Têtu dans la salle d’attente, à côté de “sciences et vie junior”

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L’horreur de notre société qui s’attaque à ses propres enfants et cherche à les perturber, eux, qui n’en ont vraiment pas besoin étant donné les modèles familiaux qu’on leur donne :
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tetu (1)

131 réponses à “Têtu dans la salle d’attente, à côté de “sciences et vie junior””


  1. Avatar de Tchetnik
    Tchetnik

    La Bible n’est d’ailleurs
    pas un livre incréé tombé du ciel dans une langue divine, mais un livre inspiré
    par l’Esprit Saint aux hommes et exprime la Révélation de Dieu par des hommes
    et des langues de ce monde Elle n’a du reste jamais été décrite comme telle par
    les Pères de l’Église ni par l’Église plus généralement. De même les Pères n’ont jamais décrit la Bible comme
    « un livre scientifiquement exact » et ont toujours défini plusieurs
    niveaux d’interprétation du texte, allégoriques pour certains, en particulier
    sur la relation précise d’évènements historiques, exacts (et en général
    confirmés par les découvertes archéologiques, les travaux du STURP en 1978 sur
    le Linceul de Turin, les plus complets, précis et exhaustifs qui aient été réalisés
    et qui confirment l’authenticité du tissus et des marques corporelles, les
    recherches sur l’Ararat, en Palestine, la découverte de la piscine des sept
    portiques…), mais racontés de manière emphatique ou symbolique, bien plus à la
    lettre pour d’autres, sur les idéaux en particulier. Les Pères avaient insisté
    sur l’aspect pédagogique et daté des préceptes législatifs et cérémoniels
    censés transmettre imparfaitement et pédagogiquement ces idéaux de vertu.
    Interpréter toute la Bible comme ayant une valeur spirituelle immédiate et
    scientifique exacte ne relève pas des Pères de l’Église ni des églises antiques
    (Catholique, Orthodoxe, Arménienne, Ethiopienne…) mais de certains
    fondamentalistes Protestants. Les soi-disante oppositions entre la Bible et la
    réalité scientifique, moins nombreuses qu’on ne le dit, ne sont pour nous
    absolument pas génantes et ne l’ont jamais été comme l’attitude et les paroles
    du Cardinal Bellarmin au XVIIième siècle au moment de l’affaire Galilée le
    prouve. En revanche, la Bible est considérée comme infaillible sur deux
    points : sa description de Dieu et sur notre Salut. La Bible est une
    Histoire qui ne se termine que pour chacun de nous, par notre Salut ou notre
    Damnation. L’Apocalypse n’en est pas la véritable fin, c’est chacun de nous qui
    l’écrivons par notre foi et nos actes.

    Le but n’est pas de savoir si le texte a été préservé à
    la virgule près car préservation ne signifie pas Vérité (et il ne faut pas
    tomber dans l’idolâtrie des mots, lesquels expriment Dieu, mais ne sont pas Dieu,
    idolâtrie du mot condamnée par l’Église au demeurant), mais si le contenu de
    fond est fidèle et si les traductions qui en sont obligatoirement faites
    retranscrivent au maximum ce contenu, sinon parfaitement, au moins sans erreurs
    d’enseignement. Ce qui est parfaitement possible avec n’importe quelle langue
    du moment que le travail est sérieusement fait. Il existe bien des textes
    excellemment préservés et qui n’en sont pas moins du mensonge. De plus,
    l’archéologie et la recherche historique montrent que le texte biblique, en
    particulier celui du Nouveau Testament et de la Septante, est très solidement
    établi.

