(Statistique Insee) Plus une région est féminisée, plus elle est pauvre

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Nos décideurs n’ont qu’un objectif : réduire les inégalités hommes femmes sur le marché du travail. Ils ne s’intéressent pas à la prospérité de notre pays car ce sont des idéologues. S’ils affirment vouloir développer notre pays, c’est faux. Car si tel était le cas, ils s’interrogeraient sur les critères de réussite selon le sexe. Or, ils ne le veulent pas. Ils considèrent que l’entrée des femmes sur le marché du travail est forcément positive. Dans certains cas, il leur arrive même de fantasmer des femmes supérieures aux hommes, tant ils sont restés perméables à leur mère.

Mais la réalité est tout autre. Plus une région est féminisée, plus elle est pauvre. La pauvreté suit si bien l’insertion des femmes dans le monde du travail salarié que même dans notre pays dit développé, c’est encore le cas selon les régions. De 2012 à 2015, l’Insee le confirme. Les régions les plus riches sont, par exemple celles ou l’écart de salaire entre hommes et femmes est le plus important :

L’île de France, Rhône Alpes qui sont les régions les plus riches de France, et de loin, sont également celles où les inégalités salariales sont les plus fortes. A l’inverse, les régions connues pour leur pauvreté, Limousin Poitou-Charente, Nord, Corse, sont celles où les inégalités salariales entre hommes et femmes s’effacent.

En focalisant commune par commune, cette réalité devient d’autant plus significative. A un niveau régional, de grandes différences sont masquées par le lissage des moyennes. Mais à un niveau local, les dommages du tout féminisation apparaissent crûment. Si vous superposez la carte des différences salariales entre hommes et femmes par commune, et celle de la création de richesse par commune, cette règle ne semble souffrir d’aucune exception : l’égalité hommes femmes, c’est la pauvreté :

 

La pauvreté du centre de la France et au nord de Paris

 

Ecarts salariaux hommes femmes, plus grands au sud de Paris et Rhône Alpes

 

Pire encore, les salariés sont mieux rémunérés dans les régions où l’écart salarial entre hommes et femmes est le plus grand :

 

Ainsi, les régions où les hommes sont beaucoup plus payés que les femmes, sont aussi les régions qui payeraient mieux leurs salariés, en général. D’ailleurs, la carte des départements où les salariés sont le mieux payés le confirme aussi :

 

 

En relief, cela suggérerait que la reconnaissance professionnelle des femmes à égalité avec les hommes correspondrait à une injustice envers les hommes et à une moindre efficacité de l’économie, corrélée à une plus grande pauvreté. Cette hypothèse est confirmée par le taux d’emploi hommes-femmes qui ne joue pas comme un critère significatif :

 

Certes, la Corse, le Nord, détiennent la palme de la faible insertion professionnelle des femmes, tout comme le Nord de la région parisienne par rapport au reste de ce bassin d’emploi, régions plus pauvres s’il en est. Par contre, des départements très pauvres au centre de la France, connaissent une insertion professionnelle forte des femmes. Du coup, le seul critère qui reste significatif en matière de production de richesse, ne serait pas l’insertion professionnelle des femmes, mais l’importance de la différence de rémunération entre hommes et femmes ! Plus cette différence serait importante, plus les hommes seraient reconnus, plus les régions seraient riches (ce qui bénéficierait aux femmes).

Vous aurez aussi remarqué que la palme de l’égalité est détenue par les départements d’outre-mer (3ème carte), qui sont connus pour être largement plus pauvres que la métropole. Ceux-là ont un mode de fonctionnement plus proche de l’Afrique dont nous connaissons et l’importance des femmes et la forte propension à se développer…

 

Hypothèses

La reconnaissance particulière des hommes signifierait qu’un frein a été mis à la toute puissance des femmes. Dans les pays riches, les sentiments négatifs envers les hommes seraient moindres : jalousie, indifférence envers le père, mépris. Du coup, les mâles pourraient pleinement exprimer leur potentiel et enrichir la société.

Aujourd’hui, les régions agricoles de France qui sont en général, fortement féminisées, végètent, quelles que soient leur réussite (La Charente est un département rural qui possède la plus grosse filière exportatrice de notre pays grâce au Cognac, devant Airbus, mais c’est aussi un des départements les plus pauvres de France (66 ème position)). Sur ce dernier point, l’agriculture est en général synonyme de pauvreté, et de féminisation.

Cependant, il faut envisager que cela n’a peut-être pas toujours été le cas. A certaines époques, ce secteur d’activité a pu générer de la prospérité quand les valeurs masculines y régnaient. Cela pourrait expliquer la révolution agricole du 18ème siècle, puis l’industrialisation principalement masculine et le déclin progressif de l’agriculture dans le même temps. Tout comme aujourd’hui, le secteur des nouvelles technologies qui surclasse l’industrie, est essentiellement masculin, alors même que les femmes commencent à revendiquer leur part du gâteau dans ce secteur.

 

Conclusion

Loin de l’idéologie féministe, nous devons nous enfoncer dans le crâne que l’égalité des salaires entre hommes et femmes est une catastrophe. Cette égalité ne peut s’obtenir qu’en discriminant les hommes, tandis qu’en moyenne, ils sont plus créateurs de richesses matérielles que les femmes.

Aujourd’hui, les féministes regrettent que cette égalité ne soit pas atteinte. En vérité, elle devrait être beaucoup plus importante si l’équité était respectée. Sans compter que l’État joue comme un pourvoyeur de revenus pour les femmes. Le prélèvement de l’impôt sur les secteurs efficaces masculins favorise ainsi l’emploi féminin et si les femmes ne devaient compter que sur leur propre économie, leur chômage serait bien supérieur à celui des hommes. Loin de là en France, le chômage des femmes est inférieur à celui des hommes, et signe que mon hypothèse de prépondérance du travail des hommes doit être vraie, au fur et à mesure que nous sortons de la crise, l’emploi masculin repart.

L’emploi des femmes se paye principalement sur le dos de celui des hommes. Cette situation serait supportable si dans le même temps, les hommes seraient distingués pour leur rôle dans la société, beaucoup plus payés, respectés. Au contraire, la vindicte élitiste française désigne aujourd’hui les hommes comme responsables de discriminations.

Autant cette élite réussira à propager ses idées, autant nous en viendrons à une situation identique à celle de l’Afrique, ou plus proche de nous, à celle de l’Espagne, pays ou continent qui s’enfoncent à mesure que la féminisation totalitaire y règne.

 

Sources : https://www.lesechos.fr/27/11/2015/lesechos.fr/021515053356_carte—quelles-sont-les-regions-ou-il-fait-bon-vivre–.htm,

https://www.insee.fr/fr/statistiques/3363358#tableau-figure5

https://www.estrepublicain.fr/actualite/2018/03/08/20-de-salaire-en-moins-pour-les-femmes

http://www.slate.fr/economie/85661/carte-inegalites-salariales-departements

https://www.francetvinfo.fr/economie/emploi/carriere/vie-professionnelle/emploi-des-femmes/cartes-egalite-salariale-ou-faut-il-travailler-pour-gagner-autant-que-votre-collegue-homme_2642918.html

https://www.latribune.fr/regions/l-insee-dresse-la-carte-de-france-de-la-pauvrete-480802.html

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