La masturbation comme contrôle social des garçons

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Le temps de l’éducation jésuite semble bien loin, où dans les dortoirs, les garçons adolescents devaient laisser leurs mains en dehors des draps pour éviter toute caresse coupable. Depuis les radios nous ont rassurés « Ce n’est pas sale ». La masturbation serait même saine si on en croit un rapport de l’ONU (1). Dans ce dernier, elle est même conseillée pour les enfants. La machine à déculpabiliser est en marche.

Flatter l’ignorance des enfants

Nos ancêtres voulaient transmettre aux jeunes que la masturbation était contre-productive. Ils le faisaient en posant une sorte de tabou par la contrainte psychologique en la décrivant comme sale. Ce genre d’éducation semble complètement anachronique aujourd’hui. Plus rien ne doit être sale, tout doit être compris. La limite elle-même est suspectée d’être malsaine. Les seuls tabous acceptables sont ceux issus du fruit de la spontanéité qu’un individu se donnera seul. La société laisse au frêle enfant la tache de réinventer l’eau chaude pour sa propre vie. Il doit s’éduquer par ses propres moyens, et à la rigueur, on l’y aide en lui faisant découvrir son corps, ses mécanismes et son bon usage dans la maîtrise de sa fécondité, quitte à devoir lui parler de masturbation ou d’avortement à un âge pour le moins jeune (1). Et toute autre interaction venue de l’extérieur sera considérée comme une intrusion si elle n’est d’abord acceptée. On mise sur l’intelligence, on flatte l’ego, on éduque sans le dire. On considère que les enfants sauront bien choisir dans leur environnement, les personnes les plus à même de les faire grandir ou quand la flatterie tient lieu d’autorité.

enfant

Pas de liberté sans l’autorité d’un père.

Or s’il y a bien une aspiration au bon et au vrai chez les enfants, il y en a une autre qui n’est pas moins forte et qui les fait pencher vers le plus facile. Sans l’intervention de l’adulte, le résultat est connu d’avance chez un enfant : il se laissera aller à la facilité jusqu’à devenir esclave de ses passions. Plus tard, faisant œuvre d’intelligence, il pourra revenir sur ce qu’il fait, et essayer de se corriger. Il sera alors bien tard et l’épaisse couche de gras amoral et d’hypersexualisation dans ce cas précis qu’il aura accumulés l’éloigneront d’autant plus d’une quelconque forme de rédemption. L’amoralité des adultes n’est pas moins forte parce qu’ils démissionnent de leurs fonctions en flattant les enfants pour mieux éviter la confrontation. Ils se croient expérimentés et intelligents parce qu’ils les encouragent à se laisser-aller. Pas besoin d’être très intelligent pour cela. En fait, ils ne font que leur léguer un asservissement. Ainsi, des personnes comme moi qui ont le désir de vivre dans une société plus libre et donc mieux éduquée, se retrouvent obligées de consacrer leur temps et leur intelligence à expliquer longuement les ressorts d’une éducation ancienne tandis qu’elles devraient se consacrer à des œuvres d’intelligence d’avenir. gleedenEn espérant que ce travail ingrat payera un jour, concurrencé que je suis par une société qui déploie des trésors d’imagination pour flatter ses consommateurs en les bêtifiant et les détourner de cette intelligence comprise qu’on leur avait promise, il me faut donc expliquer de manière intelligible aujourd’hui, en quoi la masturbation est une aliénation. J’aimerais vraiment écrire sur autre chose, mais il faut prendre sa société et les individus de son époque là où ils en sont. Et il est des époques où tous, nous ne sommes pas à un niveau mirifique.

Avant la société : l’individu.

Hier la masturbation était désignée comme sale, dans le langage d’aujourd’hui, il faudra arriver à en conclure qu’elle est bête. Avant toute chose et pour éviter l’hypocrisie que nos féministes reprochent tant aux époques passées, je me suis masturbé, et il est probable que je me masturberai encore. Cependant, je me masturbe beaucoup moins qu’avant et j’y ai gagné en liberté. Je sais désormais que moins je me masturbe, plus je suis équilibré, plus je suis en accord avec le monde extérieur. Pourquoi ? Tout d’abord la masturbation prive d’une énergie vitale qui doit être transcendée. Lorsque vous vous masturbez, je parle bien aux garçons, vous perdez la force d’aller vers les autres, d’être blessé et donc de vous remettre en question et de progresser. Vous restez alors des rapports immatures avec les filles. Les femmes en général sont disponibles dans votre imaginaire, vous exigerez alors que les femmes dans la réalité, le soient. Et comme elles ne le seront pas, sauf peut-être pour une passade, vous resterez confortablement installés dans votre imaginaire. Et le pire arrivera quand vous trouverez l’amour de votre vie. Ce jour là, vous voudrez l’avoir à disposition et si elle ne l’est pas vous ne comprendrez pas. Au début, bien entendu, elle sera aussi disponible que vous. C’est une question hormonale. Mais vous fondrez votre couple sur un mensonge. Le jour où elle ne sera plus disponible, et ce jour arrivera tôt ou tard, vous vous jugerez trahi. Et vous vous autoriserez alors toutes les tromperies possibles et imaginables.

