L’instabilité homosexuelle en statistiques

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L’être humain est fait pour la monogamie. Alors même qu’il entreprend des relations sexuelles régulières avec une personne qui ne lui convient pas, il finit par s’y attacher. Profondément, il désire trouver l’âme sœur et construire sa vie, même dans une société libertaire comme la nôtre. Dans le cas contraire, il multiplie les relations sexuelles, sans réussir à se fixer. Vivant d’instabilité, il fera de ce choix par défaut, une règle. Il pourra à l’occasion attraper des maladies physiologiques, s’il ne contracte pas la pire de toute : celle du laisser-aller et du renoncement. Une vraie sexualité est féconde, c’est à dire qu’elle permet de grandir en humanité. Grandir en humanité, c’est approcher la différence de l’autre sexe, et s’engager. La famille humaine en découle. La civilisation ne se développe qu’à ce prix. Dans les sociétés primitives féminisées où les partenaires s’échangent au bon vouloir des femmes, l’élite finit par devenir monogame comme chez les Mosos. Certains l’expliqueront de manière naturaliste : les femmes s’approprient ainsi les bons partis. Les hommes peuvent acquérir une descendance reconnue. Mais finalement qu’importe, car la loi naturelle va de pair avec la loi de Dieu. La différence sexuée est aussi païenne que chrétienne, la monogamie un principe d’évolution universel.

Une étude récente parue en Irlande nous montre ce que nombre d’entre nous savions de manière empirique : la pulsion homosexuelle s’accompagne de comportements sexuels plus instables. Qui a fréquenté la communauté gay, sait à quel point le passage à l’acte y est favorisé. Les hommes entre eux, leurs pulsions de désir fortes, se laissent aller plus souvent que d’autres quand ils en ont l’occasion, et cela durant même les périodes de l’histoire qui se sont révélées soit-disant oppressives à leur égard. Pour vous illustrer ce phénomène, j’ai recompilé sous forme de graphiques les données de cette étude irlandaise. Ils font apparaître que la pulsion homosexuelle masculine et féminine agit en forme d’instabilité quant au nombre de partenaires et à la qualité de ceux-là. Le but de ce travail n’est pas de stigmatiser une communauté ou des gens parmi elle. Que la malédiction homosexuelle soit tout autant le fruit d’un environnement malsain, que d’une fragilité génétique, n’a guère d’importance. Les personnes ne sont pas responsables de leurs pulsions désordonnées. Par contre, désormais qu’elles pourraient être guéries par des médications adaptées pourquoi ne pas envisager une prise de conscience générale sur ce sujet, afin d’identifier le problème et le traiter autrement que par des efforts personnels ? En effet, ces personnes à pulsions homosexuelles dépensent souvent beaucoup d’énergie pour reconquérir une stabilité que leurs envies les engage à détruire. Ainsi pourraient-ils concentrer leurs efforts sur ce qui préoccupe le tout à chacun. Certes, notre société perdrait en diversité. Cependant, elle gagnerait en unité, je pense notamment aux revendications récentes de cette communauté qui participe à faire voler en éclat l’entente entre les hommes et les femmes voire la notion de couple à travers la théorie du genre.

 

Sur la méthodologie :

Certains échantillons ne sont pas assez importants pour pouvoir être significatifs statistiquement. Cela veut dire que les résultats qui les concernent s’ils ne sont pas faux, ne peuvent assurément être considérés comme indiscutables. Il s’agit du groupe des bisexuels hommes et femmes, et du groupe lesbien. Cependant, il est à noter que ces résultats présentent une forme de cohérence comme je vais l’expliquer par la suite, et que donc, ils ont de fortes chances d’être représentatifs. Sur les autres biais, il est à penser que dans une société de libération sexuelle comme la nôtre ou celle de l’Irlande qui vient d’autoriser les unions de duos par référendum, les réponses ont été données sans ambages. Le dernier biais difficilement évaluable provient du fait que les personnes n’ont pas été choisies au hasard. Elles ont répondu de leur propre initiative. Cela devrait renforcer la crédibilité des résultats tout en majorant peut-être un peu les chiffres. En effet, des personnes libres de leur paroles, moins pudiques diraient d’autres, ont plus de chance d’avoir des comportements sexuels dits « libérés ». De même, l’absence de prise en compte des « vierges » permet de penser que le nombre de partenaires et de relations sexuelles pour les personnes dites à pulsions hétérosexuelles a été exagéré, puisque même sans cela, ce groupe a déjà moins de relations que les autres. Enfin, le lecteur du Irish Times étant jugé plus progressiste et libéral que la moyenne, cela jouerait aussi pour une surévaluation des chiffres.

