Publié le 25 janvier 2014 par Léonidas Durandal à 14 h 36 min
Quand j’entends tous ces cathos féminisés et tous ces athées idiots qui croient connaître Jésus et qui en donnent une image doucereuse, j’ai envie de hurler. Avons-nous lu les mêmes textes ? Parlons-nous bien du même homme ? En fait, toutes ces personnes ont pris le Jésus qui les arrange et s’en sont servis pour leurs petites croyances personnelles. Si on revient aux textes, l’image qui se dégage de Jésus n’a rien à voir avec ça. Elle est très virile. Je ne me pencherai donc pas ici, sur tous les aspects pacificateurs de Jésus. Ils sont nombreux, mais cette image inconsciente si elle est imprimée dans l’esprit de nombreuses personnes, est bien incomplète. Voici Jésus tel que notre époque ne veut surtout pas le voir, une image dont elle a pourtant tant besoin. Un Jésus masculin, pourfendeur des méchants et de leurs comportements, un violent prodigieux tel qu’on les aime quand ils servent le Bien.
A Jésus le contradicteur.
A chaque fois que ses contradicteurs essaient d’anticiper une parole convenue de la part Jésus, c’est tout l’inverse qui se produit. Jésus prend à contre-pieds les disciples qui reprochent à cette femme de l’avoir enduit de parfum (Luc 7 36 et suite), il prend à contre-pieds les pharisiens qui l’interrogent sur l’impôt (Marc 12 13 et suite), à contre-pieds les Saducéens qui veulent le prendre au piège de son raisonnement sur la résurrection (Mat 12 23 à 33). Les exemples sont très nombreux. Quand on s’attend à ce qu’il frappe, il tend la joue (Mat 5 39). Quand on s’attend à ce qu’il se couche, il se lève avec vigueur. Jésus le dit lui-même (Jean 2 13-16) : les faux prophètes sont acclamés (Mat 7 15-20). Les vrais prophètes disent des phrases difficiles à entendre pour leurs contemporains et ils sont pourchassés et tués (Luc 11 47). Jésus accepte d’être pourchassé parce qu’il a décidé de s’opposer au mal et non de transiger docilement. Et si pour ce faire, il faut en mettre plein la tronche aux « hypocrites » et aux « insensés », Jésus ne recule pas.
B Et l’insulte préférée de Jésus est…
8 « Hypocrites » ( Mat 6-2, 6-5, 6-16, 7-5, 15-7, Luc 6-42 12-56, 13-15)
3 « Génération mauvaise et adultère » (Mat 16-4, 12-39, 12-45)
2 « Engeance de vipères » (Mat 12-34, 23-33)
2 « Engeance incrédule et pervertie » (Mat 17-17, Marc 9-19)
2 « Satan » (Mat 16-23, Marc 8-32)
2 « Homme de peu de foi » (Mat 16-8, 14-31)
1 « Chiens porcs » (Mat 7-6)
1 « Faux prophètes » (Mat 7-15)
1 « Loups » (Mat 10-1)
1 « Fils du diable » (Jean 8-44)
1 « Gamins » (Luc 7-32)
1 « Insensé » (Luc 11-40, 12-20)
1 « Renard » (Luc 13-32)
1 « Brigands » (Luc 19-45)
1 « Sans intelligence » (Mat 15-16)
1 « Serviteur méchant » (Mat 18-32)
1 « Guides Aveugles » (Mat 23-16)
1 « « Aveugles » (Mat 23-19)
1 « Serpents » (Mat 23-33)
1 « Serviteur mauvais, paresseux » ( Mat 25-26)
1 « Propre à rien » (Mat 25-30)
1 « Maudits » (Mat 25-41)
Voilà ce que j’appelle une belle diversité de langage. Si on voulait faire un travail complet, il faudrait approfondir l’Evangile de Jean dont le langage châtié, le plus éloigné de Jésus, recèle des déjà des artifices stylistiques qui nous cachent la vraie personnalité de notre héros. De même les Evangiles de Luc et de Marc donnent moins de traits de caractère de Jésus, raison pour laquelle, on retrouve moins d’insultes dans ces deux Evangiles.
A noter qu’on pourrait actualiser les traductions pour les rendre un peu plus vivantes de :
« Engeance de vipère » à « Langue de pute ».
« Loups » à « Rapaces »
« Génération mauvaise et adultère » à « Génération pourrie et cocufiante »
« Insensé » à « Débile profond »
« Renard » à « Filou »
« Brigands » à « Voleurs »
« Homme de peu de foi » à « Mécréant »
« Sans intelligence » à « Idiot » ou « borné »
« Engeance incrédule et pervertie » à « Fils de mécréant, fils de pute »
« Serpents » à « Pervers ».
Il est vrai que dans Mat 5 22, si « >
« JÉSUS : UN PARANGON VIRIL », Neomasculin du 06/12/2018.
« La loi scoute », François de Myre du 24/01/2018.
« Gens d’Église catholique, arrêtez de nous traiter comme des gonzesses ! », L’araignée du désert du 18/01/2016.
« Le glaive de la colombe », Terre et famille du 13/01/2016.
Craignez aussi les temps de folie où les femmes se sentent obligées de devoir protéger leurs enfants directement, parce que les hommes ne sont pas à la hauteur.
« Censure et assomption », Le Point du 19/08/2015.
Marrant de voir comment ces merdialistes ne remarquent des textes religieux qui appellent à la violence uniquement chez les chrétien, et encore il cite une obscure prière sans même donner une référence vers le passage source.
Il faut arrêter de lire les conneries publiées par ces gens là c’est toxique.
Pour une fois, un journaliste nous explique qu’il faut arrêter le catholicisme niais. Je le soutiens… Nous aussi nous ne sommes pas exempts de péchés, de niaiserie en particulier. L’agressivité est une condition nécessaire de l’existence. Il peut être reproché beaucoup à l’Islam, mais pas sa cohérence entre la fin et les moyens que cette religion se donne.
Rassurez-vous très cher, l’Islam est loin d’être épargné en la matière surtout depuis un certain 11 janvier
Correction: Les musulmans sont trainés dans la boue par les merdias mais l’islam est systématiquement épargné.
Peut-être mais ne croyez pas que l’Islam prôné par le Coran soit défendu par ces gens-là ils essaient de métamorphoser l’Islam en une religion compatible avec le New Age (en vain fort heureusement)
Le problème c’est que ces gens là veillent soigneusement à ne jamais mentionner de textes donc effectivement on ne sait pas quoi ils parlent quand il parlent d’islam.
Je constate que les musulmans sont très souvent présentés comme des terroristes ou des délinquants plus ou moins repenti mais par contre après chaque attentat commis par un islamiste, les merdias nomment un « expert » qui va débarquer sur les ondes pour dire que non l’islam n’a rien à voir avec les comportement des ces terroristes.
Voici un exemple:
http://www.lexpress.fr/actualite/societe/charlie-hebdo-jamais-le-coran-n-a-cautionne-de-tels-actes_1639156.html
Oui, les exemples fourmillent alors qu’à mon avis, une attitude saine devrait consister à faire exactement l’inverse : respecter les personnes et critiquer les idées…