L’élimination professionnelle des hommes par étapes

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Etape 1 : des secteurs masculinisés et performants vivent bien, très bien, et de mieux en mieux (Silicon Valley). Ils sont contents d’accueillir en leur sein quelques femmes compétentes même si celles-ci doivent se plier à la culture masculine : autodérision, rapport de force, l’efficacité d’abord.

 

Etape 2 : l’activité est renommée socialement (argent, respectabilité…) . Des femmes s’intéressent à ce secteur professionnel qui peut satisfaire leur ego, leur permettre d’élever leur famille, rencontrer de potentiels bons maris, augmenter leur niveau de vie… A l’inverse de l’étape précédente, ces femmes n’agissent plus de manière individuelle, mais en ruche. La société participe à ce mouvement parce qu’elle perçoit la mixité de manière positive (augmentation du PIB, supériorité mythologique des mères…).

Ce mouvement crée un appel d’air contre lequel les derniers « machos » doivent plier. S’il y a encore des contestations, les protestataires sont renvoyés à leur image archaïque de la femme (alors qu’en fait, ils sont plus évolués psychiquement parlant). Jamais les compétences réelles de ces femmes ne sont questionnées. Leur dévouement de petites filles sages rassure. Dans la masse, leurs résultats donnent le change. Les femmes étant minoritaires, elles ne sont plus un nombre anecdotique. La culture masculine est encore majoritaire. Mais les femmes considèrent de plus en plus qu’elles subissent cette culture et commencent à s’y opposer de manière indirecte. Elles retiennent contre elles toutes les blagues grasses, pestent contre les exigences dont elles croient faire seules l’objet, gagnent en respectabilité et donc en force.

 

Etape 3 : Mieux organisées, bénéficiant d’a-priori positifs, capables de faire gagner leurs points de vue personnels contre la bonne marche du groupe, plébiscitées par des hommes perméables au beau sexe, mieux instruites grâce à un système scolaire entièrement féminisé, elles deviennent majoritaires et commencent à imposer leurs valeurs de manière directe. Non plus culture de l’efficacité, mais de l’efficience. Les personnes ne sont plus dévouées à leur travail, mais le travail doit être dévolu aux personnes. La personne avant le résultat, en général. D’où la dénonciation, voire la criminalisation, plus ou moins virulente de n’importe quel comportement à strictement parlé masculin dans le cadre professionnel : les blagues pour décompresser sont perçues comme du harcèlement (il n’y a plus rien à décompresser dans un métier tel que le conçoit une femme), la volonté d’efficacité comme de l’abus de pouvoir, la liberté d’entreprendre comme un risque, l’efficacité d’une personne est jugée à l’aune de sa valeur humaine tandis qu’il faut le dire, la performance et l’implication peuvent se conjuguer avec un handicap affectif prononcé.

Dans ces conditions, il est facile pour un individu femme de mettre la pression à n’importe quel individu homme en mettant en jeu ses compétences professionnelles qui n’ont plus rien à voir avec ce que sa hiérarchie attendait de lui par le passé. Le travail devient proprement invivable pour les hommes, bête, risqué socialement. Il a perdu son sens.

Vous me direz, dans un secteur privé, la sanction économique tombe rapidement. C’est vrai. Voilà pourquoi les femmes fonctionnarisent les métiers qu’elles investissent. De plus, elles sont prêtes à travailler pour moins cher pour pallier leurs manques affectifs et leur peur de ne pas y arriver.

Ainsi, les questions d’efficacité ne se posent plus, ou moins, et elles peuvent aussi faire pression en groupe sur le résultat des élections pour augmenter la taille d’un Etat devenu toujours plus incompétent mais qui les sert. De même, elles investissent les grosses entreprises ou d’abord les postes qui ne demandent aucune initiative, avant de faire venir leurs sœurs dans les postes clefs.

