Campagne contre l’homophobie : les hétérosexuels encore culpabilisés.

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La lutte contre l’homophobie et les préjugés passe d’abord par vous !

Jusqu’à 13 fois plus de tentatives de suicide chez les jeunes homosexuel(le)s

http://www.le-refuge.org/

Nous sommes d’accord avec ce constat. Les homosexuels sont beaucoup plus en souffrance que les autres. Cependant sous-entendre que cette souffrance viendrait des hétérosexuels, incapables d’accepter les homosexuels autour d’eux, ce serait encore une fois abuser de la lascivité des hétérosexuels. Ce serait mentir en faisant des hétérosexuels, en tant qu’hétéros, la principale cause de souffrance des homosexuels. Les hétéros en groupe, n’ont pas décidé d’une oppression généralisée des homosexuels. De telles accusations, loin de résoudre les problèmes des personnes à pulsions homosexuelles, plonge la société entière dans un affrontement communautaire. Ces généralisations sont outrancières. La souffrance homosexuelle ne plonge pas ses racines dans un rejet des hétérosexuels, elle vient de bien plus loin.

Tout d’abord, je rejette le communautarisme de ce genre de campagne publicitaire : en s’érigeant de plus en plus en communauté, les homosexuels ne prennent plus une juste place dans la société, mais initiés en cela par le féminisme, ils tentent d’asseoir un pouvoir lobbyiste qui a pour vocation de s’opposer aux hétérosexuels. Les hétérosexuels seraient incapables de comprendre les homosexuels et ce serait la source de toutes les souffrances homosexuelles. Mais les homosexuels essaient-ils encore de comprendre les hétérosexuels ? Je ne le pense pas.

« L’arrivée » d’un homosexuel dans une famille se fait comme si la Cigogne avait déposé son paquet dans un choux alors qu’on l’attendait dans la rose. Quelle que soient les raisons d’une homosexualité : gènes, empoisonnement de notre alimentation (perturbateurs endocriniens contenus dans les plastiques), éducation (mère dominatrice, absence du père, image dégradée du père ou de la mère…), confusion des rôles par l’enfant ou qu’on lui aurait inculqué (le papa qui voulait un garçon et qui se retrouve avec une fille, la mère qui voulait une fille et qui se retrouve avec un garçon…), l’exposition à des images érotisantes homosexuelles, absence de repères dans une fratrie… la prise en compte d’une personne homosexuelle à l’intérieur d’une famille qui se vivait comme hétérosexuelle, ne peut que déstabiliser son fonctionnement! L’homosexualité renvoie des questions à tout le monde : que ce soit aux parents ou au jeune homosexuel (écartons de ce débat les adolescentes qui font leur petite révolte contre papa et qui reviendront très vite à l’hétérosexualité). Les homosexuels savent-ils que les hétérosexuels garçons se construisent psychologiquement en rejetant l’homosexualité ? Et que ce rejet psychologique, nécessaire, s’il ne se fait pas, conduit à une identité troublée ? Or en faisant ce genre de campagne, on exacerbe chez les jeunes hétérosexuels garçons qui veulent se donner de bons repères, la volonté de rejet. En effet, plus on leur dira que l’homosexualité doit être acceptée, plus il faudra qu’ils fassent des efforts violents pour s’affirmer en tant que garçons. Une bonne campagne de marketing passe par la compréhension de chacun, et le respect des adolescents en construction, et non par ce genre de raccourcis qui incite à l’affrontement. Mais il n’y a pas que les jeunes garçons qui peuvent être troublés par une proximité homosexuelle. Imaginez tout l’entourage, qui a vécu toute sa vie sans se poser de questions, qui parfois est à l’origine de la situation et qui doit faire un travail qu’il n’a jamais pu faire avant… et si on va plus loin dans la nuance entre le père écarté de l’éducation de son fils et la mère étouffante, ne croyez-vous pas qu’il va y avoir des étincelles (et avec l’enfant?), ou entre la mère qui a toujours voulu un fils alors qu’elle accouchait d’une petite fille et le père qui gobait les mouches et qui est obligé de se réveiller… et des situations comme celles-ci, on peut les multiplier à l’infini, situations où les êtres d’une même famille, sont mis face à toutes leurs contradictions de manière brutale grâce à l’homosexualité d’un de leur enfant. Croire que tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil lors de ce genre de circonstances c’est croire au père Noël à un âge bien avancé. Alors culpabiliser les gens par ce genre de campagne publicitaire alors qu’il y aurait peut-être l’occasion d’un débat sain au milieu des familles, cela ne fera pas avancer le problème d’un iota. Je crois qu’une bonne campagne pour faire avancer le débat, devrait mettre un peu plus la pression sur les parents en les invitant à réfléchir par exemple sur l’éducation qu’ils ont donnée ou donnent encore à leurs enfants, ou encore les avertir quant aux perturbateurs endocriniens dont ils nourrissent leur progéniture. Au lieu de rejeter toutes leurs frustrations sur les hétérosexuels pris dans leur ensemble, je pense qu’il serait préférable que la « communauté » mette un peu plus la pression sur les parents d’homosexuels pour qu’ils assument un peu plus leur enfant, et pourquoi pas, l’éducation qu’ils lui ont donné, au lieu de persister dans le rejet de leur enfant.

