(Apartheid) Supériorité affective des femmes pour imposer un mensonge en novlangue

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Faisant référence à la ségrégation raciale en Afrique du Sud, Manuel Valls vient de comparer nos quartiers d’immigrés à la politique darwiniste entre colons blancs et populations noires qui a sévi là-bas jusqu’à la fin du 20ème siècle.

Suite à cette déclaration, Jean-Sébastien Ferjou, Directeur d’Atlantico s’est opposé à Viriginie Martin sur le plateau télévision de I télé. Virginie Martin est le genre de politologue que le gouvernement a pu imposer comme intervenante reconnue dans les médias grâce à sa loi sur l’égalité (1). Pour bien comprendre le contexte, cette « experte » est issue du même milieu de pensée féminisée progressiste politique et universitaire que celui du gouvernement. Autant dire qu’en faisant voter cette loi sur l’égalité et en imposant des spécialistes issus des ses rangs, les féministes savaient très bien qu’elles renforceraient leur contrôle de l’opinion publique, en lui imposant les apparences d’une expertise scientifique indépendante de haute volée reconnue par tous les médias officiels, tandis qu’il ne s’agissait ici que de cooptation.

 

La féminisation obligatoire.

Or quand hommes et femmes doivent travailler ensemble, non seulement le niveau de questionnement baisse, mais en plus, les femmes finissent par s’imposer. Comment ce paradoxe est-il possible ? Déjà, nous avons vu un peu plus haut, que la vérité n’était pas la première de leur préoccupation en matière de pouvoir et de décisions politiques (« s’il y a moins de femmes expertes c’est à cause de l’affreuse discrimination, pas à cause de notre niveau objectif » affirment des politologues comme Virginie Martin). Or cette façon de procéder rend particulièrement vulnérable les hommes virils qui essaient de penser de manière globale. Entre un homme et une femme, l’affrontement d’argumentaires prend alors une tournure très étrange.

Pour s’imposer, la femme utilise tout un tas de rhétoriques affectives qui lui donnent raison envers et contre tout. Les femmes sont les championnes incontestées en matière de novlangue. Elles ont acquis cette compétence dans leurs familles où elles géraient les conflits humains, tentaient de maintenir l’unité familiale, tout en adoucissant le quotidien. Tant qu’elles ont confondu leurs intérêts avec celui de leurs maris, elles n’ont jamais retourné ce pouvoir contre eux. Mais plus hommes et femmes sont devenus indépendants les uns des autres, plus elles ont eu tendance à en abuser. Mauriac décrit très bien ce genre de situation dans « Le nœud de vipères ». Dans ce livre, une bourgeoise catholique utilise toute son influence pour retourner ses enfants contre leur père, et perpétuer une forme d’inceste maternel.

Or, non seulement aujourd’hui, les femmes ont été rendues complètement irresponsables en matière familiale, d’où les séparations, mais en plus, elles investissent les domaines de prédilection des hommes. Dès lors, elles utilisent toute cette rhétorique des sentiments pour imposer leurs mensonges. Et les hommes qui ne sont pas habitués à y répondre, parce qu’ils aiment leurs femmes, leurs mères et qu’ils n’ont jamais eu à le faire dans ce cadre professionnel, sont complètement dépassés. Regardez bien la vidéo :

Dramatique du dialogue.

Jean-Sébastien Ferjou défend d’abord le droit. Virginie Martin lui oppose la force et la justifie par la sociologie mais aussi par « Tout le monde le dit ». Les pauvres sont pauvres à cause de nous, ce qui explique le terrorisme. Cependant, elle s’exonère de toute culpabilité en se positionnant en progressiste qui dénonce le phénomène. Jean-Sébastien Ferjou tente alors d’avancer que l’utilisation de statistiques ethniques pourrait faire avancer le schmilblick. Virginie Martin se dit d’accord alors que durant des années, son propre camp politique s’y est opposé au nom du politiquement correct. Jean-Sébastien Ferjou lui rappelle cette erreur de diagnostic, et il passe donc à l’étape suivante. Il revient sur l’argument que la pauvreté, expliquerait la violence. Il affirme que les pauvres dans les cités ont reçu beaucoup plus de moyens financiers que les pauvres dans les campagnes dont les conditions de vie étaient matériellement plus difficiles. Or cette pauvreté là n’a pas débouché sur une forme de violence sociale.