A ce stade, la hiérarchie est encore souvent majoritairement masculine. Cela rassure toute le monde, femmes y compris qui n’ont surtout pas envie de se retrouver face à elles-mêmes. Et puis la présence minoritaire d’hommes cautionne la féminisation totalitaire de secteurs professionnels entiers. Chacun peut se dire que l’élimination des hommes n’est pas une méthode sexiste, et si tel est le cas, la féministe s’en dédouanera en avançant encore un autre argument, celui de l’oppression mythologique des femmes.

Si la présence d’une majorité d’hommes à une minorité de postes d’encadrement ne suffit pas à assurer la féminisation totalitaire, la culpabilisation par la mythologie justifiera les pires exactions (quand bien même aucun mouvement masculin dans l’histoire n’aura jamais spolié des femmes de leurs prérogatives, l’inverse n’étant pas vrai). Cet apparat préserve quant à lui, les femmes d’une violence sociale de la part d’hommes qui pourraient se sentir floués s’ils envisageaient leur situation de manière objective. Elle permet aussi à la ruche de continuer à récriminer contre les hommes qui décidément, ne veulent pas lâcher le pouvoir, cachant ainsi que de pouvoir, ils n’en ont déjà plus. Les accusations publiques de quelques hommes servent à discréditer tous les autres.

 

Etape 4 : le secteur entier est féminisé, fonctionnarisé, parasite. Les hommes qui y travaillent doivent se plier aux mœurs des femmes. Si c’est un métier où la personne doit passer devant la science, la femme y est à sa place et prospère. Si à l’inverse, c’est un métier avec un objectif de groupe, matériel, scientifique, il s’effondre et/ou vit sur le dos de la société par le biais de l’imposition. Quelques hommes originaux/masculins le fréquentent encore. Ils ne sont pas une menace pour la ruche et sont méprisés.

 

Exemples :

La Silicon Valley

Etape 1 : la silicon valley, 35 années de prospérité exclusivement due au travail de pionniers hommes, n’ayant souvent fait aucune étude supérieure (Bill Gates, Steve Jobs…). Difficile dans ces conditions d’accuser la société de discrimination envers les femmes, puisqu’en l’occurrence, ce sont les hommes qui l’ont objectivement été par un système scolaire trop étroit pour eux.

Etape 2 : depuis 10 ans, le milieu de l’informatique est accusé d’être sexiste. Les femmes veulent s’attribuer une part du gâteau. La culture masculine est assimilée à une forme de harcèlement envers les femmes, et la mixité devient de plus en plus invivable, les accusations se multiplient. Les patrons sont limogés de la présidence d’entreprises qui leur doivent tout (Uber…). En parallèle les femmes sont promues quand bien même elles échoueraient et seraient complètement incompétentes (Marissa Meyer avec Yahoo), voir de véritables prostituées prêtes à tout pour réussir (Zoe Quinn).

Des hommes élèvent la voix contre l’évident marasme, mais ils sont ridiculisés et licenciés. A ce stade, les hommes sont encore majoritaires dans ce milieu.

 

L’instruction en France

Etape 1 : les écoles de filles sont tenues par des femmes. Les écoles de garçons par des hommes. Evidemment, le système scolaire est alors très performant du côté des hommes.

Etape 2 : l’État républicain s’approprie progressivement la gestion des écoles, imposant des germes égalitaires et nivelant les exigences. D’abord, les filles et les garçons sont séparées dans un souci d’efficacité. Puis le souci égalitaire prend le dessus. En parallèle, l’idée de co-éducation progresse dans la société tout au long du 19ème siècle. Mais il faudra attendre l’entre-deux guerre pour que la mixité commence à prendre corps de manière notable. Les programmes finissent par se confondre. La société influencée par l’idéologie des années folles, le progressisme, ne perçoit plus l’utilité d’instruire les filles et les garçons dans des conditions différentes. Les premières femmes qui ont pu obtenir des diplômes en toute liberté, demandent que leurs sœurs soient favorisées. Elles dénoncent le traitement inégalitaire alors que les pseudo-difficultés qu’elles dénoncent ne les ont pas empêchées de réussir etc.

