Publié le 28 octobre 2015 par Léonidas Durandal à 16 h 36 min
A force de ne voir que par intérêt monétaire, notre société perd pied. Elle se mange. L’institution du mariage qui protégeait hommes et femmes les encourage aujourd’hui à se séparer, raison pour laquelle une majorité de couples vit en concubinage. A jouer au prêtre, l’État est devenu le prédateur de la famille.
La prise en charge des femmes en cas de divorce est à l’origine de ce mouvement. En cas de séparation, l’homme doit continuer à assurer le train de vie d’une famille qui n’est plus la sienne. La société, les mères lui font croire qu’il est encore le père de ses enfants pour rendre légitime leurs demandes. Mais cette paternité est sous caution. Il est bien caché à l’homme qu’en dernier recours, sa femme sera traitée comme le centre d’une famille qui n’existe plus, aussi bien par ses enfants que par la société.
Evidemment, les femmes ont largement profité de cet avantage. Certes, certaines parmi elles ont été quittées (20% des cas) cependant, c’est nier qu’elles l’ont souvent été pour une autre, plus jeune, plus belle, plus amorale. Si ces 20 % ne sont pas contentes, elles devraient régler le problème entre elles, car ce sont leurs sœurs qui en ont profité, financièrement, socialement, affectivement. Les hommes ne sont généralement dans ces cas que le centre d’un jeu de dupe.
Notre société moderne a favorisé un tel mouvement et elle a agi par intérêt. Devenue avide, elle juge qu’elle n’a besoin que de poules pondeuses pour se reproduire. Aujourd’hui, avec l’immigration, elle va même les chercher ailleurs et se sert au hasard des guerres et des promotions réussies sur les droits de l’homme et compagnie pour attirer des gens… Quand l’argent devient le centre de toutes les préoccupations, l’humain sert de variable d’ajustement. Celui-là devenu cupide me répondra facilement « on ne peut pas vivre sans argent ». Je lui répondrais qu’on ne peut pas vivre non plus pour l’argent.
Ce péché d’avidité détruit nos institutions, mais il va beaucoup plus loin. Il tue le sens. Dans une société d’intérêt comme la nôtre, la morale n’a pas de place, elle freine les ambitions. La science ne vaut que par l’argent qu’elle rapporte. En dehors de ce cadre, la science et la morale sont ignorées et si elles dérangent, elles sont niées. Ainsi, la stérilité homosexuelle n’est plus vue comme un problème puisque les enfants peuvent être produits autrement à bas coût. La toute puissance de l’individu réduit à sa sexualité de consommateur ne gêne pas, d’autant plus que celle-ci rapporte. Par contre, il devient dérangeant d’étudier la pulsion homosexuelle sous l’angle scientifique (1). Dans une société de l’intérêt, elle ne peut être perçue autrement que comme un choix individuel de consommateur.
Notre société est devenue à ce point folle qu’elle ne juge plus les personnes ni responsables ni malades si elles ne contestent pas son fonctionnement. Seul ce dernier critère est valable pour elle en matière de bien et de mal. Qu’importe qu’une fille-mère congèle ses enfants à la naissance, puisque des enfants, elle peut s’en procurer autrement, par l’immigration notamment, et qu’elle a besoin de protéger le statut de mère pour espérer se reproduire. Les mères infanticides ne sont donc plus condamnées. Qu’importe qu’une personne se drogue puisque sa souffrance n’affecte pas la société. Son addiction honteuse génère même des revenus et un comportement qui participent à la paix sociale. La consommation de drogue est donc dépénalisée. Qu’importe qu’une personne pratique l’homosexualité et qu’elle soit en très grande souffrance à un cause d’un trouble de son identité sexuelle puisque qu’elle a eu le choix. L’homosexualité et la transsexualité doivent donc trouver leur place sur la place publique.
Par contre, si un entrepreneur ne paie pas ses impôts à un Etat injuste, là, il risque la prison. Si un homme se défend physiquement de sa femme, il menace le contrat tacite passé entre toutes les femmes et l’État. Il sera donc impitoyablement condamné. Si ce même homme décide de parler sur internet des mensonges auxquels il a dû faire face, il sera identifié comme sujet à risque et donc censuré. Enfin si un bijoutier défend sa propriété contre des bandits venus le dépouiller, il lui sera donné tort car il prend la place de l’État. Rien n’est plus jugé par le prisme de l’équité (sans même parler d’égalité) mais d’un rapport de force emprunt de matérialisme.