    La Bible n’a pas pour rôle de faire un panorama
    exhaustif et scientifique de la Création et de ses règles de fonctionnement
    logiques et harmonieuses, mais de nous décrire Dieu et la voie du Salut. Foi et
    raison ne sont strictement pas et n’ont jamais été opposées dans le
    Christianisme ni dans l’Église en particulier. Elles marchent ensemble dans le
    vécu de Dieu. Simplement Foi et sciences agissent sur des domaines différents. Enfin,
    si on cherche des témoins directs de la Vie du Christ, de Sa mort sur la Croix,
    de Sa Résurrection, le Saint Évangéliste Jean est déjà là pour cela  et figure dans le corpus des Écritures. Évènements
    relatés par Flavius Josèphe, entre autres. Plusieurs
    auteurs parlent de la crucifixion, résurrection, Clément de Rome, Tacite,
    Polycarpe, Lucien de Samosate, même le Talmud rapporte la crucifixion,
    De nombreux fragments d’évangile ont été datés quelques années après les
    évènements, cf le Père O’Callaghan, Thiede, Riesenfeld, la théorie selon
    laquelle les évangélistes ont pris des notes durant la vie de Jésus est
    crédible.

    Galilée n’a pas été condamné à la prison à vie, et pas
    à cause d’un héliocentrisme dont la théorie devenait à l’époque de plus en plus
    probable (Il fut pressenti dans l’Antiquité par Aristarque de Samos vers 280
    BC, mais ne fut là aussi considéré que comme une hypothèsee. Dire que les Grecs
    Hellenistiques connaissaient et admettaient un héliocentrisme que les méchants
    Chrétiens du Moyen Age auraient rejeté ou oublié st encore une imbécilité).
    Nicolas Copernic (1473-1543, « humaniste », mais aussi religieux,
    chanoine de l’évéché de Warmie, donc pas forcément en opposition avec l’Église,
    loin de là, Clément VII avait pris connaissance de ses recherches en 1533 sans
    pour autant les critiquer, le cardinal de Capoue l’avait encouragé à
    communiquer le résultat de ses recherches et Paul III avait reçu avec intérêt
    De Revolutionibus Coelestium sans jamais y trouver matière à
    « hérésie ». Même Grégoire XIII a utilisé ses recherches de manière
    ouverte en 1582 pour établir son calendrier. Dire que Copernic fut
    « inquiété par l’Église » est au mieux une légende, au pire un mensonge)
    avait émis ce qui demeurait à l’époque une hypothèse, qu’il avait cependant présentée
    de manière argumentée, ce à la différence de Galilée,  et son principal adversaire, partisan du
    géocentrisme de Claude Ptolémée était à l’époque Tycho Brahé, (1546-1601),
    reconnu non comme une grenouille de bénitier, mais comme l’un des plus grands
    astronomes de tous les temps. Comme quoi, la chose, même pour des esprits plus
    « scientifiques », était loin d’être si évidente qu’on ne le dit.
    Sans oublier Martin Luther, qui passe pour un « progressiste », mais
    qui fut sans doute un bien pire opposant à l’héliocentrisme et à Copernic que
    les Papes qui, au contraire, l’ont soutenu.

     

    Il a eu de premiers ennuis en 1616 et s’en est sorti
    avec un avertissement et a été protégé par Paul V (on fait mieux, comme
    “persécution”).

     

    Cet avertissement n,a pas été motivé par ses théories,
    mais par le fait qu’il les affirmait de manière peremptoire, sans réelle preuve
    ni raisonnement (ce à la différence de Copernic ou de Keppler).

     

    Ensuite, à la faveur de l’amitié d’Urbain VIII, Galilée
    tente de faire passer ses théories (dont certaines reconnues fausses de nos
    jours) comme ayant l’aval absolu du Pape et monte une tromperie pour ce faire.

    C’est cette trahison de confiance qui a été sanctionnée
    en 1633, toujours pas ses théories. Et la condamnation s’élevait à la détention
    en prison à la discretion du Saint Office et à 3 ans de pénitence. Pas à la
    prison à vie. Conditions que Urbain VIII alait d’ailleurs immédiatement alléger
    en autorisant Galilée (qui de fait ne fera jamais de zonzon), à retourner dans
    son palais Nicolini, puis à Sienne.

