L’horreur de notre société qui s’attaque à ses propres enfants et cherche à les perturber, eux, qui n’en ont vraiment pas besoin étant donné les modèles familiaux qu’on leur donne :
L’horreur de notre société qui s’attaque à ses propres enfants et cherche à les perturber, eux, qui n’en ont vraiment pas besoin étant donné les modèles familiaux qu’on leur donne :
1. «
TRAITE NÉGRIÈRE » :
ETHIQUE CATHOLIQUE ET TARTUFFERIE CRIMINELLE
MACONNIQUE DES « LUMIÈRES »
I°) ETHIQUE CATHOLIQUE :
http://christroi.over-blog.com/article-19443068.html
« voici quelques faits historiques qui rappellent
qui sont les vrais abolitionnistes de l’esclavage.
LES ROIS :
-Bathilde Au VIIe siècle, la reine sainte
Bathilde (626-680), épouse de Clovis II, abolit l’esclavage. La tradition lui
attribue l’interdiction des marchés d’esclaves sur ses terres, provoquant la
disparition de l’esclavage dans les royaumes francs.
-Le 3 juillet 1315, le roi Louis X le Hutin,
publie un édit qui affirme que « selon le droit de nature, chacun doit naître
franc ». Officiellement, depuis cette date, « le sol de France affranchit
l’esclave qui le touche ». Il n’y aura plus d’esclaves sur le sol métopolitain
depuis ce jour…
-« En ce qui concerne la France, on retiendra la
date du 4 février 1794, marquée par l’abolition de l’esclavage décrétée par la
Convention, et celle du 17 mai 1802, qui vit Napoléon Bonaparte rétablir cette
honteuse institution……. Louis XVIII renouvela l’abolition sans réserve et pour
toujours, par un article supplémentaire conclu avec l’Angleterre le 20 mars
1815, et par l’ordonnance royale du 8 janvier 1817, que vint confirmer la loi
du 15 avril 1818. Cette loi prononçait la confiscation des navires pris faisant
la traite et l’interdiction de leurs capitaines. La même année, une croisière
fut établie sur la côte d’Afrique, à l’effet de poursuivre les négriers. Enfin,
la loi du 25 avril 1826 porta la peine du bannissement contre tout individu qui
coopérerait à la traite. »
(Hugh Thomas , l
La traite des Noirs de 1440 -1870)
LES PAPES
« Dès la fin du XVe siècle, la papauté tente de
mettre un terme à la traite et condamne l’esclavage : c’est le cas de Pie II,
de Paul III, de Pie V, d’Urbain VIII ou encore de Benoît XIV[26] » :
-Le pape Paul III “interdit aux conquistadors du
Nouveau Monde d’asservir les Indiens. … Dans sa bulle Veritas ipsa (2 juin
1537), il proclama l’abolition complète de l’esclavage en affirmant que tous
les esclaves avaient le droit de s’affranchir. …
-”Le pape Urbain VIII, dans une lettre de 1639 à
son nonce au Portugal, condamne absolument l’esclavage et menace
d’excommunication ceux qui le pratiquent.” (Hugh Thomas, ibid., 469).
-”Une fois encore, le Vatican s’éleva contre
l’esclavage au commencement du XVIIIe siècle: … Clément XI, invita la Sacrée
Congrégation de l’Inquisition romaine et universelle à demander à ses nonces à
Madrid et Lisbonne d’agir pour amener ‘la fin de l’esclavage’” (Hugh Thomas,
ibid., 477).
-”En 1741, le pape Benoît XIV reprit les
interdictions de l’esclavage édictées un siècle plus tôt par le pape Urbain
VIII, dans le bref Immensa” Hugh Thomas, ibid., 487).
LA SOCIETÉ : http://www.1789-1815.com/traite.htm
-« Au Brésil et dans les colonies espagnoles,
dont la population est exclusivement catholique, les noirs sont généralement
traités avec une grande humanité, tandis qu’aux Etats-Unis, ils sont soumis au
régime le plus oppressif et le plus immoral qui ait souillé l’histoire même de
l’esclavage. »
II°) PENDANT CE TEMPS ,LA TARTUFFERIE CRIMINELLE
MACONNIQUE ET SES « LUMIÈRES »….
http://christroi.over-blog.com/article-6167368.html
-”Dans le Bordeaux de la fin du XVIIIe siècle, il
semble que la plupart des francs-maçons aient été négriers” (Hugh Thomas, La
Traite des Noirs 1440-1870, Bouquins Robert Laffont, Lonrai 2006, p. 309).
-Voltaire, grand esclavagiste, résume ses
théories d’une phrase allègre : “La race des nègres est une espèce d’hommes
différente de la nôtre, comme la race des épagneuls l’est des lévriers…” “Comment
se peut-il qu’Adam, s’interroge Voltaire, qui était roux et qui avait des
cheveux, soit le père des nègres qui sont noirs comme de l’encre et qui ont de
la laine noire sur la tête ?” (Essai sur les mœurs, 1756).
