L’immigration de masse est une structure de péché telle que Jean Paul 2 le définit

Article écrit par

le

dans la catégorie


Les Evangiles nous obligent à accueillir l’étranger dans de bonnes conditions, ce que nous ne faisons pas. Par contre, dans notre immense hypocrisie, et dans notre lâcheté qui n’est pas moindre, tout notre système de croyance tend à favoriser l’idée que l’immigration de masse serait souhaitable, voire inévitable, et à l’encourager.

 

Si nous étions un peu responsables, nous devrions donc agir tout à l’inverse de ce que nous faisons actuellement. Prévoir de grands camps d’accueil sécurisés, avec un traitement humanitaire, sanitaire, alimentaire, des populations en transit, le temps qu’elles puissent repartir, ou bien pour une minorité de celles-là, qu’elles puissent rester en attendant d’être de nouveau en sécurité dans leur pays, voire leur donner la possibilité de s’intégrer. Et décourager l’immigration de masse qui est une structure de péché.

Mais voilà, l’immigration de masse n’a pas encore été étudiée en tant que tel et notre société peine à se justifier de ses refus. Féminisée, elle est prête à écarter les jambes au tout venant, pour le traiter tyranniquement par la suite. Tel est l’état actuel de la prise de décision dans notre pays. Et voilà pourquoi je me propose d’éclaircir ce point pour des catholiques qui voudraient pouvoir résister aux discours irresponsables tenus par pas mal de nos clercs, quand ils nous rappellent à notre obligation d’accueil, sans nous inviter à lutter de toutes nos forces, politiquement, contre l’immigration de masse.

L’immigration de masse, structure de péché :

 

– L’immigration de masse fait baisser la moyenne des salaires des populations les plus pauvres du pays d’accueil. Elle contribue donc à augmenter les écarts de salaires entre pauvres et riches et à favoriser les tensions sociales issues de ces écarts. Elle entretient aussi la misère des classes laborieuses, les empêchant de sortir de leur situation d’aliénation économique. Par conséquent, elle prive les enfants des classes laborieuses des moyens de s’élever par l’instruction qui est quoi qu’on en dise, et quelque soit la situation du pays en question, payante. Les classes laborieuses venues d’autres pays n’en sont pas pour autant bénéficiaires.

L’horizon de l’immigration de masse, c’est l’esclavage pour les populations laborieuses venues d’autres pays. Car les conditions des classes laborieuses se détériorent d’autant que l’immigration de masse progresse, ce qui conduit les pauvres à devenir misérables, pour finir à l’état d’esclave dans quelque arrière boutique de restaurant ou sur un chantier de construction, sous-payés, sous-alimentés, sous-hébergés, rendant riches quelques marchands de sommeil. Car plus l’immigration de masse progresse, plus les conditions économiques s’affaissent pour le travailleur pauvre qui est mis en concurrence avec de plus en plus de ses congénères pour un nombre de postes qui ne peut croître à l’infini.

 

-D’ailleurs la religion de l’immigration de masse est sous-tendue par l’idée que nos moyens seraient illimités dans un monde fini. Or s’ils le seront certainement dans quelques millions d’années, à l’instant « t », les moyens d’une société sont forcément en nombre limité. L’immigration de masse est donc une atteinte à la planète telle que la définit notre Pape François dans son encyclique Laudate si. Logiquement, elle entretient le gaspillage des ressources au profit d’un monde de surconsommation dément, le nôtre. Nombre d’immigrés sont attirés par ce miroir aux alouettes, vendus par smartphone interposés, dans des fictions qui parcourent plusieurs milliers de kilomètres en quelques secondes, par l’intermédiaire de médias détenus par une élite riche qui ne subit jamais les désagréments des fantasmes qu’elle propage dans le monde.

 

– L’immigration de masse est donc par essence mensongère. Elle promeut la libération des individus au moment où elle les aliène en les faisant participer à un système de sur exploitation des ressources et des individus. Car si les ressources sont gaspillées dans un tel mouvement, les individus ne le sont pas moins. Karl Marx visitait les usines du 19ème siècle en faisant le constat effroyable des conditions de vie des ouvriers. Les conditions de vie des immigrés venus en masse et sans contrôle, ne sont certainement pas moins difficiles que ces forçats d’un autre siècle : violence, espérance de vie moindre, maladie, état psychique détérioré, impossibilité à s’intégrer créant des discordances sociales culturelles affectives, voire des crimes et des délits.

 

– Car l’immigration de masse déstructure par nature les individus entrants. Elle leur demande de renoncer à leur culture pour s’intégrer dans une autre société, à pratiquer d’autres rites, si l’on songe seulement à nos habitudes de travail, à nos horaires de levé, aux codes administratifs si nombreux qu’ils faut d’autres administratifs pour guider les nouveaux venus dans ce labyrinthe, à la langue qui est une pratique bien avant d’être un acquis, à nos exigences en matière de « vivre ensemble » en matière de laïcité, de politesse, de déification des femmes, de respect et de politesse.

 

– Ainsi, l’immigration de masse contribue à la perte de richesse des écosystèmes humains en globalisant les populations, les cultures, en mélangeant les uns et les autres jusqu’à ce qu’ils soient obligés de retrouver un compromis de vie acceptable entre eux et que toute diversité ait été abolie.

Voilà d’ailleurs ce qui arrive à la faune et à la flore. Plus une population est protégée, moins elle est en contact avec d’autres ecosystèmes, plus elle développe des particularités qui lui sont propres. La diversité naît des frontières. La richesse infinie produite sur notre planète est le fruit d’écosystèmes stables ou le mélange s’est fait à la marge. Par contre, dès que nous avons voulu mettre en concurrence de manière systématique, faunes et flores, nous nous sommes retrouvés avec des monocultures, des pandémies et des invasions de ravageurs nous contraignant à l’utilisation de produits toujours plus destructeurs de l’humain.

L’idée très répandue est pourtant que l’immigration de masse favorise la diversité. Cependant, nous constatons l’inverse : chaque jour, nous devenons plus semblables d’un bout à l’autre de la planète. Les villes deviennent identiques, les manières de se mouvoir, le rapport au temps, l’architecture, le langage (globish). Symboliquement, les premiers à défendre l’ouverture des frontières sont les premiers à combattre les opinions divergentes, les comportements qui dérangent leur conception de la laïcité, et à (se) mentir sur l’ampleur du phénomène.

La globalisation et donc, par extension, l’immigration de masse, tue par essence toute diversité. La recherche d’un idéal commun assis sur des modes de consommation identiques est un rouleau compresseur idéologique, culturel, spirituel, identitaire, environnemental, fait d’uniformité.