     


    1. Avatar de Léonidas Durandal
      Léonidas Durandal

      En somme l’Eglise l’a condamné pour ce qui lui est aujourd’hui reprochée : ne pas avoir fait assez preuve d’esprit scientifique.


  2. Avatar de Tchetnik
    Tchetnik

    Le potentiel divin d’”humanisation” était réalisé dès le départ, mais a été ensuite entaché par la désobéissance et la chute.Le but de la vie humaine étant de se rapprocher de Dieu, de se sanctifier en chassant son “vieil homme” et en enfantant son image divine.La “ressemblance” indique simplement que l’Homme étant créé par Dieu par surabondance d’amour, il n’est pas “créateur” au même titre, en particulier de ce qui est Bien et de ce qui est mal. Ce discernement est censé représenter un Bien, un Beau, un Just infinis et universels, un ordre absolu et indépassable, ce qui implique que des critères de réflexions humains, forcément finis, ne peuvent en être à l’origine.le “mâles et “femelles” est traduit dans le texte grec également, que ce soit dans la Genèse ou dans Saint Paul. Elle se rapportent à des critères biologiques, mais sur des êtres humains déjà constitués, Dieu n’étant pas considéré par l’Église comme un démiurge ou un apprenti sorcier. Elles indiquent que l’être humain fut créé avec une altérité de départ, laquelle n’est pas incomplétude. La femme partageant la même image divine que l’homme. Mais simplement, l’homme ne peut être seul, il a besoin, pour illustrer la vertu de l’Amour, de dialoguer avec son prochain, son prochain en altérité, ce que la femme est, et de lui être dévoué. Ce dialogue d’amour engendre aussi la création de nouveaux hommes, comme Dieu est Trinitaire, chaque personne de la Trinité étant dévouée à l’autre, ce qui implique un lien d’amour entre elles, lien d’amour qui a engendré l’Homme. L’Homme étant à l’image de Dieu, il se doit de reproduire le même idéal d,amour, de dévouement, ce qu’il ne peut faire seul. Idéal d’amour et de dévouement qui doit aussi être créateur de vie. Or un tel idéal n’a existé que entre “HOMMES” et “FEMMES”.Pour la condamnation des Juifs (du reste antérieure au Christianisme), on peut citer les homélies de Saint Jean Chrysostome comme celles de saint Grégoire le Théologien ou de Saint Basile, donc au IVième siècle.Mais on trouve chez Lactance, Justin ou Tertullien une défiance identique 9et hélas fondée).Au fait, le Premier concile de Nicée eut lieu sous Constantin en 325 AD, pas en 49 AD.


  3. Avatar de ALLINE
    ALLINE

    Ah Technik, je n’avais pas lu votre dernier commentaire sur Latran. Décidemment vous êtes sur-informé !!! On m’a chiaré sur ce blog d’historien avec un grand H… Il ya plus fort que moi apparemment !Toutes les religions ne condamnent pas l’homosexualité. Le Dai lama l’a rappelé en 2013 pour le Bouddhisme. L’Hindouisme et son Kamasutra…ne me semblent pas très jugeant. Pour le moins. En revanche ils appelent à la maîtrise des sens et du désir. Ex : DSK….(Vous apprécierez)


