Police des familles : il faudra ausculter le sexe des enfants jusqu’à 18 ans

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Agnès Buzyn

A force de vouloir fonctionnariser les médecins, le ministère de la santé sous l’égide d’Agnès Buzyn vient de prendre une décision assez hallucinante : il faudra désormais que les parents fassent ausculter le sexe de leur enfant tous les ans jusqu’à leur majorité. Cet examen serait noté sur le carnet de santé. Tous à poil, décalottés et pourquoi pas palpés à heures fixes sous prétexte de santé publique ?

Or les justifications de bon sens d’une telle mesure manquent. Officiellement, il s’agirait de vérifier que les organes génitaux fussent bien à leur place, et qu’il n’apparût pas chez la jeune fille de puberté précoce telles qu’elles se multiplient en ce moment. Seulement, cette vérification se fait déjà à la naissance en ce qui concerne la physionomie des organes. Et puis, il est facile d’imaginer que lors des nombreuses fois où un enfant se déplacera chez un médecin au cours de son existence, celui-ci aura l’occasion de détecter des anomalies, si elles surviennent. Sans parler de toute l’information sur le corps qui pullule jusqu’à la pornographie, à l’école et sur internet. Voilà d’ailleurs où le bât blesse. Les enfants qui passent entre les mailles du filet ne doivent être qu’une extrême minorité. Au nom de ceux-là, il faudra pratiquer un acte inutile pour des millions d’autres, dans un souci de perfection proche du délire. A moins que notre ministère ne favorise ainsi la consommation sous prétexte de santé publique. Ce ne serait pas la première fois.

Certains médecins semblent agacés par la polémique. Ils disent subir un « docbashing ». Au fur et à mesure que la profession se féminise, ils acceptent la fonctionnarisation, mais ils voudraient conserver la confiance du peuple. Ce paradoxe les pousse à ignorer le fond de la polémique. Le peuple n’a aucune confiance en l’Etat, et cette défiance, il la transfère progressivement aux médecins. Quoi de plus normal ? Le peuple veut bien accepter de se faire plumer tant qu’il a un peu de pâtée dans sa gamelle. Quant à crever ou à se faire abuser sous prétexte de santé publique, la pilule va être plus difficile à avaler. Au bout de la chaîne, ce sera au médecin de payer la facture, comme il a déjà commencé à le faire. C’est logique.

 

L’incohérence de cette mesure participe à la défiance du peuple envers l’Etat et la médecine

Difficile de comprendre une telle mesure. Faire consommer les Français de force. D’accord, mais au moment même où nous générons de la dette à chaque acte, cette décision interroge. Aujourd’hui, les médecins hésitent à prescrire sous prétexte de restrictions administratives. Les difficultés courantes qui nous concernent tous, ne sont pas résolues (douleurs au dos, maladie de Lyme, soin des dents…). Mais quand l’Etat le déciderait, les enfants devraient être mis à nus, suite à une décision prise sous couvert médical. Ici comme ailleurs, l’Etat échoue quand il a la prétention d’agir de manière autonome.

 

La responsabilité des médecins

Le comité fantoche de l’Inserm a voulu mettre en place une directive qui doit favoriser le chiffre d’affaires des pédiatres et des médecins généralistes. Dès lors, que ces derniers ne s’étonnent pas d’être perçus comme des vendus. Ils devraient être les premiers à protester contre une mesure imbécile qui leur enlève une énième marge de manœuvre. Leurs représentants valident l’affaire en battant des mains, étonnés qu’il puisse y avoir une quelconque contestation. A ce point aveuglés, ils n’ont pas saisis qu’il serait dangereux de vouloir maintenir ses bénéfices en subissant des accusations d’abus.

 

L’abus

Ainsi l’Etat pourrait décider de nous mettre tous à nus, tous les ans, arguant d’un obscur « intérêt général ». Et les médecins seraient le relais de cet abus. Premièrement, en rendant cette mesure inutile quasi obligatoire par une inscription sur le carnet de santé, l’Etat signifie à tous les enfants que leur corps ne leur appartient pas. Il se met dans le rôle d’un adulte vicieux qui voudrait contrôler le corps de sa progéniture, un adulte incestueux. Deuxièmement, alors que l’enfant grandira, la mesure deviendra de plus en plus illégitime. Il n’y a qu’à imaginer une jeune fille de 17 ans qui connaît assez bien son corps, chez qui le médecin devra vérifier qu’elle est bien pubère… De la compréhension de l’inutilité de l’acte naîtra la conscience d’avoir été abusé, ce qui forcément sera source de violence dans la société (envers les médecins, envers les hommes, envers les femmes…).

Enfin, voilà le genre de mesure qui participera de l’esprit pédophile qui anime encore notre société. Non pas que les médecins sexualiseront l’acte, mais que l’abus de l’Etat introduira la confusion.

 
Le rôle contradictoire des féministes

Ce sont donc des féministes qui ont été les premières à soulever le lièvre.

Marie-Hélène Lahaye

Marie-Hélène Lahaye s’est offusquée que les petites filles puissent être auscultées de manière aussi arbitraire par les praticiens. Quid des petits garçons ? Cependant, le diable a porté pierre. Violaine Gérin, présidente de « Stop aux violences sexuelles » a repris le flambeau et a réintégré les hommes dans l’humanité, je veux dire dans la problématique. Du coup, la polémique a fait rage par tweets interposés. Les unes se faisant traiter d’irresponsables, les autres exigeant des réponses. Un joli résumé de tout ce que nous a apporté le féminisme.

Celles qui sont responsables du remplacement de l’autorité paternelle par le scientisme d’Etat, accusent désormais les médecins d’abus. Ces derniers sont déboussolés. Ils ne comprennent plus. En fait, les femmes qui se sont réfugiées auprès de l’Etat en dépossédant les pères, se servent désormais de leur pouvoir pour déposséder l’Etat, ou tout au moins le faire obéir au doigt et à l’oeil. Pour le meilleur et pour le pire. Ici, le combat est légitime. Mais je ne vois pas au nom de quoi il concernerait spécifiquement les femmes.

Ce combat n’est absolument pas féministe. Il ne doit surtout pas l’être. Au contraire, il s’agit de déposséder l’Etat de prérogatives qui lui ont été données par le féminisme, et de permettre aux médecins de retrouver une légitimité. Ce retour de l’autorité passera d’abord par des pratiques médicales respectueuses des patients, et dans un second temps, il devra se solder forcément par un retour de confiance envers les hommes. Si ces féministes n’en ont pas encore conscience, voilà vers quoi elles tendent : reconstruire ce qu’elles ont détruit.

 
Combattre par la contre information

La police des familles, légitimée par les féministes, et dont la médecine fait maintenant partie, a décidé de manière martiale tout en étant incapable de se justifier, qu’il fallait ausculter le sexe des enfants tous les ans de manière arbitraire. Cette décision est inacceptable. Les pratiques totalitaires d’un Etat féminisé à la limite de l’inceste et de la pédophilie, doivent être dénoncées. Cette décision doit être annulée.

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