 

– L’immigration de masse c’est l’irresponsabilité politique. Les gouvernements qui accueillent le font dans un objectif bien précis : pallier le manque de main d’oeuvre, payer les retraites, favoriser la natalité et pour bien d’autres raisons institutionnelles. Elles le font donc pour corriger les effets de leurs propres échecs quant à la gestion du pays. Par exemple, la dénatalité a été organisée dans notre pays à coup de divorces, d’infanticides par avortement, d’indépendance de la femme. Du coup aujourd’hui, il faut avoir recours à l’immigration, nous dit-on pour régler ces problèmes. Les pompiers pyromanes ont tout de même un sacré culot car en outre, ils ne règlent en rien les problèmes structurels qui se posent à nous en ayant recours à l’immigration de masse : soit la main d’oeuvre importée se plie à notre mode de vie, et alors les mêmes problèmes se posent de nouveau à la population concernée. Soit elle ne souscrit pas à nos modes de vie et elle apparaît comme une contrainte supplémentaire pour notre pays. Du coup, le recours à l’immigration de masse n’est jamais une solution pour le pays accueillant. Mais c’est encore pire pour le pays « partant ».

L’immigration de masse engendre l’idée que les surplus de population pourront toujours se gérer à l’export. Le pays d’émigration vit donc sur une idée fausse et il croit se soulager là où il renonce plutôt à toute remise en question. Il ne gère pas ses problèmes, il les exporte, et les entretient. Pire encore. Les populations appelées à partir sont les plus vigoureuses, les plus intelligentes, les plus mobiles, les plus motivées. Le pays d’émigration en n’empêchant pas le départ de ses ressortissants, se prive donc de ses meilleurs éléments, de ceux qui pourraient contribuer à réguler la crise qui le tient. Car ce ne sont pas les médiocres qui vont changer les us et coutumes déficientes, puisque de surcroît ils continuent à en profiter en excluant certains de leurs membres. La médiocrité se transmet aussi. L’accueil du meilleur est une condition christique rare, mais qui permet seule à un pays de se transformer en profondeur. Ici, comme dans les sociétés anciennes, il est sacrifié. Le long voyage dangereux auquel il se soumet, ne le dédouanera pas de devoir nourrir sa tribu s’il réussit. L’émigré de masse aura donc tout à perdre et peu à gagner.

L’immigration de masse est une saignée qui perpétue des sociétés défaillantes et entretient des sociétés qui ne le sont pas moins.

 

– En multipliant les demandes de changement de société, l’immigration de masse noie les demandes des vrais nécessiteux, en particulier les personnes ayant besoin d’un asile politique, au milieu d’une foule de personnes simplement attirées par l’idée de consommer plus, ou par l’idée de s’extraire d’une communauté à laquelle ils ont souscrit leur vie durant. Du coup, le manque de moyen étant le corollaire de l’immigration de masse, favorisant la demande en biens de consommation diraient les socialistes, les personnes directement menacées de mort ne sont pas plus aidées que les autres. Les structures d’accueil sont dépassées. Elles deviennent incapables de gérer les différences, en particulier parce que des traîtres à la patrie renseignent les menteurs afin de rendre leurs demandes plus réalistes. Du coup, le dénuement est général. Chacun est laissé à ses propres moyens, faibles, à la merci de tous les employeurs peu scrupuleux, des fanatiques religieux, d’une communauté d’origine rassurante mais reproduisant un schéma de misère étranger.

– L’immigration de masse alimente le fantasme d’un paradis sur terre. Ce rêve crée un appel d’air à l’immigration de masse, qui la rend toujours plus difficile à supporter. Car aujourd’hui, le nombre de personnes habitant des pays qui ne peuvent plus/ne veulent plus les intégrer est un peu plus important par rapport aux populations des zones qui s’autorégulent, même si la proportion de cette dernière augmente. Du coup, cette masse de désespérés est encore capable de submerger des pays, d’autant plus que les pays arriérés vivant avec l’idée d’un eldorado lointain, ne se développeront jamais.

Les personnes très loin de ces faux paradis peuvent s’imaginer que l’herbe est plus verte ailleurs. Sur place, elles peuvent accepter d’autant plus leurs conditions déplorables de vie, en attendant mieux. D’où une léthargie confortable, mais peu structurante. Cependant, cette attitude irréaliste n’est pas l’apanage de personnes de pays sous-développés. Elle se rencontre aussi chez les personnes riches favorables à des accueils en masse : celles-ci ont besoin du regard du misérable pour se sentir exister. Sinon leurs conditions d’existence leur apparaîtrait bien vite pour ce qu’elles sont : un trou noir. La vraie misère se situe là, dans le regard d’un socialiste. Ce dernier crée les difficultés chez lui et à l’étranger, infantilisant les populations qui selon son raisonnement, ne seraient pas capables de se débrouiller sans son intervention. Or toutes les populations du monde entier, sans exception, se sont développées le jour où elles ont pris leur destin en main, pas en cherchant à se trouver des excuses.

Mais il y a encore bien pire dans cette attitude : l’incapacité secrète à supporter que d’autres vivent différemment. Le socialiste pose un regard de commisération sur les individus qui ne sont pas aussi misérables que lui et il veut leur inculquer le renoncement à leur pauvreté pleine de spiritualité, pour en faire des parvenus déstructurés. Son système de valeur déviant se limite à inverser les raisons et les causes du bonheur. Très mauvais catholique, il sait, à la place du monde entier, ce qui rend heureux : le développement économique. Tout le monde retourne sans sa case.


L’immigration de masse monte les individus et les communautés les unes contre les autres, délitant l’unité sociale à plusieurs niveaux : en matière de moeurs, entre riches et pauvres, entre pauvres. Elles forcent les personnes à se mettre en concurrence les unes avec les autres, dans une spirale descendante. Elle exacerbe les conflits identitaires appelant à l’homogénéisation des cultures au profit de la diversité. Elle est un frein aux ajustements politiques dans le pays entrant et sortant. Elle favorise la surconsommation et les modèles écologiques délirants. Voire le retour à l’esclavage. Elle génère une augmentation factice du PIB national au profit d’une baisse des conditions de vie individuelles, sauf pour une élite socialiste.

En somme, l’immigration de masse n’a que des désavantages, et elle est sans conteste possible, une structure de péché qui pousse les individus et les nations à la guerre et au suicide.

Je voudrais maintenant m’interroger rapidement sur notre étonnant aveuglement institutionnel sur le sujet, et le relier au reste de mon travail.

