L’obligation d’une mixité invivable et qui détruit les hommes

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Nos démagogues ont voulu mélanger filles et garçons à l’école. Résultat, les filles jouent de leur côté, les garçons du leur. Ils ne jouent pas aux mêmes endroits, ni aux mêmes jeux, ni de la même manière. Ils se rencontrent pour mieux se mépriser ou se provoquer, et surtout se construire une identité sexuelle honnie par les progressistes. Car pour ces derniers, cette attitude revêche des enfants a l’apparence d’un mur venu du passé qui perpétuerait des inégalités qu’ils ne peuvent souffrir. Le bien être psychologique des petits, s’il existe vraiment dans leur esprit tordu, doit plier à cette volonté égalitariste faite de bons sentiments, de tolérance et autres niaiseries vides de sens.

Aujourd’hui, ils cherchent le moyen d’obliger les uns et les autres à se mélanger jusque dans la cours de récréation, là où les écoliers sont encore un tout petit peu libres. Ils n’y arriveront que par un totalitarisme sans frein, mais pour mieux provoquer des réactions de rejet de l’autre. Car avant d’accepter l’altérité, il faut s’être construit son propre espace. Sinon il ne s’agit que de confusion. Les premiers à dénoncer l’homophobie, sont d’ailleurs les premiers à la faire naître en empêchant petites filles et petits garçons d’être certains de leur identité sexuelle. En semant le trouble, ils provoquent une réaction d’affirmation nécessaire à la survie intellectuelle des enfants les plus fragiles, voire carrément l’échec scolaire qui ne concerne, faut-il le rappeler, que les garçons.

La mixité n’est qu’apparence, ou maladie. Mélangés de force dans les classes, par des professeurs complaisants, et toute une société soit-disant sexiste, les enfants ne se comportent pourtant pas de la même manière, ils apprennent de manière différente, et envisagent les humains sous des angles différents. Pour justifier leurs attaques répétées contre ce phénomène, nos progressistes affirment que ces différences seraient des inégalités encouragées par la société. Des petits détails concourraient à assigner chacun à son «genre », comme des remarques sexuées de la part des professeurs, des images de manuels scolaires ou dans notre culture en général. Ils passent complètement à côté du fait qu’en grande majorité, notre culture est organisée pour indifférencier les comportements des uns et les autres, et combien ces remarques sexuées ne restent que des détails d’un embrigadement intellectuel mélangiste mis en place par des adultes serviles face à l’idée d’indifférenciation. Ils oublient aussi de remarquer que ceux qui seraient les bénéficiaires de notre société misogyne, les hommes, sont pourtant les principales victimes de discrimination à l’école. Là encore, l’incohérence est partout dans le discours féministe, jusqu’à sous-entendre que cette discrimination serait en fait un avantage pour les garçons… il fallait y penser. En vérité, leur logiciel bugue de partout, il justifie tout puis son contraire, au gré des intérêts de femmes mauvaises. 

La mixité forcée est partout, sous forme d’injonction dans les dessins animés, dans les salles de classe, dans la pédagogie, dans l’attitude de professeurs qui cherchent par tous les moyens à être non discriminante, et même de plus en plus dans la pratique sportive ! Si l’expérience acquise tendait à prouver une idée, ce serait que l’identité sexuée est innée, tant elle a résisté à ce rouleau compresseur mélangiste qui n’a reculé devant aucune manipulation pour arriver à ses fins, et qui va même chercher dans des détails les causes improbables de son échec.

Pour ces fous du dieu laïc (satan), la réalité n’existe pas. Tout est possible, tout est réalisable, en dehors de toute expérience humaine ou de toute logique, la plus évidente qui soit. A tel point que ce sont des malades mentaux qui dirigent actuellement la vie intellectuelle de notre pays soit qu’ils sévissent dans des universités progressistes, soit plus insidieusement qu’ils diffusent leur métanorme dans le champ social.

Qu’importe qu’il ait été prouvé que les filles et les garçons apprissent mieux séparés entre filles et garçons, ou que la mixité des adolescents perturbât les collèges. La société libérale doit former de bons petits travailleurs indifférenciés et serviles, certainement pas des pères et des mères heureux. Or cette même société libérale qui veut contraindre les enfants, n’y arrive même pas dans le monde des adultes. La mixité n’est pas organisée à l’intérieur des secteurs professionnels, mais juste entre secteurs, comme d’un moindre mal. Les femmes sont secrétaires, médecins, juges, hôtesses d’accueil, enseignantes. Les hommes sont ingénieurs, ouvriers dans le bâtiment. Comme le montre le reportage d’Harald Eïa sur l’égalité des genre en Norvège, plus les gens sont libres dans un pays, plus les métiers sont sexués.