L'avenir selon Jacques Attali

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Or, votre partenaire ne peut pas être constamment disponible pour vous. Cette envie est une mauvaise interprétation du devoir conjugal. Le devoir conjugal ne peut s’entendre que dans la chasteté. Sinon, il n’est que masturbation, cette masturbation pouvant parfois aboutir à la tentation du viol. Il faut bien entendu savoir se donner à l’autre, mais pour l’autre, et non pour satisfaire son égocentrisme. Le devoir conjugal est donc d’abord un devoir qu’on se fait mutuellement, avant d’être une prérogative qu’on pourrait exiger de l’autre. Le vrai devoir conjugal est à l’opposé d’une pratique masturbatoire. Il cherche à voir en l’autre, et la vertu qui y est attachée incline même à exiger d’être vu de l’autre. A l’opposé de la masturbation, il y a donc la retenue et donc, la chasteté qui rend libre et qui n’empêche aucunement les rapports sexuels avec sa femme (bien au contraire 🙂 ) (2).

On peut donc se demander maintenant pourquoi la société promeut une pratique individuelle à ce point néfaste pour les relations de couple et la vie en société.

La société actuelle a intérêt à ce que les hommes se masturbent.

Consommatrice en pleurs

Autant la société passée avait besoin de couples forts et d’hommes virils prêts à consacrer leur énergie à des œuvres monumentales, voire à la guerre, autant la société d’aujourd’hui riche se contenterait bien de femmes célibataires pour avoir à gérer le moins de problèmes possible. La femme célibataire consomme, est dévouée à la société, est source de stabilité. Elle n’interroge pas la société sauf pour son propre avantage matériel qu’elle confond avec celle-ci. Elle la reproduit sans même se reproduire, ou en se reproduisant le moins possible. L’énergie masculine dans ce cadre est complètement rejetée, elle qui bouscule, cherche à proliférer, préfère produire plutôt que consommer. A l’opposé du jeune homme qui conserve son énergie pour le monde, le jeune homme qui se masturbe est plus facilement contrôlable. Il évacue son énergie en la rendant improductive. Il s’habitue au célibat. Il s’enfonce dans une vie où la sexualité est tout, représente tout et va vers tout. Plus il se masturbera, plus le jeune homme deviendra un consommateur, il ne fera pas de vague. Ce serait d’ailleurs marrant de demander aux adolescents actuels d’arrêter de se masturber tous ensemble durant un mois. On créerait un joli bordel dans nos établissements scolaires féminisés. Ce serait une explosion de testostérone comme il y a longtemps qu’on en a jamais vue ! En vérité, la pratique masturbatoire n’est pas combattue et elle est même encouragée pour cette raison. Notre société molle préfère gérer les garçons qu’avoir à les éduquer. Notre société riche préfère les voir gaspiller leur énergie dans des fantasmes plutôt que de les voir devenir actif et donc forcément dangereux. Car c’est plus facile. L’enfant flatté d’hier est devenu l’adulte indolent d’aujourd’hui qui conseille à ses enfants de ne pas vivre, mais surtout qui ne lui en donne pas les moyens. Nos jeunes garçons sont ainsi encouragés à se masturber plutôt qu’à envisager une vie de couple sérieuse, et donc à baiser plutôt qu’à faire l’amour. Ce penchant n’a pourtant pas à être flatté dans une nature masculine qui verse toujours trop aisément dans ce genre de travers. Mais cela arrange tellement ces dames collectivement ou notre société féminisée. Pour les femmes, la masturbation des garçons leur évite d’être dérangées au boulot ou par leurs camarades ou collègues. Pour la société, la masturbation évite le rapport sexuel, mais évite surtout la fécondation, les maternités précoces et l’avortement. Tout au moins nos féminisés le pensent-ils. Cependant des pratiques irresponsables ne mènent qu’à toujours plus d’irresponsabilité comme on peut le voir aujourd’hui. Ainsi, les hommes et les femmes de nos pays, font toujours moins d’enfants, dans des conditions toujours plus déplorables (divorces, destruction des liens de filiation…). Les solutions de facilité n’aboutissent jamais à rien de bon (toujours plus d’avortements). Le chemin de la moralité est certes un chemin plus long, mais il est le seul qui ne sera jamais viable.

 

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Comment s’en sortir au sein d’une société qui peut se permettre le luxe de l’immoralité.

Aujourd’hui, cette moralité chaste n’est plus garantie par la société. Au contraire, la pornographie et l’adultère sont partout tolérés voire encouragés. Et l’individu de bonne volonté se retrouve isolé au milieu d’un flot de laxisme. Cependant, même dans une société immorale, la chasteté reste la seule voie d’épanouissement pour lui, et c’est bien là le drame. Cet individu isolé doit prendre des décisions à contre-courant de son environnement alors qu’il en est dépendant. Il doit également trouver la partenaire qui saura comprendre ce refus de féminisation. Et même si elle en est bénéficiaire humainement, elle risque de s’en aller bien avant d’avoir su résister aux nombreuses tentations qu’offre notre monde. Sans sacrifice, ici comme ailleurs, pas de vraie moralité. Mais plus qu’ailleurs ou qu’à toute autre époque, le sacrifice individuel est aléatoire, car non seulement la société ne veut pas le récompenser, mais il dépend également du sacrifice conjoint de la compagne de toute une vie, les probabilités de réalisation d’une telle occurrence étant d’autant plus minces. On le voit, la féminisation pousse à la féminisation, et décourage tout comportement alterne. Reste qu’un individu même isolé et qui prend la décision d’arrêter de se masturber et d’apprendre à gérer son agressivité naturelle plutôt que de la nier par ce geste simple, tendra vers la liberté, et s’il est découragé de le faire, en persistant, il pourra changer le monde à son niveau et à la mesure de ses moyens. C’est un premier pas.