En somme une réalité plus exacte devrait faire apparaître des chiffres minorés pour toutes les catégories, mais en particulier pour le groupe dit « hétérosexuel ». Ceci ne ferait que renforcer mes conclusions.

Les graphiques :

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Le graphique se lit ainsi : le nombre de femmes ayant des relations dites hétérosexuelles suit une courbe normale dite gaussienne autour de 5 à 10 partenaires. C’est à dire que le nombre de femmes “hétérosexuelles” est de plus en plus important au fur et à mesure qu’il s’approche de 5 à 10 partenaires, puis que ce nombre de femmes se met à décroître. La courbe est en dos de chameau. Pour les personnes “bisexuelles” et “homosexuelles”, les courbes ne sont pas “normales”. Si elles ont une forme gaussienne au début, il s’avère qu’à la fin, le nombre de femmes à pulsions homosexuelles ayant de très nombreux partenaires remonte. Cela signifie qu’il existerait une catégorie de femmes particulièrement troublées dans ces catégories là, et qui se serviraient plus que les autres, de leurs partenaires comme d’objets sexuels. De même, les courbes de ces femmes “homosexuelles” partent de plus bas et finissent plus haut. Le dos de chameau est plus prononcé. En clair, cela veut dire que les relations sexuelles dans ces catégories là sont d’autant plus instables au début et à la fin : ces femmes sont moins nombreuses à avoir peu de partenaires sexuelles, et plus nombreuses à en avoir beaucoup, par rapport au groupe des femmes à pulsions hétérosexuelles.

Mais le résultat le plus étonnant d’entre tous, est celui de la plus grande instabilité des bisexuelles femmes par rapport à tous les autres groupes. En psychanalytique, cela pourrait très bien s’expliquer par le rapport immature qu’entretiendrait la bisexuelle avec sa mère et avec les hommes. Pour elles, le flou de l’enfance n’aurait jamais été dépassé, ce qui provoquerait une identité plus instable que toutes les autres catégories de femmes. Ainsi auraient-elles une sexualité plus débridée parce qu’elles seraient recluses à un stade où leurs pulsions était moins bien contenues.  A l’inverse, la femme uniquement à pulsion “homosexuelle”, de type Q (plus masculine) comme l’ont définie les études sur le sujet se comporterait plus comme un homme en multipliant le nombre de partenaires mais dans la limite où les femmes à pulsions homosexuelles de type R (plus féminines) les “adouberaient”. C’est à dire qu’un nombre plus limité d’entres elles auraient accès aux femmes, tout comme les hommes sont sélectionnés selon les dispositions de ces dames.

 

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La lecture pour les hommes est plus facile. Les hommes à pulsions hétérosexuelles ont moins de partenaires en moyenne, mais il existerait dans toutes les catégories d’hommes une proportion de “baiseurs”, excusez-moi du terme , qui vivraient dans l’instabilité affective la plus complète. L’homosexualité agit ici en forme de démultiplicateur : elle accentue les tendances. Moins de personnes à pulsions homosexuelles avec peu de partenaires. Plus avec beaucoup de partenaires. Ici, la bisexualité n’est pas révélatrice d’instabilité. Au contraire, le type Q (plus assumé, plus féminin), baise plus par rapport au type R (celui qui semble hétérosexuel). Ainsi, la plus grande instabilité se rencontrerait chez celui qui se serait le plus écarté de sa masculinité et qui serait le plus fasciné par les hommes.

A noter qu’en superposant les courbes des hommes et des femmes, seules les femmes attirées par des hommes ont une courbe gaussienne “normale”. Les différences sexuées persistent donc malgré la “libération sexuelle”. Celles-ci se traduisent par un comportement plus normé des populations de femmes. Trivialement, on pourrait le résumer par “chez les femmes, il y a moins d’excentricité”.

