Les promesses non tenues de la libération sexuelle

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La « libération » sexuelle autour de 1968 s’était accompagnée de promesses de progrès et d’évolution. 50 après, force est de constater que les promesses n’ont pas été tenues :

  • La prostitution devait disparaître, car elle était le produit de « frustrations » à l’intérieur du mariage monogame. Selon la théorie féministe en vogue à l’époque, le mari volage allait voir les putes car il n’était pas libre de consommer du sexe libre.Or la prostitution n’a jamais été aussi importante. Elle vient désormais de l’étranger, du territoire national, elle se répand dès le collège (1), chose inimaginable dans les années 60. Des lois anti-racollage passif ont même dû être votées pour pouvoir nettoyer certains trottoirs de grandes villes alors que dans le même temps, les mariages n’ont jamais été aussi peu nombreux.

    La libération sexuelle a augmenté la prostitution.

  • Les violences conjugales devaient disparaître, car les couples qui ne s’entendaient pas, n’hésiteraient plus à se séparer, ce qui réglerait les problèmes de couples.Or les problèmes de couples n’ont jamais été aussi nombreux. Les violences conjugales n’ont jamais été aussi nombreuses selon les dires même des féministes (variation entre enquêtes ESG à partir de 1999), si bien que notre société envisage désormais la fin du couple.

    La libération sexuelle a augmenté le nombre de violences conjugales.

  • L’indépendance des femmes permise par leur entrée sur le marché du travail devait augmenter la richesse nationale, et n’augmenterait pas le chômage, bien au contraire.Or si la richesse nationale a augmenté dans un premier temps, il a fallu développer tout un tas de systèmes sociaux pour permettre aux femmes de s’insérer sur le marché du travail tout en conservant leurs prérogatives dans la famille. Désormais, la dette liée à ces mesures sociales grève d’autant la croissance. Le marché du travail s’est rempli à ce point de planquées improductives qu’il en est devenu inefficient. Mais les femmes sont tellement favorisées qu’en pleine crise, les taux de chômage masculins sont en train d’exploser et passer largement devant celui des femmes (2). Malgré quelques soubresauts, les taux de croissance de production chutent régulièrement. L’endettement de notre pays n’est plus sous contrôle. Et les féministes courent encore après l’égalité hommes-femmes au risque de détruire les dernières différences de rôles au seul profit des femmes.

    La libération sexuelle a favorisé le déséquilibre du marché de l’emploi.

  • Les viols devaient disparaître car la domination masculine permettait seule ce phénomène. Or les taux de viol augmentent d’années en années sans raison objective si ce n’est la fin du patriarcat (2). Parallèlement à ces comportements déviants, les hommes sont de plus en plus prisonniers de leur désir envers les femmes, et les femmes de plus en plus seules. La baisse du désir est évidente.La libération sexuelle a augmenté le nombre de viols.
  • L’épanouissement sexuel devait être la règle.Or il n’y a jamais eu autant de frustration et de manque de sexe (3). Au cours d’une vie, les nationaux ont toujours moins de rapports sexuels avec toujours plus de partenaires.

    La libération sexuelle c’est donc la baisse du nombre de rapports sexuels et de leur qualité.

  • Les enfants seraient voulus et heureux grâce à la contraception.Or les cas de dépression ne cessent d’augmenter (4). Le nombre de placements est désormais limité par le manque de moyens. Quant aux suicides, n’en parlons même pas. Ils sont si nombreux que les chiffres depuis 2011 ne sont pas publiés, et que l’euthanasie est sérieusement envisagée pour régler le problème. C’est toute une société qui se suicide. La contraception a diminué la libido des femmes, elle les a intoxiquées de produits dangereux, et a fait exploser le nombre d’accidents vasculaires chez elles. Les enfants « voulus » de cette génération, loin d’être plus heureux, se séparent plus que les autres, et de plus en plus.

    La libération sexuelle, c’est le malheur des enfants.

  • Le nombre d’avortements devait baisser, jusqu’à s’éteindre étant donné les progrès de la contraception.Or le nombre d’avortements n’a cessé d’augmenter (5). La courbe suit là-aussi une progression régulière, progression qui a été masquée par les chiffres truqués du gouvernement.

    La libération sexuelle c’est l’augmentation du nombre d’avortements.

  • Les femmes devaient s’épanouir, être plus heureuses. Il est incontestable qu’elles ont gagné en confort. Mais elles doivent s’occuper seules de leurs enfants, et de plus en plus. Elles sont prises en charge financièrement, mais deviennent de plus en plus dépendantes de l’Etat, instables affectivement, font des enfants pour elles par exemple, détruisent et se détruisent dans des relations incestueuses avec eux, et avec leurs partenaires sexuels.La libération sexuelle c’est l’asservissement des mères.
  • Les taux de reproduction de la population devait augmenter puisque les enfants seraient désirés.Or l’âge tardif de reproduction, les comportements affectifs et auto-destructeurs, la baisse de l’engagement, la prise d’hormones, le développement des maladies sexuellement transmissibles, a augmenté le nombre de cas de femmes objectivement stériles. Le maintien de la natalité en France n’a été obtenu que par un recours massif à l’immigration et à la médecine. La fécondité est de plus en plus dissociée de la sexualité pour des populations vieillissantes qui peinent à se reproduire tout en croyant savoir jouir.