 

1 “Un rapport de l’ONU préconise la masturbation des enfants dès l’âge de 5 ans”, Alterinfo du 31/08/20009

2 “L’adolescence et l’acquisition de la chasteté”, Arnaud Dumouch, Youtube 19/07/2012

 

75 réponses à “La masturbation comme contrôle social des garçons”


  1. Avatar de Léonidas Durandal
    Léonidas Durandal

    Entre 6 à 9% des hommes seraient devenus porno dépendants :Figaro madame du 11/07/2014 : “La porno dépendance, une véritable addiction”.

    Le rôle de la masturbation dans notre société pour pallier le manque de sexe dans notre société :

    “Débauche masturbatoire et endoctrinement des masses”, JRE du 09/11/2014


    1. Avatar de du chazaud
      du chazaud

      bonjour, je ne sais pas si vous connaissez les travaux du Dr. du Chazaud, mais à mon avis tous les jeunes devraient lire impérativement les articles qui se trouvent sur la page indiquée plus bas : ils en apprendraient sur eux-mêmes et ils comprendraient pourquoi on les pousse à l’avilissement par rapport aux conséquences du porno etc., quant à l’état de soumission que la société actuelle attend des jeunes, c’est terrible à dire mais c’est vraiment machiavélique, on est bien loin d’une société qui veut du bien à nos enfants…

      bref, lisez, apprenez, faites passer : http://www.endocrino-psychologie.org/jean-du-chazaud.html


  2. Avatar de Léonidas Durandal
    Léonidas Durandal

    “Pourquoi j’ai arrêté le porno”, Libération du 27/11/2014

    Libération, ils nous feront tout. Ils libèrent la pornographie et maintenant au nom de l’oppression du “genre masculin sur le genre féminin”, ils veulent limiter les dégâts qu’ils ont eux-mêmes engendrés. Quel culot ! Et puis cette façon de dire que les garçons sont victimes de la pornographie mais surtout bourreaux sans s’en apercevoir, c’est proprement scandaleux. L’auteur utilise le terme de “satanique” dans son article. Ce conférencier ferait bien d’approfondir la question sous cet angle, et non sous l’angle des études de genre qui sont une autre de ces arnaques scientistes et féministes modernes. Même la lutte contre la pornographie, ils arriveront à la dénaturer, car ils n’agissent pas par amour de Dieu. Finalement, ce discours est confus, et reprend des éléments catholiques, sans reprendre la Foi catholique, ce qui ne peut aboutir à une construction que sur du sable.


  3. Avatar de Kevin
    Kevin

    Circa primum sic proceditur. Videtur quod frui sit actus intellectus. Nobilissimus enim actus est nobilissimae potentiae.
    La plus grande jouissance de l’homme est l’esprit


    1. Avatar de Léonidas Durandal
      Léonidas Durandal

      J’espère que vous n’avez pas rajouté de bêtises dans le texte en latin parce que je ne connais pas grand chose à cette langue 🙂


  4. Avatar de Arpenteur
    Arpenteur

    Bonjour Durandal,
    J’ai beaucoup apprécié votre analyse sur la masturbation masculine comme moyen de contrôle. Mais cela m’interpelle sur un autre sujet, qui ne semble pas avoir de rapport et pourtant, les jeux vidéos. En effet je trouve que beaucoup de jeunes hommes de ma génération consacrent de nombreuses heures à ce loisir. Outre l’aspect consumériste (toujours acheter les derniers jeux) je trouve que ce type d’activité ne pousse pas à investir la sphère publique, à être dans l’action, mais plutôt à se retrancher sur des mondes factices. Avez-vous des articles ou des recherches sur ce sujet?


    1. Avatar de Léonidas Durandal
      Léonidas Durandal

      Je crois que quelqu’un d’autre va devoir vous apporter une réponse. J’ai passé le début de mon adolescence et une partie de mon enfance à jouer sur des jeux vidéos. Cela ne m’a pas empêcher d’étudier, de faire du sport et de rencontrer des gens. Cependant, j’ai arrêté de jouer avec la maturité. Ce que je peux vous dire c’est que le jeu est formateur pour un enfant. Mais il devrait être formateur dans l’optique de jouer au seul jeu qui vaille : celui de la vie. Je peux vous dire également qu’il y a autant de joueurs que de manières de jouer. Il y en a qui vont tricher en jouant, d’autres qui vont se faire un devoir de performer, d’autres qui vont s’enfermer, rencontrer des gens, militer politiquement. C’est donc un sujet compliqué à prendre avec des pincettes. Car aujourd’hui le jeu me semble un des derniers endroits où l’on a le droit d’apprendre à canaliser son agressivité sans que cela ne pose de problème au reste de la société. Enlevez les jeux, et je ne sais pas ce qui se passerait… mais vous avez raison, ça rend bien service à la société d’un certain point de vue.


