ans et il a accepté de réduire son délai de 4 ans déjà. Et puis, il a accepté de se former avec moi à la méthode sympothermique. Beaucoup de jeunes hommes auraient fui. Mais nous, ça nous a bien rapproché. En dehors du sex,  c'est agréable de savoir pourquoi et comment mes comportements changent et on adapte nos rendez-vous et discussions en fonction de ça aussi. Par exemple, on fait des activités plus sportives pendant ma période d'ovulation. Ou il me donne plus d'intimité pendant ma phase lutéale. 

        Le reste de votre message est intéressant aussi. Nous mêmes nous sommes en cheminement. On a reçu une éducation catholique nos parents sont très croyants et vont à la messe toutes les semaines. Mais nous, nous sommes un peu éloignés de ça à l'adolescence bien qu'on soit tous les deux aller dans des établissements cathos…Nous sommes des enfants de notre siècle. Dans notre entourage on fait partie des rares avec une relation stable et où on s'entend bien et on se rend compte que c'est surement grâce à notre éducation. Du coup, je me suis remise à prier avec mon chapelet et je suis en train de lire le cathéchisme… J'ai encore du mal avec la messe, je ne sais pas trop pourquoi.

        Quand je parlais de réalisme, je parlais surtout pour les non catholiques. Par exemple depuis que je me suis mise à la méthode symptothermique et au diaphragme, beaucoup de mes amies ont été intriguées et ont abandonné les méthodes hormonales.Elles sont athées donc pas forcément contre l'avortement par exemple alors que pour moi c'est niet par exemple. Mais au moins, maintenant, elles cherchent ou se sont mises en relation stable car les méthodes non hormonales même barrières ça oblige un peu à être avec quelqu'un en qui on a confiance.  

        J'ai une question pour vous : je dis que nous sommes en cheminement dans le catholicisme, mais en vrai c'est surtout moi. Il a grandit dans un pays qui est encore très catholique culturellement (Irlande) et donc il a moins conscience des dangers d'une société complètement laique. J'aimerais bien parler et suggerer de retourner vers le catholicisme mais en même temps je ne veux pas être intrusive car c'est quand même personnel tout ça. Comment je pourrais aborder le sujet d'après_vous ? 