  4. Avatar de ALLINE
    ALLINE

    Famille Chrétienne : Le concile de 1215 de Latran a définit ce que devait être les liens du mariage et la famille. Un synode sur la famille va se tenir en fin d’année  : http://www.la-croix.com/Religion/Synode-sur-la-famille. De fait l’église s’est inspirée du droit Romain. Et pour cause, mais là il faut savoir. Soit nous parlons des racines chrétiennes de notre cicilisation, soit nous considérons que le Christianisme n’est qu’une des radicelles de cette civilisation, ses vraies racines étant la culture Gréco-Romaine. Étrange du reste de refuser la théorie du « bouc-émissaire » (ce alors que,  nous défiant des Juifs,  nous n faisons que constater une réalité prouvée,référencée, sourcée sur le rôle historique plus que négatif de certaines communautés) tout en accréditant cette même thèse sur l’élaboration du canon.  Evidemment, l’église joue un rôle plus que central dans l’opprobre partagée bien au delà de ses fidèles par agnostiques et athées. Cela fait effectivement 2000 ans qu’elle formate notre conscient générant des réflexes inconscients. Les juifs furent condamnés au concile de Nicée en 49 ap JC, condamnation reprise en 1215 les obligeant – comme les musulmans – à porter un signe distictif (ancêtre de l’étoile jaune..). Jésus était juif, l’église a coupé le cordon ombilical et poursuivit de sa vindicte la “maman-religion-hébraïque. Avec succès, comme nous le savons. Les Francs Maçons sont une école de pensée laïque s’opposant au dogme de l’aglise (Pas toujours). Un contre pouvoir impossible pour une institution qui fut totalitaro-femmeliste. Galilée en sut quelque chose. IL y a dans la bible comme dans la plupart des livres saints des âneries : Ex La terre est plate. Galilée en a fait les frais.


    1. Avatar de Léonidas Durandal
      Léonidas Durandal

      Galilée était un religieux et un croyant sincère. On oublie de le rappeler. La différenciation des Juifs ou autre, penser même que la religion de l’autre est inférieure, n’est pas une forme mise en place de bouc émissaire. C’est la prise en compte des pensées dans ce qu’elles ont de différentes. Tout être est sacré pour un catholique et de nombreuses religions ne peuvent en dire autant. Les persécutions que les Juifs ont subi durant l’inquisition notamment, ont été modérée par le pouvoir ecclésiastique. Il n’y a qu’à voir durant la seconde guerre mondiale encore, malgré le dogme qui était sensé leur être défavorables. La haine du Juif est très répandue, a souvent été très répandue, en dehors du catholicisme. Encore sur Galilée et de manière plus scietifique, voici un commentaire sur Nouvelles de France de Luc Ruy :

      Sur Galilée, je vous conseille d’écouter l’émission suivante de Canal Académie : L’affaire Galilée, ou l’hypothèse sans preuve. Il s’agit d’une interview de l’historien Aimé Richardt à propos de son livre La vérité sur l’affaire Galilée. Voici la présentation du livre par son éditeur :

      Depuis le XIXe siècle, la cause était entendue : l’Église catholique avait condamné, emprisonné et martyrisé Galilée, un astronome génial, qui avait démontré que la Terre tournait autour du Soleil, ce que l’Église refusait d’admettre.
      Or la réalité est tout autre ! Non seulement Galilée n’a jamais passé un jour en prison, n’a jamais été martyrisé, mais Aimé Richardt démontre, en s’appuyant sur des documents irréfutables, que Galilée n’a jamais prouvé la rotation de la Terre autour du Soleil, et que l’Église était fondée à le condamner. En effet, les plus hautes autorités religieuses lui avaient demandé, en 1616, d’apporter une preuve à sa théorie, qui était d’ailleurs celle de Copernic, ou de parler d’hypothèse et, surtout, de ne pas intervenir dans l’explication des textes de la Bible qui paraissaient soutenir la thèse opposée du géocentrisme. Après l’avoir promis, Galilée est revenu sur sa parole, il a donc été jugé et condamné, avec une mansuétude toute particulière, réclamée par le pape qui était son ami. On est bien loin de l’image d’Épinal du martyr en proie à la persécution de l’Église…

      Présentation de l’émission de Canal Académie :