-Montesquieu est peut-être des “philosophes” des
“Lumières” le plus odieux, il dit de l’Africain, condamné à l’abattement du
corps et de l’esprit par le climat, qu’il est un “animal noir qui a de laine
sur la tête, marchant sur deux pattes, presque aussi adroit qu’un singe, moins
fort que les autres animaux de sa taille, ayant un peu plus d’idées qu’eux, et
plus de facilité pour les exprimer”.
-”La France ‘patrie des Lumières’ se devait de
faire connaître aux peuples qui l’ignoraient encore ce message universaliste. …
On trouve chez JULES FERRY la notion de colonisation émancipatrice, de lutte
pour la justice, d’élévation de l’esprit grâce aux Lumières. “Comme l’écrit
Raoul Girardet: “Comment la France, patrie des Droits de l’Homme, annonciatrice
de la grande espérance de 1789 pourrait-elle se dérober devant les exigences de
cette nouvelle croisade libératrice (qu’est la colonisation)?” (Raoul Girardet,
L’idée coloniale, p. 49). Comme les autres membres de la gauche coloniale,
Jules Ferry… dans son fameux discours du 28 juillet 1885, ne craint pas de
déclarer: “Il faut dire ouvertement qu’en effet, les races supérieures ont un
droit vis-à-vis des races inférieures; mais parce qu’il y a aussi un devoir.
Elles ont le devoir de civiliser les races inférieures” (Jules Ferry cité in
Bernard Lugan, ibid., p. 102).
-”Ce ne fut pas un homme de droite, mais JEAN
JAURES, cette grande icône républicaine qui déclara: “la France a autant le
droit de prolonger au Maroc son action économique et morale qu’en dehors de
toute entreprise, de toute violence militaire, la civilisation qu’elle
représente en Afrique auprès des indigènes est certainement supérieure à l’état
présent du régime marocain” (Discours de Clemenceau devant la Chambre des
députés en 1903 cité in Girardet, L’idée coloniale, op. cit., p. 108, cité in
Bernard Lugan, ibid., p. 104). La gauche coloniale établissait donc une
hiérarchie entre les “races” et les civilisations.
-Ne s’embarrassant pas davantage de nuances,
vingt-deux ans plus tard, le 9 juiller 1925, LEON BLUM ne craignit pas
d’affirmer devant les députés: “Nous admettons le droit et même le devoir des
races supérieures d’attirer à elles celles qui ne sont pas parvenues au même
degré de culture et de les appeler aux progrès réalisés grâce aux efforts de la
science et de l’industrie”.
ALBERT BAYET, président de la Ligue des droits de
l’Homme alla encore plus loin. Lors du Congrès du mouvement qui se tint à Vichy
en 1931, il ne craignit pas de déclarer que la colonisation française était
légitime puisqu’elle était porteuse du message des “grands ancêtres de 1789″.
Dans ces conditions: “Faire connaître aux peuples les droits de l’Homme, ce
n’est pas une besogne d’impérialisme, c’est une tâche de fraternité”. (Bernard
Lugan, ibid., p. 105).
Le 10 mars 1883, 351 députés votèrent le budget
colonial de Jules Ferry contre 42 et 122 abstentions, et qu’”AVAIENT VOTE ‘NON’
LES MONARCHISTES, DONT ALBERT DE MUN ET ALBERT DE BROGLIE, ET LES RADICAUX
COMME CLEMENCEAU, CAMILLE PELLETAN ET GEORGES PERIN”? (BERNARD LUGAN, IBID., P.
99-100).
QUAND AUX JUIFS DANS CETTE AFFAIRE YESHYAOU
LEIBOWITZ NOUS DIT CE QU’IL EN EST :
« Yeshayahou Leibowitz, présenté, dans la préface
du livre d’entretiens paru en Français en 1993 “Israel et le Judaisme“ -“Ma
part de vérité“ , comme le plus grand penseur actuel du Judaisme en plus
d’avoir été Professeur à l’Universite de Jérusalem , et Directeur de la
Rédaction de la première Encyclopédie Hébraique parue en Israel .
Dans son livre d’entretiens, paru chez Desclée de
Brouwer, à une question posée ( P. 73) sur “La Science du Judaisme“ (mouvement
intellectuel paru au XIX siècle afin de promouvoir les études d’Histoire juive)
Yeshayaou Leibowitz affirme : (p.75) ““LA SCIENCE DU JUDAISME“ AVAIT DES
CARENCES . ON ESSAYA DE DISSIMULER DES FAITS “DESAGREABLES“, COMME LE COMMERCE
D’ESCLAVES QUI ETAIT UNE ACTIVITE REPANDUE CHEZ LES JUIFS” .
C’est » le plus grand encyclopediste juif de ce
temps » qui le dit ….