La culture sexuée dans le monde du travail s’impose par-delà l’efficacité et les compétences mêmes. Des secteurs entiers de l’économie sont investis par les femmes, sans qu’elles ne laissent la moindre place aux hommes. Le discours féministe pour l’occasion fait preuve de l’imbécillité la plus crasse. Les hommes fuiraient les secteurs mal reconnus et mal rémunérés, féminisés, pour aller ailleurs. C’est oublier que le chômage de masse existe, en particulier pour les hommes en tant de crise, et que s’ils avaient vraiment le choix entre ça et la pauvreté, ils préféreraient certainement être payés plusieurs milliers d’euros par mois, la bonne blague… Non seulement cette société discriminante pour les hommes, les chassent de secteurs professionnels entiers, mais elle ne veut pas qu’il en soit dit, tout en voulant ignorer l’absence de mixité dans ce cas, prouvant ainsi que l’oppression n’est certainement pas du côté où elle l’imagine.

En parallèle à la fausse mixité du monde professionnel, les secteurs qui se féminisent, deviennent de plus en plus inopérants et contestés : médecine, justice, enseignement. Car voilà où le bât blesse. Non seulement la mixité n’existe pas à un niveau particulier, car valeurs masculines et féminines ne peuvent se côtoyer dans le milieu des affaires publiques sans se concurrencer, mais là où elle existe à un niveau plus large, elle est marque d’inefficience. Le professionnalisme est presque toujours mieux endossé par des hommes. Très vite, le préjugé positif dont bénéficient les mères ne suffit plus à préserver l’image d’un secteur entier face au quant à soi des femmes, à leurs intérêts matériels défendus mordicus contre le client, l’assuré ou le contribuable, surtout à partir du moment où elles prennent la pression, ce qui ne manque pas d’arriver. Dès lors, l’attention à la personne est vite oublié et laisse place à une radicalité sans mesure. Pour s’imposer dans le monde du travail salarié, les femmes doivent imposer leurs règles personnelles et donc en chasser les hommes en dehors de toute compétences professionnelles. Ici comme ailleurs, elles se servent de leurs « valeurs » et de leur assise personnelle pour les surpasser. En réalité, le métier en lui-même et les conditions de son exercice se dégradent, ce dont tout le monde s’aperçoit sans pouvoir l’empêcher. Car alors même que ce constat s’impose aux plus lucides, l’administration privilégie de bons petits fonctionnaires femelles malléables, plutôt qu’une élite masculine. Les entreprises privées recrutent des femmes pour des questions de communication plutôt que de s’inquiéter de la production de leur entreprise. Les gens votent pour des femmes parce qu’elles représenteraient le changement, tandis qu’elles sont la plupart du temps ridicules en politiciennes, tout cela permis par la gabegie liée à une richesse exclusivement produite par des secteurs masculinisés (ingénierie etc.). L’abondance créée par des hommes perméables aux femmes autorise tous les délires.  Le concept de mixité qui ne sert qu’à chasser tous les hommes de certaines professions participe de ce mouvement. 

Les différences de vision entre hommes et femmes rendent impossibles la mixité au quotidien. On le voit dans l’armée où les cas dits de harcèlement doivent être bien vites étouffés pour maintenir la cohésion de l’institution. Même dans les temps de paix que nous connaissons, alors qu’elles sont souvent affectées en seconde ligne, la proportion de femmes à se faire agresser, tuer dans l’exercice de leurs fonctions, est extraordinaire. Dans les prisons, ce sont des cas avérés de manque de professionnalisme par « amour » que ce soit de la part de femmes ou d’hommes. Dans les usines, ce sont les promotions canapés et compagnie, ces milieux devenant de véritables lupanars au fur et à mesure que la proportion de femmes y augmente. Dans la justice, c’est l’impossibilité à rendre des décisions éclairés. Dans l’enseignement, c’est le regard censeurs de femmes pour qui le moindre conflit avec les enfants est forcément négatif. Dans le monde politique, l’affrontement viril devient agression pour les femmes, vite interdit pour préserver la fragilité de ces dames et sauver la planète. Partout, la défense historique du sexe féminin et sa survalorisation empêchent la gouvernance pour des questions personnelles. Le quiproquo dure parce qu’hommes et femmes comptent souvent trouver un partenaire affectif dans leur milieu professionnel, et sont stimulés sexuellement par les unes et les autres. D’ailleurs combien de divorces sont le résultat de cette proximité ? Un nombre infini. Quand des sections universitaires très masculinisées ne servent pas qu’à trouver un mari et se vident de leurs meilleures éléments au moment de trouver un emploi lorsque l’objectif est atteint (voir les taux de recherche d’emploi après études d’ingénieures) (l’article de 2012 a été remplacé par un publié en 2019. Il n’y a pas d’archives pour l’ancien article qui apparaît comme un marronnier…..)

