L’horreur de notre société qui s’attaque à ses propres enfants et cherche à les perturber, eux, qui n’en ont vraiment pas besoin étant donné les modèles familiaux qu’on leur donne :
L’horreur de notre société qui s’attaque à ses propres enfants et cherche à les perturber, eux, qui n’en ont vraiment pas besoin étant donné les modèles familiaux qu’on leur donne :
Et ce n’est pas une attaque ad-hominem. Juste la démonstration d’ue méthodologie. Employée par l’église et fort bien expliquée. Autant par ses comptenteurs ecclésiastiques que vous même. Jésus n’avait pas “son église”. Il l’a instaurée. il fut élévé er éduqué culturellement dans la religion hébraïque. Culture qu’il a contesté. Ses apôtres furent la première “Pierre” de ce nouvel édifice appelé Sainte église catholique et ROMAINE. Il a jeté les bases d’une nouvelle église en contestant celle qui l’avait “construit”. Si ce n’était pas le cas, il n’aurait jamais perdu son temps à 12 ans en se rendant au temple discuter avec les docteurs de la loi. Les évangélistes d’aujourd’hui ne perdent pas leur temps à contester la validité des autres dogmes. Ils “créent ” Leur vérité” se contentantde partir de l’évidence majoritairement monothéiste d’aujourd’hui dans leur région d’influence. Jésus n’a rien inventé de bien nouveau en ce sens. Yawhé était un Dieu unique, il a repris le concept à son compte en améliorant la recette à son idée. Qui était quand même plutôt saine que sainte…Nous en sommes au 46ème échange et systématiquemet vous m’expliquez penser la même chose que X, Y, ou Z. En fonction d’un ressenti que vous décrétez faire force de loi. Je me suis fait virer de blogs féministes pour finir par exprimer mon exaspération quant à leur dogme : Patriarcat : = Hétéro-mâle-blanc-dominant. Elles ne manquent pourtant pas d’arguments… Je préférerais, Technik – si vous êtes d’accord – que vous me répondiez sur cet extraordinaire névrose de notre époque à laquelle l’église a finit par se soumettre : La Pédophilie. Si vous voulez bien sûr.
Je trouvais votre échange très intéressant mais là je me dois de réagir.
L’accusation de pédophilie, m’énerve quand on en parle comme si il n’y en avait eu que chez les catholiques.
Il y a des brebis galeuses partout.
La question qu’il faut poser n’est pas pourquoi il y a eu de la pédophilie chez les prêtres catholiques mais plutôt est-ce que la proportion de pédophiles est la même chez les prêtres catholiques que dans le reste de la population (Pas uniquement masculine d’ailleurs).
Et question subsidiaire comment reconnaitre un pédophile avant qu’il ne passe à l’acte.
Cette question est large et soulève plusieurs points:
1/
Toutes les institutions sans exceptions et en particulier l’éducation nationale ont étouffé comme elle le pouvaient les affaires de pédophilie qui existaient en leur sein. Donc la façon dont ces affaires ont été traité au sein de l’église catholique n’est pas a traiter comme spécifique au catholicisme.
La solution serait de considérer que la pédophilie est ce qu’on pourrait appeler un crime de proximité et qu’il faut mettre des moyen en place à l’échelle de la société toute entière pour permettre à la victime de s’extraire de l’environnement de son bourreau.
2/
Les raisons pour lesquelles une personne devient pédophile obligent à aborder des réalités qui font peur à tout le monde.
Il semblerait qu’il y ait une corrélation anormalement élevée entre pédophilie et homosexualité (même si la pédophilie reste minoritaire tant chez les homos que chez les hétéros).
Mais comprendre pourquoi les homosexuels sont sur-représentés chez les pédophiles (j’avais lu dans un rapport 40% contre entre 0,3 et 10% dans l’ensemble de la population selon les sources considérées) pourrait aider à comprendre la pédophilie mais jamais les activistes ne voudront que ce sujet soit abordé. Pourtant certains forums de rencontre homos étaient connu pour avoir hébergé des partie pour pédophiles.
Bien plus grave, il semblerait qu’il y ait une corrélation encore plus forte entre pédophilie et goût pour le pouvoir.
Il y a un faisceau d’indice qui laissent entendre que les milieux du sommet de la société (politiciens, journalistes, chefs d’entreprises) regorgeraient de pédophiles. Rappelez-vous des affaires Dutroux et Allègre.