      Le 22 juin 1633, un certain Galilée fut condamné à Rome par le tribunal du Saint Office. La sentence prononcée par des cardinaux de l’Eglise catholique -appelés en la circonstance Inquisiteurs Généraux, fut la suivante : « Nous te condamnons dit le jugement à la prison formelle de ce Saint Office pour le temps qu’il nous plaira de fixer. De plus, au titre d’une pénitence salutaire, nous t’ordonnons de réciter les 7 psaumes de la pénitence salutaire, une fois par semaine, pendant les trois prochaines années… ».Et pourtant, Galilée ne fit pas un seul jour de prison… Il ne récita pas plus les psaumes de la pénitence salutaire puisqu’il confia ce pensum à sa fille religieuse qui s’en acquitta dûment. Et Galilée termina ses jours tranquillement à Acerti, près de Florence, où il vécut jusqu’à sa mort en 1642.
      Le nom de Galilée est généralement associé à un symbole, parfois même à un mythe, celui de la résistance à l’obscurantisme religieux en général et catholique en particulier. Pourtant qui connaît réellement Galileo Galilei, fils de Vincenzio Galilei né à Pise le 15 février 1564 ? Quelles furent ses spécialités scientifiques ? Qu’a-t-il inventé et légué à la science et à la postérité ? Peut-on parler à son endroit de victime de l’Eglise et de l’obscurantisme ? Bref, pourquoi Galilée fut-il condamné par l’Eglise catholique ? C’est ce que l’émission Un jour dans l’Histoire vous propose de découvrir en compagnie de l’historien Aimé Richardt, grand prix d’Histoire de l’Académie française, pour son Fénelon, et auteur récemment de La Vérité sur l’affaire Galilée

      ——-

      À lire aussi : http://www.eglise-catho-proces.info/les-inquisitions.php -> § intitulé « L’inquisition romaine et « l’affaire Galilée »

        On peut dire qu’en matière de poncifs sur l’Eglise, vous les avez tous chopés. Le catholicisme n’est pas une maladie, vous devez le savoir. Par contre, beaucoup de rumeurs sont propagées sur son compte. La rotondité de la terre semble d’ailleurs avoir été plus facilement admise qu’il ne l’a été dit… Les commentaires de cet article sont très éclairants : http://www.ndf.fr/poing-de-vue/22-02-2014/neanderthal-toi-meme#.U34JP40o_Z4

  5. Avatar de ALLINE
    ALLINE

    Ceci n’est qu’un extrait. Vous pourrez trouver l’intégral sur internet je suppose. Je m’en tiens pour ma part à la déclaration récente du chef de l’église : Qui suis-je pour condamner les homosexuels. Effectivement, au nom du  dogme de l’église il continue de réprouver la pratique. Tribune TC n° 3545 20 juin 2013Loin de condamner
    l’homosexualité, le Lévitique invite à humaniser la relation du masculin au
    féminin dans le couple. 
    La persécution
    multiséculaire des homosexuels au nom de la Bible, jusqu’au rejet violent de la
    loi qui leur autorise aujourd’hui le mariage, s’est construite essentiellement
    autour de la lecture d’un commandement du Lévitique (Lv 18, 22) : « Tu ne coucheras pas
    avec un homme comme on couche avec une femme. Ce serait une abomination. »Lu ainsi, l’interdit est sans appel. Et c’est avec ce sens que judaïsme et
    christianisme excommunient les homosexuels, en toute bonne conscience. Or, le
    texte hébreu de ce verset est, dans sa constitution, un des plus obscurs de la
    Bible. C’est le signe indubitable qu’il est lourd d’un inconscient porteur de
    sens inédit.

    Au plus près de sa littéralité, nous pouvons en fait le traduire ainsi : « Avec
    un mâle [zékher], tu ne cohabiteras pas [verbe au masculin] les états d’être
    couché [les “cohabitations”, les “lits”] de femme [ishah].
    »

    Autant dire que ce verset est en grande partie incompréhensible, et que la
    façon dont les Églises le traduisent est une extrapolation de la version
    grecque de la Septante, non traduite de l’original hébraïque. Si la Torah avait
    voulu cibler directement l’homosexualité, elle l’aurait fait de manière plus
    claire, en des termes plus directs. On ne voit d’ailleurs pas pourquoi elle
    aurait ignoré l’homosexualité féminine.