La mixité est difficile à gérer, inefficiente, voire impossible à mettre en place sauf si l’indifférenciation pouvait être complète, ce que nos natures et nos cultures liées empêcheront toujours. Elle pose des problèmes insolubles, et qui d’ailleurs résolus, ne nous rendraient pas plus heureux, car toujours, nous ne parlerions pas le même langage. Fausse religion, elle perdure dans le mensonge le plus évident.

 

Les ponts

Le dialogue et l’échange entre hommes et femmes est possible et nécessaire. Mais il devrait être ramené à de plus justes ambitions. Proudhon affirmait que la mixité n’était recherchée que par des hommes raffinés, à pulsions homosexuelles ou bien intéressés. Pour lui, les hommes cherchaient naturellement la compagnie des autres hommes, et quand tel n’était pas le cas, c’était une sorte d’anomalie. Au contraire, si comme lui, je pense que la séparation des sexes devrait être la règle générale, la mixité pourrait être pensée de manière intelligente, quand elle peut avoir lieu. Les personnes qui franchissent les barrières, sans devenir la règle, pourraient servir d’intermédiaires. Ceux, celles-là ont des profils bien particuliers. Combien de femmes préfèrent la compagnie des hommes pour échapper à la jalousie de leurs sœurs. Combien d’hommes sensibles trouvent chez les femmes une source d’inspiration. Ces deux groupes ont une connaissance aiguë de la différence des sexes qu’ils savent apprécier tout en ayant appris à s’en défier pour le leur. D’autres ont effectivement une sensibilité raffinée en tant qu’hommes, et d’autres un caractère viril en tant que femmes. Ils forment la diversité humaine, et leur enlever cette différence, notamment par l’indifférenciation, ce serait amoindrir notre humanité.

En vérité, à l’inverse de ce que nous faisons actuellement, nous devrions prendre le monde tel qu’il est en séparant les sexes et en permettant les rencontres quand elles peuvent avoir lieu, par des passerelles épisodiques, et non politiques. Il est à penser que les humains sauront toujours se rencontrer à leur bénéfice mutuel. Comment d’ailleurs vivre sans avoir confiance en notre humanité ? La différence des sexes est un socle sur lequel nous devons construire notre civilisation et l’enrichir, non la supprimer et perdre ainsi nos identités tout en croyant que la culture serait dommageable à nos possibilités de choisir un avenir. L’extrémisme mélangiste a déjà fait tant de ravage qu’il est temps de revenir dessus et ceci pour construire une société qui enfin acceptera les différences.

22 réponses à “L’obligation d’une mixité invivable et qui détruit les hommes”


  1. Avatar de Léonidas Durandal

    "Les carottes sont-elles cuites pour les frères Guillemot ?" Breizh du 17/08/2022.

    Ces cons ont voulu intégrer des filles à l'équipe. Ben ouaih, ça manquait de filles dans les jeux vidéos disaient-ils. Résultat : les meilleurs collaborateurs ont été accusés de harcèlement sexuel et ont dû quitter l'entreprise. Et cette dernière se retrouve en difficulté suite à la mauvaise presse engendrée par ces affaires et les retards accumulés à cause des départs. Le strike parfait. Désormais, cette entreprise indépendante, fleuron français d'une époque révolue, est en passe d'être rachetée. 


  2. Avatar de Léonidas Durandal

    "Le professeur juge la tenue d'une élève « vulgaire », son père s'indigne'" Le Point du 26/09/20520.

    " S'il se sent émoustillé par une gamine de 14 ans, il n'a rien à faire au sein de l'Éducation nationale et devrait songer à se faire soigner. "

    C'est peut-être justement parce qu'il n'a pas envie de se sentir émoustillé qu'il demande une sorte d'uniforme. Car ce père qui imagine qu'hommes et gamines de 14 ans ne puissent être émoustillés l'un par l'autre, est joliment hypocrite. Quant au "ma fille est réservée et pudique", là, les bras m'en tombent. Mais qu'en sait-il ! 


