Publié le 30 avril 2012 par Léonidas Durandal à 0 h 00 min
A force de méconnaissance des femmes, à force de méconnaissance des hommes, à force de confusion, face à ce magma, il reste une idée. Un monde dirigé par des femmes serait meilleur qu’un monde dirigé par des hommes. Les écoféministes sont à la pointe de ce mouvement. Mais elles ne sont pas seules. Cette idée émerge un peu partout dans nos conversations, et pas par hasard (voir ce colloque du médef le féminisme est un humanisme) :
Or, l’histoire dément ce genre d’analyses féministes. Les nombreuses femmes qui ont eu à gouverner, n’ont pas été spécialement meilleures que les hommes. Elles n’ont pas forcément fait le bonheur de leur peuple :
Même aujourd’hui, de nombreux faits divers nous prouvent à quel point elles peuvent être sanglantes, criminelles, voleuses et hypocrites, dans l’actualité récente par exemple :
http://www.sudouest.fr/2012/04/20/opera-la-robespierre-des-notes-de-frais-693055-7.php
Mais rien n’y fait. Les féministes entretiennent une défication des femmes. Et rien ne semble pouvoir s’y opposer.
J’ai déjà traité de cette déification dans mes écrits. Aujourd’hui, je voudrais m’interroger sur le manque de culture du féminisme, validé par nos sociétés.
Les féministes aussi sont nées de l’inculture de nos démocraties. La démocratie a de nombreux défauts en comparaison des tyrannies. Un de ces défauts a plus particulièrement permis l’éclosion du féminisme. Les citoyens d’une démocratie sont tout aussi ignorants que les sujets d’une tyrannie. Mais le citoyen d’une démocratie reste persuadé que sa propre liberté peut lui suffire en matière de culture. Le citoyen est imbu du système dans lequel il vit. Il a tendance à confondre « accès à l’école pour tous » et élévation du niveau d’instruction, et élévation de « son » niveau d’instruction. Les citoyens d’une démocratie, se croyant libres de penser, vivant l’égalité au quotidien, partagent une même vérité. Ils croient que la liberté de penser leur a permis d’aboutir collectivement à la réflexion la plus poussée, à une vérité universelle, fruit de la multitude. La vérité ne serait l’addition que de multiples raisons citoyennes se validant entre elles.
Comme l’a déjà démontré M Tocqueville avant nous, loin de pousser la réflexion, le débat démocratique reste souvent superficiel. 1 millions de gens médiocres ne pourront jamais avoir une idée géniale, même s’ils s’y mettent, tous ensemble. En démocratie, tous poussés à l’égalitarisme, il est très difficile pour un être de se dégager de ce carcan et de penser au-dessus de la multitude. Si vous pensez différemment, vous risquez d’être exclu de votre milieu, qui ne reconnaîtra pas en vous le génie démocratique. On le voit sur internet. Le génie des penseurs à visage découvert sur le web, se borne souvent à ne pas pousser trop loin une idée.
Aujourd’hui, les génies sont des génies intégrés et qui n’en sont pas (M Foucault, M Bourdieux…). En même temps l’anonymat qui nous est permis sur ce genre de média, nous sort d’une société qui ne peut être qu’un frein à notre réflexion. Internet présente donc deux visages : celle d’une multitude démocratique, hideuse, superflue, parcimonieusement éclairée, et celle d’une pensée en construction, référencée, diverse et parfois intéressante. Une face médiocre, consensuelle et démocratique, et une face professionnelle, éclairée, pointue, experte. Somme toute, les féministes ont bien profité du grand niveau d’inculture atteint par la masse dans nos démocraties. Ici, sur internet, et plus encore ailleurs, elles peuvent penser à visage découvert car elles ont bien infiltré l’idéologie dominante. Naissant de la masse et la manipulant, elles ont su faire croire à tout un tas d’absurdités au bon peuple inculte. Cette façon de juger du passé au regard de nos valeurs présentes n’en est qu’un des aspects les plus visibles, mais également, une des plus difficiles à dépasser dans notre monde sans culture, où la culture même est attaquée. Car les féministes l’ont bien compris, pour tirer définitivement nos démocraties vers le bas et parachever leur travail de mort, il leur faut détruire la pyramide à sa base, et dénoncer la notion même de transmission. La transmission est vécue comme l’affreux patriarcat qui les empêcherait d’accéder à leur propre vérité, à leur propre nature de femme, qui leur interdirait de s’extraire de la domination des hommes, elles qui confondent domination sociale et domination patriarcale, elles qui cherchent un père social tandis qu’il a été défaillant dans leur vie personnelle.
