Publié le 9 septembre 2013 par Léonidas Durandal à 0 h 00 min
Cela fait longtemps que dans les pays qui ne connaissent pas le monothéisme, le phénomène est connu : on élimine les fœtus filles en masse. A la naissance, un grand nombre d’enfants filles sont jetés aux cochons, dans des puits et depuis que l’avortement le permet, sont extirpées du ventre de leurs mères, puis mises à la poubelle.
Dans ces pays où la morale est différente de la nôtre et nous est soi-disant égale, on trouve cela normal. Les autorités se sont mises à lutter contre ce phénomène quand celui-ci eut pris une telle ampleur qu’il commençât à menacer l’ensemble de la société. Mais sur quelles bases lutter ? Leurs sociétés se sont individualisées sans avoir les repères pour réguler efficacement ce genre de dérives. De nos jours, ce sont au minimum 2 millions de fœtus filles qui sont éliminés par an en Chine (1, 2), soit approximativement 20% des enfants filles, parce qu’elles sont filles. Si on transposait les chiffres à la France (3)ce serait 80 000 filles qui seraient éliminées en plus des garçons. Aujourd’hui filles et garçons français semblent être éliminés à parts égales, de l’ordre de 105 000 pour chaque sexe et par an (4). Cependant, nous ne possédons aucun chiffre par sexe et une tendance nouvelle semble émerger dans nos pays occidentaux face à la déchristianisation.
L' »exemple » canadien.
Le Canada en pointe dans l’acculturation féministe refuse de débattre au parlement des avortements sélectifs au nom du droit des femmes à disposer de leurs corps (5). La proposition de Mark Warawa d’interdire les avortements par sexe n’y sera même pas étudiée. Françoise Boivin justifie ainsi la position du parlement : « Il n’y a rien qui peut empêcher une personne de décider qu’elle ne veut pas pour X raisons, y’en a qui se disent j’ai 6 gars, je veux un autre enfant mais je veux une fille, alors ce n’est pas à moi de décider pourquoi il décide d’avoir un avortement. » Vous remarquerez qu’elle n’utilise jamais dans son discours le mot « femme », bien que dans ce pays ce soit uniquement celles-là qui soient concernées par ce débat (les hommes n’ayant aucun moyen juridique d’interdire à leur femme d’avorter). Il s’agit bien ici de laisser aux femmes une forme de liberté totale, quitte à en arriver à des mesures eugénistes. De plus, le discours féministe s’auto-justifie encore ici par un exemple de cas extrême : une femme qui aurait 6 garçons et qui voudrait avoir une fille, devrait avoir la possibilité d’éliminer le garçon pour éviter d’avoir à supporter une énième grossesse et une énième vie de petit garçon. Déjà, on peut se demander où cette féministe a été chercher un tel exemple dans des pays où le nombre moyen d’enfants par femme, n’arrive même plus au seuil de renouvellement des générations, c’est à dire qu’il est inférieur à 2,1 enfants par femmes (1,6 en 2011) (6) ? Cet exemple doit concerner une ou deux familles dans tout le Canada, et cela justifierait d’une loi pour l’ensemble de la population… Comme d’habitude, l’utilisation de cas extrêmes sert à provoquer l’émoi chez l’auditeur, méthode qui permet de couper court à toute réflexion sérieuse en personnalisant le problème. De plus, l’exemple de l’élimination d’un enfant garçon n’est pas anecdotique dans la bouche de cette femme. Chez celle-là, l’image de l’homme est à ce point dégradée que l’utilisation d’un exemple où on élimine un petit garçon est moins prompt à susciter l’émoi que si on devait éliminer une petite fille forcément opprimée par le système patriarcal. A noter que dans nos pays occidentaux, ce sont les hommes qui connaissent actuellement un léger déficit de naissance (7) pour des raisons qui restent obscures (certainement la féminisation de l’environnement que personne ne veut prendre en compte) (8). Toujours est-il que ces avortements sélectifs posent bien des questions dans lesquelles nous ne cessons de nous empêtrer au fur et à mesure que le progrès technique nous offre des possibilités infinies de choisir. Soit nous prenons enfin nos responsabilités d’êtres humains et nous ne permettons pas tout et n’importe quoi. Soit nous continuons dans l’eugénisme et après avoir éliminé presque tous les trisomiques, certains enfants viables mais suspects à l’échographie, après avoir repoussé la moindre fragilité loin de nos environnements immédiats, nous sélectionnons des filles plutôt que des garçons ou vice versa. Car il ne faut pas rêver, l’avortement sélectif des filles ou des garçons, ne concernera pas les familles de 6 « >
"7,7 milliards d'êtres humains, mais combien de femmes ?" TV5 monde du 16/09/2019.
« Entre garçons et filles, le grand déséquilibre mondial », Le Monde du 18/04/2019.
« Des triplées mortes à la naissance, des parents endeuillés et le trop-perçu exigé par l’assurance-maladie », Le Monde du 17/10/2018.