    1. Avatar de Lou
      Lou

      Le problème, c'est qu'on ne veut plus parler des différences hommes, femmes et lorsque les ados atteignent la puberté ça devient ingérable car ils ne sont préparés à rien. Il est possible qu'elle soit réservée. Beaucoup de jeunes filles le sont à 14 ans. Elles voient leurs idoles porter telle ou telle tenue, elles trouvent cela beau, elles les portent sans se demander si ça excitera les garçons. Le désir masculin est encore assez abstrait à cet âge surtout que leurs camarades masculins  ne savent pas encore leur montrer l'étendue de celui-ci et se débattent de leur côté avec. En plus de cela, les filles ados sont très narcissiques  et les réseaux n'aident pas. Elles passent des heures à se pouponner sans raison et à se regarder amoureusement. Et, aujourd'hui, à prendre des photos. Je sais que c'est dur pour un homme à comprendre mais une femme ne s'habille pas toujours pour séduire. Les féministes qui disent qu'elles le font pour elles peuvent être sincères…Et si elles mentent c'est principalement pour cacher qu'elles font ça pour les autres femmes en premier lieu. C'est une compétition.  Voyez_ça comme une prolongation d'un certain sens de l'esthétisme. Les femmes aiment tous enjoliver, leurs lieux de vie, leur apparence, leurs pensées … En plus, aujourd'hui, on a associé le beau et le sexy que même entre chrétienne ou en est à se demander comment combler ce désir de se sentir belle sans être aguicheuse. Et ces ados qui hier encore n'attirait personne, pouvaient se baigner torse nu sans que personne ne s'en offusque ont encore moins ce discernement là. Et bien souvent, c'est un homme plus âgé, qui leur rappelle que d'une part elles ne sont plus des enfants d'une part et d'autre part que  le désir masculin existe, en se faisant draguer, en se prenant une remarque d'un prof comme ici…chose qu'elles vivent assez brutalement d'où une tendance à la mysoginie chez les jeunes filles. C'est à leur maman de les asseoir et de leur dire qu'un habit peut attirer l'attention. En plus aujourd'hui tout est vexant. Au lycée, j'était fine, je pouvais mettre des minijupes ça n'attirait pas l'oeil. Les décolletés par contre sont à proscrire. C'était l'inverse pour ma soeur. Mais aujourd'hui on nous dirait que l'on peut tout porter peu importe la morphologie et que ça aura le même effet. 


      1. Avatar de Léonidas Durandal

        Et la réaction du père ?


  3. Avatar de Léonidas Durandal

    "Prison ferme pour des policiers de Marseille après une arrestation violente" AFP du 07/05/2020.

    Tout cela pour une leçon 100 fois méritée. La femme du groupe a été prolixe pour dénoncer ses collègues. La juge femme a été impitoyable. La loi est impitoyable pour les petits blancs. Et cette fois, la police en a été victime. C'est son sort en quelque sorte. 


  4. Avatar de Léonidas Durandal

    "Au ministère de la Culture, les entretiens pervers d’un haut fonctionnaire" Libération du 07/11/2019.

    Je me suis pissé dessus, tellement j'ai. Y-a tout de même de sacrés maboules même si un petit pipi, et deux trois photos, parce qu'on est totalement perméable aux femmes, ça n'a jamais fait de mal à personne. 


  5. Avatar de Léonidas Durandal

    "Séparer les filles et les garçons à l’école : progression ou régression ?" Figaro du 28/10/2019.

    Enfin une vision des filles non soumises à la culture des hommes, ou assez dominatrice pour ne pas contrôler soucieusement la moindre marge d’autonomie des garçons. 


  6. Avatar de Léonidas Durandal

    (Vidéo) "Patrice O’Neal : "Pourquoi ne puis-je pas vous harceler ?"" ERTV du 29/09/2019.


  7. Avatar de Léonidas Durandal

    “Brest Métropole organise un événement sportif exclusivement réservé aux jeunes filles”, Breizh du 09/04/2019.

    Quand la mixité arrange les filles (à l’école), elle devient obligatoire. Quand la mixité, empêche les filles de cultiver leur ego (dans le sport), elle est supprimée. Il faut dire que le temps des centre aérés mixtes, c’est loin, aussi loin qu’une société où les repères entre filles et garçons étaient stables. Sans que ce nouveau mouvement ne vienne de l’Islam, il est étonnant de constater, encore, les convergences entre le féminisme et cette religion.


  8. Avatar de Léonidas Durandal

    “Ariane, abusée sexuellement par son psy : “Il disait que j’étais ‘une femelle intéressante’””, L’Obs du 12/03/2019.

    Comme tout homme, il avait envie de baiser la femelle. Et la femelle avait envie de se faire ensemencer. Mais le résultat n’a pas été au rendez-vous des attentes. Du coup :

    “L’Ordre des médecins interdit les relations sexuelles avec les patients”, L’Obs du 12/03/2019.


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