 

 

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Ici peu de différences avec les graphiques précédents. Sinon que les hommes sont moins nombreux pour les coups d’un soir, ce qui est logique puisque cette courbe est forcément inférieure à la précédente (le nombres de partenaires différents sur toute une vie incluant le nombre de partenaires d’un soir); et puis que les différences s’accentuent entre groupes hétérosexuels et homosexuels, les hommes hétérosexuels étant ici beaucoup plus stables que les groupes homosexuels (forte proportion avec peu de partenaires, moins de “baiseurs”). Cependant, il est à imaginer que les femmes qui disposent des hommes dans ce cas, sont certainement cause de ce moindre accès à la sexualité d’un soir, celles-ci privilégiant les relations longues. Ceci expliquerait cette courbe presque gaussienne des hommes quasi-identique de celle des femmes, contrairement à la précédente courbe masculine.

 

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Aucune surprise ici. Le groupe des femmes “homosexuelles” possède moins d’individus qui ont peu de partenaires d’un soir, et plus parmi les filles volages, excepté que le groupe des lesbiennes de type Q (plus masculines) connaît une moindre représentation pour les nombreux coups d’un soir que toutes les autres catégories, celles-ci subissant certainement la double contrainte d’être identifiées à des hommes sans en être vraiment.  Là encore, les bisexuelles forment la catégorie de femmes le plus instable à tous les niveaux de sexualité.

En comparant les deux derniers graphiques hommes-femmes, il est intéressant de noter la forte disparité des courbes pour le “très grand nombre” de “partenaires d’un soir”. La proportion de femmes est faible dans ces catégories là, tandis qu’elle remonte chez les hommes. Le cliché de l’homme volage n’en est donc pas un. Le cliché de la salope non plus, puisque cette proportion d’hommes dits “hétérosexuels” qui se situe à un niveau de 10% concernant 20 partenaires ou plus d’un soir, rencontre une proportion de femme dites “hétérosexuelles” de 5% pour la même catégorie. A peu de choses près, les femmes volages coucheraient avec deux fois plus d’hommes de la même catégorie. Et du point de vue masculin, les chauds lapins se repasseraient les mêmes femmes qui seraient deux fois moins nombreuses qu’eux. A bon entendeur.

18 réponses à “L’instabilité homosexuelle en statistiques”


  1. Avatar de Cyrus
    Cyrus

    Bonjour M. Durandal,

    Voilà une excellente nouvelle. Le défilé de Fierté Montréal est annulé, des marches spontanées s’organisent (msn.com)

    HAHAHA !!! Génial. Cela fait trois ans que l'on ne voit plus ces dégueulasses marcher au centre-ville. 2020, 2021 et 2022. Quel bonheur. La réaction du Maire de Montréal est pathétique, mais de son niveau.

    Si j'étais élu Maire de Montréal, l'une de mes premières mesures serait l'interdiction de ce défilé et la fin du financement municipal de tous les organismes pro-LGBT et la destruction de ces mêmes organismes, sans parler des bars, discothèques, revues, journaux, cafés et restaurants et boutiques tenus par ces connards. Le '' Village gai '' de Montréal disparaîtrait et j'en referai ce qu'il était autrefois : un quartier ouvrier.

    Quant aux militants LGBT et hétéros les soutenant, c'est simple : arrestation et exécution de masse. (ndr : illégal)

    Cordialement,

    Cyrus


    1. Avatar de Léonidas Durandal

      M Cyrus,

      Faites leur peur avec la variole du singe ?

      M.D


      1. Avatar de Cyrus
        Cyrus

        Et la variole tout court ?

         


  2. Avatar de Léonidas Durandal

    "Le suicide d’une lycéenne transgenre à Lille interpelle la communauté éducative" Le Monde du 19/12/2020.

    Les lycéens n'avaient rien remarqué à sa détresse : ils vivent avec une image fantasmatique de l'homosexualité. 


  3. Avatar de Léonidas Durandal

    “Les personnes qui se disent bisexuelles en France” Ined décembre 2018.

    En plus d’avoir plus de partenaires, les bisexuels commencent leur vie sexuelle beaucoup plus tôt…

    La bisexualité intervient jeune pour les femmes (enfermement maternel), et par déception avec l’age pour les hommes (déception du maternel).

    2 fois plus de femmes bisexuelles qui ne sont pas en couple que de femmes hétérosexuelles.

    3 fois plus d’hommes bisexuels qui ne sont pas en couple que d’hommes hétérosexuels.