    2. Avatar de Demonanar
      Demonanar

      Comme le dit bien Monsieur Durandal, il y autant de joueurs que de types de jeux. La question est donc très vague et ratisse large. Personnellement, j’apprécie les jeux de courses automobiles. En tant qu’amateur de courses auto, c’est un moyen ludique offrant une alternative au circuit, bien trop onéreux. Je ne vois pas le problème à s’y consacrer une fois de temps en temps du moment que le loisir en question n’empiète pas sur le plus important : le réel.

      Le problème se situe surtout au niveau des jeux communautaires (MMORPG). En effet, ce genre de jeu dispose de tout un panel de mécanismes de gestion qui requièrent une présence prolongée et régulière de la part du joueur dans sa tentative de progression. Le plus souvent, l’avancement dans ce type de jeu nécessite l’adhésion auprès d’une guilde (sorte de structure dans laquelle se rassemblent des joueurs ayant le même intérêt) qui impose le plus souvent des pré-requis tels que des exigibilités horaires, une expérience significative, etc.

      Tous ces impératifs incitent le joueur à dédier une bonne partie de son temps libre au jeu en question, engendrant très souvent une addiction.


      1. Avatar de Demonanar
        Demonanar

        Je rajouterai que, outre l’aspect addictif de certains jeux, ce sont les idéologies politico-religieuses valorisées dans la plupart des jeux modernes qui sont aussi un problème. Atlantisme, New age (kabbale), féminisme, gender, débauche, etc. Tout est bon pour conditionner l’esprit d’un adolescent.


        1. Avatar de Léonidas Durandal
          Léonidas Durandal

          Alors ça, c’est un problème que j’aimerais bien voir traité sous forme d’article si la personne s’y connaissait.


          1. Avatar de Demonanar
            Demonanar

            J’ai une assez bonne culture dans ce milieu-là. Je possède une assez bonne connaissance d’à peu près tous les types de jeux vidéo sortis depuis les années 90 jusqu’à nos jours.

            Je n’ai malheureusement pas le temps d’y consacrer un article pour le moment, la FM me prenant la majeur partie de mon temps libre. Vous savez ce que c’est, il faut se montrer le plus persuasif possible si l’on désir réveiller les cerveaux d’une famille entière plongés en état de veille… Cela dit, si vous avez des questions sur ce sujet, je me ferai un plaisir d’y répondre par mail.


          2. Avatar de Léonidas Durandal
            Léonidas Durandal

            Dites-le à mes lecteurs. Personnellement je ne le ferai pas, car je ne veux pas traiter de sujet en dehors de mon vécu. Et je ne sais pas pourquoi, mais sur les jeux vidéos, peut-être à cause des évolutions fulgurantes de ces dernières années, je n’arrive pas à y voir clair.


          3. Avatar de Demonanar
            Demonanar

            D’accord. 😐 Je m’y collerai personnellement lorsque j’aurai plus de temps, ce n’est de toute façon pas un sujet prioritaire…Par curiosité, en quoi n’y voyez-vous pas clair?


  5. Avatar de Demonanar
    Demonanar

    Monsieur Durandal, j’ai lu très récemment quelques commentaires sur le site égalité et réconciliation, dont un qui m’a particulièrement interpellé.

    “Le 5 décembre à 22:23 par taracambouille
    Le site de rencontres adultères Gleeden.com continue sa croissance en (…)
    Dans le passé, avant le mariage d’amour, l’adultère était un des moyens de garantir la stabilité du couple. On se mariait pour fonder une famille, puis on vagabondait en secret pour assouvir ses désirs … La France n’a jamais été trop touchée par le puritanisme protestant, avant le siècle dernier.”

    Ma question est la suivante : Avez-vous des références historiques qui pourraient affirmer ou infirmer les allégations de cet hurluberlu? D’où peut bien venir cette confusion entre le puritanisme et la chasteté? Tout cela me parait étrange.

    Je ne nie bien sûr pas le fait que l’histoire a toujours été accompagnée de pratiques décadentes, c’est un fait. De là à en faire une généralité dans la France catholique, attestant avec conviction que les catholiques toléraient parfaitement (pratiquaient, selon cette personne) l’hédonisme, la concupiscence et l’adultère en opposition au rigorisme moral des sociétés protestantes, je me demande juste si j’ai raté un chapitre ou si j’ai correctement lu.