Je ne confonds pas l’église et le message du Chrit. Son interprétation par l’église a quand même sérieusement laissé à désirer au cours des siècles. Lorsque Jésus demande à ses apôtres d’évangéliser le monde, il ne leur suggère pas de le faire à coups de canons. L’inquisition n’est pas une invention, pas plus que les ordres guerriers.Read more at https://aimeles.net/tetu-dans-la-salle-dattente-a-cote-de-sciences-et-vie-junior/#5kEDQxuxf3fYJKWt.99
Les Antilles et le code Noir d 1680, maintenant:
Vous
devriez citer le code en entier d’une part, notamment sur les obligations
relatives au baptême et à l’éducation des esclaves d’une part (en effet, on ne
baptise et on ne communie qu’un être humain et l’obligation faite de catéchèse
et de vie religieuse était justement faite pour reconnaitre cette humanité-là)
et comparer les autres dispositions avec celles qui avaient cours dans d’autres
législations à la même époque. Évidemment, si vous comparez avec les codes de
nos jours…Dans les territoires Américains sous contrôle de Washington mais pas
encore constitués en États, voler un cheval était puni de la corde au cou, je
le rappelle. Blancs et noirs compris.
« « Article premier. — Voulons que l’Edit du feu roi de
glorieuse mémoire, notre très honoré seigneur et père, du 23 avril 1615, soit
exécuté dans nos îles ; ce fai-sant, enjoignons à tous nos officiers de chasser
de nos dites îles tous les juifs qui y ont établi leur résidence, auxquels,
comme aux ennemis déclarés du nom chrétien, nous commandons d’en sortir dans
trois mois à compter du jour de la publication des présentes, à peine de
confiscation de corps et de biens. » »
-Les Juifs tenaient l’essentiel du trafic des esclaves,
d’où cette interdiction, premier pas vers une remise en cause.
« « ART. 2. — Tous les esclaves qui seront
dans nos îles seront baptisés et ins-truits dans la religion catholique,
apostolique et romaine. Enjoignons aux habi-tants qui achètent des nègres
nouvellement arrivés d’en avertir dans huitaine au plus tard les gouverneurs et
intendant desdites îles, à peine d’amende arbitraire, lesquels donneront les
ordres nécessaires pour les faire instruire et baptiser dans le temps
convenable. » »
-Ce qui evenait justement à reeconnaitre leur nature
humaine, donc leur dignité, vu qu’on ne baptise pas un mouton ou un loup….
« « ART. 13. — Voulons que, si le mari
esclave a épousé une femme libre, les enfants, tant mâles que filles, suivent
la condition de leur mère et soient libres comme elle, nonobstant la servitude
de leur père, et que, si le père est libre et la mère esclave, les enfants soient
esclaves pareillement. » »
D’autres articles envisagent les cas de mariage entre
personnes libres et esclaves, ce qui est par conséquent possible et les
possibilités d’affranchissement parfois automatiques des conjoints et enfants.
Bien sûr, la chose n’était pas parfaite, mais avait au moins le mérite
d’exister et de constituer un début qui, dans d’autres civilisations n’existe
pas.
« « ART.
22. — Seront tenus les maîtres de faire fournir, par chacune semaine, à leurs
esclaves âgés de dix ans et au-dessus, pour leur nourriture, deux pots et demi,
mesure de Paris, de farine de manioc, ou trois cassaves pesant chacune 2 livres
et demie au moins, ou choses équivalentes, avec 2 livres de boeuf salé, ou 3
livres de poisson, ou autres choses à proportion; et aux enfants, depuis qu’ils
sont sevrés jusqu’à l’âge de dix ans, la moitié des vivres
ci-dessus. »
-Obligation de nourriture et d’entretien de la part des
maitres et protection contre tous mauvais traitements :
« « ART.
25. — Seront tenus les maîtres de fournir à chaque esclave, par chacun un, deux
habits de toile ou quatre aunes de toile, au gré des maîtres.
ART.
26. — Les esclaves qui ne seront point nourris, vêtus et entretenus par leurs
maîtres, selon que nous l’avons ordonné par ces présentes, pourront en don-ner
avis à notre procureur général et mettre leurs mémoires entre ses mains, sur
lesquels et même d’office, si les avis viennent d’ailleurs, les maîtres seront
pour-suivis à sa requête et sans frais; ce que nous voulons être observé pour
les crimes cl traitements barbares et inhumains des maîtres envers leurs
esclaves. » »
« « ART. 27. — Les esclaves infirmes par vieillesse,
maladie ou autrement, soit que la maladie soit incurable ou non, seront nourris
et entretenus par leurs maî-tres, et, en cas qu’ils les eussent abandonnés,
lesdits esclaves seront adjugés à l’hôpital, auquel les maîtres seront
condamnés de payer 6 sols par chacun jour, pour la nourriture et l’entretien de
chacun esclave. » »
« « ART. 43. — Enjoignons a nos officiers de poursuivre
criminellement les maî-tres ou les commandeurs qui auront tué un esclave étant
sous leur puissance ou sous leur direction et de punir le meurtre selon
l’atrocité des circonstances ; et, en cas qu’il y ait lieu a l’absolution,
permettons à nos officiers de renvoyer tant les maîtres que les commandeurs
absous, sans qu’ils aient besoin d’obtenir de nous des lettres de
grâce. » »
Bien sûr, ce n’était pas génial, mais force est de
reconnaitre que si les dispositions répressives envers les esclaves ne sont pas
nouvelles et ne témoignent pas d’innovation négatives particulières, force est
de constater que : non seulement ces dispositions sont étudiées et
décrites comme proportionnés aux fautes et ne sont pas te4llement plus graves
que celles qui frappaient alors les Hommes libres, et que d’autre part, elles
figurent dans un contexte de reconnaissance de dignité et de droits qui, lui,
est quand même novateur et représentatif d’un certain esprit Chrétien de
Justice et de miséricorde. Et c’était là un bon début qu’on doit à l’Église
Chrétienne, même si toute la remise en cause ne s’est pas faite tout de suite.L’Église est probablement la seule institution qui se soit efforcée de remettre en cause l’esclavage.