Une forme de sadisme n’est pas à écarter. Beaucoup de personnes qui ne subissent pas les désagrément de l’immigration de masse, voient les souffrances qu’elle génère non sans un certain plaisir. Ces personnes peuvent alors trôner en haut de la pyramide de leur complexe de supériorité et de leur bonne conscience. Mais il y a plus.

La force masculine qui a créé de toute pièce ce monde prospère, s’est faite dépasser par une féminisation des esprits qui interdit toute considération politique. Ces féminisés qui ne veulent voir que par le désir et les souffrances d’une personne, ne peuvent pas s’imaginer un au-delà, ne veulent pas prendre en considération les mécanismes sociaux, en somme ne veulent pas tenir compte de la raison et de la science.

Il est ironique de penser que ceux qui promeuvent cette société « ouverte » sont les premiers à défendre à corps et à cris la “raison” dans leurs théologies. Ce travers, je m’y suis penché dans bien d’autres articles. Il explique bien des orientations politiques faiblardes et tyranniques que nous connaissons aujourd’hui, apeurés que nous sommes par la moindre représentation virile qui viendrait contredire nos errements. Nous avons cessé de nous battre. Il nous faut donc un tyran pour espérer revenir sur nos défaillances.

Cette féminisation est un processus historique complexe, qui vient de loin, qui est cyclique et qui est à l’oeuvre en ce qui concerne l’immigration de masse. Elle est le signe d’un écrasement d’hommes, qui méritent peut-être leur asservissement. L’histoire nous le dira.

54 réponses à “L’immigration de masse est une structure de péché telle que Jean Paul 2 le définit”


  1. Avatar de Cyrus
    Cyrus

    Cher M. Durandal,

    Voici un homme que vous et moi apprécions grandement et qui relève chaque fois le niveau prodigieusement : La vérité sur la colonisation I Driss Ghali – YouTube

    Cordialement,

    Cyrus


  2. Avatar de Cyrus
    Cyrus

    Bonjour M. Durandal,

    Afin que l'immigration s'arrête, il faut des chefs d'État comme lui : 🇧🇫 Discours du président Ibrahim Traoré au 2e sommet Russie -Afrique. – YouTube

    C'est drôle, il me fait penser à Thomas Sankara.

    Cordialement,

    Cyrus


  3. Avatar de Cyrus
    Cyrus

    Bonjour M. Durandal,

    Je ne pense pas que ce soit une bonne idée, car ça fera exploser la criminalité dans nos villes, mais ils ne disent pas pour autant quelle est leur solution de rechange : Le Québec et le Nouveau-Brunswick mettent fin à l’emprisonnement des migrants (msn.com)

    Ce sont des situations comme celle-là qui me font penser à retourner en politique, bien que le coeur n'y est plus.

    Cordialement,

    Cyrus


  4. Avatar de Cyrus
    Cyrus

    Bonjour M. Durandal,

    Voici un article intéressant, car il laisse entendre que le chemin Roxham n'est en fait qu'une façade d'une opération beaucoup plus étendue, complexe et très corrompue de niveau mondial.

    «Le Canada, ça ne marche pas pour nous» (msn.com)

    Il faudra qu'un jour, toute la lumière soit faite sur cette histoire.

    Cordialement,

    Cyrus


  5. Avatar de Cyrus
    Cyrus

    Bonsoir M. Durandal,

    Que pensez-vous de ce débat ? Débat Complet entre Alain Soral, Daniel Conversano et Dieudonné – YouTube

    Je pense que le meilleur de ce débat n'était justement pas dans la confrontation, mais dans les interactions entre Dieudonné et chacun des débatteurs. 

    C'est là qu'on voit même que Conversano et Soral ont bien plus de points d'accord que d'oppositions.

    Cela étant, c'était en 2016. Entre-temps, M. Conversano s'est '' otanisé ''. 

    Pour ma part, je soutiens la ligne politique de M. Asselineau, celle du retrait de l'OTAN et de renouer avec la Russie. Et d'un référendum sur l'immigration. Ce référendum fera un bien fou aux Français.

    Cordialement,

    Cyrus


  6. Avatar de Cyrus
    Cyrus

    Bonsoir M. Durandal,

    Là, j'ai l'impression que par l'immigration sportive de ce joueur de football riche et célèbre, l'Arabie Saoudite en a fait plus pour son effondrement moral que quoi que ce soit d'autre. C'est aussi tout ces renoncements, ces petits renoncements, qui ont contribué en Occident à la chute de la moralité des individus, la moralité religieuse catholique et protestante, dans certains pays comme la Suède. 

    Voilà l'article : Ronaldo : l’Arabie saoudite fera une exception pour qu’il puisse vivre avec sa copine (msn.com)

    Ces musulmans dirigeants de l'Arabie Saoudite sont dégénérés et décadents. Ils se laissent acheter par l'argent et la célébrité et se vendent aussi au plus offrant.

    C'est insupportable et le contenu de cet article me déplaît fortement. 

    Cordialement,

    Cyrus


  7. Avatar de Cyrus
    Cyrus

    M. Durandal,

    Les Français acceptent, ou du moins ont accepté, pendant très longtemps l'immigration de masse parce qu'ils se sont féminisés ; les hommes ont renoncés à être des hommes et les femmes ne le supportant plus, se sont montrées favorables à la venue d'hommes virils exotiques pour être dominées et sexuellement satisfaites. Ce qui explique, en partie à mon humble avis, les relations entre des Françaises blanches très jolies, très sexy, très mignonnes et très gentilles et des hommes brutaux issus de l'immigration. Pour les hommes, écoutant les féministes et leur peur et leur lâcheté, l'immigration de masse, à laquelle ils furent très majoritairement favorables, fut une façon commode de se dispenser d'être un homme. Puisque je ne le suis plus, aussi bien demander à d'autres de l'être, hein ?

    Je pense qu'il y a un lien direct entre une société ultra-féminisée et l'immigration de masse. Une société virile n'agit pas de la sorte. Un phalus nègre ou arabe est, dans le fantasme féminin, encore viril, encore masculin, encore digne de pénétrer la femme.

    Zahia Dehar dit des choses intéressantes ici : https://www.youtube.com/watch?v=Q4c4N5bX4D4 

    Pensez-vous qu'elle incarne l'immigration de masse comme structure de péché ? Êtes-vous d'accord avec elle pour dire que les hommes ne savent plus traiter les femmes en déesse ? D'ailleurs, dans votre texte, lorsque vous parlez de déification de la femme, parlez-vous de les mettre sans raison sur un pied-d'estal ou bien parlez-vous d'une galanterie française manquante à notre époque ? 