Quel rapport avec l’infanticide par avortement me direz-vous. Eh bien, à 22 semaines précise, l’administration considère les enfants comme vivant. Et à 22 semaine moins quelques heures, elle ne les considère pas comme des êtres humains. Vous voyez pas le rapport ? Moi si. La famille concernée et les internautes aussi, et même la presse locale de gauche, sentent très bien que les enfants sont vivants et qu’un butoir administratif n’y change rien. La perte d’un enfant n’a pas à être déterminé par un calendrier inhumain. Ce calendrier n’a aucune réalité.
« Jean-François Bouvet – Les dérapages non contrôlés de la PMA », LE Point du 14/11/2017.
Si même Le Point a remarqué l’enchaînement mortifère que nous sommes en train de suivre.
« Selon rt.com, la violence contre les femmes est « l’Holocauste du XXIe siècle » », RITV du 28/11/2016.
(Vidéo) « Tugdual Derville invité d’Europe1 », le 3 octobre 2016
Ca y est, il commence à utiliser les arguments antiféministes. Ca l’a fait taire, ce qui sur une féministe est la victoire absolue.
je ne peux pas supporter cette Caroline je ne sais pas comment peut-on rester calme face à ce genre de personnage. Ce n’est pas très noble de ma part, mais elle n’a vraiment rien pour elle la pauvre aussi bien physiquement, qu’intellectuellement.
Je plains de tout cœur son compagnon et ses enfants, ce doit être un délice les repas de famille.
Je m’occupe de l’éveil à la foi, nous n’avons jamais tenu ce genre de discours aux enfants faut vraiment arrêter de délirer ma pauvre Caroline, si tu ne sais pas cuisiner ni faire le ménage c’est pas grave ma bibiche, en même temps tu es une bourgeoise, tu as certainement été élevée par Mary Poppins, pendant que ta mère militait. Mais tu peux toujours essayer de passer plus de temps avec tes enfants avant qu’il soit trop tard, sinon ils finiront par préférer leur père et tu toi tu seras sous anxiolytiques…
Parce que vous croyez que cette … euh … chose a un homme et des enfants… hahaha … Il y a des femmes où elle ne leur arrivent même pas à la cheville, ni physiquement ni intellectuellement, c’est quelques chose comme le 2/3 des femmes.
En tous cas, elle a pondu.
Comment est-ce possible ? …
Vous avez du mal avec le mal Kasimar, depuis le début. Vous n’envisagez pas les pires comportements humains. Les gens se cachent, et se cachent d’eux-mêmes en premier lieu. Mais si vous regardez derrière le « vernis de l’innocence » comme dirait M Scheffer, vous verrez le mal. N’oubliez pas ce jour là de le regarder en vous d’ailleurs, sinon, vous finirez aigri.
Le mal ici comme souvent ailleurs, c’est celui qui est hypocrite : qui n’arrive pas à mettre ses actes et ses idées en concorde. Pourquoi les féministes qui sont incapables d’introspection, n’auraient-elles pas des comportements dissociés ? Au contraire, c’est très logique. Avec l’âge d’ailleurs, beaucoup renoncent à leurs idées. Heureusement, l’expérience leur met du plomb dans la cervelle. En attendant, elles propagent leur hypocrisie, au sein de leur famille même.
Non je n’envisage pas les pires comportements humains, je ne peux me mettre à la place d’un individu aux ambitions tordues, en revanche, j’apprends chaque jour comment éviter ce genre de personnages, outre les invocations à Dieu lors de prières, pour qu’ils m’éloignent de ces sinistres individus. C’est mon côté borné, mais le mal est quelque chose dont je ne souhaite pas avoir affaire, ni même à chercher à le comprendre, tout simplement le fuir, le plus loin possible.
Je suis d’accord. Pour moi aussi la répulsion est proche du physique en ce qui la concerne.
Cependant, il est possible qu’elle ait une toute autre attitude dans l’intimité.
Nombre de féministes professent des idées qu’elles n’incarnent absolument pas.
Ou tout simplement qu’elle joue de la comédie.
Non, il faut s’enlever cette idée de la tête : les gens agissent en croyant qu’ils font le bien. Même les plus corrompus se donnent des justifications pour pouvoir se regarder dans la glace.
Oui en emportant tout un pan de la société dans leurs élucubrations.
une toute autre attitude dans l’intimité, oui si vous voulez après tout je ne voudrez pas vous vexez mais j’ai beaucoup de mal à y croire.
J’en connais trop qui sont exactement les mêmes dans l’intimité à en croire leurs maris et même en les observant alors je ne sais pas du tout quoi en penser.
Je pense qu’il existe des cas désespérés monsieur Léonidas je suis désolée je comprends vous êtes un homme en même temps c’est logique que vous ayez plus de peine pour une brebis égarée que moi.
J’ai surtout pitié de moi.
Il y a celles qui ont été engrossée par erreur également. Croyez-moi je sais de quoi je parle …
Monsieur Léonidas ne soyez pas trop dur avec vous même quand je parle de cas désespérés je parle surtout des gens qui font du mal en pleine conscience.
Monsieur Léonidas une personne harmonieuse ne fait pas le mal, parce que son état mental l’en rend incapable.
Une personne harmonieuse a pleinement conscience du mal qu’elle fait, mais se sait dans la grâce de Dieu.