Le plus gros baiseur que je connaisse

Article écrit par

le

dans la catégorie


Le plus gros baiseur que je connaisse est paysan. Et quand je dis paysan, je ne veux pas dire par là qu’il est agriculteur ou industriel à la tête d’une immense exploitation qu’il gérerait grâce à une dizaine d’employés. Loin de là. Il vit à l’ancienne sur une propriété moyenne qu’il gère seul dans un des coins les plus reculés de France. Autrement dit, dans un coin qui fait naturellement peur aux femmes, parce que loin de toute commodité urbaine. Au niveau financier, il s’en sort très difficilement. J’entends que la réussite sociale tant mise en avant chez les masculinistes pour soit-disant attirer des femmes, n’est pas une explication probante en ce qui le concerne. Les lettres d’huissiers pleuvent dans sa boîte aux lettres. Il a un niveau de vie très moyen, tirant le diable par la queue, peu à même d’engager de grosses dépenses. Physiquement, il est non seulement plutôt petit, mais gras comme un cochon et mal habillé. Il n’a pas la mâchoire carrée et tous ces critères esthétiques répertoriés sur les forums d’hommes pour réussir à choper. Psychologiquement, il est plutôt timide. Socialement, il n’y connaît rien aux réseaux sociaux et je n’imagine même pas son tableau de chasse s’il lui avait pris l’envie de s’y intéresser. Cultivé mais sans plus, plutôt autodidacte, il s’informe essentiellement grâce à Hannouna, et n’a pas fait d’études.

Mais Dieu qu’il baise. De la petite, de la grande, de la brune, de la blonde, de la riche, de la pauvre, mais surtout, et j’en reviens encore aux faux critères évoqués sur les forums d’hommes, il a baisé des femmes plus jolies les unes que les autres, des espèces de mannequins pour qui tout homme normalement constitué a une érection dès le premier regard. Il a écumé minutieusement toute la région. Mieux encore, il ne les a pas seulement baisées, mais elles ont toutes rêvé de se l’attacher émotionnellement. Ce n’était pas que des coups d’un soir. Souvent il les amenées dans son lit et elles sont restées autant qu’il lui a pris l’envie de les garder. Parfois il s’y est intéressé durant une nuit. Parfois des semaines ou des mois. Jusqu’à l’inévitable rupture. Il a même eu l’occasion de fonder une famille, et lors de son divorce, alors que tous les hommes que je connaissais se sont fait méchamment plumés, il a réussi à mettre de son côté toutes ces grosses putains de travailleuses sociales, ces femmes juges encore pires que ces travailleuses sociales, et même son ex-femme qui semble regretter d’être partie. En somme, avec lui, elles en redemandent à fond.

 

Comment les masculinistes peuvent se tromper à ce point ?

Dans leur jeunesse, les hommes ne comprennent rien aux femmes et à ce qui les attirent. Alors ils se donnent des critères pour se rassurer, tels des enfants. Leurs explications puériles consistent à se dire que la réussite sociale, un bon travail, va leur attirer toutes les femmes du monde. Il suffit d’agir tel que leur maman leur a dit, en devenant un bon petit travailleur qui gagne de l’argent, et comme le répètent toutes les menteuses de leur entourage, le reste suivra. Dans notre monde, une armée de travailleurs tous plus intégrés les uns que les autres, n’ont pourtant pas accès aux femmes. A tel point que ces célibataires involontaires ont récemment commencé à se regrouper sur internet ou à commettre des attentats devant le regard effaré des féministes. Car malheureusement pour elles, ces terroristes ne correspondent pas du tout aux critères d’hommes oppresseurs qu’elles s’étaient donné.

Tout comme les masculinistes, les mgtow, les pick up artists, avec leurs mâles alphas bêtas, et leur hypergamie, elles vivent dans un monde fantasmatique, pour elles du patriarcat, de la domination masculine et compagnie. Elles ne comprennent rien des hommes réels qu’elles rencontrent et s’imaginent tout un tas de fadaises à leur sujet qui en disent plus long sur leur médiocrité personnelle que sur la réalité de ces hommes.

Gérard a plus baisé que tous les masculinistes, tous les pick up artists, tous les mtow et tous les incels du monde entier. Pas de chance pour les rageux. Les femmes entendent bien choisir qui elles veulent.

Prenons le célibataire involontaire pour les féministes, celui-ci vit dans une misère sexuelle immense, quand bien même il aurait un niveau de vie décent. Il se sent victime de la société, et objectivement il l’est puisqu’il n’a pas la possibilité de construire une famille. Il n’a pas l’occasion non plus de diriger ou de harceler des femmes puisqu’il n’y a même pas accès de son propre aveu. Bref il n’exerce aucune de ces dominations dont les féministes se repaissent en général pour culpabiliser toute la gente masculine.