    Mademoiselle Dehar est-elle le visage tragique de l'immigration de masse ?

    Cordialement,

    Cyrus


    1. Avatar de Manuela
      Manuela

      Vous êtes à la recherche d'un coach en séduction? 

      Un piédestal? Traiter une femme comme une déesse ? Je vous dirais que certaines préfèrent la laisse…

      Je pense qu'il y a un lien direct entre une société ultra-féminisée et l'immigration de masse. Une société virile n'agit pas de la sorte. Un phalus nègre ou arabe est, dans le fantasme féminin, encore viril, encore masculin, encore digne de pénétrer la femme.

      Pourquoi dans les romans de cul à l'eau de rose le héro est toujours blanc ?

      L'inclination de certaine pour la différence relève souvent du fétichisme, la couleur de peau n'est qu'un détail, les différences culturelles ne doivent pas être prises à la légère. Non tout les immigrés ne sont pas aussi virils qu'on croit, ils abordent et tchatchent plus que les FDS c'est surtout ça qu'on aime mais ce n'est pas pour autant qu'il faut en faire une généralité.

      Dans les années 2000 les Blancs draguaient encore.

      La différence c'est attirant, beaucoup la fantasme néanmoins elle n'est pas mieux pour autant ni moins bien. L'attirance ne s'explique pas, pourtant chacun doit réfléchir avant de céder aux sirènes de l'attraction. 

      Il y a des femmes qui aiment les hommes "mystérieux" vous avez entendu ça ado?  Les faux-timides. C'est bien aussi.

      PS: Ayez confiance. Priez.

      https://www.youtube.com/watch?v=fR6zNJyjY0Q

       

       

       


      1. Avatar de Cyrus
        Cyrus

        HAHAHAHA !!!! HIHIHIHI !!!!

        Vraiment, Mme Manuela… c'est chou… BWAHAHAHA !!!!

        Vous êtes à croquer. 

        Non, très chère, je ne suis pas à la recherche d'un coach de séduction. Je SUIS la séduction. Mais ma vie est au service de Dieu.

        Pardon pour la faute d'orthographe à propos de '' piédestal ''. La traiter en déesse ? Oui, à condition qu'elle soit soumise et obéissante.

        Pourquoi dans les romans de cul à l'eau de rose le héros est toujours blanc ? C'est simple : parce que les romans en question n'ont pas été écrits par des Françaises, mais par des Américaines.

        Sur le fait que tous les immigrés ne sont pas viriles, c'est vrai, mais en moyenne, j'ai l'impression qu'ils le sont plus que les FDS toutouisés. Quant au fétichisme, ça c'est vrai et c'est bien vu. Les différences culturelles ne sont pas en effet à négliger entre des peuples anciens (Arabes et Français, par exemple, pour ne prendre qu'eux), aux mentalités différentes, aux religions différentes, aux modèles familiaux différents, aux valeurs différentes, aux moeurs différentes, aux cultures différentes. D'ailleurs, il serait intéressant de savoir si ces couples mixtes durent, se marient et combien divorcent. 

        Oui, dans les années 2000, les Blancs draguaient encore. D'ailleurs, dans les années 2000, M. Soral passait encore à la télévision, notamment à Tout le monde en parle.

        Sur les hommes mystérieux, je n'ai rien à ajouter. Chacun a son jardin secret…

        Je vous rassure, je ne suis pas désespéré et suis très confiant, malgré les épreuves, en mon avenir…avec ou sans femme. Je prie aussi. 

        Priez pour moi. Je prierai pour vous. 

        Merci de m'avoir encore fait rire.

        Cordialement,

        Cyrus


        1. Avatar de Léonidas Durandal

          Les taux de divorce des couples mixtes sont plus élevés que la moyenne. Je crois qu’ils culminent avec les Japonaises et un taux de divorcialité de 80%.


          1. Avatar de Cyrus
            Cyrus

            OH là là !!!


        2. Avatar de Manuela
          Manuela

          De rien j'aime bien faire rire.

          Depuis combien de temps vous n'êtes pas venu en France?

          Hum, il n'y a peut-être plus beaucoup de Blancs virils mais il y'en a encore, je vous assure, je parle chez les petits jeunes de moins de 30 ans, il faut bien chercher de nos jours et arrêter de se prendre la tête, les jeunes sont trop accrochés à leurs parents qui sont responsables de leur peur de grandir.

          Je suis d'accord avec Lou, c'est surtout les immigrés qui fantasment la Française, et il faut surtout faire la distinction, entre celui qui est né à l'étranger de celui qui est né en France de parents étrangers, qui a grandit qu'avec des Blancs. On ne peut pas lui reprocher d'avoir une préférence pour les Blancs/Blanches. 

           


          1. Avatar de Cyrus
            Cyrus

            Bonsoir Mme Manuela,

            Depuis 1999 ou 2000.

            La France me manque.

            Les Français me manquent.

            Cordialement,

            Cyrus


          2. Avatar de Manuela
            Manuela

            Merci d'avoir répondu, Commandant, maintenant je comprends mieux votre idéalisation. En 2000 il y avait encore l'annuaire.

             


    2. Avatar de Lou
      Lou

      Lorsqu'attirance il y a, j'observe plutôt une fascination certaine des hommes issus de l'immigration pour les femmes blanches plutôt que l'inverse. Ils les voient comme un symbole de réussite (regardez les sportifs et gens du showbiz). Les blanches, comme toutes les femmes, vont là où ça les arrange  avec tout de même une légère préférence pour les hommes de leur ethnie. Du moins pour se caser sur le long terme. La différence excite mais la femme aime la stabilité. Le miséreux sexuel, ça reste l'enfant d'immigré des cités en général comme le soulignait Soral et comme on peut le constater chaque jour en prenant le métro.

      Mademoiselle Dehar, malgré ses choix de vie moralement questionnables a quelque chose de touchant : elle est très féminine, elle a conscience que le beauté ne dure qu'un temps. Et, elle revient souvent sur les études qu'elle n'a pas pu faire et cela semble être une grande déchirure dans sa vie. Je suis sur que si elle avait grandi avec un père, elle aurait fait des bonnes études, se serait marié avec un monsieur bien comme il faut et aurait une vie de petite bourgeoise bien comme il faut. Il semble qu'au fond c'est ce à quoi elle aspire. Elle le visage des gentilles filles sans père qui ont grandi comme elles ont pu.Il semble aussi qu’elle ne rêvait que d’intégrer la France et une famille française.