On nage encore en plein stéréotype.Si je vous dmandais de me donner vos sources, gageons que vous auriez quelques difficultés, alors, non seulement je vais débunker ces mensongers textes d’époque à l’appui, mais aussi avec ce qui vous manque, à savoir des travaux d’historiens sérieux.
Pour parler plus précisément des
civilisations précolombiennes, les historiens sérieux qui se sont penchés sur
la question ont depuis longtemps prouvé, par la réalité des témoignages
contemporains comme archéologiques, qu’elles n’avaient rien de ces Edens
Idylliques décrits par certains hommes peu soucieux de vérité ou d’interpréter
correctement ce qu’ils voyaient. L’Amérique fut toute entière colonisée par des
tribus asiatiques qui, chacune plus puissante que l’autre, chassait la
précédente la massacrait ou la réduisait en esclavage. Les tribus du Nord étant
les plus puissantes celles des Puelches, Tehuelches, Alakalufs Yaghans et
autres de Terre de Feu les plus faibles. En ce qui concerne les Mayas, Aztèques
Incas, les témoignages faisant état de sacrifices humains à grande échelle et
d’esclavage à toute aussi grande échelle sont suffisamment nombreux et étayés
pour montrer que ces sociétés étaient animées d’une violence permanente et
généralisée, ce qui, avec ses défauts, était bien loin d’être le cas de
l’Europe.
Guerres, esclavage,
sacrifices humains issus de religions bien plus mortifères que le
Christianisme, on ne voit pas là matière à un relativisme facile par rapport à
une Europe qui, aussi imparfaite qu’elle ait été, comme toute chose humaine, ne
pratiquait pas tout cela. Et les gens qui sont si intransigeants avec la violence
réelle ou (le plus souvent) exagérée des Conquistadores, se montrent d’une
incroyable tolérance, voire complaisance, envers cette violence-là, pourtant
bien plus générale.
La même chose peut
être dite sur les caraibes qui, pas plus que les autres, n’étaient dispensés de
toutes ces pulsions de cruauté, d’ambition, de volonté de puissance de
domination et de conquête que n’importe quel autre peuple, y compris Européen.
Pour
les chiffres, faute de sources fiables et de méthodes de quantifications plus
ou moins contradictoires, les études qui datent des années 50-60 (Les
estimations ont à peine bougé de nos jours) et pour la plupart compilées dans
le milieu universitaire de Berkeley ont avancé des chiffres compris entre 8 et
112 millions d’amérindiens à la veille de l’arrivée des espagnols. Je précise
que ceux qui avançaient des estimations basses n’avaient pas pour autant un
agenda anti-indien, Kroeber, par exemple, était très engagé dans la cause
indienne en Amérique du nord.
Pour les « sociétés très avancées », les incas ne connaissaient ni la roue, ni
l’écriture, ni le cheval, ni le boeuf, ni l’usage du fer et utilisaient la
femme comme animal de trait, sans parler des sacrifices humains (que Woodrow Borah
et Sherburne Cook, dans leurs études de 1948 et de 1971, « La population
du centre du Mexique au XVIième siècle », « New Spain century of
Depression », autorités en matière démographique sur la période,
estimaient à 250 000 victimes par an) et du cannibalisme (largement ignoré car
trop « choquant » et « embarrassant»). Lequel cannibalisme ne saurait être
relativisé sans une certaine dose de mauvaise foi. Comment critiquer la violence
réelle mais ponctuelle et limitée des Conquistadores, violence exagérée et à
laquelle l’Église comme les Rois se sont efforcés de mettre fin, tout en
restant complaisant et silencieux sur cette violence précolombienne pourtant
bien plus systématique et nombreuse?
