Une avocate condamnée pour abandon de famille : le lapin a tué le chasseur

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Mais qu’est-ce qu’il lui a pris à cette pauvre innocente ? Un retour de printemps ? la ménopause ?

Elle sait pourtant comment ça marche !

 

Elle est avocate !

 

Elle sait bien qu’une femme n’a pas le droit de faire n’importe quoi si elle n’emmène pas les enfants. Et pourtant, elle peut. Et sans eux ! Le comble de l’égoïsme. Ca, madame le juge ne pourra laisser passer.

 

Qu’une femme fasse n’importe quoi, oui ! Mais il lui faut emporter sa progéniture avec elle. Dès lors, ses plaintes, ses jérémiades sont acceptées. Elle peut dire tout et n’importe quoi, elle a agi pour le bien des enfants. Mais qu’elle ait cru vraiment à notre société individualiste jusqu’au bout, qu’elle se soit fourvoyée en voyant l’écrasante majorité des pères se faire condamner en toutes circonstances, qu’elle ait cru pouvoir briser le tabou de la bonne mère, non, c’en sera trop pour madame La juge. Les femmes peuvent bien user de leur liberté et de leur indépendance tant qu’elles collent à l’image de victimes qu’elles se donnent. C’est un moindre mal.

 

Pour se défendre madame l’avocate prévenue connaît d’autres bons filons. Elle croit que ça va suffire. Elle affirme donc qu’elle est battue et harcelée. Mais ce genre d’odieuse tactique, cela ne marche que quand on a réussi à faire craquer son partenaire et qu’on s’est payé d’un certificat médical à bon compte, pas quand on est dans le box des accusés. Surtout devant une autre femme qui connaît bien ce genre de procédé manipulatoire. Cerise sur le gâteau, en guise de harcèlement, elle n’a pas cessé de multiplier les appels chez le pauvre homme.

 

Alors dans un geste désespéré, voyant sa défense s’écrouler de partout, cette bonne maman tente de susciter l’émoi auprès de nos robes rouges et noires : 

 

« Il a tout : la maison, la voiture, le parking, et je n’ai plus rien ! interrompt la prévenue d’une voix haletante ».

 

 

Et après ça, continuera-t-on à dire que nos bonnes mères de famille ne sont jamais vénales ?

 

 

Pour aller plus loin dans la caricature, un des deux enfants de ce couple en difficulté a fini par avoir des pulsions homosexuelles. Suite au départ de sa mère, il a rompu les liens avec la famille pour s’installer avec son amant alors qu’il est encore mineur.

 

Ah ces mamans aimantes qui pourvoient à tout dans nos bonnes familles, qui donnent de bons repères à leurs enfants pour qu’ils puissent s’en sortir seuls dans la vie !

Vous voyez, monsieur peut gagner 10 000 euros de revenus, madame peut être avocate, hier ces familles qui nous donnaient l’exemple ne se comportent pas mieux aujourd’hui que ces poules pondeuses de banlieues. Voilà les résultats du féminisme.

 

Autre résultat, madame sera finalement condamnée pour abandon de famille puisqu’en tant que femme avocate touchant le chômage, elle ne daigne pas payer ses 400 euros de pension par mois pour ses deux enfants. Un bon résultat pour elle au vu de son dossier. Un homme aurait été envoyé en prison pour les mêmes faits.

 

La version féministe de l’article sur Le Point du 12/10/2012

 



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