 

Les hommes qui ont « réussi » attirent-ils les femmes ?

Evidemment, les très rares hommes qui ont une audience médiatique ou financière, sont l’objet de certaines assiduités féminines. Mais il ne faut pas compter sur cette extrême minorité pour reproduire l’espèce humaine ou en tirer des règles par trop générales. Loin s’en faut. L’immense majorité des relations hommes femmes se situent en dehors de ce cadre. Et puis penchons-nous sur cette attirance même. Des femmes vénales rencontrent souvent des hommes puérils dont le principal trait de caractère se résume à posséder des espèces sonnantes et trébuchantes. Ensemble, ils ont rarement beaucoup d’enfants, et il leur arrive même de divorcer contre toute attente (voir ce qui est arrivé dernièrement à Bill Gates). Leur statut social ne les prémunit donc pas d’une faillite familiale complète. La femme doit souvent accepter d’être l’éternelle cocue du couple (se référer aux propos de Bernadette Chirac sur son mari). Et l’homme de se résumer à un portefeuille sur pattes avant de retrouver, for heureusement, mémère à la maison. Médiocrité humaine s’il en est. Ceux-là ne constituent pas à proprement parler, un modèle de réussite. Et pourtant que ne lit-on pas sur les forums concernant ce genre de mâles alphas auxquels il faudrait ressembler !

 

A un moment donné ou à un autre, il faut grandir.

L’image simpliste des femmes et des hommes telle qu’elle se donne à voir dans certains milieux masculinistes très influencés par la logorrhée américaine sur le sujet, permet seulement à quelques hommes enfantins de se rassurer. Que les femmes américaines soient plus vénales qu’ailleurs, je veux bien le croire. Un Français de ma connaissance ne les supportait pas à cause de cela. Personnellement, j’en ai rencontré des croyantes ou des gauchistes qui ne fonctionnaient pas du tout sur ce mode. Toutefois admettons qu’il y ait un fond de vérité en cela chez les Américains. Cette problématique matérialiste reste donc une question culturelle bien éloignée de cet éternel masculin et féminin qui nous préoccupe tous. Dès lors, résumer l’ensemble des relations hommes femmes du monde entier à cette conception étriquée d’une société naissante, ne me semble pas optimal. Imaginez seulement les rapports entre les sexes dans une société multimillénaire comme l’Inde, leur complexité, et les différences avec la nôtre occidentale…

Et puis toutes ces femmes américaines qui couchent avec n’importe qui, de l’aveu même de certains masculinistes, le font-elles seulement par hypergamie ? Cette explication paraît bien ridicule face à l’ampleur du phénomène, son côté répété, l’absence d’engagement avec qui que ce soit, et le ridicule d’une telle position. Allons, si les femmes américaines cherchaient seulement un bon parti, elles auraient vite fait de le trouver dans ce pays au comble de la richesse ! Et il faudrait être bien idiote pour ne pas faire le deuil d’un mariage avec une star inaccessible. Non un mouvement différent est à l’oeuvre. Les uns et les autres veulent croire en la bestialité, et ils sont payés en retour d’une mutuelle incompréhension. Le pire, c’est de les voir insister dans leur démarche. Jusqu’où comptent-ils aller, si ce n’est jusqu’à laisser toute la place à des wokes dégénérés ?

 

Qu’est-ce qui attire les femmes chez ce grand baiseur de ma connaissance ?

Comme dans le film de Catherine Breillat “Romance”, avec le personnage du directeur d’école, je crois que nombre de femmes sont attirées par le type « normal », c’est à dire contrairement à ce qui est évoqué dans les cercles masculinistes, le gars qui n’a rien de spécial mais dans lequel chaque femme peut investir ses fantasmes. Celui-ci que je connais a le désir de plaire, il est avide, lui-même un peu enfantin ce qui a le don d’attirer nombre de femmes modernes un peu perdues et qui veulent se rassurer en maternant un adulte. L’homme avide, est celui qui a été trop proche de sa maman et qui essaie de la retrouver à travers une femme qui le décevra forcément. Il travaillera plus que la moyenne pour combler son avidité et sera plus susceptible de pouvoir fonder un foyer. Et également d’échouer, ce qui ne manquera pas de séduire un romantisme typiquement féminin prompt à vouloir se situer au centre de son monde et à le dominer en « mère salvatrice ».