La Conquista,
comme toute œuvre de colonisation, a comporté une part de violence. En
l’occurrence les colonisations Turques de l’Arménie, de la Serbie et de la
Grèce ont été aussi très violentes, bien plus que la Conquista de l’Amérique du
Sud. Le degré de violence existe toujours, mais avec une intensité quand même
très différente. (et toute l’Histoire du
monde est faite de colonisations. Les Arabes sont eux-mêmes des colons en
Afrique du Nord, avec la violence que l’on sait, les Xhosas et Zulus en Afrique
du Sud, les Celtes sont des Colons, les Latins, les Slaves, les Grecs
Byzantins, les Francs…Simplement toute colonisation toujours avec une part de
violence, n’a pas été culturellement ou spirituellement positive de la même
manière, tous n’ont pas imposée partout un système de violence généralisé. Il
est difficile de juger la colonisation dans la mesure où tout peuple, tout pays
en est tributaire à un moment ou à un autre. Ou alors il faudrait remettre en
cause TOUTE légitimité de présence de TOUT peuple….). Or il se trouve que bien
des colonisations, antiques, ou Européennes Chrétiennes ont été bien plus
positives que négatives, avec un apport spirituel, culturel, politique, social
du colonisateur qui a bien plus mis en valeur la dignité humaine des « colonisés »
que les systèmes et dirigeants autochtones qu’ils avaient auparavant, et qu’une
certain symbiose, harmonie, fusion colonisateur-colonisé a pu s’effectuer,
comme les Latins en Gaule, les Grecs en Perse ou en Egypte, les Russes en
Arménie et en Asie Centrale, les Français en Algérie… Toute opération militaire
suppose que, à un moment ou à un autre, les soldats outrepassent la mission qui
leur a été imparti, le mandat et la légitimité qui leur ont été donnés. Il est possible de limiter au maximum les
débordements, impossible de les stopper complètement. Or outre qu lesdites
opérations peuvent être réalisées au nom de civilisations limitant et encadrant
l’usage de la violence, par des armées les plus disciplinées et encadrées
possibles, il est nécessaire, pour distribuer les bons et les mauvais points,
faire l’état des responsabilités et des actes, de définir précisément ls
conditions dans lesquelles ces opérations se sont déroulées et de définir au maximum
la réalité ds faits. Ce qui, dans le cadre de la croisade contre les Albigeois
et de Béziers par exemple, n’a pas été correctement fait, les stéréotypes,
chiffres fantaisistes (supérieurs de beaucoup à la population réelle de la
ville), oubli de certaines réalités (que les Cathares ont aussi commis des
violences, massacres de civils et de prisonniers, au nom d’une idéologie
mortifère), et citations ou paroles imaginaires (le fameux « tuez les
tous… » attribué à Arnaud Amaury alors qu’il s’agit d’un apocryphe de
Césaire de Heisterbach, peu soucieux d’authenticité ou de vérité, selon Régine
Pernoud, et bien postérieur aux faits), sont hélas monnaie courant, ce en dépit
du fait qu’ils ont été débunkés depuis longtemps.
Il est évident
que l’appât du gain a été une motivation plus forte que le catéchisme pour
certains Conquistadores et que, comme dans toute entreprise du genre, des
violences ont été commises, identifiées et condamnées. Mais outre qu’il ne
faudrait pas en donner une vision trop hollywodienne, il est déjà injuste d’en
accuser une Église Catholique et un royaume d’Espagne qui, dès le départ, ont
tout fait pour affirmer la dignité humaine des Indiens « même étrangers
dans la foi », leur intégrité, celle de leurs proches, a encouragé
l’établishment de législations pour protéger leurs intérêts, leurs biens, leurs
familles…Généraliser des violences réelles mais ponctuelles et limités n’est
pas une manière de représenter honnêtement la réalité de l’Histoire, ce en
niant la réalité bien plus violente et mortifère des
« civilisations » qui existaient avant la colonisation, violence bien
plus grande et systématique que celle des colonisateurs. Comment critiquer les
Conquistadores tout en restant complaisamment silencieux sur le cannibalisme,
l’esclavage et les sacrifices humains des mayas, des Aztèques et Incas,
pourtant bien plus systématiques et nombreux ?
Alexandre VI (oui, le « terrible » Borgia) affirmait
l’unité du genre humain dans sa bulle Piis Fidelium en lançant la mission dans
le Nouveau Monde dès 1493.
La bulle Sublimis Deus de Paul III n’a fait que confirmer le principe :
Nous qui, bien qu’indigne de cet honneur, exerçons sur terre le pouvoir de
Notre-Seigneur et cherchons de toutes nos forces à ramener les brebis placées
au-dehors de son troupeau dans le bercail dont nous avons la charge, considérons
quoi qu’il en soit, que les Indiens sont véritablement des hommes et qu’ils
sont non seulement capables de comprendre la Foi Catholique, mais que, selon
nos informations, ils sont très désireux de la recevoir. Souhaitant fournir à
ces maux les remèdes appropriés, Nous définissons et déclarons par cette lettre
apostolique, ou par toute traduction qui puisse en être signée par un notaire
public et scellée du sceau de tout dignitaire ecclésiastique, à laquelle le
même crédit sera donné qu’à l’original, que quoi qu’il puisse avoir été dit ou
être dit de contraire, les dits Indiens et tous les autres peuples qui peuvent
être plus tard découverts par les Chrétiens, ne peuvent en aucun cas être
privés de leur liberté ou de la possession de leurs biens, même s’ils demeurent
en dehors de la foi de Jésus-Christ; et qu’ils peuvent et devraient, librement
et légitimement, jouir de la liberté et de la possession de leurs biens, et
qu’ils ne devraient en aucun cas être réduits en esclavage; si cela arrivait malgré
tout, cet esclavage serait considéré nul et non avenu.