    1. Avatar de Léonidas Durandal
      Léonidas Durandal

      Non, ça c’est typique d’une réaction sans nuance liée à la situation actuelle de M Soral. L’Eglise catholique a toujours été nuancée sur la question. elle a progressé aussi. J’aborde la question ici : https://aimeles.net/la-repudiation-des-peres/. Voilà ce qui est vrai : l’Eglise pardonnait l’adultère dans les confessionnaux, encore fallait-il que la pénitente le demande. Mais cette situation n’a rien de comparable avec celle de notre société actuelle. Il faut bien comprendre qu’une femme ne pouvait pas ouvertement tromper son mari sans risque de déstabiliser la vie du village. La société était différente. Elle avait ses moyens de contrôle. Dans ce cadre, l’Eglise agissait avec mesure. Le cadre a changé aujourd’hui. Avant, la société vivait en éco-système avec l’Eglise. L’Eglise a essayé de composer avec une société parfois très violente avec les femmes adultère, et parfois excessivement laxiste, en apportant une once de mesure. Mais il n’y a pas besoin d’aller très loin pour comprendre que cet adultère était très répandu. Ecoutez les nombreuses chansons de Georges Brassens sur le sujet. Le mari était cocu autant qu’il laissait sa femme prendre le dessus sur lui. Disons qu’un homme qui voulait être respecté, devait savoir se faire respecter, et qu’il en avait les moyens. Cela n’a rien de comparable avec aujourd’hui. Vous comprenez qu’avant, les hommes n’auraient pas toléré d’éduquer des enfants qu’on leur aurait fait dans le dos et que, s’ils avaient été au courant, la femme concernée se serait prise une bonne raclée, ce qui aurait réglé le problème dans la plupart des cas ? Vous savez, à partir du moment où on n’a pu repérer les crimes par empoisonnements, subitement, les femmes se sont arrêtées d’utiliser ce moyen. Maintenant, il y a quand même des chiffres affolants sur le sujet. Il faut rechercher du côté des statistiques d’enfants génétiquement adultérins. Je crois avoir vu passer le chiffre de 20%, mais je crois que la réalité est plus proche de 10%, avec les conséquences dramatiques que cela a pu avoir sur la psyché de ces enfants qui ont toujours senti que quelque chose clochait dans leur vécu familial. Il faut voir aussi que l’adultère des femmes augmentait les chances d’inceste, et que le refus de certaines familles de se marier leur progéniture avec untel ou untel pourrait être lié à ce genre de situation… Disons que l’âme humaine est noire, et qu’il faut la civiliser par de nombreux moyens si on ne veut pas tomber dans le n’importe quoi. La France n’a jamais été toute blanche. La position catholique a juste été une sorte de compromis intelligent plutôt favorable aux femmes, mais équilibré, qui au lieu de rejeter les êtres humains, a essayé de les prendre avec leurs défauts. On peut le regretter. Je pense plutôt que c’est la seule voie de développement raisonnable pour l’humanité, entre un rigorisme sclérosant et un laxisme débilitant. N’avez-vous jamais été tenté sexuellement ?


      1. Avatar de Demonanar
        Demonanar

        “La France n’a jamais été toute blanche. La position catholique a juste été une sorte de compromis intelligent plutôt favorable aux femmes, mais équilibré, qui au lieu de rejeter les êtres humains, a essayé de les prendre avec leurs défauts”

        C’est une évidence. Je ressens surtout de la gène quand on essaie de justifier les pratiques contemporaines par l’affirmation de l’intemporalité. Oui, elle existe. Mais ce fatalisme entraine l’homme à ne plus vouloir s’élever, voire à descendre encore plus bas.

        “N’avez-vous jamais été tenté sexuellement ?”

        Evidemment, mais le propos n’est pas là! La tentation n’est pas forcément suivie d’un acte, et c’est l’acte qui doit être jugé, puis pardonné si la contrition est sincère. De plus, le désir est fortement orienté par l’idée personnifié de ce qu’une époque nous inspire. (cf René Girard et le désir mimétique)

        Pour ma part, je ne ressens absolument aucun besoin d’adultère pour sauver quoi que ce soit, mais si, je l’admets, j’ai été tenté par le passé. Mais nous essayons tous de nous élever, non?


        1. Avatar de Demonanar
          Demonanar

          même si*


        2. Avatar de Léonidas Durandal
          Léonidas Durandal

          Eh bien voilà. Parfois nous trouvons des solutions collectives. Et à certaines époques, nous nous enfonçons. Mais le mal est toujours présent lui, dans la pensée de chacun de nos contemporains. C’est une lutte constante. Et à certaines périodes, les Français(e)s ont pu baisser les bras. Aujourd’hui, n’en parlons même pas, nous ne voulons pas reconnaître que ce mal existe en nous, alors il s’étend sans limite. C’est un combat intérieur d’abord. Par la suite, j’imagine qu’il nous faudra trouver des solutions sociales originales telles qu’elles n’ont jamais été mises en oeuvre pour combattre ce mal. Il y en aurait d’assez simple, mais tant que les gens nieront que le mal existe en eux, je vois mal comment nous pourrions faire… Ainsi, il est difficile d’être dur avec nos contemporains, sachant que nous avons nous-mêmes vécu dans le péché et que nous vivons encore dedans. Il faut donc nous trouver un chemin où nous puissions dénoncer le mal et être accueillant envers les pécheurs. Quand nous nous dégoûtons des pratiques immorales de toujours, nous avons raison. Quand nous nous dégoûtons de l’humanité, nous tombons dans le cynisme et le purisme, et nous sombrons du même coup dans le mal. C’est subtil mais important. Jésus ne veut pas la mort du pécheur, mais du péché. Voilà en quoi, nous devons arriver à aimer les pécheurs et à détester le péché en eux. Vraiment difficile.