Devant cette évidence qui contredit son travail, Virginie Martin qui avait semblé jouer le jeu de l’argumentaire au début du débat, revient immédiatement au politiquement correct. Pire, elle accompagne sa novlangue d’une attaque caricaturale en dessous de la ceinture en suggérant que Jean-Sébastien Ferjou est raciste et qu’il veut ramener le débat à une question Blancs/Immigrés. Tout cela avec un sourire. L’attaque est pourtant d’une violence affective incroyable . A noter que cet argumentaire du « racisme » est le même que les voyous de banlieues se sont réappropriés pour contester toute autorité. Ce faisant, Virginie Martin s’attaque à l’autorité même de l’homme qu’elle a en face de lui. Mais surtout elle protège son propre camp en attaquant Jean-Sébastien Ferjou personnellement pour ne pas avoir à se justifier de 40 années de faillite en matière de politique de la ville. Une leçon de manipulation affective au service du mensonge. Jean-Sébastien Ferjou abandonne donc le combat, incapable de supporter d’être remis en question intimement par une femme qui se positionne elle-même en garante de l’autorité, et qui pourtant est bien incapable de gagner dans le débat argumenté. Chef d’oeuvre de cette dramatique, tandis que Jean-Sébastien Ferjou l’accuse de vouloir tout dominer sans avoir à se justifier, Virginie Martin répond qu’elle le domine effectivement par sa maîtrise des sentiments. Ce n’était que trop vrai.

 

Pourquoi la faiblesse des hommes ?

Les garçons qui n’ont pas eu de modèle paternel fort dans leur famille, parfois ayant subi le divorce de leurs parents, n’ont aucun repère en matière sentimentale face aux femmes. Ils ne peuvent les affronter moralement car elles représentent la mère symbolique douce et bienveillante à qui ils ont dû prêter allégeance sans pouvoir la remettre en question. Face à ce genre de harpie, ils sont donc vulnérables. Ils s’énervent et on le leur reproche. Tant que la domination des femmes était réservée à la famille, les garçons avaient tout loisir de se préserver un forme de reconnaissance dans le travail salarié. Désormais ils sont confrontés à la mixité sur leurs lieux de travail. Et les plus compétents d’entre eux peuvent être éliminés par la moins raisonnable d’entre des femmes qui possède un ascendant affectif objectif.

Le débat entre Eric Zemmour et Isabelle Alonso il y a quelques années, est très significatif en ce sens. Eric Zemmour se faisait gloire d’avoir raison face aux féministes. Isabelle Alonso lui rétorquait en quelque sorte : « Si vous avez raison, pourquoi nous dominons la société ? ». Dialogue de sourds. L’homme refusait d’accepter la prédominance des femmes en matière affective. La femme refusait de reconnaître à l’homme son autorité intellectuelle.

 

L’homme féminisé, une solution ?

Quant à la prochaine génération d’hommes féminisée, elle ne sera bonne à rien et les femmes s’imposeront sans difficulté face à ceux-là, et il en sera mieux ainsi. Car l’homme féminisé est incapable d’utiliser les armes masculines, recherche de vérité argumentée, prise de risque, respect des limites et il est souvent inférieur aux femmes en matière sentimentale. En voici un exemple avec Jean-François Copé qui sombre dans le sentimentalisme pour se défendre face à Géraldine Muhlmann :


Si la vidéo a été désactivée, essayez ici sur ma chaîne Dailymotion ou Youtube.

PS : si vous voulez aller plus loin et si vous le supportez également (moi je n’ai pas pu jusqu’au bout) écoutez cette émission de France culture de philosophie ci-dessous avec des experts féminins et féminisés qui n’arrivent pas à penser la nature comme concept, malgré l’insistance de la présentatrice. Ils en reviennent systématiquement à des considérations personnelles ou de rapport de force (comme le sénateur J P Michel lors du débat sur les unions de duos). A noter aussi, que le lien évident avec la lutte contre les unions de duos a été soigneusement évitée alors qu’elle recoupait entièrement les préoccupations des intervenants telles qu’ils les exprimaient.

1 « Loi égalité : faillite au féminin. » Aimeles du 08/02/2014

99 réponses à “(Apartheid) Supériorité affective des femmes pour imposer un mensonge en novlangue”


  1. Avatar de Léonidas Durandal
    Léonidas Durandal

    “POURQUOI LES FEMMES ONT MAL PENDANT LEURS RÈGLES”, Marie Claire du 23/06/2016.

    Après nous avoir dénoncé comme d’affreux sexistes macho qui stigmatisaient les femmes en parlant de leurs ragnagnas cause de mauvaise humeur, désormais, devant l’évidence scientifique, ce sont les laboratoires pharmaceutiques que les féministes accusent. Ceux-là ne voudraient pas s’occuper des problèmes de ces dames. Il aurait déjà fallu qu’elles l’acceptent…


  2. Avatar de Léonidas Durandal
    Léonidas Durandal

    “Hamber Heard n’irait pas plus loin contre Johnny Depp parce qu’elle “l’aime toujours””, Figaro du 02/06/2016.

    Elle n’ira pas plus loin parce que son accusation s’est effondrée et qu’aux USA, elle risque la prison pour avoir menti. En tout cas, elle présente joliment l’affaire, elle et “son entourage”.


  3. Avatar de Léonidas Durandal
  4. Avatar de Léonidas Durandal
    Léonidas Durandal

    “El Khomri, le bal des machos”, Libération du 01/03/2016.