    Enfin pour vous donner le ton de l’article : “S’identifier comme bisexuelle peut également être plus fréquent chez les femmes des générations récentes : ce serait alors l’indice d’un accroissement de l’autonomie sexuelle féminine”

    Devenir instable est un signe d’accomplissement. Il fallait oser l’écrire.

    Cerise sur le gâteau, l’étude suggérerait que plus on a fait d’études, plus il y a de chance d’être homo. L’instruction comme forçage correspondrait à un autre forçage : dans la vie sentimentale. Vie intellectuelle et sentimentale seraient totalement déconnectés comme je l’ai toujours pensé.


  4. Avatar de Léonidas Durandal

    “Nyah James, écolière de 14 ans se suicide aux médicaments au Royaume-Uni : ce monde devenu fou…”, RITV du 23/06/2017.

    Une image valant toujours plus que 1000 paroles, voici la photo des deux lesbiennes qui lui servaient de modèle avec la complicité de son père :


  5. Avatar de Léonidas Durandal

    “George Michael : excès et mal de vivre d’un grand artiste”, Figaro du 26/12/2016.

    Adulé, reconnu, adulte, il ne peut pas être reproché à George Michael de s’être ruiné à cause de son “environnement” homophobe.


  6. Avatar de Léonidas Durandal

    “Bisexual men and women face pay gap, Indiana University study finds”, Université d’Indiana du 15/11/2016.

    L’étude prouverait que les bisexuels hommes et femmes seraient moins payés que les hétérosexuels hommes femmes. Ces imbéciles pro LGBT viennent juste de prouver que l’instabilité homosexuelle a des conséquences dans le milieu professionnel, puisqu’il ne peut s’agir de discrimination. En effet, personne ne peut savoir les pratiques sexuelles d’une personne au moment où il l’embauche, et même bien après sauf si la personne ne la dévoile.


    1. Avatar de kasimar
      kasimar

      Surtout que les homosexuels et les bisexuels n’ont pas d’enfants, ce qui explique qui ne peuvent être logiquement moins payés que les hétérosexuels


  7. Avatar de Léonidas Durandal
    Léonidas Durandal

     

    “« APRES LA TUERIE D’ORLANDO, COEUR DE PIRATE FAIT SON COMING-OUT », Marie Claire du 17/06/2016.

    Tatouage, mari utilisé comme d’une banque à sperme puis délaissé après accouchement, mal dans sa peau…

     


  8. Avatar de Ju
    Ju

    le désir de toute puissance de l’enfant jamais assouvi mène à une quête perpétuelle du même par accaparement du monde et de tout ce qui est Autre. Cette quête insatiable globalement adoubée par le système consumériste mis en place connait artificiellement une expansion toute dédiée à l’illusoire d’une émancipation toujours promise et jamais atteignable; le progrès. Franchir sa propre frontière devient un risque tant sur le plan politique que culturel et l’individu ainsi soumis à une idéologie de l’avoir, étendard du libre, se retrouve empêtré dans la jouissance du stérile, comme un enfant. C’est les laïcards qui risquent le plus leur peau. L’homosexualité a visiblement toujours existé sur la planète et n’est néanmoins jamais devenue le normé d’une civilisation mais tout au plus un penchant pour le frivole de sociétés de l’abondance; un luxe pourrait-on dire?

    Du luxe à la luxure la frontière baigne dans la même lumière artificielle.

    C’est l’éloignement du réel égratignant (chasse, passage dans les ronces, travaux éreintant de la terre…) qui tend à faire de l’homme une sous-femme, n’ayant pas les qualités de gestation incorporées comme cette dernière, l’homme qui évolue dans une société de salon où il n’est plus nécessaire d’extérioriser son penchant pour la domination de ses propres schèmes stériles, se voit stérilisé malgré tout par une nécessité d’investir le sociétal muni des caractéristiques de la sous-femme: L’esclave-libre. Esclave puisqu’il doit se conformer au sociétal pour parvenir à vivre, et libre puisqu’il est affranchi du dogme de l’arbitraire naturel; son combat de toujours. Ainsi désarmé.

    L’essor de l’homosexualité est intrinsèquement lié à la duplicité du marché capitaliste qui veut parler autant à la femme qu’à l’homme dans son idéologie de domination, et crée de fait un consommateur asexué dans ses rapports sociaux mais ultra-sexué dans le consommatisme: la compensation aliénatoire de l’individu se fait dans l’accaparement de l’illusion du profit immédiat (le jouir); l’être par l’avoir, cette quête sexuée souhaite faire oublier le caractère sexuel pré-acquis en le niant pour transférer ce manque dans l’obtention d’une nouvelle sexualité de marché.