Ce n’est pas là le seul exemple. La fameuse controverse
de Valladolid, loin de porter sur la « dignité » des Indiens qu’elle
avait déjà largement reconnue dans sa volonté d’évangélisation, portait en fait
sur les méthodes et le rythme de cette évangélisation
et de la remise en cause
de croyances et de coutumes dont le relativisme n’efface pas l’extraordinaire
cruauté.
L’Église n’a
jamais forcé la conversion de ces Indiens qui furent alors assez peu à
embrasser la Foi Chrétienne (et d’une manière générale, l’Église Orthodoxe
comme catholique et autres églises antiques, ont toujours dénié toute valeur à
un baptême, à une conversion forcée. La conversion doit être un acte conscient,
volontaire, librement consenti, fait d’élan de Charité et de joie vers Dieu).
Il y eut en la matière un avant et un après Notre Dame de Guadalupe (miracle de
la Tilda d’un jardinier sur laquelle la Sainte Mère de Dieu est apparue en
1531). Que l’Église n’ait pas été tout de suite écoutée n’est pas de sa faute
et cela n’empêche qu’elle finit par avoir gain de cause. Cela signifie aussi
que les gens qui nous parlent de sa « toute puissance » devraient un
peu revoir leur opinion…Les pays d’Amérique du Sud et d’Amérique centrale sont
peuplés d’Indiens et de Métis à des proportions allant de 60 à 90 pour cent. Ce
qui montre que, en dépit de violences ponctuelles et temporaires, certes
condamnables, il n’y eut jamais d’entreprise raisonnée et planifiée
d’extermination des Indiens. Au contraire, on constate que les sociétés mises
en place par les Espagnols avec le concours de l’Église ont accordé aux Indiens
de base une place et une dignité qu’on chercherait en vain dans les
« civilisations » précolombiennes…Si une communauté st à blâmer pour
l’esclavage aux Amériques, au Nord comme au Sud du reste, celle des Juifs et
des Marranes serait certainement plus désignée et le talmud bien plus
responsable. ((( Liste des bateaux négrier
et de leur propriétaires : Joseph et Samuel Frason, Abraham de Loutchena et
Justus Bosh, Mordecai Gomez et Pazseco, Rachel Marx, Nathan Levy et David
Franks, Nothel Isaac et Abraham Ardt , Samuel Levy , John Francks , johnson
Levy, Moses et David Frank et Isaac Levy, James de Woolf , Isaac Levy , Levy ,
Judas Heiss , Jacob Franks etc etc etc…
Que des noms et prénoms juifs, informations vérifiables par une recherche
rapide sur google avec par exemple “Justus Bosh Mordecai Gomez” et dee son
implication dans ls mines du Potosi. C’est curieux comme les rôles de bourreaux
et victimes sont inversés selon que l’histoire est censurée ou non par des lois
“mémorielles”.)))
Lisons Jean Dumont : « D’abord y a-t-eu vraiment
‘agression’ dans l’établissement espagnol et chrétien sur les terres fermes
d’Amérique ? Contrairement aux vues simplistes, cet établissement ne fut
nullement reçu comme une ‘agression’ par un grand nombre de peuples indigènes…
Et quelles qu’aient été l’énergie, la valeur militaire, l’intelligence
politique des conquistadors (ceux-ci, il faut le rappeler car cela est souvent
oublié, n’avaient pas derrière eux, initialement, la puissance de l’Espagne,
alors considérable en Europe. Ils étaient de petits groupes d’hommes d’aventure
finançant et armant eux-mêmes, avec quelques amis, leurs expéditions), jamais leurs
troupes squelettiques de quelques centaines d’hommes n’auraient pu y vaincre
durablement de puissants empires, s’il y avait eu vraiment ‘agression’.
Il est au contraire patent que les conquistadors furent reçus, par de nombreux
peuples indigènes, comme l’aide décisive qui leur permit de se libérer de
l’oppression qu’ils subissaient de la part de ces empires tyranniques. Une
oppression autant religieuse que politique : au Mexique, c’était souvent les «
guerres sacrées » qui fournissaient aux oppresseurs aztèques les foules
d’hommes nécessaires aux sacrifices humains permanents de leur mythologie,
elle-même tyrannique.
Lorsque Cortès débarque avec sa petite troupe sur la côte de Vera Cruz, il y
est vite accueilli comme un allié par les Cempoaltèques, … qui font la majorité
de l’armée d’ »agression » qui s’enfonce ensuite vers le coeur du mexique et
ils combattent aux côtés des Espagnols contre les Tlaxcaltèques. Ceux-ci,
peuple important, avaient réussi, seuls dans le Mexique central, à conserver
leur indépendance, en dépit des agressions incessantes des Aztèques. Or, le
temps de réfléchir à la situation nouvelle créée par l’arrivée des Espagnols,
ils se rallient eux aussi à Cortès et à sa foi. Ils seront désormais ses alliés
fidèles… : ils entreront aux côtés de Cortès dans Mexico…
Petit rappel, dans les empires aztèque et inca, les
paysans étaient non seulement taillables et corvéables à merci, mais pouvaient
même être déplacés à l’extrémité opposée de l’empire sur décision des
fonctionnaires pour les besoins des travaux prescrits. Là encore, les
anticatholique évitent d’en parler, faisant chauffer comme à leur habitude le
double standard.