    Si on an analyse bien les propos :

    • le “même de la part d’autres femmes” en matière de critiques reçues par la ministre, montre surtout qu’il y a une solidarité reconnue dans la gente féminine,
    • Le fait qu’elle n’aurait pas été “taillée” pour le poste, ne dit rien de la taille en question, qui pourrait être celle d’un joli tailleur par exemple. Cela démontre plutôt la paranoïa des journalistes en question qui se sentent visées.

    • Enfin “l’accident domestique” de François Hollande à propos de la ministre est un procès d’intention. Il voulait couvrir un membre du gouvernement, on le lui reproche !

    Maintenant que l’imaginaire collectif renvoie au sexe de chacun, c’est certain. Peut-être serait-il temps pour les femmes d’assumer leurs erreurs dans des fonction,s où elles n’ont, le plus souvent, rien à y faire.


  5. Avatar de Léonidas Durandal
    Léonidas Durandal

    « Les droits des femmes, du ministère aux couches-culottes », Libération du 11/02/2016.

    Non seulement il n’y a pas de ministère au droit des hommes alors que la situation est autrement plus urgente pour les hommes que pour les femmes dans notre société,

    Non seulement le secrétariat des femmes est devenu un ministère ces dernières années,

    Non seulement celle qui va occuper ce ministère est une féministe de réseau,

    Non seulement cette femme aura aussi un pouvoir de décision en matière familiale et sur les enfants,

    Non seulement, il existe désormais un secrétariat d’état à l’égalité réelle, c’est à dire à la dictature des femmes sur les hommes,

    Mais encore les féministes ne sont pas contentes…

    Cette situation résonne comme un appel à la violence.

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  6. Avatar de Léonidas Durandal
    Léonidas Durandal

    “Les droits des femmes, du ministère aux couches-culottes”, Libération du 11/02/2016.

    Non seulement il n’y a pas de ministère au droit des hommes alors que la situation est autrement plus urgente pour les hommes que pour les femmes dans notre société,

    Non seulement le secrétariat des femmes est devenu un ministère ces dernières années,

    Non seulement celle qui va occuper ce ministère est une féministe de réseau,

    Non seulement cette femme aura aussi un pouvoir de décision en matière familiale et sur les enfants,

    Non seulement, il existe désormais un secrétariat d’état à l’égalité réelle, c’est à dire à la dictature des femmes sur les hommes,

    Mais encore les féministes ne sont pas contentes…

    Cette situation résonne comme un appel à la violence.


  7. Avatar de Léonidas Durandal
    Léonidas Durandal

    “ENTRETIEN EXCLUSIF. Jacqueline Sauvage : “Je suis devenue un symbole sans le vouloir””, L’Obs du 12/02/2016.

    Elle ne voyait plus d’issue à sa vie, le seul moyen d’en échapper aurait été de tuer son mari pour protéger ses enfants. Sympa l’histoire. Sauf que ses enfants étaient partis depuis longtemps du foyer, et que si l’assassinat était la seule solution à une vie de couple déplorable, il faudrait tuer beaucoup de femmes.
    Quand au terme de “violence perpétuelle” qui justifierait l’assassinat, on est là dans le procès d’intention, le mensonge dans le vocabulaire (pourquoi ces si horribles violences ont duré 47 ans, qui passe sa vie à ne faire que souffrir ? et de surcroît sans y consentir ? etc etc…) et donc la perte de sens la plus totale.

    Ce récit est incohérent. Il appelle au rapport de force.


    1. Avatar de observateur
      observateur

      Voyons le bon côté des choses: Ce genre d’histoire va obliger les hommes à choisir une femme en fonction de sa personnalité et pas uniquement de son apparence et à divorcer dès que la femme montre le moindre signe de violence. Les femmes qui ont un caractère de merde auront de plus en plus de mal à trouver un homme pour les supporter, celles qui ont un bon caractère pourront se reproduire dans de bonne conditions. Vive la sélection naturelle!


      1. Avatar de Léonidas Durandal
        Léonidas Durandal

        Vous négligez l’attitude de plus en plus niaise des hommes d’aujourd’hui éduqués par ces mêmes folles.


        1. Avatar de kasimar
          kasimar

          +1000000000000


  8. Avatar de Léonidas Durandal
    Léonidas Durandal

    Regardez comment les féministes mentent : elle confondent homicide involontaire (aucune intention de tuer) et assassinat (volonté de tuer avec préméditation).

    Elles confondent justice française et lituanienne.

    En vérité, cette image prouverait plutôt la discrimination que subissent les hommes.

    A la fin, on croirait que les femmes sont des victimes.

    C’est pas mal fait ?

    18 163 partages après, au moment où j’écris, les féministes ont décidément 18 163 longueurs d’avance sur les hommes.

    Voilà comment elles réussissent à maintenir l’illusion de leur oppression.

    sauvage effrontees


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