    Constatons premièrement que, nulle part dans le texte, on ne trouve le mot «
    comme » qui établirait une comparaison entre un rapport sexuel avec un homme et
    un avec une femme.

    Revenir à la littéralité du texte

    Littéralement, il est dans ce verset question pour l’homme de « cohabiter » les
    « lits » de femme. Comment y lire une quelconque référence à l’homosexualité ?
    À l’inverse, cette étrange formule pourrait évoquer des relations sexuelles de
    l’homme avec les femmes.

    Deuxièmement, le mot traduit par « femme », ishah, apparaît pour la première
    fois dans la Bible en Genèse 2, dans le récit de la Création de la femme. Son contraire, désignant «
    l’homme », est ish. On s’attendrait à trouver ce mot dans le verset pour
    désigner l’opposé de la femme. Or, c’est le mot zékher, le « mâle », que nous
    trouvons dans le texte, qui a pour pôle opposé le mot néqévah, la « femelle ».
    Ces deux mots font leur apparition en Genèse 1, dans le récit de la
    Création de l’être humain.

    Puisque le Lévitique se réfère à zékher, le « mâle », c’est donc logiquement
    néqévah, « la femelle », plutôt que ishah, « la femme », que nous aurions dû
    trouver dans le verset. Comment comprendre cette différence ?

    « Mâle » et « femelle » sont des catégories par lesquelles la Bible (Gn 1, 27)
    qualifie l’être humain qui vient d’être créé par Dieu : « Mâle et femelle, il
    les créa. » L’Église se sert d’ailleurs également de ce verset pour affirmer
    sans appel que seul le mariage « d’un papa et d’une maman » est la norme divine
    pour fonder la famille humaine.

    Or, il faut bien voir que « mâle » et « femelle » sont des catégories animales,
    et non pas humaines. Elles caractérisent une humanité primitive qui sort encore
    avec  difficulté de l’animalité.

    C’est précisément l’émergence d’une telle humanité, archaïque, originelle, non
    encore totalement réalisée, que décrit Genèse 1. Il y est certes écrit
    qu’elle est créée « à l’image et à la ressemblance de Dieu », mais il s’agit
    d’un potentiel divin d’humanisation qui n’est pas encore activé à l’origine et
    qui est en jeu dans toute l’évolution humaine.Suite sur  internet.


  6. Avatar de Tchetnik
    Tchetnik

    Je rappelle par ailleurs que même dans la tradition Juive, ces versets des Lévitiques sont ainsi interprétés (avec cependant de la part du talmud une bien plus grande complaisance envers certaines perversions sexuelles).Cela signifierait que plusieurs centaines de milliers de rabbis, depuis Rabbi Yehuda jusqu’à Ron Chaya, en passant par Maimonides…


  7. Avatar de Tchetnik
    Tchetnik

    Saint Paul “Intellectuel de l’époque”?

     

    Disons plutôt quelqu’un qui était certainement bien plus proche du Christ
    dans le temps et l’espace que tous les “exégètes” actuels et surtout
    que tous ceux qui, 2000 ans après, tentent de réécrire l’Histoire quand elle ne
    leur convient pas. En l’occurrence les mots de Saint Paul sont aussi ceux du Christ. Ou alors, il faudrait indiquer les critères au nom desquels on pourrait remettre en question un enseignement de 2000 ans, confirmé par des gens qui, rayon théologie, langues, philologie, culture, Histoire…étaient des poids lourds.

     

    (re)lire Pappias de Hiérapolis, Clément d’Alexandrie, Saint Irénée de Lyon
    et autres personnalités qui étaient de ces époques aiderait sans doute à
    comprendre comment le Canon Biblique a été formé et que on ne peut ainsi
    “faire le tri” selon des critères plus que douteux et modernes.

    Les gens de l’époque, parlant grec, araméen, hébreu, étaient certainement
    mieux à même de comprendre quels témoignages étaient les plus authentiques et
    lesquels étaient surfaits.