3/
S’il y a un problème spécifique à l’église catholique c’est au séminaire, dans le recrutement des prêtres.
Il y a probablement beaucoup de choses à faire à ce niveau.
Mais dans le cas de la pédophilie, si on refuse d’enquêter sérieusement sur les facteurs de détection d’un pédophile, il n’y aura aucun résultat.
Je crois même qu’il y avait eu des très gros problèmes dans le séminaire de Boston à ce sujet.
Aucun interdiction en soi de lire la Bible, mais de la lire SANS LES CLEFS de lecture d l’Église qui a justement créé la Bible.Cà c’est chouette. Donc l’église a CREE la bible et détient les clefs de sa compréhension. Un peu comme Léonidas qui détient les clefs du blog pour mettre en exergue vos commentaires plutôt que les miens . C’est ça ?
Tout à fait, bien que je vous laisse converser et que je ne sois intervenu que pour des questions de politesse et de respect des règles. Je vous rappelle que je suis soumis moi-même aux règles que j’ai édictées et qu’ici, tout le monde y sera soumis ou sera, effectivement censuré. Si un homme ne respecte pas les règles qu’il se donne il ne lui reste plus rien.
Je répète, je ne suis intervenu en rien pour favoriser certains commentaires, sauf en donnant mon opinion personnelle.
Pour finir sur la lecture de la Bible, on rappelera juste que Saint Jean Chrysostome la recommandait largement et expressément dans ses homélies (lesquelles avaient des thèmes bibliques justement) et que, plus près de nous, Nicolas Velimirovic comme Justin Popovic affirmait clairement qu’aucune vie Chrétienne n saurait se construire sans ce pain quotidien qu’est la Sainte Écriture.
Le Christ n’a jamais douté de “son” église, puisque les Pharisiens n’en faisaient pas partie.”Son” Église, colonne et fondement de la Vérité st celle qu’Il a fondée pour servir d’antichambre de Salut pour toute l’Humanité.
« « 1179 : Le pape Alexandre III interdit la
prédication des Vaudois. Ils prêchaient en employant une traduction de parties
de la Bible en langue vulgaire » »
Alexandre III n’a pas condamné les Vaudois pour leur
prédication en langue vulgaire, mais pour leur hérésie théologique, ce qui
n’est pas la même chose.
« « 1184 : Lors du concile de Vérone, en
Italie, le pape Lucius III, soutenu par l’empereur romain Frédéric Ier
Barberousse, décrète que tous les “hérétiques” qui aiment la Bible et qui
persistent à penser ou à enseigner autre chose que le dogme catholique seront
excommuniés et remis au pouvoir séculier pour être punis (d’ordinaire le
bûcher). « «
-D’abord, je viens de prouver que le « bûcher »
était en fait très peu utilisé.
Le pape Lucius n’a pas ensuite condamné l’étude ni la
lecture de la Bible, mais le fait de l’interpréter de manière erronée,
personnelle et de diffuser ensuite ces fausses doctrines. Nous sommes toujours
ici dans un combat contre l’hérésie, pas contre la prédication, l’étude ou la
compréhension du texte. Combat logique au demeurant. C’est l’Église qui a donné
la Bible aux Hommes, c’est elle qui en a fixé le Canon et, comme l’exemple de
l’Ethiopien dans les Actes(que vous devriez lire) le prouve, « lire »
ne signifie pas « comprendre ». Et toutes les interprétations d’un
même texte n’ont pas la même valeur.
« « 1199 : Le pape Innocent III condamne la
traduction en français des Psaumes, des Évangiles et des épîtres de Paul et
interdit les réunions tenues dans le diocèse de Metz, en France, dans le “but
coupable” d’étudier les Écritures. » »
-Toujours dans une perspective de lutte contre une
interprétation erronée. La lecture de la Bible, faite au cours des Offices
comme sous la direction du prêtre n’a, elle, jamais été sanctionnée.
« « Des moines cisterciens brûlèrent toutes
les traductions en langue vulgaire qu’ils trouvèrent. 1211 : Par ordre du pape
Innocent III, l’évêque de Metz, Bertram, organise une croisade contre tous les
lecteurs de la Bible en langue vulgaire et toutes les Bibles découvertes sont
brûlées « «
-Parce qu’elles avaient été élaborées en dehors de l’Église,
pas parce qu’elles avaient été n langues vulgaires, comme l’approbation du
slavon et la condamnation des trilinguistes (qui n’admettaient que le grec, le
latin et l’hébreu comme langues de prédication, justement, contre la réalité
même d l’Église à l’époque) le prouve.