Quant aux colons, on comptait 28 000 émigrés espagnoles entre 1509 et 1559 pour
un territoire qui s’étendait de la Floride au nord-est, l’Arizona au nord-ouest
jusqu’au détroit de Magellan au sud, conquis avec une poignée d’hommes, comme
Cortès, Coronado, Pizarre qui n’auraient rien pu faire sans la collaboration
active de tribus Indiennes entières. Pas vraiment pressés de venir s’installer
les espagnols…
Encore un stéréotype sur l’Église, aussi faux querépandu.Je ne vous ai pas parlé de leur âme, ni de celle des femmes. Cette légende urbaine. Mais de famille. “Famille humaine” au sens de la dignité de l’homme noir sérieusement bafouée par les blancs, d’innombrables religieux compris. Baptiser des esclaves part sûrement d’un bon sentiment, mais n’honore pas forcément ceux qui le font. Il me parait difficile d’ignorer le poids considérable de cette institution dans la prise de décision des dirigeants de l’occident Chrétien.
Là encore, les baptêmes ont sauvés les gens de l’esclavage autant qu’il était possible de le faire face aux fous du temps présent, les mêmes qui aujourd’hui veulent tuer la famille et qui dans dix siècles, nous reprocheront de n’avoir rien fait.
Saint Augustin a écrit un bouquinassez gros qui s’appelle « LesConfessions »J’ai lu les confessions. C’est un pensum. Bref, vous, moi, et tout le monde – je pense – écrivons notre histoire à l’aune de notre vécu. Ou/Et influencons celle des autres pour le mêmes raisons. J’ai la plus grande admiration pour nombre d’hommes d’église en raison de leur sens du sacrifice – don d’eux mêmes – doublé d’une instruction en général conséquente. Pour ce qui est de la foi que je ne confonds pas avec la connaissance, c’est autre chose. Cela ne fait pas appel aux mêmes mécanismes. Et la mienne n’est pas aveugle.
Je ne confonds pas l’église et le message du Chrit. Son interprétation par l’église a quand même sérieusement laissé à désirer au cours des siècles. Lorsque Jésus demande à ses apôtres d’évangéliser le monde, il ne leur suggère pas de le faire à coups de canons. L’inquisition n’est pas une invention, pas plus que les ordres guerriers.
Des détails montés en épingle pour discréditer l’Eglise. L’inquisition ? 40 000 morts sur 300 ans, principalement dans les régions sauvages dont il a fallu canaliser la haine au début de cette saloperie de Renaissance. Une jolie renaissance… Les inquisiteurs faisaient tout pour sauver des fous qui se déclaraient du diable au milieu d’une population plutôt susceptible. Des tarés qui vouaient un culte à satan dont on ne peut regretté seulement qu’ils n’aient été soignés à coups de médicaments ou enfermés en psychiatrie (anachronisme volontaire). Faire de ces gens là des héros, et des populations des victimes de l’Eglise, quel retournement historique !
N’importe quel marchand ou homme politique a tué plus de personnes que l’Eglise au cours des siècles. Et le mensonge tue également en discréditant ceux qui font le bien, dans notre belle Eglise. Oui, notre Eglise est merveilleuse, avec ses défauts.
L’Église atoujours été l’institution la moins raciste qui fut. vendredi soir, le 18 mai, le président du Venezuela, Hugo Chavez, a demandé au pape Benoît XVI de présenter ses excuses
aux Indiens d’Amérique, pour ces déclarations sur l’évangélisation du
continent, en précisant, dans une entrevue télévisée et radiodiffusée : ”
Il s’est passé quelque chose de plus grave que l’holocauste au cours de la
seconde guerre mondiale, personne ne peut le nier et sa sainteté ne peut nier
l’holocauste aborigène sur cette terre”. Tout est une question de point de vue. Vous pouvez aussi m’expliquer – textes à l’appui – que l’église a toujours été une institution pacifique. L’église a pratiqué génocides et démocides. Comme le pouvoir communiste que vous devez connaitre bien mieux que moi.Pour ce qui est de l’esclavage, demandez aux descendants de la Guadeloupe et de la Martinique de quelles façons les ordres monastiques installés ont prospéré sur le sang de leurs ancêtres.
Je ne sais pas en Guadeloupe ou Martinique, mais en Amérique du Sud, les Saints catholiques ont protégé les Indiens des marchands comme toujours et à toute époques. L’Amérique en garde tellement trace que leur Foi est la plus vivante au monde. Mais bon sang, dois-je vous rappeler que c’est le long travail de l’Eglise et de nombreux ecclésiastiques qui a permis l’abolition de l’esclavage ? Renseignez-vous sur les sociétés abolitionnistes, qui les composaient, qui détestait cette idée, qui les soutenaient. La Sainte Eglise catholique. Nous sommes les meilleurs. Un point c’est tout.
« « Les « nègres » n’étaient pas de
la famille de l’église il n’y a pas si longtemps. » »
Encore un stéréotype sur l’Église, aussi faux que
répandu. Il serait bon de vérifier vos sources avant de les émettre.