    Étrange du reste de refuser la théorie du “bouc-émissaire”
    (ce alors que, n nous défiant des Juifs, FM ou autres, nous ne prenons pas de
    bouc-émissaire mais nous n faisons que constater une réalité prouvée,
    référencée, sourcée sur le rôle historique plus que négatif d certaines
    communautés) tout en accréditant cette même thèse sur l’élaboration du canon
    Biblique qui ne serait que “l’œuvre d’un complot d’exégètes et
    intellectuels de l’époque”, ce qui serait faire très bon marché de la
    réalité de l’Histoire de la formation de ce canon.

     

    Pour les “similitudes entre Christianisme et autres religions, comme
    entre un billet de banque et un billet de Monopoly, “similitude” ne
    signifie pas, et n’a jamais signifié “équivalence”.

     

    Effectivement, TOUTES les religions de l’Humanité ont condamné
    l’homosexualité, comme TOUTES les civilisations ont pu condamner l’inceste. Se
    sont-elles toutes trompées?

    Pour les “800 ans” du modèle familial actuel, non seulement la
    référence de départ n’apparait pas clairement, mais fait elle aussi bon marché
    de l’ensemble des témoignages et chroniques d’époque qui nous donnent une image
    assez précise de ce que furent les familles sous l’Antiquité tardive, en
    particulier Eusèbe de Césarée ou même Saint Jean Chrysostome. Que je vous
    conseille très fortement de lire du reste, histoire de comprendre que la
    conception sacramentelle du mariage et de la famille ne date pas du Concile de
    Latran, il s’en faut de beaucoup. Un simple regard dans les collections
    canoniques antiques, que ce soit celles des Pères de l’Église, des Conciles
    oecuméniques, ou des conciles locaux, ce jusqu’au VIIIième siècle permet aussi
    de s’en convaincre.

     

    Le droit de la famille est déjà contenu dans les Pères Cappadociens autant
    que dans le Code justinien. Toutes choses largement antérieurs au XIIIième
    siècle.

     

    Tout comme l’était évidemment L’”Ethique à Nicomaque” ou les
    “Politiques”  d’Aristote qui décrivent un modèle familial là
    aussi étrangement permanent dans notre civilisation…

     

     

     


  8. Avatar de ALLINE
    ALLINE

    Tchetnik: J’ai intentionnellement parlé des Evangiles et non de la bible. Romains 1 26, 27 et 28 sont des “oukases” bibliques et non évangéliques. Ce n’est pas la parole du Christ mais celle d’intellectuels de l’époque se référant à des cultures anciennes condamnant la satisfaction d’un désir égoïste. Et sur ce point, sans réserve, je rejoins Léonidas en appréciant au passage votre culture. Bien avant l’église catholique d’autres religions avaient défini les mêmes critères moraux de façon à ce que l’humain ne s’égare pas et fonde leur civilisation en s’appuyant sur leur culture. Les cultures. La condamnation des pratiques homosexuelles n’est pas le fait du monothéisme, les chinois confucéens comme les mazdéistes, cette religion Zoorastriste définissant les bases de que deviendra leChristianisme, en font de même. (Entre autres). Je vais me replonger dans la réelle traduction du verset 18 et je reviens vers vous. Une interprétation du professeur Israel (Nom de circonstance) contestant absolument la traduction comme l’interprétation de ce verset. MAIS, la théorie du bouc émissaire ne peut pas me convenir, pensant – peut être à tort – que les rapports humains “culturels” se résument depuis l’aube de notre humanité à une guerre des sexes et nos du sexe. Ce que l’on appelle aujourd’hui le genre. Notre civilisation basée sur la culture de notre modèle familial n’a pas 2000 ans mais fêtera ses 800 ans en 2015.