    Je vais rajouté une chose après mon jargon incompréhensible:

    Si j’étais vraiment malin, j’aurais institué une forme doctrinaire et religieuse qui prône la filiation par la mère comme base socialisante de la valeur du groupe. Ainsi, j’assurerais la pérennisation de ce groupe en créant des individus mâles tous dédiés à l’accaparement par l’isolation intellectuelle dont ils seraient de fait victimes ( impossibilité de s’affranchir de la puissance de la mère; par idéologie religieuse et ses rites qui fondent leurs identités pseudo-individuelles) et bourreaux pour le reste du monde vu comme une entité globale qui n’est rien puisqu’elle leur appartient ( comme un enfant) et sans même avoir la nécessité de se dégager de ses propres frontières stériles; soit sans jamais avoir à devenir un homme et sans que la femme ne puisse s’émanciper d’une position de soumission et de toute puissance par la même occasion. L’exogamie monogamique devient dès lors un voile illusoire dans ce groupe (!) puisqu’elle ne peut être une réalité objectivisée sans le consentement subjectivisé de l’idéologie religieuse qui l’a créée ou la sous-tend par l’accaparement idéologique historique… Cette appartenance véhicule des notions socialisantes totalement biaisée par un rapport à l’individualité entièrement soumis à la préexistence d’une pensée de groupe qui en est la matrice (mater)… La notion d’universalité qui en découle est à l’exact opposé de la vision catholique apostolique romaine de l’émancipation factuelle que cette dernière propose en déclarant que le père, la mère et le fils sont extérieur à l’organisation de l’individu charnel même sans pour autant nier la notion de fraternité et d’amour du prochain par hypostase (personnalisation); la transcendance posée comme socle post-indivuation ( St Esprit dès le baptême pourrait-on dire)et non l’inverse. La marche laïque est ce consensus de l’invidus-soumis à la société-libre capitaliste. Ce en quoi je trouve qu’un individu mâle aujourd’hui, bien intégré entre de fait dans un rapport qui peut être objectivisé comme un rapport homosexuel: Le patron -de la bourse – est le mâle dominant dans son rapport de force homosexuel et l’employé le mâle soumis dans son rapport de classe homosexuel puisque si aucun n’ose franchir le pas de sortir de cette matrice tutélaire de l’ordre humain institutionnalisé comme un dogme obligatoire pour la survie, chacun d’eux, esclave-libre, ne sort du schème d’accaparement de la matrice capitaliste et reste de fait dans l’impossibilité de dépasser la stérilité de son unicité s ‘il ne convient pas qu’il faille acheter -s’accaparer- le monde pour “pouvoir avoir du pouvoir”.

    Jeu par essence pervers qui conduira à toutes les abominations à qui veut bien l’entendre puisque les rapports sociaux ne sont en fait que des rapport sexuelo-affectifs dévoyés par l’accaparement nécessaire et subséquent à la doctrine marchande relativiste. La mère dit au fils: “tu es à moi”.

    La circoncision, acte primitif et clairement mis en pratique, dénote de l’aspect irrémédiable de la doctrine qui l’applique. De fait et encore, c’est toujours l’esclave-libre que l’on propose comme Homme. Désolé, mais je vois pas en quoi, la circoncision n’est pas un acte barbare appliqué de manière honteusement arbitraire sur un enfant qui né dans la plupart des cas sans aucuns défauts. Ceux qui ne sont pas d’accord avec ça, je les emmerde. D’autant qu’aujourd’hui la science certifie que le prépuce est la partie du corps humain la plus innervée; donc les conséquences sur le fonctionnement d’un homme ayant subie cette ablation sont réelles même si elles ne le mettent pas en péril, le sujet est clairement en position de conditionnement: Coupez la branche d’un arbre n’est jamais sans conséquences et vous lui créez de nouvelles conditions d’existence dont il ne peut se soustraire autrement que par la compensation. Bref.

    L’idéologie de la soumission par accaparement du reste du monde pour les enfants étrangEs nés d’un “auto-incestuel intellectualisant” ( rien d’étonnant à ce que ce groupe bourgeonne de penseurs, les philosophes de connivence) est véhicule de la marche d’un capitalisme qui est lui-même la source énergétique de sa propre énergie motrice en progression vers la source énergétique de sa propre énergie motrice en progression… Ad vitam aeternam…Jusqu’à ce qu’il se mange lui-même…Inévitablement.