          1. Avatar de Demonanar
            Demonanar

            Merci d’avoir répondu aussi justement. 😉


    2. Avatar de kasimar
      kasimar

      J’ai effectivement vu les quelques commentaires tolérants de bisounours.
      C’est ce que je reproche essentiellement aux catholiques, c’est à dire à force d’avoir voulu trop bien faire, on a fini par mal faire. En fait, ce qui me sidère dans nos sociétés est que la frontière entre la rationnalité et la compassion et plus généralement toutes les composantes de la religion, n’est plus assez ténue, comme elle devrait l’être.
      Il faut aussi dire que les autorités religieuses ont démontré leur échec par le passé.
      Il faut quand même reconnaître que la religion quelle qu’elle soit n’a jamais été aussi permissive qu’à notre époque pour les péchés et l’association avec les idéologies mécréantes. J’ai remarqué par exemple que le christianisme en Occident a toujours été plus ou moins favorable aux femmes. Quand je vois par exemple un bouquin intitulé “femmes et le Coran une lecture libéraliste”, je comprends mieux maintenant pourquoi il y a tant de division et de tension au sein des religions.
      Il faut un peu de rigueur/sévérité tout autant que de la compassion /empathie. Et surtout en établissant un lien entre les deux. C’est comme celà qu’il faudrait faire renaître l’apogée de la religion


      1. Avatar de Demonanar
        Demonanar

        @kasimar “D.” sur égalité et réconciliation, c’est moi si vous ne m’avez pas reconnu 😀 Cette petite Marine m’a fortement agacée. “L’adultère existe, c’est comme ça, accommodons-nous mais n’essayons surtout pas de suivre la loi de Dieu, nous ne sommes que des pécheurs.”

        Faut vraiment que j’arrête d’aller sur ce site. J’ai même failli péter mon clavier, une fois.


        1. Avatar de Léonidas Durandal
          Léonidas Durandal

          D’un autre côté, apparemment, vous y allez tous. Ca vous donne une idée du monde tel qu’il est devenu ?


      2. Avatar de Léonidas Durandal
        Léonidas Durandal

        Tout à fait.


      3. Avatar de observateur
        observateur

        Je me méfie du mot mécréant qui peut prendre beaucoup de sens différents mais sinon je suis plus ou moins d’accord avec vous.

        Il y aurait effectivement besoin que les hommes chrétiens se réapproprient les évangiles.

        Historiquement le christianisme a oscillé entre des période de rigueur (jusqu’à l’excès par exemple avec les jansénistes au XVIIIe siècle) et des périodes de laxisme.

        Je ne suis pas d’accord pour dire que le problème des chrétiens c’est d’avoir voulu trop bien faire. Le problème ne vient pas de là. L’idéal chrétien vole très haut certes mais les dérivent viennent du fait que beaucoup de “chrétiens” n’attachent aucun soucis à la cohérence de leurs actes et de leur discours. Le problème ne vient pas des hommes pêcheurs qui n’atteignent pas l’idéal chrétien mais des hommes qui se complaisent dans le pêcher et qui ont renoncer à tout effort sur eux même.

        L’explication à la dérive du christianisme vient à mon avis du fait que le catéchisme est fait principalement par des femmes (ou des hommes féminisés) qui ne transmettent que la partie du christianisme qui intéresse les femmes.

        Parmi les parties survalorisées:
        * Les bons sentiments dégoulinant, il faut pardonner à tout le monde, il faut être gentil avec tout le monde même avec des ordures qui ne vous respectent pas
        * Le sacrifice de la croix, un homme qui se sacrifie pour l’humanité (qui aux yeux d’une femme se résume aux êtres humains de sexe féminin) flatte fortement l’égo féminin
        * La vierge marie et le mythe de la femme pure de conception
        * Les aspects magiques et Jesus qui guérit miraculeusement
        * Le refus de la violence physique

        Les aspect du christianisme mis à la trappe par les femmes:
        * Jesus qui ne se laisse pas manipuler par elles (Ni sa mère, ni son amie, ni l’inconnue du puits, ni même la prostituée sur le point de se faire lapider) On peut y ajouter la mention des apôtres qui refusent de gober le témoignage d’une femme et qui attendent une confirmation masculine
        * L’exigence de vivre en vérité avec soi même et avec les autres et la guerre que Jésus a mené contre l’hypocrisie et les hypocrites en chef qu’étaient les pharisiens
        * L’appel à passer du temps à étudier les écritures par soi même et ceci dès le plus jeune âge.

        Je suis d’accord pour votre observation sur les dérives qu’on observe dans la pratique des religions en ce moment mais ces dérives sont juste la conséquence de l’alphabétisation massive des populations plus que de la féminisation de la société a mon avis.

        Le christianisme n’a pas toujours été favorable aux femmes. Vous pouvez regarder du côté des orthodoxes ou les protestants calvinistes et les catholiques traditionalistes qui chacun à leur manières remettent les femmes à leur place. Il y a beaucoup de variations chez les chrétiens selon les époques et les lieux.

        Après au niveau des conflits interreligieux, autant je pense que les femmes sont responsables de la plupart des conflits dans la société, autant je pense que du côté des religions les conflits violent viennent plus des hommes qui n’ont pas la notion de la différence entre ce qui relève de la croyance et ce qui relève de la connaissance et qui deviennent extrêmement violents si vous avez le malheur de critiquer leur croyances ou les personnages les plus importants de leur religion.

        Nous avons besoins de plus de cohérence mais je crains qu’une nouvelle apogée de la religion de remplace un clergé de féministes meutrières par un clergé de gardiens du culte meurtriers.