Voici la raison pour laquelle les féministes nous apparaissent si bêtes et en même temps, pourquoi elles sont si dangereuses. Une personne normalement constituée, un tant soit peu cultivée, trouve toujours que le féminisme n’a rien apporté au monde. Cette personne s’arrange souvent pour le penser bas, et ne pas le montrer à ses contemporains qui ne le comprendraient pas, même si elle n’en pense pas moins. L’homme cultivé un peu au-dessus de la moyenne, sait bien quel sort il lui serait fait en démocratie, s’il osait attaquer trop durement une idée acceptée par tous. Devant la bêtise du féminisme, il se résigne souvent, il ne pousse pas plus loin la révolte et la réflexion. C’est une grave erreur. C’est ignorer combien les idéologies de mort s’incrustent particulièrement en démocratie et s’y imposent en dehors de tout bon sens, parce qu’une majorité les croient vraies. La démocratie engendre aussi l’idée antidémocratique. Regardez la notion de quotas par exemple, qui n’évalue plus le citoyen à sa compétence mais en fonction de critères communautaires. Cette idée de quotas est à la notion même du complot antidémocratique dénoncée par M Soral. Aujourd’hui, ceux qui pensent ou qui en ont l’intuition, doivent mener une guerre totale contre le féminisme. Elles ont créé un système dont elles se font le propre référent historique. Elles s’inventent une mythologie qui pourrit les manuels scolaires, les décisions politiques, l’esprit de nos concitoyens. Dans leur monde la culture n’a plus sa place. Elles sont leur propre culture, et un esprit éclairé doit tout entreprendre pour détruire une telle façon de penser. Né d’un égocentrisme sans fond, de démocraties toujours en renouvellement et en putréfaction, le féminisme n’est qu’une cellule cancéreuse de la démocratie.
"Quand la nouvelle présidente autoproclamée de Bolivie écrivait des tweets racistes envers les indigènes" L'Obs du 13/11/2019.
Moment très difficile pour l'Obs, où nous devons nous montrer compatissants : notre bon journal s'aperçoit qu'une femme n'est pas forcément une sainte, et une femme étrangère de surcroît ! Affreux racistes sexistes représentants de la domination patriarcale, va.
"Une marchande de sommeil de 78 ans condamnée à de la prison ferme" Figaro du 04/10/2019.
"Elle saute par la fenêtre chez le dentiste : l’évasion rocambolesque d’une ex-sénatrice colombienne" L'Obs du 03/10/2019.
Emprisonnée pour avoir acheter des voix. Autant se servir directement. Elle a tout compris. D'ailleurs, pas un homme n'aurait été laissé comme cela sans surveillance. Et après avoir sauté, mal, les passants sont surtout soucieux de son derrière. Imaginez comment un homme aurait été considéré comme suspect.
« Michèle Alliot-Marie mise en examen dans une enquête sur une association », AFP du 27/02/2019.
« 11 octobre 1870. Le jour où Margaret Waters est pendue pour la mort de 18 bébés », Le Point du 11/10/2018.
« Comment une militante CGT a vidé les caisses du CE de Veolia », Le Point du 22/06/2018.
Un grand classique.
« Une Française trafiquait de la cocaïne en Guyane, laissant seuls ses six enfants », AFP du 19/03/2018.
« Naomi Alderman : les femmes valent-elles mieux que les hommes ? », L’Obs du 18//02/2018.
« Alain Madelin dépouillé de 600 000 euros par sa secrétaire », Le Point du 01/02/2018.
Le chantre du libéralisme a cru pouvoir confier son argent à mémère en toute tranquillité d’esprit.
« Sylvie Goulard à la Banque de France », RITV du 21/01/2018.
N’en voilà une qui broute à tous les râteliers.