Publié le 30 novembre 2013 par Léonidas Durandal à 15 h 22 min
font-size: large; »>D’autres, comme le Groupe français d’études féministes qui existe depuis 1898, sont officiellement ouverts aux hommes, tout en réservant les fonctions dirigeantes aux femmes, mais dans les faits sont presque uniquement féminins. (P77)
« plus de mecs dans nos manifs car ils n’y sont qu’en voyeurs, souteneurs, maquereaux politiques, récupérateurs. Et cela parce qu’ils s’obstinent dans le crétinisme qui consiste à militer sur les problèmes des autres au lieu des leurs : autogestion et se prendre en mains soi-même sont pour eux lettres mortes. » (une féministe après la marche contre l’avortement où le 1/3 d’hommes présent était trop pour elles) (25 nov 1972)
Un reportage télévisé consacré à l’évènement montre Anne Zelensky-Tristan à la tribune qui déclare : « ce qu’on aurait voulu, c’est que les mecs comprennent que leur place n’était pas là. […] Dans ce premier temps de lutte pour la libération des femmes, la place des mecs est à la crèche ouen dehors ! » (p131) (http://www.ina.fr/video/CAF95053716/assises-mlf.fr.html (consulté le 12 juin 2007), Journal télévisé de la nuit, ORTF, 15 mai 1972, « Assises du MLF ». )
PS pour les passionnés antiféministes :
Ce seront les féministes qui prononceront pour la première fois le terme de « masculiniste » pour désigner les hommes qui soutenaient le féminisme : « les hommes étant désormais éligibles [au comité central de l’UFSF] –succès masculiniste auquel notre Ligue ne peut qu’applaudir –, trois sont élus » (Bulletin trimestriel de la Ligue, n°8, juin 1913. UFSF )
Les groupes de féministes auront hésité longtemps entre intégrer les « masculinistes » pour profiter de leur pouvoir et de leur argent, ou les exclure. Aujourd’hui si les hommes sont réintégrés, ils le sont pour redonner une bonne image à des mouvements dont on sait qu’ils ont échoué dans les objectifs qu’ils s’étaient donnés, tout en propageant la haine entre les sexes.
De nos jours, le terme « masculiniste » est utilisé par les féministes, non plus pour désigner les hommes féministes, mais pour dénigrer l’opposition des hommes à leur mouvement. Finalement il est assez juste de faire remarquer que le « masculiniste » est toujours, en quelque sorte, quelqu’un qui sert le féminisme, même si aujourd’hui, il le fait à la manière d’un repoussoir.
En tant qu’antiféministes, nous ne voulons pas être considérés comme des « masculinistes » et nous ne nous considérerons jamais comme tel. Le problème pour nous, c’est le féminisme, pas les femmes.
le mari non–croyant est sanctifié par la femme, et la femme non-croyante est sanctifiée par le frère (cor 7.14)
Je ne comprends pas.
« De l’existence de la crise de la masculinité (et pourquoi Francis Dupuis-Déri est à côté de la plaque) », Nos Majorum du 07/02/2019.
« »Gisèle et Béatrice », la BD érotique « féministe » qui charrie les pires clichés sexistes », L’Obs du 05/06/2018.
Il y a longtemps que je ne m’étais pas autant marré.
Un mec met tous ses fantasmes en BD. Du coup, pas d’hommes, ou tous débiles. A l’inverse, deux lesbos dont l’une viole l’autre qui finit par y prendre du plaisir.
En fait, le type voulait produire un truc féministe. Mais il a confondu ses pulsions sexuelles et son idéologie. Ou bien, il s’est sacrément bien fichu de la gueule de son éditeur. Résultat : un bon scénario de porno soft bien antiféministe (dommage que ce soit par défaut).
« Raphaël Liogier, mâle bêta : « Tant d’hommes sont sexistes sans même s’en rendre compte » », ER du 05/05/2018.
L’une des très nombreuses contradictions de Raphaël Logier à la fin de cet article dans la dernière vidéo :
Il défend la libre expression du désir des femmes. En même temps, il demande une rééducation du désir des garçons dès la petite école. Les unes ont le droit de désirer. Les autres doivent être brimés dans leur désir. En fait, le type n’est pas indépendant psychiquement de sa mère. Il est toujours sous son influence symbolique, et il vient nous parler de domination masculine…
« La domination masculine, plus longue injustice de l’histoire humaine », L’Obs du 08/03/2018.
« #MeToo, #BalanceTonPorc… Les hommes se cherchent encore » L’Obs du 10/02/2018.
Les hommes féministes se cherchent encore et toujours, pas les hommes, ou en tout cas, pas dans cette direction pitoyable.
« Réaliser qu’on est un privilégié »
Esclavagistes.
http://plaisirdoffrir.blogs.marieclaire.fr/archive/2007/06/23/l-homme-hystérique.html
J’ai trouvé cet article très intéressant.
C’est vrai qu’il l’est.
Des fois, avec les psys, je me demande quand même si nous ne sommes pas tous fous, et si la normalité n’est pas l’exception. Par exemple dans cet article : l’homme hystérique trouve parfois une femme hystérique, et ils sont heureux. Mais que demander de plus ?
Pour parler plus précisément, je ne crois pas que cette définition de l’homme hystérique recoupe celle de l’homme féministe. L’homme hystérique n’est pas vraiment convaincu de son féminisme. Tandis qu’à mon avis, beaucoup d’hommes féministes sont convaincus de l’être, et certains méritent même qu’on leur fasse crédit de leur croyance, sans pour autant les ranger dans la catégorie des malades psychiatriques. A l’identique, nous avons des femmes féministes réellement malades, et d’autres convaincues, quand bien même, le féminisme devrait être défini, à mon avis, comme une maladie sociale.
« Au NON des femmes : la parole des femmes harcelées et agressées s’organise », L’Obs du 30/10/2017.
Le chevalier maman a encore frappé. Il a demandé à sa mère, à sa femme, à sa copine (sic) et il a pris la décision de sauver les femmes des affreux hommes qui ne lui ressemblent pas.
« Cantat-Trintignant: « Au nom de Marie », ELLE répond à l' »obscène » Une des Inrocks », L’Express du 17/10/2017.
Là où le progressisme coince. Cette idéologie a besoin des hommes qui ont du talent pour faire sa promotion, et puis dans la réalité, ces hommes ne sont que de fausses idoles. Du coup le féminisme doit manger les donneurs de leçons qui ont assuré sa promotion. Très amusant ce mouvement d’auto-cannibalisme.