        1. Avatar de Léonidas Durandal

          Bonjour Daphné,

          Je vous souhaite d’abord beaucoup d’amour tous les deux.
          Pour ce qui est de ceux qui sont en chemin, athées, eux-aussi ont droit à l’amour, au beau et au vrai. Vous voudriez les en priver parce qu’ils seraient moins bien que vous peut-être ? Après, je suis d’accord que chacun en est à des stades différents. Nous devons adapter notre langage sans toutefois les priver de l’essentiel : ils ne se réaliseront pas dans des techniques de contraception par exemple. Celles-là doivent être décidées, ordonnées par un bien plus grand. Et puis vous n’avez pas à répondre à des questions qu’ils ne vous auraient pas posé, tout comme je n’ai pas à répondre à des questions qu’ils ne me posent pas. On ne fait pas boire un âne qui n’a pas soif. Et celui qui a soif trouvera forcément de l’eau, comme vous. Pour discerner si on donne ses perles à des pourceaux ou à des gens qui le méritent, il faut estimer ceci : est-ce que ces gens orientent bien leur vie, quel que soit le stade de dépravation où ils en sont. Une personne catholique qui renonce est beaucoup plus loin de la vérité qu’un athée qui se questionne. Un catholique est d’ailleurs une personne en chemin, à tous les stades de sa vie, contrairement à tous ces imbéciles qui savent. Or pour être en chemin, il faut procéder à un renversement de perspective. Si le matériel guide votre vie, comme cela semble être encore le cas dans votre couple, alors on voit d’abord les choses par le matériel, l’amour vient en second, et donc jamais. Les questions matérielles obnubilent votre compagnon, il veut apparemment montrer une bonne image de lui. Or cette bonne image, ça sonne faux, c’est faux. Il a surtout besoin de se rassurer, dans vos yeux, dans les yeux de la société. Il vit dans la défiance et le mensonge.
          Concernant vos amies. Vous voyez, votre simple questionnement, votre simple exemple a suffi. C’est souvent comme ça entre filles. Vous voyez aussi que vous n’êtes pas la seule à vous interroger. Vous êtes seulement à la pointe d’un mouvement plus large qui touche toute notre société. Les gens en ont marre de vivre pour la mort et la stérilité. Quelque chose crie en eux, de l’ordre de la révolte. Il suffit de trouver un chemin pour cette révolte. Vous, femmes, ne pouvez pas continuer à vous intoxiquer d’hormones, ou à vivre avec des compagnons en vous disant que votre engagement, TOUTE VOTRE VIE, se jouera sur un coup de dé. On a essayé dans les années 70, et tout le monde a vu que ça ne marchait pas. Hommes et femmes doivent reprendre leurs responsabilités. La parenthèse est en train de se refermer, et ceux qui n’ont pas compris seront éliminés. Or comme vous l’avez souligné, votre compagnon vient d’une société qui est tout juste en train de se laïciser, avec une brutalité inouïe. Il a donc 40 ans au bas mot, de retard sur nos questionnements en france. Je vais être méchant, mais c’est comme s’il venait d’afrique quand la colonisation a commencé. Le décalage est complet dans sa tête. Vous pourriez peut-être attirer son attention sur l’état de notre société, sur les conséquences que nos abandons et nos renoncements ont eu chez nous, les mêmes qu’en irlande en ce moment. Mais ne comptez pas qu’il prenne exemple comme cela se fait entre filles. Peut-être aura-t-il la sagesse de le faire, mais le risque, c’est surtout d’intervenir dans une sphère qu’il jugera trop intime. Il vous repoussera en même temps qu’il repoussera vos idées. Quand un homme se convertit dans une famille, 90% de la famille suit. Quand une femme se convertit, c’est moins de 20%. Il ne suivra probablement jamais le chemin sur lequel vous êtes en train de vous engager. Or vous avez déjà décidé de vous engager ensemble, cependant, sans vous engager. Et vous n’allez pas faire des enfants à 40 ans. Même 32 ans, je trouve cela bien tard, et bien des filles se retrouvent stériles pour avoir attendu autant. Vous êtes donc à un croisement, et vous le savez, sans toutefois avoir d’autres options en tête, tant vous avez avancé avec lui. Vous comprenez peut-être pourquoi faire les choses n’importe comment, sans mettre l’amour en premier, vous a mis en difficulté. Vous avez commencé votre relation en jonglant. Je vous propose de continuer en ayant pour objectif de placer progressivement le bien le beau et le vrai en premier. Ca ne se fera pas du jour au lendemain. D’ailleurs, s’il y a un langage qui parle à un homme ce sera bien celui de l’ambition. Il vous suivra si vous prenez la responsabilité de l’engagement. C’est moche, mais c’est comme ça que ça se passe dans la plupart des couples, surtout de nos jours. A un moment donné ou à un autre, il va falloir qu’il se laisse aller dans les bras de maman et qu’elle décide pour lui, vu qu’il fait celui qui veut jouer à l’homme responsable. Or être un homme responsable, c’est comprendre quel est votre état et quelles sont vos attentes. Exprimez les et s’il ne veut pas en tirer de conclusion, vous devrez en tirer pour lui. Je vous engage toutefois à veiller à une chose : que vous soyez bien raccord sur l’éducation des enfants. Pour le matériel, c’est tout vu. Il veut se donner une place dans votre famille par ce biais là, parce qu’il n’a pas encore assez confiance en lui. Pour les enfants, il faudra se mettre d’accord sur ce que vous voulez pour eux, en matière d’éducation.

          Votre dernière question est très difficile, une des plus difficile qu’on m’ait posé. Par le passé, certaines femmes fortes sont allées toutes seules à la messe, et certaines saintes ont même souffert des maris odieux, impies, et violents. Je crois que la question ne se pose pas en sa direction, mais dans la vôtre. Vous me semblez bien fragile dans votre croyance, comme une fleur en ses débuts. Il va vous falloir renforcer cette croyance et demandez cette force à Dieu. Qu’importe après ce qui pourra vous arriver, car vous aurez ce Roc avec vous. Si vous construisez dessus, plus rien de matériel ou venant de sa part ne pourra vous ébranler.

          Un catholique ne peut en convertir un autre. C’est Dieu qui le fait. Votre compagnon est appelé par Dieu, et lui seul peut répondre à cet appel. Effectivement, cela ne vous concerne pas.

          Vous rechigniez à aller à la messe parce que vous voudriez aller à deux, parce que c’est trop important pour le faire toute seule. Or là encore, vous devriez renverser la proposition. Si votre couple est important, si vous vous aimez, vous devez aller à la messe toute seule, pour devenir meilleure en vous tournant vers Dieu. Si la messe ne vous parle pas, c’est parce que vous avez peur de perdre votre compagnon en y allant. Mais de toutes les manières, vous le perdrez si vous continuez à mettre la charrue avant les boeufs. Seul l’amour vous sauvra dans les moments de tempête. Pour l’instant, vous vivez encore de votre attraction mutuelle. Il est urgent de vivre d’autre chose, car bientôt viendra l’épuisement. Si vous ne trouvez pas la Source d’amour d’ici là, vous serez en bien mauvaise posture quand les vraies difficultés vont arriver, ou vous deviendrez comme tant d’autres, un méchant laideron.