      1. Avatar de Cyrus
        Cyrus

        Bonsoir Madame Lou,

        Merci de votre apport. Je n'ai rien à redire. Vous avez absolument raison. La seule chose, c'est que je ne fais pas partie de ces enfants d'immigrés miséreux sexuels des cités de France, dans le métro ou pas. La raison est simple : je ne vis pas en France et la réalité de l'immigration au Canada, et surtout au Québec et surtout à Montréal, où je vis, est aux antipodes de ce qui se passe en France. L'aménagement spatial de Montréal est complètement à l'opposé de Paris et de sa banlieue. Je ne suis pas ségrégué, ni miséreux sexuellement et n'envie nullement les Québécoises de souche, car il n'y a rien à envier chez elles. Quant aux Françaises, je suis plutôt dans un mélange d'admiration, de charme, de contentement, de fascination. Lorsque je pense aux Françaises, je pense à la cour du Roi Louis XIV ou à l'amour courtois, Tristan et Yseult. Rien de contemporain, en fait. Je ne peux pas envier les Françaises, car moi aussi, je connais un succès professionnel réel, malgré les difficultés passagères dans le monde de l'emploi (une inadaptation relative qui est la marque d'une certaine liberté) et ait de l'argent et une très bonne éducation et une très bonne instruction. Je viens d'une famille de très grand prestige et cela comporte des responsabilités. Une réputation à tenir. Un honneur à conserver. 

        La femme française est l'incarnation de tout ce que j'aime en France. Dans cette vidéo, vous pouvez le constater par vous-même en observant cette jolie jeune femme en détail : https://www.youtube.com/watch?v=yVx0f1Oi6ns

        Aussi celles-ci : https://www.youtube.com/watch?v=g7Ed83J05xc et https://www.youtube.com/watch?v=ehgO-TV9Zy0 et https://www.youtube.com/watch?v=1B6pUWP5aFs

        Mais oui, elles veulent de la stabilité et préfèrent légèrement plus leurs hommes, même si ce n'est pas gage de réussite à long terme.

        Concernant Mademoiselle Dehar, vous avez tout à fait raison. J'ai noté la douceur, la gentillesse de son visage. Peut-être une certaine tristesse dans les yeux, aussi. En effet, elle est très féminine et marche avec une sensualité inimitable (sans parler de sa tenue). Sa corporéité est française et non arabe. On le sent à la regarder marcher.

        J'aime Mademoiselle Dehar et je ne lui souhaite que du bonheur et une famille aimante.

        Merci de m'avoir répondu, Mme Lou.

        Cordialement,

        Cyrus


        1. Avatar de Léonidas Durandal

          M Cyrus,

          Elle est plus belle désormais, qu’en 2003 (voir le documentaire proposé par youtube à la suite de l’extrait). Son attitude a perdu de ce côté artificiel qui m’horripilait à l’époque. Je la trouvais moche à vrai dire.

          M.D


        2. Avatar de Lou
          Lou

          Je ne pensais pas à vous en disant cela, vous n'êtes pas de cité et quand bien même vous le seriez, ça n'empêche pas qu'il y ait de nombreuses exceptions à ce que je viens de dire. C'était un constat général je n'avais pas d'individus particuliers en tête.  Pour ce qui est de vos exemples, hormis la première, je les trouve toutes un peu vulgaires pour être honnête même si je vois ce que vous voulez dire.

          Lou


          1. Avatar de Cyrus
            Cyrus

            Reçu 10/10, Mme Lou.

            Pour vous donnez une idée de mes '' passions françaises '', voici quelques vidéos qui vous feront voir comment je vois la France (et ses femmes) : 

            1.  https://www.youtube.com/watch?v=C1xajdwiFgk

            2. https://www.youtube.com/watch?v=HEFJmyllFHw

            3. https://www.youtube.com/watch?v=nlk5thpXrhw

            Franchement, j'ai beaucoup de difficultés à voir la France autrement, à sortir de ce schéma mental.

            Cordialement,

            Cyrus

            P.S. Êtes-vous heureuse et fière d'être Française ? Aimez-vous vivre en France en 2020 ?

             


    3. Avatar de Léonidas Durandal

      M Cyrus,

      Traiter les femmes en déesses… le terme est pour moi blasphématoire, même si je comprends ce qu’elle veut dire par là. Il ne faut pas traiter “les” femmes en déesses, mais aimer celles qui le méritent par leurs qualités morales. C’est tout de même très différent. Nous pouvons incarner une forme de sainteté, non pas être Dieu à sa place.

      Voilà un extrait très véridique et une femme qui n’est pas embuée par les poncifs. Du coup, elle développe une forme d’intelligence étonnante, pleine d’introspection, cette forme d’intelligence dont sont pourvus ceux qui refusent l’hypocrisie. Voilà sur quel plan devrait se situer le débat, même politique. Et voilà ce qu’il n’est pas de nos jours. Un débat sans culpabilité et qui permet d’avancer. Elle ferait une mère abbesse exceptionnelle.

      M.D

      M.D


  8. Avatar de Cyrus
    Cyrus

    Bonsoir M. Durandal,

    J'espère que vous allez bien. Dans cette vidéo, Pierre-Yves Rougeyron montre qu'il est vraiment, mais vraiment républicain…malheureusement : https://www.youtube.com/watch?v=V8mmTGmUaAQ

    Corrigez-moi si je me trompe, mais vous n'êtes pas du même bord politique ?

    À mon avis, si dans ce qu'il dit, il y a des choses à faire, l'athée qu'il est ne comprend pas ou feint de ne pas comprendre la portée religieuse de la décadence française et de l'irritation, voire de la haine qu'elle suscite au sein de groupes immigrés qui n'ont pas renoncés à leurs valeurs et refusent d'intégrer cette décadence. Les gens auxquels ils réfèrent qui se sont intégrés n'ont en réalité pas fait allégeance à la France, mais à la République. Un homme comme vous au pouvoir irriterait grandement M. Rougeyron, alors que vous êtes aussi nationaliste et souverainiste.

    Cordialement,

    Cyrus

    P.S. Entre-temps, avez-vous vu le téléfilm Versailles, le rêve d'un roi (sur le règne de Louis XIV et la construction du Château de Versailles) ?


    1. Avatar de Léonidas Durandal

      M Cyrus,

      Oui, vous avez compris. Et pour les mêmes raisons, je ne regarderai pas de téléfilm sur Versailles. Louis XIV a fini par où il aurait dû commencer : à prier dans sa petite chapelle. A la fin de son règne, la France était à feu et à sang, plus pauvre et malheureuse que jamais. Encore un loser qui nous est vendu comme un gagnant de la part de la droite.

