Scission au Paris foot gay : maman n’est pas contente.

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Je crois que le monde du sport vient de subir une de ses plus terribles désillusions. A l’image du dopage dans le cyclisme quand nous avons découvert avec surprise le derrière de cet univers impitoyable, nous ne pouvons qu’afficher un ébahissement sans fard en apprenant la terrible nouvelle : le Paris football Gay s’est scindé en deux. Ce haut lieu du sport amateur, connu de tous pour sa lutte contre l’homophobie, n’a pas résisté aux luttes internes. Ce club ultra subventionné composé de Juifs et de Mohamétans selon Rue 89 (et les catholiques non ?), d’homosexuels et d’autres énergumènes, aura voulu donner à tous l’exemplarité de la paix et de la tolérance, et n’y sera pas parvenu en son propre sein.

 

D’un côté maman, la présidente du club, et son fiston dirigeant du club, accusés d’avoir une attitude tyrannique dans la gestion du club. Non, je ne relaie pas une caricature homophobe, c’est bien la triste réalité. Il y a des homosexuels qui restent accrochés à leur mère toute une vie, et qui peuvent devenir aussi despotiques que celle-ci l’a été avec eux. Cependant en 2013, cela pose une question : peut-on encore offrir au peuple de France un tel cliché et dire vouloir sortir des préjugés qui entourent le monde gay ?

 

De l’autre côté, le Panamboyz United, rien que cela, et qui en plus de vouloir importer un mode de vie qui nous vient en direct d’Athènes et de Los Angeles, ne fera certainement pas la promotion de la langue française. Ceux-là ont décidé que non de non, ça suffisait de se faire mettre par un dirigeant avide de reconnaissance médiatique et que la seule solution pour sortir de l’impasse, humaine, dans laquelle se trouvait cette majorité, était de créer une nouvelle structure associative.

 

Dès lors, on ne lave plus son linge sale en famille. On apprend que le Paris gay football club est subventionné à hauteur de 100 000 euros dont 40 000 euros viennent directement de la mairie de Paris qui ne défend pas des intérêts communautaires, non, que Vikash Dhorasoo ou Agnes B. sponsorisent de leur fond l’initiative, et comble du manque de soutien dans notre société jugée homophobe, que la grande marque Nike habille ces messieurs, qui ne veulent même pas prendre l’habit de leur partenaire durant les entraînements selon le dirigeant excédé. De source non officielle, un des Panamboyz United aurait même claqué la porte en criant à l’adresse du dirigeant « Nike ta reum ! ». Voilà qui aura au moins le mérite d’être clair à défaut d’être élégant. Depuis la guerre fait rage. Sur Wikipédia l’article Paris gay football club est l’objet d’une lutte acharnée. Les Panamboyz United ne comprennent pas comment un club qui n’a plus de joueurs puisse encore exister et recevoir des subventions. Quelle naïveté tout de même ! Illico presto, en réponse, le dirigeant et sa mère ont recruté une vingtaine de joueurs et affirment désormais non pas que les Panamboyz United seraient partis de leur propre chef en grands seigneurs, mais qu’ils auraient été exclus pour manque d’implication dans la promotion de l’homosexualité. On n’en saura pas plus.

 

cage-aux-folles

 

Toujours est-il que l’affaire a semé l’émoi et pas seulement auprès de notre système médiatique complaisant. Christelle Foucault présidente de la Fédération sportive gaie et lesbienne (FSGL) n’en démord pas. Elle n’a reçu que 3000 euros. Est-ce suffisant pour cette coalition de 23 associations dont les joueurs et les joueuses arpentent les gazons d’Ile de France tous les dimanches ? Certes non. L’argent étant le nerf de la guerre, il va falloir passer à la cave. Pourtant ces revendications LGBT n’ont de cesse de m’intriguer : aujourd’hui puisque nous sommes ce que nous voulons, selon la théorie du genre, gay bi trans hommes femmes, à quoi sert-il de faire de telles distinctions entre sportifs gays et lesbiennes et autres ? A mon avis, c’est alimenter l’homophobie sans le vouloir. D’ailleurs le Paris foot Gay n’a-t-il pas participé à un tournoi de foot lesbien pour prouver sa bonne volonté en ce sens ?

 

Dès lors arrêtons de parler de clubs gays, d’homophobie, de broutes minous, ou de pédales. Tout cela n’existe plus ! Il n’y a pas plus d’homosexuels que de fraises au fion. Nous sommes tous des individus particuliers avec chacun nos tendances, nos orientations, nos mélanges et catégoriser les individus ainsi n’est que pure discrimination. Comme j’aime à le répéter ces derniers temps, profitons de cette période de crise pour faire le ménage ; et balayer les derniers relents d’homophobie qui menacent notre société dans ce qu’elle a de plus profond : ses individus et leur côté unique. Stoppons les subventions en direction de ce genre d’associations qui pérennisent tous les clichés homophobes, par exemple du gay attaché à sa maman ou bien de la lesbienne jalouse du phallus masculin, je le répète : que valent ces distinctions au regard de ce qui assoie notre humanité ? Nous sommes tous, femmes, hommes enfants, des entités à part entière, égales, non équivalentes, différentes mais identiques. Qu’on nous juge en tant que tel. Stop à l’homophobie du Paris football gay, de l’association sportive gay et lesbienne qui stigmatise nos différences de pratiques sexuelles. Ne nous catégorisons pas parce que certains aiment la lèche et d’autres pas. Je connais bien des hommes fiers de leur personne en public qui s’adonnent à ce genre de pratique. Et ne jugeons pas non plus des sportifs par rapport à certains qui aimeraient se faire mettre ou pas, c’est indigne de notre bon peuple de Gaule. La France, dans sa majorité, n’a-t-elle pas voté pour M Hollande ? De surcroît, notre belle Nation n’en redemandera-t-elle pas aux prochaines élections ? Alors par pitié, ne stigmatisons pas notre prochain, même s’il est hétérosexuel !  Vive la tolérance, vive la chose, vive la France !

 

 

2 réponses à “Scission au Paris foot gay : maman n’est pas contente.”


  1. Avatar de Léonidas Durandal
    Léonidas Durandal

    “Le Paris foot Gay s’arrête”, Yahoo par AFP du 29/09/2015.

    Yah ouuuuuuuuuuuuuuuuuuuu !


  2. Avatar de Léonidas Durandal
    Léonidas Durandal

    Eh voilà, Rue89 taxé d’homophobie suite à son article et obligé de publier un droit de réponse en forme de langue de bois :

    Rue89 23/10/2013

     

    Voilà ce qui arrive quand on prend l’habitude de la mettre à d’autres.


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