        1. Avatar de kasimar
          kasimar

          Le christianisme n’a pas toujours été favorable aux femmes. Vous pouvez regarder du côté des orthodoxes ou les protestants calvinistes et les catholiques traditionalistes qui chacun à leur manières remettent les femmes à leur place

          Oui, mais regardez également l’effet inverse. Dites-moi sincèrement que les femmes ne tendent pas à devenir supérieures aux hommes à force de jouer à l’égalitarisme.
          Le féminisme a tout de même eu une inspiration issue du christianisme, je pense par exemple au côté hyper-protecteur de la femme forcément dominée par les hommes. D’ailleurs votre phrase sous-entends quelque peu qu’il y a cette idée de domination de l’Eglise envers les femmes.
          Cela a commencé avec le christianisme, puis l’Islam a reris le flambeau à son tour étant donné l’essor de cette religion. Ainsi il n’est pas rare de voir des musulmanes féministes fréquentant les universités et accusant les hommes en prenant le côté tolérant que le prophète SWS avait envers les femmes, que sa femme Khadija était une riche dame RA et que Aïcha RA était une grande savante.
          Loin de moi l’idée de réduire la femme au rôle d’épouse, mais les femmes ont un rôle définit par la religion ne serait-ce que via la grossesse liée à la maternité, et le fait de transcender cela, les fit s’éloigner davantage de la religion et par conséquent devenir des égarées.
          Voilà le danger de laisser les femmes prendre de plus en plus d’importance au sein des religions.
          Sans parler de l’effet néfaste qu’ont les femmes lorsqu’elles intègrent un milieu.
          Je pense, que les religions ont eu ou ont une bonne raison de ne pas lâcher la bride aux femmes. Je suis navré, mais constatez le résultat de par vous-même observateur, en ayant “libéré” la femme.


          1. Avatar de Léonidas Durandal
            Léonidas Durandal

            Sans parler que des femmes dominées autrement que par leur propre passion narcissique envers un homme, on les cherche encore.


  6. Avatar de alexandre
    alexandre

    J’ajouterais Durandal que la masturbation est aussi très largement encouragée pour les femmes et produit des effets tout aussi dévastateurs. Chacun dans leur coin hommes et femmes s’adonnent à leurs pulsions sans aucune transcendance. L’énergie vitale est pillée, l’humanité plus que jamais est une foule solitaire.
    http://archeologue.over-blog.com/article-publicite-et-humour-sexuel-liligo-s-envoie-en-l-air-dans-le-metro-96350520.html


    1. Avatar de Léonidas Durandal
      Léonidas Durandal

      Les femmes n’ont pas la même énergie sexuelle. La masturbation les stimule et les rend esclave de leurs désirs, à l’image d’un homme. Nous, elle éteint notre désir pour mieux l’asservir. Le résultat est le même, l’asservissement, mais la méthode diffère. Par exemple, une femme qui se masturbe beaucoup, aura plus de partenaires. C’est l’inverse pour un homme (sauf exception). Les femmes se masturbent pour ne pas se retenir, et les hommes pour se retenir.


      1. Avatar de alexandre
        alexandre

        Pas faux en effet même si j’ajouterais que cette insatiabilité des femmes qui vivent dans le culte du plaisir viendra tôt ou tard épuiser l’homme de facto. L’homme est donc doublement épuisé, par la masturbation d’un coté et par sa femme, compagne, copine, coup d’un soir…si le mâle ne tient pas la distance en effet il faudra en épuiser un autre:

        https://www.youtube.com/watch?v=nZoWIyZzcYY


        1. Avatar de Léonidas Durandal
          Léonidas Durandal

          Les femmes sont insatiables pour ce genre de questions. Il faut savoir être raisonnables avec elles, malgré elles.


  7. Avatar de Parité pour tous
    Parité pour tous

    Dans le passé, la masturbation était mal vue, car l’alternative existait, cad un mariage stable et durable.
    Les hommes (tout comme les femmes) n’avaient besoin de se masturber, car ils avaient accès à des relations sexuelles dès l’adolescence à travers le mariage. Ce dernier étant pour la vie (le divorce étant interdit chez les chrétiens et assez rare chez les autres cultures), les hommes étaient plus sereins dans leur approche à la sexualité.
    Et avec un taux de mortalité infantile assez élevé, la société préfère avoir plus de chances de fécondité et de naissance pour sa survie, que de “gaspiller” la semence masculine dans la masturbation.

    Cependant, aujourd’hui le mariage n’offre plus une stabilité sociale et sexuelle (tous les nouveaux mariages, ou 99% d’entre eux, finissent par un divorce. Et souvent dans les 5 ans qui suivent).
    Donc mécaniquement, les hommes cherchent une indépendance de leurs désirs sexuels. La masturbation et la pornographie permettent aux hommes de ne plus dépendre des femmes et des risques que ça aille avec aujourd’hui (privation de garde d’enfants, fausses accusations de harcèlement ou violences, dépenses financières unilatérales, etc.).

    Auparavant, la chasteté était une option séduisante, car elle était temporaire. On encourageait les hommes à la chasteté, car on leur promettait un mariage stable et durable, et donc une vie sexuelle active pour de longues années.
    Qu’est ce qu’on promet aux hommes aujourd’hui? Une vie sexuelle inexistante sauf pour les 10-20% de “males alpha”, une exploitation financière lors de divorces, une vie de solitude avec l’éclatement des familles, et une misère sociale tant que tout l’assistanat de l’état va en priorité vers les femmes.