      M.D


      1. Avatar de Cyrus
        Cyrus

        Bonsoir M. Durandal,

        Donc, vous avez regardé ce téléfilm, car vous vous référez à une scène du téléfilm avec Mme de Maintenon. Je pense complètement à l'opposé de vous sur Louis XIV. Ce fut un grand roi, pas le plus grand, mais un très grand roi. Le XVIIe siècle était généralement un siècle peu prospère comparé au XVIIIe siècle, alors ce n'est pas vraiment de sa faute si la France n'était pas aussi prospère que nous aimerions qu'elle soit. Je vous rappelle au passage que c'était une société majoritairement agrarienne et non industrielle dont nous parlons. Les rythmes de production dépendaient encore beaucoup de la nature (et du climat), de la force humaine et animale. 

        La France, sous le règne de Louis XIV, était forte essentiellement parce que ses adversaires géopolitiques étaient faibles. Néanmoins, Louis XIV a renforcé le royaume sur le plan religieux par la lutte réussie contre le jansénisme et contre le protestantisme par l'Édit de Fontainebleau. Par la construction du Château de Versailles, en une période de faible prospérité il est vrai, cette construction qui dura 30 ans, a permis pendant 30 ans de donner beaucoup de travail à beaucoup de gens de beaucoup de corps de métier, ce qui veut dire des versements de salaire et de retraite et tout simplement une population occupée plutôt qu'oisive. C'est du développement économique et c'est une bonne chose.

        Ensuite, il a développé ses colonies, dont celle de la Nouvelle-France (j'y habite, c'est le Québec), ce qui enrichit le Trésor.

        Plus encore, le Roi développa les arts et la culture, permettant à la France de rayonner partout (c'est encore aujourd'hui le cas tant sur le plan touristique que culturel, vous en vivez encore de cet héritage). Les versements d'argent à tous ces artistes étaient également une bonne chose d'un point de vue économique car cela faisait vivre des gens.

        Il a stabilisé le pays par l'exercice d'un pouvoir personnel, centralisant le pouvoir à Versailles et occupant la noblesse dans le même lieu, ce qui l'empêchait d'intriguer dans son dos. Il est vrai que pendant ce temps, elle n'était plus aussi présente pour ses sujets, ce qui l'éloignait des réalités du terrain et a constitué la prémisse de la révolution (le sens du service public qui se perd dans les fêtes ininterrompues de Versailles). Donc, cette stratégie fut ambivalente, a à la fois fonctionné et fait le lit de beaucoup de frustrations légitimes. 

        Il a gagné des guerres, étendant le territoire et réussit un coup de poker diplomatique quant au trône d'Espagne. 

        Il a développé les industries. C'est essentiel et a fait travailler les artisans français.

        Donc, non, ce n'était pas un pays à feu et à sang ni un peuple plus pauvre et malheureux que jamais. Les prémices de la Révolution, oui, quelques frustrations, oui, mais sans plus.

        Seules les finances publiques étaient à sec et cela Louis XV eusse dû s'y atteler dès le début de son règne en ponctionnant l'aristocratie autant qu'il le faut pour rembourser la dette. Cela lui aurait donné les coudées franches pour aider à développer l'économie de la France, étendre les aides sociales et aider l'agriculture. Cela aurait sûrement évité à Louis XVI d'avoir tant de problèmes sur les bras et aurait sûrement évité la Révolution française. J'en suis à peu près sûr. 

        Voilà. Ce sont mes arguments, Votre Majesté. Vous vouliez que je m'affirme aussi dans l'opposition, c'est maintenant fait.

        Royalement vôtre,

        Cyrus


        1. Avatar de Léonidas Durandal

          M Cyrus,

          L’économie ne se développe pas à coup de grands travaux. Ca n’a jamais fonctionné et ça ne fonctionnera jamais. Preuve en est justement Louis XIV. Si sa politique avait réussi, elle se serait traduite par de la prospérité. Au contraire a-t-il laissé le pays à sec. Il était responsable de la situation. Il a échoué. Voilà tout. Son bilan parle de lui-même. Il a saigné le paysannat qui aurait beaucoup mieux vécu sans ses décisions, qui aurait été le plus prospère d’Europe sans son intervention, malgré les famines (les paysans français étaient les plus inventifs au monde, les plus travailleurs, et ils savaient faire face aux années difficiles quand ils n’étaient pas emmerdés par les impôts). Il a tout échoué exception faite du domaine culturel. Car même pour le domaine religieux, cette sacralisation du roi à l’excès, ressemble à s’y méprendre à un retour aux cultes païens pharaon et compagnie, culte solaire), avec la déchéance morale qui l’a accompagné et qui n’a pas tardé à avoir des résultats. Il a été maladroit avec les prostestants aussi, quand bien même ils eussent mérité une bonne raclée (il a eu une main de fer, mais sans gant de velours). Même au niveau artistique, c’est discutable. Molière, Corneille, La Fontaine d’accord. Mais Lully, cette espèce de sous musicien prétentieux au style pompier avant l’heure. Certes, la France était en retard au niveau musical concernant les prémisses de l’opéra lyrique. Mais elle avait des sainte Colombe et des Marin Marais, qui étaient là. Louis XIV leur a donné une plus large audience. Il ne les a pas inventés. Tout comme le génie français s’est exprimé tout au long de l’histoire, souvent malgré les institutions. La bureaucratie a souvent été un étouffoir à génies en France.

          Alors, quand nous avons un roi qui donne l’audience qu’ils méritaient à certains artistes, nous trouvons cela génial. Cela ne l’était pas. Louis XIV doit tout aux artistes qu’il a promus. Preuve en est, nous traînons comme un boulet cette conception de l’état qu’il nous a légué avec Richelieu, jusqu’à aujourd’hui. Tandis que nous relisons Racine, Molière Corneille avec délectation, que le monde entier les lit avec délectation, que dans 1000 ans, nous les relirons avec délectation, en nous rappelant comme d’un détail que c’était l’époque de Louis XIV. A ce moment là, Louis XIV leur devra tout, à eux et à toutes les productions musicales de cette époque dite baroque (et qui ne l’était pas du tout), que nous réécoutons avec un plaisir constant et profond. Je rajouterai sur l’architecture : quel homme politique n’est pas capable d’organiser la construction de quelque monument sur le dos de son peuple et pour marquer l’histoire ? Même le dernier des abrutis est capable de cela avec l’aide de quelques architectes (cela ne se faisait-il pas déjà à Rome durant l’antiquité, en plus prolixe ?).