Galates 3,
28 il n’y a ni Juif ni Grec, il n’y a ni esclave ni homme libre, il n’y a ni
homme ni femme; car tous vous ne faites qu’un dans le Christ Jésus.
Galates 3,
29 Mais si vous appartenez au Christ, vous êtes donc la descendance d’Abraham,
héritiers selon la promesse.
Cet extrait
de l’épitre aux Galates dee Saint Paul est à ajouter aux Berbères Gélase Ier et
Augustin, aux nègres Maurice d’Agaune (légion Thébaine), Moise l’Africain, et
bien d’autres, sans oublier le fonctionnaire Éthiopien baptisé par Philippe
dans Actes 8, 27-39 et ses descendants, le roi Ezana. Sans oublier les
arminouches Tiridate, le géorgien Miryan…et les bulles pontificales rappelant
la dignité des Indiens d’Amérique comme celles d’Alexandre VI et celle de Paul
III.
L’Église a
toujours été l’institution la moins raciste qui fut.
Le problème
avec ceux qui jugent l’Église est qu’ils rejettent l’Évangile comme un roman
mais prennent des romans (genre Jean-Claude Carrière…) pour parole d’Évangile…
« « L’a poursuivi jusqu’à
Rome où il a « épousé » le Christianisme, se réfugiant dans une foi
lui évitant d’avoir à affronter des passions charnelles dérangeantes. » »
-Pas seulement.
Saint Augustin a écrit un bouquin
assez gros qui s’appelle « Les
Confessions » dans lequel, entre autres, il raconte les circonstances de
sa conversion au Christianisme, lesquelles sont beaucoup d’ordre intellectuel
et spéculatif et pas seulement « charnelles » il s’en faut de
beaucoup.
Il vaut mieux lire ses écrits en
entier avant de juger, les notices biographiques internet étant très succintes
et peu documentées.
« « St Augustin s’est
inspiré de Platon. Quel hasard… ! » »
-Il se trouve que les Pères
Cappadociens, Saint Jan Chrysostome, Saint Cyrille et Athanase d’Alexandrie, et
autres Pères Grecs s’inspiraient aussi de Platon, pour l’excellente raison qu’ils
étaient Grecs et approuvaient le système philosophique qu’il avait élaboré et
qui, comme je vous l’ai dit, permettait de donner un contour intellectuel plus
précis à la révélation divin. Et il se trouve que l’autorité de saint Augustin,
exceptionnelle en Occident, était peu connue en Orient. Donc, il n’y a effectivement
aucun hasard, mais pas au sens où vous l’entendez. Simplement les Pères étaient
des gars cultivés qui ont étudié les humanités et qui en encourageaient l’étude
en retour.
“”Ils se sont fait rappeler-virer par le pape de l’époque – Clément je crois – , leur ordre fut dissous tout simplement parce qu’ils furent séduits pour ne pas dire enthousiasmés par leur concept sociétal et l’ont fait savir au Vatican””–
L’ordre Jésuite a été dissous surtout parce qu’il s’opposait aux “lumières” qui avaient envahi les cours royales Européennes de l’époque. Leur mission en chine avait surtout été brouillonne et ils ne savaient pas toujours distinguer parmi les coutumes chinoises celles qui pouvaient être christianisées et celles qui étaient incompatibles avec l’Évangile (et il y en avait quand même un paquet, la Chine des Aisin Gioro n’étant pas très pacifique…).
les pays asiatiques ont un urgent besoin d’être évangélisés. Léonidas, si vous mettez au nombre des pays asiatiques la Chine…nous savons que les Jésuites otnt fait leur la mission évangélique de ce pays-continent demain “maître du monde”. Ils se sont fait rappeler-virer par le pape de l’époque – Clément je crois – , leur ordre fut dissous tout simplement parce qu’ils furent séduits pour ne pas dire enthousiasmés par leur concept sociétal et l’ont fait savir au Vatican. Ils demandèrent au pape de repenser le dogme de l’église en acceptant d’y intégrer en partie la “pensée Chinoise” principalement basée sur le Confucianisme que Platon ou St Augustin n’aurait pas renié. Clément refusa et basta. Le pape François est Jésuite ! Je n’y vois aucun hasard car s’il est bien une évidence c’est que les théologiens ne sont pas des crétins. (Excusez mon langage un peu libre)
Saint Augustin compris, quand on veut bin le lire d’une part, et jusqu’au bout d’autre part, n’ont jamais été ni machistes, ni féministes. bNon vous avez raison, le Saint de “mon papa” n’a eu de cesse de tenter de fuir sa mère qui était aussi fusionnelle qu’abusive. L’a poursuivi jusqu’à Rome où il a “épousé” le Christianisme, se réfugiant dans une foi lui évitant d’avoir à affronter des passions charnelles dérangeantes. (Les mères abusives-fusionnelles-castratrices ne sont pas l’apanage du 20ème siècle). St Augustin s’est inspiré de Platon. Quel hasard… !
Saint Augustin a eu un enfant avec une femme dont il parle librement dans ses confessions. Il prend cela avec grande distance. Un des textes les plus incroyables du Christianisme qu’il m’ait été donné de lire.
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