Les stéréotypes sexistes de genre à la CAF.

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Il y a des clichés qui peuvent en cacher d’autres. Et à force de vouloir casser tous les “stéréotypes de genre” dans la société, il arrive souvent que les féministes en cultivent d’autres, beaucoup plus prononcés. A force d’absence de différences, tout devient indifférenciation en faveur des femmes. Ici, me promenant dans une CAF de province, voici les images que j’ai pu y trouver.

La CAF, des femmes qui redistribuent des revenus aux femmes avec une vision de femmes sur la famille

(commentaires phallocrates dans les bulles en rouge).

Les femmes sur-représentées, les hommes reclus à des rôles qui arrangent les femmes :

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Les femmes donnent de l’amour seules à leur enfant :

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La CAF est là pour aider les travailleurs pauvres… femmes :

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Elle s’est faite engrossée par des hommes de toutes les races mais la CAF n’est pas là pour juger :

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La femme monopolise l’argent de la CAF parce qu’elle s’occupe des enfants !

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La CAF versera aussi des allocations aux hommes ? Seulement s’ils ont la tronche d’une femme :

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J’élève seule mon enfant, bien évidemment parce que j’ai fait un enfant dans le dos de mon dernier partenaire, homme :

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Après la working-girl, la fille-mère indépendante ! (mais tout de même soutenue par la CAF)

 

 

 

 

 

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Sexisme et racisme :

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C’est dit, la CAF n’aide jamais que les femmes pour se loger :

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Eh bien entendu comme il faut promouvoir une majorité d’étudiants dans le supérieur qui sont… des étudiantes :  caf1

En somme, si je dois faire une analyse sociologique sommaire, quel est le type de personne auquel l’Etat désire s’adresser :

  1. La femme blanche (15).
  2. Les enfants blancs (12).
  3. La femme noire ou métisse (3).
  4. Les enfants noirs (2).
  5. L’homme blanc (2,5) mais le calcul mérite d’être pondéré)

Les hommes blancs n’apparaissent que dans des situations soit irréalistes (retraités alors qu’ils forment une grosse minorité en France dès qu’ils avancent en âge), soit pour remplir leurs “devoirs” et non bénéficier des droits de la CAF. Quant à l’homme noir, lui, il n’existe même pas.

Un matriarcat racialiste.

Dans un monde où les hommes auraient une vraie place dans nos familles françaises, on pourrait imaginer le chef de famille demander ces aides en cas de pépin quand il n’y arriverait plus. Mais non, ici, de manière assez criante, l’homme blanc ne sert qu’à payer l’impôt pour des femmes blanches représentées sous l’aspect de filles-mères anorexiques. C’est criant de vérité. Celles-là sont en haut de la hiérarchie sociale des détenteurs de droits en France. Elles sont faibles, fragiles mais détendues et souriantes, grâce à la caution d’un Etat très puissant qui les protège, raison pour laquelle, il n’y a pas besoin d’hommes sur ces images, et qu’il n’y a même pas besoin de s’en cacher. Et ne parlons pas de l’homme de couleur, qui lui, ne doit servir qu’à alimenter le système en venant immigrer dans des conditions déplorables.  Pour lui, même s’il est pauvre, pas question de représentation dans l’aide sociale en France, ou alors très peu.

Aux deux extrêmes : la blanche et l’Arabe.

  La femme blanche domine le système. Elle est celle qui doit être privilégiée et à laquelle les autres femmes doivent se conformer. L’Etat remplace symboliquement l’homme sur les images car celui-ci n’a plus d’utilité dans les familles. La blanche domine la nègre qui domine le blanc qui domine l’Arabe.  Image d’un système profondément sexiste et racialiste, au service de sa maîtresse, blanche, qui promeut l’indifférenciation par la féminisation, notre idéologie dégenrée n’est pas exempte de stéréotypes. Ceux-là étouffent toute différence et au lieu de multiplier les exemples individuels à l’infini, ils finissent naturellement par tourner autour d’un modèle unique : la femme blanche. Ici comme ailleurs, la nègre devient métisse, le blanc se féminise. S’il accepte ces règles du jeu, l’homme de couleur est éliminé, progressivement. Car si le système social moderne occidental extorque à l’homme blanc sa position familiale et ses biens, et le rabaisse au niveau d’un serf, à l’excès, il finit carrément par vouloir détruire de nombreux hommes issus de l’immigration arabe. On comprend mieux les réticences de ces derniers en matière d’intégration sociale. Le manque d’autorité et la féminisation de la société française, ne lui permettent plus de s’intégrer. On le paye, on lui ment, on lui inculque la haine des Français en lui parlant d’une société multiraciale hypocrite dont il n’a pas les codes. Quand il s’aperçoit qu’il aurait fallu suivre un autre chemin, il est souvent trop tard. Si l’homme blanc peut espérer vivre comme un esclave du système parce qu’il pourra bénéficier d’un capital culturel dont il a hérité, quel est l’espoir de l’immigré d’origine arabe, qui ne sera rien dans une famille moderne française parce qu’il n’en connaîtra pas les règles et qu’un homme en général, n’y a qu’une place médiocre ? Il ne lui restera qu’à régresser à une forme de communautarisation qui lui octroiera une identité familiale et sociale respectable. Il pourra ainsi continuer à profiter d’un système tout en lui vouant une haine profonde. La blanche essaiera de calmer sa haine par un progressisme bon teint. La blanche du quart monde devra se plier à sa loi ou finir complètement dégénérée. Et l’homme blanc, non féminisé, verra effaré son pays menacé d’implosion à chaque fois qu’il ne gagnera pas assez d’argent pour l’entretenir, argent dont il bénéficiera de moins en moins.

Des représentations maladives de notre société.

En filigrane de ces images fabriquées par la CAF et acceptées sans l’ombre d’une réticence par tous les usagers, on imagine bien le rôle des hommes dans notre société : pourvoyeurs d’impôts et reproducteurs. Ici, ils apparaissent une fois en couple, sur une photo. Quant à l’artiste peintre, elle ne les a pas représentés une seule fois avec leurs femmes. Pour cette personne, le couple est déjà un stéréotype qui n’a plus de place dans son imaginaire. L’homme est imberbe, féminisé, on ne le distingue pas bien d’une femme. La femme/mère/fille-mère est androgyne, anorexique (ce qui procède d’une même maladie), elle élève ses enfants seule. Elle est douce quand elle n’est pas totalement androgyne ou même assez masculine. Les clichés lesbiens ne sont pas loin.

Plutôt les archétypes anciens que leurs stéréotypes modernes.

Les féministes qui font la chasse aux “représentations stéréotypées” dans les manuels et albums scolaires parce qu’elles veulent éliminer toute différence naturo-culturelle entre hommes et femmes, feraient mieux d’accepter la réalité et pire, de prendre en compte le rôle prépondérant des femmes dans ce jeu. Le père lisant son journal dans son fauteuil tout en fumant sa pipe, et une jolie maman souriante, proche de ses enfants et qui fait le ménage, est l’image la plus égalitaire qui soit entre hommes et femmes. Remplacer ce “stéréotype” naturo-culturel pacifique  par une image indifférenciée du monde, c’est aboutir au tout féminisation, comme on le voit bien à la CAF. Clichés pour clichés, je préfère encore celui de notre société traditionnelle, source de différence, d’harmonie et de sécurité, à celui de la CAF, image de confusion, de maladie et d’isolement.


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