  9. Avatar de Tchetnik
    Tchetnik

    Quant au “lévitiques 21”, il s’agit en fait de:Lévitique 18, 22 Tu ne coucheras pas avec un homme comme on couche avec une femme. C’est une abomination.Lévitique 20, 13 L’homme qui couche avec un homme comme on couche avec une femme: c’est une abomination qu’ils ont tous deux commise, ils devront mourir, leur sang retombera sur eux.Il vaut mieux citer les références correctement. Sinon votre accusation de “traduction erronée” risque aussi de tomber à plat. Car en effet, nul ne sait si vous parlez couramment l’hébreu sacré…En l’occurrence, la version Septante (Ptolémée Philadelphe, vers 280 BC) donne le texte suivant:22 καὶ μετά ἄρσενος οὐ κοιμηθήσῃ κοίτην γυναικείαν, βέλυγμα γάρ ἐστι.13 καὶ ὃς ἂν κοιμηθῇ
    μετά ἄρσενος κοίτην γυναικός, βδέλυγμα ἐποίησαν ἀμφότεροι· θανάτῳ
    θανατούσθωσαν, ἔνοχοί εἰσιν.Connaissant le grec Koiné, je ne vois dans cette version (élaborée sous Ptolémée Philadelphe par des sages Hébreux, donc largement avant l’existence de l’Église et des “exégètes”) aucune de ces “traductions erronées” que vous mentionniez.


  10. Avatar de Tchetnik
    Tchetnik

    Romains 1, 26 Aussi Dieu les a-t-il livrés à des passions avilissantes: car leurs femmes ont échangé les rapports naturels pour des rapports contre nature;
    Romains 1, 27 pareillement les hommes, délaissant l’usage naturel de la femme, ont brûlé de désir les uns pour les autres, perpétrant l’infamie d’homme à homme et recevant en leurs personnes l’inévitable salaire de leurégarement.
    Romains 1, 28 Et comme ils n’ont pas jugé bon de garder la vraie connaissance de Dieu, Dieu les a livrés à leuresprit sans jugement, pour faire ce qui ne convient pas:
    Ces paroles sont suffisamment claires.On peut y ajouter que l’homosexualité n’a été fondatrice d’aucune civilisation ni en Europe, ni ailleurs.Par ailleurs, nos familles n’étaient pas “recomposées” au sens où certains l’entendent aujourd’hui, avec l’homme qui reste à la maison et l’autre homme qui va travailler…Surtout que la majorité des familles de France ne sont quand même pas touts tributaires de “recompositions” suites aux conflits, (ce serait généraliser abusivement) et que “recomposition” n voulait pas dire “abandon du modèle familial qui en 2000 ans, fit largement ses preuves.L’Éducation enfin ne revient logiquement pas qu’aux parents, même s’ils doivent y jouer le premier rôle, pour l’excellente raison qu’un enfant sera un futur “honnête homme” d’origine déterminée ayant une place dans une société déterminée, laquelle st fondée sur des héritages, (en général spirituels), des idéaux d vie commune, un projet de société qu’il convient de faire partager. On peut ensuite ne pas apprécier celui de telle ou telle communauté nationale (et celui de la république est en effet inacceptable), mais il est logique que toute communauté prenne part, aux côtés de la famille, sans s’y substituer, à l’éducation des enfants. L’Éducation ne consistant pas nécessairement à “socialiser” mais à transmettre des connaissances, de la culture, ET des idéaux de vertus, des enseignements considérés comme absolus et indépassables, donateurs de sens à tous et à tout.Aucune “homophobie”, enfin, simplement le ras-le-bol de l’instrumentalisation d’un comportement personnel et stérile que l’on transforme en classe sociale pour faire passer un projet mondialiste d’humanité indifférencié, et des revendications agressives et mensongères d’un lobby de gaystappettes qui réécrivent mensongèrement l’Histoire pour jour aux coucous. Qu’ils réclament le droit de vivre en paix soit, qu’ils réclament celui d’obtenir dans un espace public un place illégitime non. Tout simplement.


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