« « 1215 : Les trois premiers canons du IVe
concile du Latran se rapportent aux hérétiques qui, avec audace, “s’attribuent
l’autorité de prêcher”. Le “Dictionnaire de Théologie Catholique” reconnaît que
cette mesure était principalement dirigée contre les Vaudois, qui prêchaient
avec des Bibles en langue vulgaire. « «
-Toujours la lutte contre les hérésies et les traductions
bibliques non-ecclésiales, ce qui est logique. Toujours rien ni contre l’Étude,
ni la réflexion, ni la prédication.
« « 1229 : Le canon 14 promulgué par le concile
de Toulouse, en France, déclare: “Nous prohibons aux laïques d’avoir les livres
de l’Ancien et du Nouveau Testament, à l’exception d’un psautier, et des
portions de Psaumes contenues dans un bréviaire, ou les heures de la
bienheureuse Vierge. Mais nous leur défendons très rigoureusement d’avoir en
langue vulgaire même les livres ci-dessus. 1246 : Le canon 36 du concile de
Béziers, en France, dit expressément: “Vous veillerez entièrement, selon tout
ce que vous saurez être juste et légal, à ce que les livres théologiques ne
soient pas possédés, même en latin, par des laïques, ni en langue vulgaire par
les clercs.” ”
-1229, donc à l’époque des hérésies vaudoises et surtout
Cathares, une hérésie mortifère par ailleurs qui souhaitait l’autodestruction
du genre humain. Ce n’est pas la Bible qui était interdite en elle-même ni même
sa lecture, mais les versions perverties qui pouvaient circuler.
« « 1559 : “[Le pape] Paul IV range parmi les
‘Biblia prohibita’ (livres interdits) toute une série de Bibles latines. Il
ajoute que toutes les Bibles en langue vulgaire ne peuvent ni être imprimées ni
être gardées sans une permission du Saint-Office. C’était en pratique la
prohibition de la lecture des Bibles en langue vulgaire.” — “Dictionnaire de
Théologie Catholique”, volume 15, colonne 2 738. 1564 : La quatrième règle
de l’Index (des livres interdits) publié par le pape Pie IV déclare:
“L’expérience prouve que si l’on permet indistinctement la lecture de la Bible
en langue vulgaire, il en arrivera par la témérité des hommes plus de mal que
de bien.” 1590 : Le pape Sixte-Quint fait savoir expressément que personne
ne peut lire la Bible en langue vulgaire sans une “permission spéciale du Siège
apostolique”. « «
-Encore une fois, ce n’est ni la lecture, ni la réflexion
Bibliques qui sont interdites, mais les versions non approuvées par l’Église
(lesquelles foisonnaient à l’époque), ce qui n’est pas la même chose.
« « 1664 : Le pape Alexandre VII incorpore à
l’index des livres interdits toutes les Bibles en langue vulgaire. 1836 :
Le pape Grégoire XVI prévient les catholiques que la quatrième règle de l’Index
publié en 1564 par Pie IV reste toujours en vigueur. 1897 : Le pape Léon
XIII, dans sa constitution apostolique “Officiorum” a promulgué les règles
suivantes relatives à l’emploi des Bibles en langue vulgaire: “Toutes les
versions en langue indigène, même celles qui sont publiées par des catholiques,
sont absolument prohibées, si elles n’ont pas été approuvées par le Siège
apostolique, ou éditées sous la surveillance des évêques avec des annotations
tirées des Pères de l’Église et d’écrivains doctes et catholiques. (…) Sont
interdites encore toutes les versions des Saints Livres composées par des
écrivains non catholiques quels qu’ils soient, en toute langue vulgaire — et
notamment celles qui sont publiées par les Sociétés bibliques que plus d’une
fois les pontifes romains condamnèrent.” 1955 : Résumant les raisons de
l’opposition de l’Église catholique à l’enseignement de la Bible, l’auteur
catholique français Daniel-Rops écrivit dans son livre “Qu’est-ce que la
Bible?” qui obtint le “nihil obstat” et l’“imprimatur” des autorités
ecclésiastiques: “Luther, et à côté de lui, les autres ‘réformateurs’, en
rendant au Livre [la Bible] sa suprématie et son retentissement, commirent
l’inexpiable erreur de le séparer de la Tradition qui avait garanti son texte
et avait tant contribué à l’élucider. Devenu pour l’homme unique source de foi
et de vie spirituelle, la Bible offrait le moyen de se passer de l’Église (…).