    Je comprends votre point de vue sur la masturbation, cependant je comprends aussi les hommes qui y prennent refuge face à la violence de la société et des néo-féministes contre eux.


    1. Avatar de Léonidas Durandal
      Léonidas Durandal

      Si on n’est pas chaste célibataire, on ne le sera pas dans le mariage, ni dans notre sexualité avec notre femme. Vous prônez l’indépendance d’avec les femmes. C’est la philosophie féministe qui s’impose dans nos esprits dans ce cas. Nous ne devons pas nous vouloir indépendants de nos épouses. La relation de couple est forcément une question de dépendance. Vous comprenez bien qu’en réfléchissant en terme d’indépendance, vous contribuez à cette idéologie de la séparation. Vous vous privez également d’être un homme. Un homme n’est pas celui qui satisfait sa pulsion sexuelle, mais qui s’en sert pour faire de belles choses. La pornographie et la masturbation évitent effectivement la confrontation avec les femmes. Mais cette confrontation est nécessaire pour grandir dans la différence.


      1. Avatar de Parité pour tous
        Parité pour tous

        La question de la dépendance mutuelle entre hommes et femmes nécessite que les requis concrets soient présents.
        Or, et contrairement au passé, il n’y a plus de besoin de dépendance des femmes envers les hommes.

        Les 2 besoins dont les femmes cherchaient chez l’homme : protection et finances sont aujourd’hui assurées par l’état. Tandis que la reproduction est assurée par les 10% de males alpha et la prise en charge de l’enfant par l’assistanat de l’état et de la société.
        Quand, concrètement, il n’y a plus nécessité de dépendances, alors il n’y aura plus. C’est le cas aujourd’hui. Le rapport de force n’est plus équitable: l’homme dépend toujours des femmes, tandis que ces dernières n’ont en plus besoin.
        Alors le résultat est bien prédictible : divorces, fausses accusations, exploitation financière des hommes, adultère, etc.

        Si vous recherchez un retour à une société plus égalitaire et équitable, avec une interdépendance entre hommes et femmes, il faut alors que les règles de société changent.
        C’est ainsi, à mon avis, l’indépendance des hommes des femmes notamment autour de la sexualité, forcerait un nouveau rapport sociétal plus équitable.


        1. Avatar de Léonidas Durandal
          Léonidas Durandal

          Nous avons besoin les uns des autres, pas seulement d’un point de vue matériel. Mais quand bien même, vous ne voudriez voir que d’un point de vue matérialiste. L’indépendance des femmes est payée par les impôts des hommes. Cette indépendance s’est construite sur notre esclavage et ce n’est pas à proprement parlé une forme d’indépendance.


          1. Avatar de Parité pour tous
            Parité pour tous

            Je suis d’accord avec vous, l’indépendance financière des femmes dépend des hommes qui travaillent.
            Ainsi les hommes soutiennent les femmes financièrement sans pour autant obtenir, ni un retour émotionnel, ni stabilité sociétale, ni même respect et torélence.

            Le risque étant une démotivation en masse des hommes. Ces derniers ne travailleront que le minimum pour garder leur emploi. L’innovation se tue, la croissance économique aussi, et au final l’état s’appauvrit.
            C’est ce qui est passé en Union soviétique où travailler plus ne rapporterait pas plus. C’est pareil en Occident. Travailler plus pour avoir un statut social plus élevé pour espérer un mariage stable n’est plus assuré, alors beaucoup d’hommes décrochent.

            L’état pour substituer ces hommes, et la baisse de natalité, préfère ainsi la solution de facilité (l’immigration), que d’apporter une équité et un équilibre à la société actuelle.


  8. Avatar de MOUGENOT
    MOUGENOT

    je pense que la photo du petit Gregory Villemin en haut de page est une erreur que vous pouvez rectifier rapidement.


    1. Avatar de Léonidas Durandal
      Léonidas Durandal

      Pour moi, c’est bien l’image de l’enfance martyrisé, de l’enfant innocent que des adultes ont massacré. Pour moi, il y a une différence d’intensité entre les adultes meurtriers et les parents démissionnaires mais pas une différence d’esprit. Tous les deux se moquent comme d’une guigne des enfants. Et certains de ces parents démissionnaires finissent bien par tuer leurs enfants qui peuvent se suicider ou finir en dépression. En mettant cette photo, j’estime que c’est nous qui ne sommes pas assez sensibles à ce genre de souffrance.
      Mais si ça choque quelqu’un, je suis prêt à en parler.


    1. Avatar de Nick
      Nick

      Sylvain Mimoun très médiatique, comme Catherine Solano et son livre La mécanique sexuelle des hommes ou encore Les 3 cerveaux sexuels, néanmoins leur travail est très approfondi et d’ailleurs tous les 2 travaillent à l’hôpital Cochin.

      Aurais-tu d’autres articles d’autres thérapeutes à nous proposer Léonidas ?


      1. Avatar de Léonidas Durandal
        Léonidas Durandal

        Désolé, mais c’est quelqu’un qui m’a transmis le lien. Je ne connais pas ce milieu.


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