Etape 3 : la mixité devient la règle à partir des années 50. Dès lors, les femmes s’imposent de manière majoritaire. Elles sont déjà favorisées par l’esprit de servitude qui règle la vie des écoles. Elles vont donc naturellement s’attribuer les postes de professeurs qui se libèrent et favoriser d’autant plus les petites filles. Les garçons en échec scolaire sont laissés de côté. Pire, l’instruction continue d’être déclarée sexiste envers les filles. Du coup, le totalitarisme se renforce à l’école excluant toujours plus les garçons performants. Ce totalitarisme se diffuse également à toute la société, en formant des bataillons de filles prêtes à l’emploi tandis que les garçons sont laissés de côté. Ainsi, malgré tous ces métiers d’hommes où leur prééminence physique les avantage, quand bien même ils ne seraient pas diplômés, malgré tous les arrêts maternité des femmes, leur moindre propension à s’impliquer pour gagner en efficacité, mais leur forte propension à soigner leur personne, les hommes connaissent aujourd’hui un chômage plus important, signe d’une forme de discrimination totale à leur égard. Il en est ainsi, dans une plus ou moins grande proportion, dans de nombreux pays européens.

Etape 4 : la suspicion généralisée envers les hommes, les éloigne du moindre enfant. Quand bien même ils pourraient s’en approcher, ils sont perçus comme de probables pédophiles, leur autorité étant alors ce qu’elle est, et la conduite de la classe s’en trouvant handicapée. En parallèle, les abus des femmes sont largement couverts par le fonctionnement académique. Evidemment, les difficultés à vivre dans un milieu mixte où les valeurs des femmes se sont imposées, se traduit aussi par une soumission des professeurs hommes aux desiderata des professeurs femmes qui font régner leur loi dans les établissements, dans ce milieu qui s’est totalement fonctionnarisé. Même dans les écoles dites privées, la féminisation a entraîné la soumission, et ces établissements en théorie gérés par les Evêchés, vont parfois plus loin dans l’endoctrinement « républicain » que leurs homologues du public. Du côté des élèves, l’accès à l’enseignement supérieur se fait de plus en plus par dossier et non plus sur concours, ou par un examen. Autant dire que les garçons déjà entravés par un système entièrement féminisé n’y échappent pas. Il faut montrer patte blanche. Le niveau d’exigence baisse progressivement, puis le niveau tout court, car il faut « prendre en compte la situation personnelle de chaque élève ». En fait de prise en compte, il s’agit d’un contrôle totalitaire sur les comportements acceptables de ceux qui ne conviennent pas à ces dames, le système de notation étant détourné de sa fonction première.

 

Autres exemples en France

Les juges en France en sont à l’étape 4 (féminisation quasi-totalitaire), tout comme le milieu de la mode (hommes féminisés et féministes). Le milieu des avocats et celui des journalistes en sont à l’étape 3 (la bascule en nombre de femmes majoritaire vient de se faire). Le milieu médical devrait prochainement se retrouver à l’étape 4 (les médecins qui sont aujourd’hui formés sont presque tous des femmes, si on rajoute à cela le reste du personnel médical presque exclusivement féminin…). L’informatique, l’ingénierie, le cinéma, la bande dessinée, les fédérations sportives en sont pour l’instant à l’étape 2 (dénonciations de ces milieux par les féministes). Le milieu politique et la gouvernance des entreprise vise le 3ème stade (les féministes ont remporté la victoire du deuxième stade en imposant des quotas).