L’Église catholique (…) réagit par les mesures de protection que prit le
Concile de Trente [1545-1563], notamment par l’interdiction aux fidèles de lire
la Sainte Écriture dans des traductions en langue vulgaire qui n’auraient pas
été approuvées par elle et qui ne seraient pas accompagnées de commentaires
conformes à la Tradition catholique. (…) Il devint courant d’entendre répéter
que ‘la Bible est à l’Index’, qu’un ‘catholique ne doit pas lire la Bible’.”
-Rebelote.
Aucun interdiction en soi de lire la Bible, mais de la
lire SANS LES CLEFS de lecture d l’Église qui a justement créé la Bible. Comme
on ne peut avoir un arbre sans les racines du reste. Ou alors, il faudrait
mettre la Septante sur le même plan que la « bible » des témoins de
Jéhovah….
Donc vos références ne correspondent qu’à un Hors-Sujet…
Les prêtres Grecs parlaient en grec, les Syriaques en
arabe, les Arméniens en arménien, les Serbes, Russes, Bulgares en langues
slaves, notamment en « slavon », au moment où cette langue était
compris par tous, les roumains en roumain, les Ethiopiens en Gheez… Même en
Occident, le latin servait de langue liturgique, mais pas de langue de
prédication. Les prêtres en Occident prêchaient en francique, celte, germain…
Et quand Cyrille et Méthode ont prêché en langues slaves, le pape
Nicolas Ier ne les a pas empêchés bien au contraire. Et tous ces pays ont
leurs traductions en langues vernaculaires d la Bible, que ce soit la Peshita,
la Bible en grec, en arménien, en slavon, en roumain…Y compris les premières
bibles en français, qui apparurent au XIII siècle avec les traductions de Jean
le Bon de l’université de Paris et celle de Guillart Desmoulins. Toutes
versions bel et bien vernaculaires de la Bible, très largement répandues et
utilisées dans le Christianisme et qui constituent autant de contre-exemples,
bien plus antiques et représentatifs que les quelques décrets pontificaux, d’ailleurs
motivés par des circonstances exceptionnelles et qu’il ne faut pas là non plus
extrapoler.
Il ne faut pas confondre interdiction de langue avec
combat contre une hérésie.
Et comme vous le constatez, le Christianisme ne se limite
pas à l’Occident et à la Papauté, ni même à l’époque médiévale, ni même à l’Église
catholique. L’Église
puise ses sources scripturales Grecques, Latins, Syriaques
(Saint Isaac, Ephrem) largement dès l’Antiquité tardive et l’Église part de
l’Hibernie pour aller en Ethiopie, en Arménie (pays christianisé vers 303, donc
largement avant la période médiévale…), la Géorgie, l’Empire Byzantin, le monde
syriaque, l’Espagne Wisigothique, le monde Germanique, les principautés Russes,
les royaumes de Serbie, les états Italiens, la Pologne…tous pays évangélisés,
christianisés, constitués avant l’An 1000… Et à une époque où l’Église
Catholique n’avait pas le même visage.
En l’occurrence, non seulement la Bible n’a jamais été
interdite (et comment puisqu’elle est lue lors des différents offices de toute
manière), mais l’Église a certainement développé, en sus d l’étude religieuse,
le système d’éducation et d’instruction le plus complet, riche et ouvert qui
soit.
Proverbes
1, 2 pour connaître sagesse et discipline, pour pénétrer les discours profonds,
Proverbes
1, 3 pour acquérir une discipline avisée — justice, équité, droiture —
Proverbes
1, 4 pour procurer aux simples le savoir-faire, au jeune homme le savoir et la
réflexion,
Proverbes
1, 5 que le sage écoute, il augmentera son acquis, et l’homme entendu acquerra
l’art de diriger.
Proverbes
1, 6 Pour pénétrer proverbes et sentences obscures, les dits des sages et leurs
énigmes.