          Courage. Il faut vous lancer.

          M.D


          1. Avatar de Daphné
            Daphné

            Bonjour Monsieur,

            Merci pour vos voeux et merci pour votre réponse pleine de solicitude.

            Par contre il y a certains points qui ne correspondent pas tellement à ma situation. Je crois qu'à force de rencontrer un certain type de personne, vous faites certaines projections sur moi. Par ex :

            Vous voudriez les en priver parce qu’ils seraient moins bien que vous peut-être ? 

            Ouh là ! Pas du tout. C'est parce qu'il n'y a pas si longtemps j'étais au même point et je me souviens de ce qui m'aurait immédiatement braquée et  de ce qui m'a aidée à réfléchir. J'ai bien conscience de ne pas être seule dans ma réflection. La prise de la pilule a chuté dans notre génération. 

            Quand un homme se convertit dans une famille, 90% de la famille suit. Quand une femme se convertit, c’est moins de 20%

            Il n'est pas déconverti à proprement parler juste défiant. Il n'est pas athée. Vous me trouverez peut etre très optimiste mais moi je pense qu'il pourra revenir. C'est plus ou moins ce qui est arrivé avec mes parent. Ma mère n'a pas tellement débattu avec lui d'ailleurs. Juste beaucoup prié. Le problème c'est que sa foi était bien plus forte que la mienne. 

            Même 32 ans, je trouve cela bien tard, et bien des filles se retrouvent stériles pour avoir attendu autant

            C'est pour ça que nous comptons en avoir l'année prochaine, après notre mariage. J'aurais alors 28 ans. Je sais par ailleurs que ma fertilité est au beau fixe car la symptothermie permet de bien s'observer. 

            Vous êtes donc à un croisement, et vous le savez, sans toutefois avoir d’autres options en tête, tant vous avez avancé avec lui. Vous comprenez peut-être pourquoi faire les choses n’importe comment, sans mettre l’amour en premier, vous a mis en difficulté. Vous avez commencé votre relation en jonglant. Je vous propose de continuer en ayant pour objectif de placer progressivement le bien le beau et le vrai en premier.

            J'apprécie le conseil mais je crois que l'on s'est mal compris. En tout cas je ne reconnais pas du tout notre couple dans ce que vous décrivez.

            Il a toujours été question d'engagement et de sérieux lorsque l'on s'est mis en couple. J'ai été très claire là-dessus et lui aussi. Nous avons d'ailleurs déjà discuté sur le type d'éducation à donner à nos enfants et nous sommes d'accord. 

            Après 6 mois de relation, nous nous sommes présentés nos parents afin qu'ils puissent nous donner notre avis. 

            A vrai dire, bien que je commence à prendre de l'âge, je n'aurais pas exclus de mettre un terme à notre relation si nos envies étaient trop incompatibles. Je veux construire une famille, assurément mais pas en faisant n'importe quoi. 

            Vous rechigniez à aller à la messe parce que vous voudriez aller à deux, parce que c’est trop important pour le faire toute seule.

            Là encore, je ne me reconnais pas du tout dans cette phrase. Je sais que si je lui demandais d'aller à la messe avec moi, il viendrait. Il me l'a d'ailleurs proposé pour certaines fêtes.

            J'admets que je vous ai un peu menti car je  vous ai dit "je ne sais pas trop pourquoi je n'aime pas aller à la messe". Mais en réalité, je sais pourquoi, c'est juste que je n'ai pas envie d'en parler à un inconnu, même anonymement. 

            Vous avez néanmoins raison sur le fait que je devrais cultiver ma foi et chercher à ce que celle-ci guide toutes mes décisions .  C'est ce que je vais retenir de vos messages. 

            En vous souhaitant une très agréable soirée,

            Daphné


          2. Avatar de Léonidas Durandal

            Merci Daphné et encore bon courage.

            M.D


  2. Avatar de Léonidas Durandal

    "Sida : « Il faut communiquer sur l’efficacité de la PrEP » pour que les hétéros s’y intéressent" L'Obs du 01/12/2020.

    Bien entendu, favoriser les relations sexuelles hors mariage, va entraîner une baisse des contaminations. 


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