    Je sors.

     

     

     

     


    1. Avatar de Léonidas Durandal
      Léonidas Durandal

      “Si j’étais vraiment malin, j’aurais institué une forme doctrinaire et religieuse qui prône la filiation par la mère comme base socialisante de la valeur du groupe. Ainsi, j’assurerais la pérennisation de ce groupe en créant des individus mâles tous dédiés à l’accaparement par l’isolation intellectuelle dont ils seraient de fait victimes ( impossibilité de s’affranchir de la puissance de la mère; par idéologie religieuse et ses rites qui fondent leurs identités pseudo-individuelles) et bourreaux pour le reste du monde vu comme une entité globale qui n’est rien puisqu’elle leur appartient ( comme un enfant) et sans même avoir la nécessité de se dégager de ses propres frontières stériles; soit sans jamais avoir à devenir un homme et sans que la femme ne puisse s’émanciper d’une position de soumission et de toute puissance par la même occasion. “

      Vous décrivez ici, les premières formes de religions primitives, culte à la déesse mère. Celles ci ne peuvent survivre à la révélation que nous avons reçue. Elles ont une action régressive dans notre société.


      1. Avatar de Ju
        Ju

        Non Léonidas, ce n’est pas ce que je décris dans ce passage mais avouez que l’illusion est parfaite*.

        en chimie, se dit d’un complexe dont les constituants sont entièrement dissimulés à leurs réactifs analytiques

        J’y dévoile le culte de la mère déifiée ET réifiée en un nouveau totem et ses conséquences sur l’immobilisation de l’être dans ses propres frontières stériles, qui “n’aura de cesse de vouloir” ( formule grammaticale condamnée par les puristes) ré-instaurer l’unité perdue ( celle de l’être dans l’unité globale du réel cosmique) en menant une quête compensatoire d’accaparement, s’appropriant ainsi des fragmentations d’un Tout pulvérisé en valeurs d’échanges sur le marché de l’économie fragmentaire du sociétal, où le droit n’est de fait qu’un moyen pour parvenir à soutirer des morceaux dés-essentialisés du monde déchiré et désacralisé.

        C’est évoluer dans un paradigme autant cohérent qu’illusoire mais dont les fondations et frontières sont réelles, bornées et payantes, quelques soient leurs applications, même celles ayant pour seules valeurs la gratuité du symbole sont en définitive payantes puisque la temporalité toute entière est conditionnée par l’économie fragmentaire du sociétal et qu’ainsi cette gratuité proposée dans l’univers découpé de l’économie du sociétal politisé n’est qu’un ressourcement compensatoire et nécessaire pour parvenir à rester actif dans la mobilité asphyxiante du capital. La gratuité ( art, religion, divertissements etc…) est un retour à la surface pour reprendre une bouffée d’air frais avant ré-immersion dans le bassin artificiel ( etymo: qui contrefait la nature…)où le Tout est fragmenté en multiples valeurs d’échange autonomes et dénuées de toutes interactions entre elles. C’est l’économie qui pallie le dés-innervement de l’unicité globale et divine, dorénavant morcelée, en jouant sur les relativités sexuello-affective de l’accaparement. Dans pareille conception statutairement archétypale et dogmatique, la recherche de vérité est une voie non parallèle ( cela n’aurait aucun sens!) mais un sentier idéologiquement-falsifié- gratuit où l’on reprend “ses esprits” car la machine parcellisante du sociétal ne cesse de les comprimer, non en une valeur-refuge mais, en une valeur-compensatoire superflue “pour” ( à elle, la machine) son action totale de réification.

        La révélation christique comme aboutissement paroxismal des religiosités de tous les originaires est en soi l’avènement et de la pensée en logos et de l’adoubement de tous les corps constitués comme perversions dans l’éclatement de l’unité primordiale auquel il fallait remédier. C’est sans compter que la fragmentation du Tout en économies supplante le réel de la survivance des hommes et des femmes qui s’y tiennent comme maillons comptables. Le Christ n’a pas été exécuté, il a été vendu, si l’ on en croit les évangiles, ne l’oublions pas. Dans la société de l’économie, le dessein de la vente à terme n’est jamais la vie mais bel et bien la mort et la réification de l’âme humaine niée. Alors un Chrétien y consent lorsqu’un catholique, lui, fuit et à raison.

