Société des radars automatiques et vérole féministe.

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Je préférerais une société où il y aurait 1000 morts en plus par an sur les routes que voir 60 000 000 de personnes asservies. Et c’est la grande différence d’avec mes contemporains, qui pour éviter quelques morts sont prêts à accepter l’asservissement de toute une nation, qui chaque année, votent toujours pour les mêmes clowns afin de préserver leur petit corporatisme. Sur la route, nous n’avons plus le droit de réfléchir, il faut observer la règle. Petit à petit, nous acceptons l’idée que l’observance de la règle permet, à elle-seule de régler les problèmes de l’ensemble d’une société et c’est le pire. La voiture est devenue un simple wagon de train dont pourtant, nous avons la responsabilité individuelle. Plus le moindre écart n’est toléré, pas la moindre inattention, et quand bien même nous nous rendons coupables, sans bien nous en apercevoir, d’une infraction, nous n’avons aucun moyen de vérifier la véracité de la dite infraction. Il faut faire confiance à un système dont nous savons qu’il a besoin, de plus en plus, d’argent pour maintenir le pouvoir des corporatismes. N’osant fouler aux pieds et de manière généralisée les plus simples règles de la morale, ce système applique avec zèle des règles que le tout à chacun foule dès qu’il met le nez hors de chez lui (quand on ne vient pas le priver de liberté à l’intérieur de son propre domicile). Tout le monde devient coupable, sans possibilité de rédemption, car qui n’outrepasse pas systématiquement les règles ? Personne. Il est facile de mettre une caméra derrière chaque citoyen puis de sanctionner le moindre écart, et d’en tirer des revenus pour maintenir un système de plus en plus vérolé. Cette France des corporatismes est en train de miner notre pays, de le priver de liberté avec les meilleures intentions du monde. La grenouille plongée dans une casserole d’eau froide ne bouge pas alors même que l’eau devient bouillante au point de la tuer.

 

Mais comment en est-on arrivés là ?

 

Car il faut identifier le mal avant même de pouvoir le combattre. Il faudra dénoncer la vérole féministe qui là, comme ailleurs, a miné les rapports sociaux et pourri ce que les corporations avaient de meilleurs, pour les réduire à la somme de simples intérêts familiaux puis individuels. L’Etat est devenu un ventre maternel qui serait capable de détruire la mort, de l’empêcher, au pire de l’éloigner. En attendant, nous devenons des morts-vivants infantilisés. Dans cet Etat hyper-féministé nous ne deviendrons jamais des adultes. A l’image d’une mère protégeant ses enfants, l’Etat désire nous protéger de nous-même quitte à nous enlever toute autonomie. Car ne parlons pas de liberté en ce qui concerne le code de la route. Nous n’en sommes plus là. Ne parlons plus d’indépendance, on nous l’a enlevée depuis longtemps. En ce qui concerne le code de la route, nous en sommes arrivés à une absence totale d’autonomie au nom de la « mise en danger d’autrui ». Et comme l’Etat est bien incapable de supprimer la mort, cette contrition n’a pas de cesse. En l’état actuel de la technologie, nous cherchons ad vitam aeternam à réduire à zéro une courbe qui n’atteindra jamais zéro, sauf au prix d’un arrêt pur et simple de la circulation routière. Mais le pire c’est de voir les esprits s’habituer à cet asservissement. Un jour, la technologie empêchera tout accident. En attendant, nous apprenons que penser n’est pas souhaitable dans notre Etat démocratique, et nous sacrifions la pensée à l’autel de la bêtise féministante. Il faut les entendre ces associations de victimes de la route, ces pleurnichards liberticides, ces tyrans déguisés en défenseurs de la vie, qui pensent par leur action ramener leurs morts et leurs estropiés à un état meilleur, tandis que dans leur folie vengeresse, ils nous entraînent vers le bas. Il y avait bien d’autres moyens de réduire plus que cela suivait son cours, le nombre de morts sur la route. Au lieu de punir tout le monde, une solution aurait été de punir uniquement les responsables et de sanctionner durement ceux qui avaient et provoquaient des accidents. Mais on n’a pas voulu faire le tri des responsabilités, on a préféré sanctionner tout comportement déviant. Nous sommes allés jusqu’à accepter d’être sanctionnés pour de simples attitudes de conduite et non pour des faits objectifs. L’Etat n’est plus seulement garant des libertés de chacun, mais s’est mis en tête de rééduquer les inconscients. Cela ne vous rappelle-t-il rien ? La volonté rééducatrice, qui passe d’ailleurs par un bourrage de crâne à l’école dont nos enfants sont victimes et bourreaux envers leurs parents, chargés qu’ils sont de nous transmettre la bonne parole. Cherchez dans l’histoire et vous trouverez le régime qui a le mieux appliqué cette idée pour les résultats que vous verrez. Dans 95% des amendes distribuées, il n’y a pas mise en danger de la vie d’autrui. Pourtant nous devons payer et nous habituer à l’asservissement. Ce sont les comportements violents, virilement déplacés, machistes nous ont dit les féministes, qui sont à l’origine de cette « violence » routière. Ainsi, le simple écart est devenu violence connotée péjorativement. Pour les féministes, il faut canaliser cette violence masculine qui s’affiche au volant de grosses voitures, forcément polluantes (voir les publicités de prévention routière où les hommes sont exclusivement représentés). Montrés du doigt par le pire des pouvoirs castrateurs et la pire des idéologies masquée dans les associations de « victimes de la route », les hommes ont dû apprendre la civilisation des femmes qui leur ont fait la leçon. Mais la civilisation est bien loin de ces clichés féministes, la civilisation se construit parfois sur le sang de quelques victimes qui ont dû faire les frais dans leur apprentissage du danger. Aujourd’hui, nous appelons civilisation, l’absence totale de connaissance et de confrontation d’avec les situations dangereuses. Eh bien non, sauf en périodes de décadence, la vie est faite d’une part de danger, part qu’on apprend à connaître sur la route et ailleurs par le biais d’expériences rarement meurtrières, mais meurtrières quelquefois. La civilisation, c’est la mesure, et l’acceptation des fatalités, et non une course éperdue pour protéger les citoyens de situations de vie, forcément dangereuses. La vision maternante d’un Etat ne fonctionne pas. Cela marche dans le cadre d’une grossesse. Mais transposée à toute une nation, la civilisation maternante devient mort pour le citoyen. Regardez tous ces enfants qu’on empêche de vivre, qu’on surprotège, et qui deviendront plus tard des citoyens esclaves. En les regardant mal grandir, vous comprendrez que le problème s’étend bien au-delà du code de la route et que tous ces parents féminisés nous préparent une société des plus terribles. Le plus grand mal est à venir. Il emportera les inconscients et les autres dans une folie vengeresse et destructrice qui s’auto-justifiera, une folie d’enfants immatures, après avoir été en 1968 une folie adolescente. La régression se poursuit chez les majeurs.