La maladie disparaît. La responsabilité disparaît. Seul l’intérêt de l’État reste. Et l’État, ce sont des femmes qui ont imposé leur loi. Celle de la compréhension, du sentimentalisme et de l’affection. Une mère qui tue « >
"Affaire Fiona : Cécile Bourgeon hospitalisée à Lyon après avoir ingéré des médicaments" AFP du 17/12/2020.
Ici, ce n'est pas un déni de grossesse. Toutefois, cette femme se découvre responsable au moment où elle est condamnée. Et encore, cherche-t-elle à se poser en victime. Indécrottable.
Etant enfantiste, pas féministe, le sort des enfants me touche particulièrement. Voici un enième infantcide horrible qui laissera comme d’habitude les féministes donneuses de leçons indifférentes :
https://www.parismatch.com/Actu/Faits-divers/Pendant-trois-ans-le-petit-Yonatan-abuse-par-sa-mere-est-reste-cache-dans-le-placard-1631805
"Quintuple infanticide : Sylvie Horning condamnée à 20 ans de réclusion criminelle" L'Obs du 20/06/2019.
Il va bien falloir en arriver là pour stopper ces crimes.
Et toujours notre Israël Nisand qui défend le déni de grossesse. C'est comme si l'on justifiait les crimes par empoisonnement à l'époque où l'on n'avait pas de tests pour dépister le cyanure.
Je pense que c’est, entre autres, grâce à nous que ces tueuses en série commencent à être condamnées. Personnellement, chaque fois qu’une affaire d’infanticide matriarcal sort dans les médias, je cours me connecter sur twitter, facebook, youtube, etc, et comme un pilote de chasse, je bombarde de commentaires indignés l’inaction de la justice complice avec son délire féministe du déni de grossesse. Mes comptes signalés par les SJW sont à chaque fois supprimés mais je les recrée inlassablement et je retourne au combat.
Bravo.
« Pagaille statistique et santé sexuelle en Belgique », MPI du 13/04/2019.
Et moi qui croyait que le « déni de paternité » allait fonctionner !
« Affaire de l’enfant du coffre : « On était heureux jusqu’à ce que Séréna naisse » », L’Obs du 13/11/2018.
Voilà les conséquences des infanticides par avortement : des femmes en viennent à croire qu’un enfant n’existe que lorsqu’elles le décident. L’ambiance familiale ne devait pas être si fabuleuse avant.
Le verdict tombera ce soir. La mère indigne et manipulatrice, sera-t-elle condamnée ou acquitée? Lourde ou petite peine? Les paris sont ouverts. Je dis condamnation à trois ans de prison dont la moitiée avec sursis au lieu de vingt ans fermes bien mérités. La Justice sous pression des féministes est plutôt clémente dans ce genre d’affaire.
L’horreur dans dans tout ce qu’elle a de plus abject. Je pensais qu’il s’agissait d’une fiction : https://www.babelio.com/livres/Murakami-Les-Bebes-de-la-consigne-automatique/5312
Mais non, c’est la réalité et ça se passe en France, un pays « riche ».
Essayez d’imaginer un instant la tempête qui règne dans la tête de cette petite fille, à chaque fois qu’elle se retrouve exposée à un événement social, cela doit s’apparenter à un véritable enfer. Cette petite a pris perpétuité, mais le déchet qui lui a servi de génitrice n’a été condamné qu’à 2 ans fermes, avec aménagement possible.
Oui c’est ça : 2 ans ferme. Avec les aménagements de peine, elle ne devrait pas aller en prison… Je trouve un lien dès demain.
Loi Schiappa, Un harceleur condamné pour outrage sexiste à dix-huit mois de prison ferme, soit autant que la coffreuse de la petite Séréna, mais, elle, sa peine est aménageable et elle devrait être bientôt libérée, peut-être à Noël.
https://www.liberation.fr/direct/element/un-harceleur-condamne-pour-outrage-sexiste-apres-lagression-de-trois-lyceennes_90023/