        Il ne peut exister une économie apaisée, qui peut être redressée, qui peut être jugulée ou maitriser.

        Seul un fou ou un économiste, tous deux fragmentés dans leur spécificités propres, peut y croire. De même, chaque secteur de la société opérante n’est que fermentations avant pourrissement.

        Entendre “il aura lutté toute sa vie pour ( ou contre) …” est le signe que dorénavant le sacral du vivant EST démembré. Et que l’individu, isolé de lui-même, passera sa vie à récupérer des morceaux qui ne pourront jamais être de nouveau un entité globale. Il n’y a pas de quête ou de combat, seul le retour à soi dans le plus intégral cohérent remet le mystère au centre du sacral de l’existence. Dans le théâtre de nos investigations anthropologiques spécifiées par l’intelligence née par et pour l’économie , toute étude est un isolement fragmentaire du Tout, qui fermentera et pourrira.

        Qui a mené le Christ à accomplissement? Qui l’a donc révélé? Mais surtout pour quoi si ce n’est pour que l’économie devienne autonome et supplante l’unité en la morcelant d’autant d’inaccessibles résurrections émancipatoires. Son logos était et reste aujourd’hui la panacée de l’acte consommé, modéré par le sacrifice, parfaitement maitrisable donc dans les griffes de l’économie aliénante puisque: “Le royaume n’est pas de ce monde” “souffrons” “puisqu’il a souffert pour nous”. Ceci est parfait…imago que l’on peut écraser d’une simple petite pièce…de monnaie.

        Il était prévisible que les enfants soient orientés vers la laïcité avec aisance, convenu du fait qu’ici la vie est une souffrance où tous les subterfuges prompts à donner quelques suppléments d’âmes seront choyés, déifiés en ce que les philosophes de toutes les compromissions ont appelé “Liberté”.

         

         

         

         

         


        1. Avatar de Léonidas Durandal
          Léonidas Durandal

          Le culte à la déesse mère est une réification par essence de notre rapport au monde, puisqu’il est celui de la matrice qui nous a conçue.
          Le sacrifice du Christ est par essence un acte anti-économique qui peut seul unir les hommes contre le mal quand bien même il serait individuel, puisqu’il n’y aura jamais de conscience qu’individuelle, et de conception de l’unité que par rapport à l’individu qui a conscience de lui-même. L’acte de consommation est l’envers d’un sacrifice. Il est le laisser-aller. Chez le Christ le rapport au consommé est inverse à celui que vous décrivez : le consommateur détruit un objet, le Christ se donne à détruire, et les croyants doivent vivre à son image. L’individualisme christique est à la source de l’économie, mais il est aussi son remède.


  9. Avatar de François ALLINE
    François ALLINE

    Léonidas, si l’homme est fait pour être monogame, je voudrais bien savoir pourquoi l’église s’est enquiquinée à établir indissolubilité du mariage et fidélité. Depuis qu’elle a perdu du terrain, sur 10 divorces 8 sont du fait de la femme et l’infidélité ne sont plus l’apanage du masculin, peu s’en faut.

    Si la monogamie était le propre de l’homme, à quoi bon toutes ces lois sur l’adultère ?

    Pour ce qui est de l’homosexualité dont on se demande depuis des lustres quelle en est la cause, je pencherai, en ce qui concerne les hommes, comme étant une conséquence d’un attachement maternel excessif conduisant le garçon, en vertu de ce réel interdit anthropologique qu’est l’inceste, à se détacher charnellement de cette femme qu’est leur mère. On dit, et c’est exact, que les garçons gays sont très proches d’elles.

    Qu’en pensez-vous ?


    1. Avatar de Léonidas Durandal
      Léonidas Durandal

      Fascination, identification à la mère, et investissement déviant de la mère sur son garçon, voire abus sexuels. Vous rajoutez à cela peut-être une dose de génétique, et vous avez, me semble-t-il un tableau complet pour bien des personnes.

      Les lois sur l’adultère, protègent surtout la société, les familles des inconscients. Or aujourd’hui, la société se contrefout des enfants. Elle a remplacé l’avenir de la Nation par l’immigration. La machine n’a plus besoin des enfants, et de la famille. Elle les laisse s’autodétruire.


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