Le plus inquiétant c’est de voir que les secteurs à l’étape 1 sont proprement étouffés par le parasitage publique des femmes, d’où la crise profonde que nous traversons en France et qui va se diffuser d’autant plus que notre société repose sur la mythologie féministe. Exemple : les sites internet comme « leboncoin.fr » « ebay.fr » ont été entravés par une fiscalité publique confiscatoire au profit des femmes, tandis que les entreprises étrangères à la France et du même secteur, ont pu se développer sans entraves dans les pays où le pouvoir des hommes n’avait pas encore été éradiqué (Google, Amazon etc.). Du coup, le pouvoir réel a tendance à se déplacer des Etats aux multinationales, car elles sont des lieux où les hommes ont, encore, une place. Dans l’industrie, il en est de même. Par exemple, alors que le milieu du vélo électrique est devenu un véritable secteur d’avenir dans l’Allemagne industrielle masculine, à l’inverse, il a été complètement étouffé en France, pourtant pays de la petite reine et où toutes les conditions étaient réunies pour son développement. Plus généralement, les exemples foisonnent de pays qui réussissent grâce à leurs hommes, et qui par contre échouent massivement à cause de la féminisation totalitaire (Grèce, Espagne…). Cela n’empêche d’ailleurs pas l’Allemagne d’accorder une très grande place aux femmes, mais aussi d’être soumise à des poussées féministes qui la troublent.

A noter que plus ces milieux professionnels ont progressé en termes de discriminations envers les hommes, plus ils ont déchu socialement. L’instruction publique, la justice française fonctionnent particulièrement mal, et de plus en plus. La médecine est totalement déconsidérée. Il ne restera bientôt plus rien de la grandeur du métier d’avocat ou de journaliste. Quant à la politique et à la gouvernance des entreprises, elles sont si phagocytés que personne n’ose même plus espérer de bonnes décisions de leur part. A l’inverse, l’informatique, l’ingénierie, la bande dessinée, le cinéma tournent encore de manière optimale, malgré des cahots, de plus en plus nombreux, dus à la féminisation totalitaire et aux revendications féministes.

Aucun secteur professionnel ne semble échapper à ce mouvement historique. Le fait que nous soyons incapables collectivement de faire un constat si évident et général démontre, s’il y en avait besoin, combien la maladie sociale qui est la nôtre a progressé.

265 réponses à “L’élimination professionnelle des hommes par étapes”


  1. Avatar de Léonidas Durandal

    "Après les accusations d’Adèle Haenel, Christophe Ruggia exclu de la Société des réalisateurs de films" L'Obs du 04/11/2019.

    Voilà, la machine est enclenchée. Une femme, ça ne ment pas, ni jamais n'exagère, ni jamais ne désire se venger. 


  2. Avatar de Léonidas Durandal

    "#MeToo : Adèle Haenel accuse le réalisateur Christophe Ruggia" L'Obs du 03/11/2019.

    A noter que le #BalanceTonPorc a disparu. Peut-être pas assez gratifiant pour que les hommes adhèrent au féminisme ?


  3. Avatar de Léonidas Durandal

    "Mc Donald's licencie son patron après une liaison au sein de l'entreprise" Ouest France du 03/11/2019.

    Un contrat économique qui vous autorise avec qui coucher. Etonnant ? Non, juste une manière de contrôler la sexualité masculine. 


  4. Avatar de Léonidas Durandal

    “Olga Tokarczuk et Peter Handke, lauréats des prix Nobel de littérature 2018 et 2019” Le Monde du 10/10/2019.

    Pour contourner la polémique, le jury du nobel se sont mis en tête de rajouter une femme à côté du vainqueur. Il doit vraiment avoir beaucoup de talent puisqu’il est infréquentable pour un gauchiste :

    “Indignation en Bosnie et au Kosovo après l’attribution du Nobel de littérature à Peter Handke” AFP du 10/10/2019.


  5. Avatar de Léonidas Durandal

    "Les femmes à l’honneur pour le Nobel de littérature?" Figaro du 09/10/2019.

    Après les sanctions contre les vilains machos, la réhabilitation par la récompense des médiocres. Du pur matriarcat. 


  6. Avatar de Léonidas Durandal

    "Downing Street nie une accusation d'attouchement visant Boris Johnson" AFP du 30/09/2019.

    Sali publiquement pour un carressage de cuisse datant de 20 ans. J'espère que depuis, elle s'en est remise. 


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