    La libération sexuelle c’est la stérilité (6).

  • Les déviances devaient diminuer.Or ce qui était défini comme déviant a été sorti par réseautage des maladies psychiatriques (homosexualité) (7). Les scandales pédophiles se multiplient, les viols sur enfants aussi. Ils contribuent largement à faire augmenter le nombre de viols.

    La libération sexuelle c’est l’augmentation de la déviance et des perversions.

  • Les maladies sexuellement transmissibles devaient être éradiquées par l’action conjuguée des médicaments et de la contraception par préservatif.Or nous avons connu une des plus grandes crises sanitaire juste après la libération sexuelle, à cause du Sida. Il y a un retour des anciennes maladies qui deviennent de plus en plus résistantes aux traitements (8).

    La libération sexuelle c’est l’augmentation du nombre de maladies sexuellement transmissibles.

Nous ne sommes pas égaux, et nous ne le serons jamais, sauf devant Dieu. Etre réactionnaire c’est d’abord savoir réagir.

rev sex2

1 « L’inquiétante arrivée de la prostitution dans les collèges », Figaro du 10/04/2015.

2 « Echec en temps réel de la féminisation après 1968 », Aimeles du 25/02/2015.

3 « Moins de sexe après la révolution sexuelle », Aimeles du 02/12/2013.

4 « Rapport unicef : la jeunesse familialement torturée » Aimeles du 23/09/2014.

5 « IVG en hausse chez les moins de 25 ans : la boucherie féministe n’a plus de limite », Aimeles du 08/03/2015.

6 « Un monde stérile au féminin », Aimeles du 01/10/2015.

7 « La théorie du genre s’étend dans le nouveau classement des maladies psychiatriques (DSM5) », aimeles du 10/06/2013.

8 « Les maladies sexuellement transmissibles plus résistantes aux antibiotiques », Metronews du 17/07/2013.

93 réponses à “Les promesses non tenues de la libération sexuelle”


  1. Avatar de Léonidas Durandal

    (Vidéo) "20 000 mineures se prostituent en France : Jennifer Pailhé lutte pour les sortir de l'horreur." KZA du 02/02/2024.

    Reste la question hypocrite : pourquoi des hommes acceptent-ils des rapports tarifés avec des mineurs de 14 ans ? Confondu avec l'attirance pour des enfants. Toujours le même problème avec ces femmes qui ignorent la pulsion sexuelle masculine, pour peu qu'elles n'en profitent pas…  


  2. Avatar de Cyrus
    Cyrus

    Bonjour M. Durandal,

    Voici un excellent article, que vous apprécierez et qui étoffera tant vos connaissances que votre blogue, sur les origines de la révolution sexuelle : La révolution sexuelle s'est-elle produite « par accident » ? (reseauinternational.net)

    Je me permet aussi de vous suggérer la lecture d'un des livres m'ayant le plus marqué, à savoir Le capitalisme de la séduction. Critique de la social-démocratie libertaire de Michel Clouscard. Il renverse notre analyse sur l'avortement et la contraception, les présentant comme étant non pas progressistes, mais réactionnaires, du moins lorsqu'il s'agit d'émancipation véritable. 

    Bonne lecture !

    Cyrus


    1. Avatar de Léonidas Durandal

      M Cyrus,

      Merci pour ces liens qui ont l’air très intéressants.

      M.D

      PS : après lecture : réseau international contribue à faire avancer le schmilblick. Par contre, le pauvre Clouscard dénonce les causes qu’il chérit. Ce qu’il nomme capitalisme libertaire, n’est qu’un socialisme qui s’est enrichi. Rien de neuf sous le soleil. Il n’identifie même pas les mécanismes négatifs de dégénérescence inhérents à la technologie. Car il veut rester attaché faussement, à l’idée de révolution française (et des techniques) et de communisme primitif. Un pauvre gauchiste qui naît au monde. Mais il faut l’excuser. Finalement, il fait partie de ceux qui ont été les premiers dans son camp à réagir. Comme Jacques Donzelot avec la police des familles, de manière plus perspicace pour ce dernier.


  3. Avatar de Léonidas Durandal

    "Du « michetonnage » à l’exploitation, la prostitution des mineures « touche tous les milieux sociaux, toutes les zones géographiques »" Le Monde du 26/02/2020.

    Vous l'avez voulu la régression, vous en récoltez les fruits. Tout cela n'existait pas avant. A tel point qu'en France, par le passé, il fallait importer des putes de l'étranger. 


    1. Avatar de Hancel
      Hancel

      Le féminisme ou la mort du romantisme serait plus exact.


  4. Avatar de Léonidas Durandal

    "Eva Illouz : «En amour, nous sommes devenus des machines évaluatives»" Libération du 13/02/2020.

    Allons donc, ce sont les hommes et le capitalisme qui auraient profité de la libération sexuelle qu'ils n'ont surtout pas voulue. Toujours une manière d'échapper au clair constat de l'échec de la prise de décision féminine. 


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