          Au lieu de dépenser l’épargne des paysans, Louis XIV aurait mieux fait de la leur laisser, et je peux vous dire que nous aurions été bien meilleurs que l’Angleterre sur ce point, à la même époque. Car songez : l’Angleterre qui a des terres de merde, a réussi à dégager plus d’argent à l’époque que la France pour faire prospérer son industrie naissante. Elle a fini par dominer le monde, reléguant la France bien loin en arrière.

          J’en terminerai avec le sens de l’histoire. Alors que toute l’Europe devait se préparer à un changement de son appareil politique, parce que le monde avait changé, nos rois capétiens en bout de course, nous ont entraîné dans une surenchère qui nous a mené directement à l’un des pires cataclysmes de l’histoire humaine : la révolution française. Cataclysme de séparation entre l’élite et le peuple. Une catastrophe que nous n’avons pas fini de cuver. Vous aimez la France comme les Français, pour de mauvaises raisons, parce que son élite est immature, grandiloquente et qu’elle vit dans le passé en se gargarisant de diriger le monde comme pharaon le faisait. Vous aimez les femmes françaises comme le peu de Français arrive encore à les aimer, parce que beaucoup n’ont plus aucune qualité morale et compensent en tortillant du cul à l’excès.

          M Durandal.


          1. Avatar de Cyrus
            Cyrus

            Bonsoir M. Durandal,

            L'économie se développe, entre autres, à coups de grands travaux. Pas seulement, mais entre autres. Les travaux de construction massifs durant les années 1930 aux États-Unis lancés par Roosevelt dans le cadre du New Deal ont permis d'améliorer la situation, même si la Seconde Guerre mondiale a aussi joué un grand rôle. Au Québec, les grands travaux des années 40, 50, 60 et 70 ont fait travailler énormément de Québécois directement et indirectement et faits vivre beaucoup de gens. C'est durant ces décennies que nous étions le plus prospère. Aujourd'hui, l'industrie de la construction, au Québec, c'est 375 000 personnes. C'est beaucoup. En France, après la Seconde Guerre mondiale, il y eut la Reconstruction, puis les années d'expansion économique des Trentes Glorieuses, avec des taux de croissance économique de 5 à 7 % annuellement. En Chine, depuis des décennies, on a beaucoup construit et ça a permit d'alimenter l'économie. Pensez au barrage des Trois-Gorges. Aux Émirats Arabes Unis, à Dubai, plus précisément, on a beaucoup construit et on construit encore, ce qui fait travailler beaucoup de gens et alimente la prospérité. Une nuance à apporter toutefois. Plus encore que la construction elle-même, c'est ce qu'elle rend possible. En Chine, les grandes routes et les bâtiments, notamment les grattes-ciels, ont permis la circulation de marchandises fabriquées sur place et expédiées dans le monde entier et les bâtiments ont accueillis des sociétés internationales venues faire du profit là-bas, des sociétés nationales ou nationales à vocation internationale ou des sociétés en co-propriété (comme Bombardier-Sifang-Power Corporation dans le train). À Dubai, le pétrole a beaucoup aidé et aide encore à la prospérité, mais les hôtels accueillent un tourisme de luxe de classe mondiale qui rapporte énormément d'argent, fait vivre beaucoup de gens et rend le lieu agréable à vivre. Au Québec, nos centrales hydroélectriques nous fournissent de l'électricité à bas coûts, nous permettent d'offrir des tarifs avantageux à des sociétés mondiales dans le domaine de la fabrication d'aluminium et d'en exporter à profit en Ontario (province voisine du Québec) ou encore aux États-Unis, surtout en Nouvelle-Angleterre. En France, des champions nationaux en sont ressortis, comme Alcatel, Alstom, Dassault, Areva, etc. De gros joueurs, qui font travailler beaucoup de gens, paient de bons salaires et rapportent à l'État.

            Les grands travaux, ça marche. Mais il en faut plus. Il faut faire quelque chose de ce que l'on construit. Ironiquement, Versailles attire énormément (comme le Louvre, d'ailleurs) de touristes français et internationaux, rapporte de l'argent et sert aussi à des fêtes privées qui rapportent aussi de l'argent. Ceci, sans parler des tournages qui rapportent également de l'argent (le téléfilm sur Louis XIV et la construction de Versailles en est un exemple).

            Je dirais au contraire qu'il a tout réussi, et cela inclut le domaine culturel. La paysannerie était généralement pauvre, sauf durant certains siècles, notamment le 13e siècle, où l'accumulation économique des trois derniers siècles s'est épanouie au 13e. Il devenait aussi prospère après une période de dévastation, telle que celle suivant la peste noire du 14e siècle, car les survivants se retrouvaient avec beaucoup de terres à exploiter, du bois et du gibier qui s'était refait et peu de gens, ce qui rendait l'accès aux ressources plus faciles pour tout le monde. Chacun en avait plus pour lui-même. 

            Sacralisation du roi ? Je ne pense pas. Plutôt figure centrale d'un pouvoir centralisé afin d'éviter les écueils des guerres féodales des deux siècles précédents. Quant à l'aspect pharaonique ou de culte de la personnalité, tant que le dirigeant est excellent, ça ne pose pas problème. C'est ce qui a posé problème avec Louis XV et Louis XVI. Ils n'étaient pas assez bons et parfois, franchement mauvais. Ils n'étaient pas assez forts, contrairement à leur prédécesseur. 

            Dans les affaires religieuses, personne n'est parfait. On fait de son mieux. Avec Bossuet et d'autres, il a calmé le jeu. C'est pas mal.

            Lully, musique de grande pompe ? Oui, pour une grande France, pour un grand roi. C'est une question de cohérence. Grand musicien dont j'adore entendre les partitions dans les films et téléfilms et reportages sur la grandeur de la France. Les reportages de Stéphane Bern, par exemple. 

            Je ne sais si la France était en retard quant à l'opéra lyrique et je ne connais ni Sainte Colombe ni Marin Marais, mais je sais que les résultats sont là. 

            Quant au génie national, au nombre de génies que la France compte et qui font l'envie du monde, on ne peut pas dire que ce pays est empêché le génie de s'exprimer. S'il peut effectivement s'exprimer en dehors des institutions, il a besoin des institutions pour s'étendre, se structurer, se stabiliser, se faire connaître et être apprécié. Le CNC, par exemple, joue un rôle dans le financement du cinéma français. Si vous mettez les bonnes personnes dans une institution (qui ne fonctionne pas toute seule, mais avec des humains), alors vous aurez de bons résultats. 