 

En cette fin d’année, l’Etat a besoin d’argent et redouble d’activité pour traquer le dangereux conducteur mettant en danger la vie d’autrui. Et d’une manière ou d’une autre, vous en ferez les frais, soit en payant des contraventions et des points, soit en vous habituant à tout absence de réflexion sur votre conduite. Je vous souhaite tout de même de bonnes fêtes: la première révolte c’est d’être heureux dans cette France occupée.

43 réponses à “Société des radars automatiques et vérole féministe.”


  1. Avatar de Léonidas Durandal

    "Les radars vitesse vont traquer les conducteurs sans assurance"  Figaro du 15/10/2019.

    A partir du moment où il est parfois obligatoire d'avoir une voiture pour travailler ou acheter de la nourriture, ce renforcement d'une loi bête et injuste équivaut à une mise à mort sociale de certaines personnes dans notre société. 


  2. Avatar de Léonidas Durandal

    "Féminicide : les Européennes représenteraient environ 1 % des victimes" Breizh du 27/09/2019.

    "Les meurtres de femmes dans le cadre d’un couple ont baissé spectaculairement en Espagne (de 71 en 2003 à 47 en 2018). La répression paye !"

    Tel est le prix du cocufiage et de la privation entière de droits pour les hommes espagnols : une baisse de la mortalité des femmes de l'ordre de 0,00006%. Voilà qui peut faire rêver. 

    Pour qu'il n'y ait plus aucune morte, le plus simple serait d'interdire les couples. 


  3. Avatar de Léonidas Durandal

    Cliquez sur l’image pour accéder au reste de l’histoire à suspens


  4. Avatar de Léonidas Durandal

    “Hausse de la mortalité sur les routes : “La destruction des radars a entraîné des morts”” L’obs du 28/03/2019.

    Ah qu’ils l’attendaient cette seule et première hausse du nombre de morts sur les routes. Pendant 4 mois, la destruction des radars a entraîné une diminution des morts. Mais ils n’en ont pas parlé, là. Et ils ne disent toujours pas que les gens qui ont de moins en moins d’argent doivent prendre le vélo, d’où la hausse du nombre de morts quand l’état force les gens à utiliser des moyens de transport dangereux sans prévoir d’infrastructures en conséquence. Ou quand nos décideurs sont des meurtriers et qu’ils se donnent bonne conscience par des logiques pleines de complaisance.


  5. Avatar de Léonidas Durandal

    “Alcool : près d’un Français sur quatre boit trop”, AFP du 26/03/2019.

    Terrifiant. 3/4 des Français ne boivent pas assez.


  6. Avatar de Léonidas Durandal

    “Femmes (au volant), je vous aime” L’Obs du 24/02/2019.

    C’est vrai que les femmes se plaignent désormais d’une augmentation des taxes, qu’elles ont favorisée en suivant leurs propres intérêts fiscaux.

    Pour le dire autrement, plus les femmes ont investi le milieu automobile, plus le milieu de l’automobile est devenu un lieu d’aliénation.


  7. Avatar de Léonidas Durandal

    “Radars détruits : il n’y a jamais eu aussi peu de morts sur les routes en Loire-Atlantique” Breizh du 14/01/2019.

    Et si le côté anxiogène des radars augmentait désormais le nombre de morts ? Ceux qui ont voulu la sécurité contre la liberté, les femmes, finissent par n’avoir ni l’un ni l’autre (pitoyable féminisation).


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