Mais ça, on ne le fera pas. Dans notre société, on évite les vrais débats avec un art certain. Les parents ne supporteront pas qu’on les mette face à leurs responsabilités. Quant aux homosexuels, comme les féministes, ils sont partis dans une fuite en avant. Au lieu de prendre le mal à la racine dans le rapport que leurs parents ont entretenu avec eux (dont les rejets qu’ils ont subis), ils cherchent à inventer de nouvelles théories, qui soit-disant, devrait les libérer de l’oppression hétérosexuelle, mais qui les plonge encore plus sous la coupe de ces parents paumés. Ces théories du genre, ainsi dénommées, n’aboliront pas la souffrance homosexuelle. Au contraire, elles déstabiliseront encore plus l’identité fragile des homosexuelles. Si ces théories se propageaient dans la société, elles aboutiraient à la négation de toute culture masculine ou féminine. Je ne crois pas que les homosexuels aient besoin de cela. Paradoxalement, les homosexuels ont encore plus besoin de ces repères que les hétéros. Car une perte d’identité qui serait totale, qui déconnecterait nature et culture, qui ferait de l’homosexualité un choix de société qui serait assumé par les individus homosexuels, réduirait d’autant les désirs des homosexuels aux projections de plus en plus néfastes de leurs propres parents, et les plongerait dans une fragilité totale en faisant d’eux des êtres entièrement aliénés. Car n’en doutons pas, si on se choisit un genre désormais, ce ne seront pas les enfants qui le choisiront, mais ceux qui les éduqueront. Et ce choix sera emprunt, en plus de l’exemple écrasant des parents, de celui d’une déconnexion complète entre le corps et l’esprit, séparation qu’il faudra assumer, même en devenant hétéro. . .

18 réponses à “Campagne contre l’homophobie : les hétérosexuels encore culpabilisés.”


  1. Avatar de Léonidas Durandal

    “Harcelé dans mon lycée pour mon homosexualité, j’ai dû fuir pour mieux lutter”, L’Obs du 17/05/2017.

    Soirée spéciale, témoignage à charge, absence de remise en question, la folie lgbt en action.


  2. Avatar de Léonidas Durandal

    “Prévenir l’homophobie au travail: le Défenseur des droits sort un guide pratique”, L’Express du 17/05/2017.

    Un nouvel exemple de dictature à la sauce politiquement correct.


  3. Avatar de Léonidas Durandal
    Léonidas Durandal

    “Des photos contre l’homophobie volées à Toulouse” L’Express du 09/12/2015.

    Un peu de pudeur dans l’espace public, merci.


  4. Avatar de Léonidas Durandal
    Léonidas Durandal

    “Y-a de l’amélioration, pour avril mai, le slogan est désormais “Romain, 18 ans, chassé du domicile familial parce qu’il est homosexuel”.
    Une dernière chose : qu’on s’occupe des mineurs soit. Mais je ne vois pas pourquoi les majeurs devraient bénéficier spécialement de la charité publique, en tout cas pas plus que n’importe quel SDF (en l’occurrence n’importe quel père ayant dû subir un divorce).


  5. Avatar de rondoudou
    rondoudou

    Les hétéros qui agressent tout ce qui bougent, ne me dit pas qu’ils n’ont pas des soucis eux ?

    Ce sont EUX le problèmes ! Les agresseurs ! Pas en tant qu’hétéro mais que personne hétéro ayant une haine dégeulasse envers les homos. Les homos sont VICTIMES pas coupables ! Point barre !


    1. Avatar de Léonidas Durandal
      Léonidas Durandal

      N’importe quoi. Les agresseurs sont aussi des êtres humains ? Cela voudrait-il dire que l’humanité entière agresse les homosexuels. Très intelligent ce genre de généralisation ! (ou plutôt complètement débile). vous devriez vous penchez sur la théorie mathématique des ensembles, vous êtes incapable de comprendre des ensembles inclusifs et exclusifs et vous vous ridiculisez.


  6. Avatar de rondoudou
    rondoudou

    “Alors culpabiliser les gens par ce genre de campagne publicitaire alors qu’il y aurait peut-être l’occasion d’un débat sain au milieu des familles, cela ne fera pas avancer le problème d’un iota. ” Ce n’est pas de la culpabilisation, c’est juste la stricte vérité ; par qui veut tu que les homos se fassent agresser si ce n’est les hétéro ? Les bi peut-être ?


    1. Avatar de Léonidas Durandal
      Léonidas Durandal

      oui c’est ce que j’appelle une généralisation abusive. On fait croire aux gens que la ligne d’affrontement est entre hétéros et homos, comme cela on évite de se poser les vraies questions comme : “quelle est la structure de ces familles hétéros qui ont des enfants homosexuels ?” (et puis comme ça on fortifie le sentiment communautariste…). Toutes les familles hétéros n’ont pas des enfants homosexuels. Celles qui en ont, ont une histoire particulière faîte de ce que je décris plus haut. Je crois qu’il vaudrait mieux travailler sur cette histoire plutôt que de culpabiliser des hétéros qui n’ont rien à voir avec cette histoire. C’est une agression caractérisée envers les hétéros que ces problèmes ne concernent pas, en tant qu’hétéros. C’est donc, de la part d’homos, un retournement inconscient de la violence subie à cause d’une injustice, et par une autre injustice. Et répondre à une violence injuste par une violence injuste, mal ciblée et donc plus générale, ne me semble pas constituer l’ombre d’une solution paisible pour notre société.
      Il s’agit donc bien de culpabilisation ici, envers des hétéros que cette histoire ne concerne pas. Je rajouterai : nombre d’homos n’arrivent pas à parler à leur famille, alors ils font chier toute la société par leurs provocations. Mais ils ne régleront pas leurs problèmes de cette manière.


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