            Louis XIV ne doit rien aux artistes. Ils lui doivent tout, car il leur a permis d'atteindre une notoriété qui, dans le cadre français où l'État joue un rôle central (déjà sous son règne), leur a permis de conquérir les coeurs et de se faire connaître au monde. Au fond, ils ont magnifié Louis XIV, son règne, son royaume et son siècle. Mais, ce roi a beaucoup fait pour les arts. Les étrangers, dont je suis, lui en sommes gré.

            La conception de l'État que vous traînez comme un boulet depuis Richelieu ? Oui, lorsque vous avez de mauvais dirigeants et de mauvais administrateurs et une population détestant le patriotisme. Autrement, avec les bonnes personnes aux bons postes, je le redis et j'insiste, vous avez la Grande France, qui fait l'envie du monde. Nous, les étrangers, ne sommes pas stupides (je sais que vous ne le pensez pas). Nous apprécions et aimons depuis l'extérieur la France beaucoup plus que les Français eux-mêmes. Nous sommes en amour avec ce pays beaucoup plus que les Français eux-mêmes. Cela, souvent à la plus grande surprise des Français, qui sont profondément choqués que les étrangers aiment plus la France que les Français eux-mêmes. 

            Quant au baroque, je ne sais ce que c'est. Pouvez-vous me l'expliquer en termes simples, s'il-vous-plaît ?

            Quant à l'architecture, voyez les exemples d'enlaidissement depuis des décennies et relisez-vous. Seuls quelques grands architectes, sous la direction politique de grands dirigeants, ont oeuvré, avec un sens de la grandeur et de la chrétienté éternelle, à embellir ce si beau pays. Versailles, Vaux-le-Vicompte, les Champs-Élysées, la Tour Eiffel, Notre-Dame-de Paris, la Cathédrale de Reims, la Cathédrale de Lourdes, le Palais-Bourbon, Matignon, l'Élysée, le Louvre, le Château de Chambord, les grands hôtels parisiens, comme le Palace Georges V, le Ritz, Le Meurice, Le Four Seasons, Le Plaza Athénée, Le Bristol, théâtre des Bouffes-du-Nord, théâtre du Rond-Point, l'Arc de Triomphe, le Palais des Tuileries, la Conciergerie, la Bibliothèque nationale, la Monnaie de Paris, l'Hôtel de Ville de Paris, la Promenade des Anglais et tant d'autres.

            L'Angleterre est un agrégat d'îles, unifiée par la force. Elle est entourée d'eau, ce qui la force à se projeter vers l'extérieur et donc à développer le commerce pour prospérer. La France, par son positionnement géographique, se situe entre les deux, et a tant une politique maritime qu'une politique terrienne. Les Français peuvent prospérer seulement chez eux s'ils le veulent, car le marché est là et la richesse nationale, lorsque bien exploitée, enrichit tout le monde. Les Français
            peuvent se limiter à l'international ou encore faire les deux, vendre aux leurs et aux autres. Bref, en France, c'est l'épargne et la dépense qui vous font être ce que vous êtes et non seulement l'épargne dans le but d'investir, ce qui relève d'une conception purement capitaliste de l'économie, avec la classe bourgeoise au centre et au sommet du processus. 

            L'Angleterre n'est pas la France. La France n'est pas l'Angleterre. L'intensité du catholicisme en France et la profondeur de l'enracinement de la dialectique entre la noblesse et la paysannerie a rendu, rend et rendra toujours difficile une mise en place capitaliste de l'économie '' à l'anglaise ''. La France est le pays de l'honneur qui cherche de l'argent. L'Angleterre est le pays de l'argent qui cherche de l'honneur.  

            Il n'y a pas toujours de lien entre le changement de l'appareil productif et le changement politique. Pensez à la Chine qui conserve sous les oripeaux du communisme une conception très impériale (de l'époque de l'Empire chinois et des empereurs de Chine) de la gestion étatique. Pensez à l'Angleterre qui a su malgré tout conserver une société de classes fortement stratifiées, avec une pairie (la Chambre des Lords), une famille royale qui exerce une influence discrète, mais réelle sur le pays et un système scolaire dont l'inadaptation à la modernité néo-libérale est la force. Les Anglais veulent demeurer Anglais, malgré le capitalisme. Les Français veulent demeurer Français malgré le capitalisme. Les Chinois veulent demeurer Chinois malgré le capitalisme. 

            Vos deux derniers rois, Louis XV et Louis XVI, n'étaient pas à la hauteur de leurs tâches. C'est tout. Des rois différents ou les mêmes prêts à aller jusqu'au bout pour faire les changements nécessaires auraient éviter la Révolution française. Louis XIII et Louis XIV, eux, ont faits leur travail. 

            Ne l'oubliez jamais, M. Durandal. Personne n'est parfait et aucun roi n'est exempt d'imperfections, de stupidité et de maladresses. Tâchons plutôt de faire mieux qu'eux. 

            J'aime la France non pas comme les Français, mais au contraire des Français. La plupart détestent leur pays depuis des décennies. Cela n'a jamais été mon cas. Je l'aime entre autres pour ses grands dirigeants, mais pas seulement. J'aime son art de vivre, son chic, sa table, ses paysages, sa gentillesse et sa douceur, son côté blagueur et même grivois, ses femmes, son théâtre et son cinéma, ses châteaux et musées, sa musique, son humour et tant d'autres choses. 

            Je ne me lasse jamais de la France et des Français. J'aime tellement ce pays.

            Et oui, pour conclure, j'aime vos femmes, à la différence de vos hommes qui ne les aiment plus. Les Françaises ont toujours été d'une très grande gentillesse avec moi, très avenante et très mignonne à croquer. 

            Maintenant, je vous demande explicitement d'aller faire vos exercices de sabro-laser sinon je vous envoie des robots-tortionnaires pour vous fouetter. Hop !!!

            cheekycheekycheekycheekycheekycheekycheekycheeky

            Cordialement,

            Cyrus, votre Perse préféré

             


          2. Avatar de Léonidas Durandal

            M Cyrus,

            Le débat a trop dévié par rapport au féminisme. Je n’ai pas le temps d’entretenir cette discussion. Et puis vous voulez avoir raison au lieu de chercher la vérité.

            M D


          3. Avatar de Cyrus
            Cyrus

            Bonjour M. Durandal,

            Je prends acte de notre désaccord fondamental sur ce sujet. Merci de la discussion. Ce fut intéressant.

            Cordialement,

            Cyrus


Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.