Et ce n’est qu’un exemple parmi des milliers d’autres profils qui peuvent plaire à certaines femmes pour des raisons diverses et variées. Beaucoup d’hommes ne le comprennent pas en occident car les femmes semblent se refuser à eux, et à eux seuls, le pensent-ils. Ils ne veulent pas envisager que leur désir inassouvi est la meilleure des valorisations pour celles là, sans avoir à coucher le premier soir. Ou encore que les femmes ne veulent pas tel ou tel profil, mais des hommes sûrs d’eux face à leur refus réitérés. Ou encore je ne sais quoi tant il y a de femmes avec des attentes différentes, tant une femme en général est tributaire du désir masculin. Sur ce point, les hommes feraient mieux de commencer à se regarder droit dans les yeux, au lieu de chercher des réponses chez les femmes. 

Heureusement de nos jours, il existe encore bien des possibilités de fonder un couple sur d’autres critères que l’argent et la réussite sociale, ou de s’entendre avec une femme de manière différente et plus saine que par la séduction. Pour preuve, nous n’avons jamais été aussi riches, et jamais il n’y a eu autant de célibat, de divorces et de relations sexuelles d’un soir. A la rigueur je veux bien imaginer que ces questions d’hypergamie étaient vraies dans des sociétés de subsistance. Mais ceci est de moins en moins le cas dans la nôtre qui meurt dans l’abondance. Alors au lieu de vivre avec des schémas dépassés qui ne fonctionnent plus du tout, notamment sur les applications de rencontre (où la misère humaine est plus grande que partout ailleurs), nous devrions au moins nous pencher sur le monde et ses évolutions objectives en termes de confort et de richesses. Et nous adapter ! prendre des mesures en proportion au lieu d’attendre un hypothétique retour de conditions de vie difficiles.

Cet exemple de baiseur, je tenais à le retranscrire pour bien enfoncer dans le crâne d’un jeune homme perdu, qu’il n’a pas à chercher des recettes toutes faites pour réussir dans la vie. Il est évident que sa réussite professionnelle stabilisera son foyer. Mais bien des gens vivent différemment. Bien des pauvres et même des misérables ont réussi à se reproduire et à être heureux. Certains ont un accès fort aux femmes tout en étant incapables de construire une relation stable. Je crois que nous manquons surtout de désir d’avancer, que nous sommes collectivement à l’arrêt, rendus peu sûrs de nous à cause des lois féministes. Libérons-nous psychologiquement de celles-là et le monde commencera à aller mieux. 

Je le répète encore ici, les sentiments ne battent pas la mesure telle une horloge suisse. Le monde des humains est encore plus disruptif. Les femmes ne sont pas toutes vénales, en tout cas les femmes en dehors des USA (:)). Si vous avez la chance de plaire, vous devrez apprendre à sélectionner vos partenaires, ce qui ne sera pas une moindre difficulté. Et si vous n’avez pas la chance de plaire, eh bien vous devrez apprendre à vous surpasser, ce qui vous rendra d’autant plus attirant pour une femme. Et puis en la matière, rien de tel que de l’humilité pour avoir accès aux femmes. Dans le monde des puissants, l’orgueil semble régner. Mais dans le monde réel et pour la majorité des gens, l’humilité attire, tout comme le courage, ou la beauté (pas seulement esthétique). Le monde de l’attirance est vaste, complexe, tortueux. Les gens se marient surtout par rapport à des critères psychologiques dans nos sociétés dites libérales. Et dans ce cas, ils se marient même pour de mauvaises raisons ! ou encore sur des critères matériels ou spirituels. Et en résumé, il y a de la place pour chacun pour peu qu’un homme soit encore animé par un désir fort, non seulement pour les femmes et ce qui serait encore mieux à notre époque, de construire une société harmonieuse et qui donnerait donc des limites à l’hystérie féminine toute puissante actuelle.

Si l’homme blanc se suicide politiquement en laissant la démocratie aller bon train, ou s’il se suicide personnellement en noyant son désir dans la masturbation, il ne faut pas s’étonner que ce monde aille si mal. Il ne devrait pas en faire tant de reproches aux femmes en attendant d’elles d’être sauvé. 

Une réponse à “Le plus gros baiseur que je connaisse”


  1. Avatar de Léonidas Durandal

    (Vidéo) "Un mot sur l'affaire Bouseux Magazine – ft. Evopsy et Triade noire." Nos Majorum du 21/11/2021.

    Si la théorie évolutionniste existait vraiment, Alex n'aurait jamais de relations sexuelles. 


Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.