Ces
mots sont justement les premiers à avoir été traduits en arménien avec
l’alphabet inventé par Mesrop Machtots vers 404. Ce n’est pas un hasard s’ils
parlent de compréhension et d’intelligence pour aller vers Dieu…
la réalité quand on l’a sous le nez.Extraordinaire culpabilisation du masculin au moyen commode de sa “mauvaise sexualité”, et de sa viol-ence. Les féministes ont réussi à inverser l’axiome. Hésiode considèrait ainsi que
sans femme la vie n’est pas vivable mais qu’avec elle ne l’est pas plus. Face
au désir féminin, Hippolyte se lamente de devoir subir ce « frauduleux
fléau”… Il est une question que je me pose. J’aimerais avoir votre avis. Pourquoi Bible, évangiles et autres livres saints ne condamnent pas la sexualité adulte/enfant ? (Que je sache)
Anachronisme. Quand Jésus dit que ceux qui font du mal aux enfants feraient mieux d’avoir une meule autour du cou et être jetés à la mer, Il parle de cela. Mais la notion de pédophilie en tant que telle n’est pas explicitée à cette époque, ce n’est pas une époque de science comme la nôtre. Il faut comprendre les mots par rapport à la société de l’époque. Et si on fait cela, la condamnation est sans appel.
C’est bien de douter, Thomas a douté et même la Mère de Dieu a posé à l’Archange Gabriel des questions qui prouvaient qu’elle n’était ni idiote ni ignorante.Je crois que l’on peut dire également que Jésus a fait plus que douter de “son église” des docteurs de la loi aussi lettrés qu’érudits comme des pharisiens leur pr^tant allégeance sans retenue et aveuglément..
“Sur cette pierre…”
Les Pères ont ainsi toujours encouragé et favorisé l’instruction et l’éducation pour que la Révélation soit COMPRISE1179 : Le pape Alexandre III interdit la prédication des Vaudois. Ils prêchaient en employant une traduction de parties de la Bible en langue vulgaire. 1184 : Lors du concile de Vérone, en Italie, le pape Lucius III, soutenu par l’empereur romain Frédéric Ier Barberousse, décrète que tous les “hérétiques” qui aiment la Bible et qui persistent à penser ou à enseigner autre chose que le dogme catholique seront excommuniés et remis au pouvoir séculier pour être punis (d’ordinaire le bûcher). 1199 : Le pape Innocent III condamne la traduction en français des Psaumes, des Évangiles et des épîtres de Paul et interdit les réunions tenues dans le diocèse de Metz, en France, dans le “but coupable” d’étudier les Écritures. Des moines cisterciens brûlèrent toutes les traductions en langue vulgaire qu’ils trouvèrent. 1211 : Par ordre du pape Innocent III, l’évêque de Metz, Bertram, organise une croisade contre tous les lecteurs de la Bible en langue vulgaire et toutes les Bibles découvertes sont brûlées. 1215 : Les trois premiers canons du IVe concile du Latran se rapportent aux hérétiques qui, avec audace, “s’attribuent l’autorité de prêcher”. Le “Dictionnaire de Théologie Catholique” reconnaît que cette mesure était principalement dirigée contre les Vaudois, qui prêchaient avec des Bibles en langue vulgaire. 1229 : Le canon 14 promulgué par le concile de Toulouse, en France, déclare: “Nous prohibons aux laïques d’avoir les livres de l’Ancien et du Nouveau Testament, à l’exception d’un psautier, et des portions de Psaumes contenues dans un bréviaire, ou les heures de la bienheureuse Vierge. Mais nous leur défendons très rigoureusement d’avoir en langue vulgaire même les livres ci-dessus.” 1246 : Le canon 36 du concile de Béziers, en France, dit expressément: “Vous veillerez entièrement, selon tout ce que vous saurez être juste et légal, à ce que les livres théologiques ne soient pas possédés, même en latin, par des laïques, ni en langue vulgaire par les clercs.” 1559 : “[Le pape] Paul IV range parmi les ‘Biblia prohibita’ (livres interdits) toute une série de Bibles latines. Il ajoute que toutes les Bibles en langue vulgaire ne peuvent ni être imprimées ni être gardées sans une permission du Saint-Office. C’était en pratique la prohibition de la lecture des Bibles en langue vulgaire.” — “Dictionnaire de Théologie Catholique”, volume 15, colonne 2 738. 1564 : La quatrième règle de l’Index (des livres interdits) publié par le pape Pie IV déclare: “L’expérience prouve que si l’on permet indistinctement la lecture de la Bible en langue vulgaire, il en arrivera par la témérité des hommes plus de mal que de bien.” 1590 : Le pape Sixte-Quint fait savoir expressément que personne ne peut lire la Bible en langue vulgaire sans une “permission spéciale du Siège apostolique”. 1664 : Le pape Alexandre VII incorpore à l’index des livres interdits toutes les Bibles en langue vulgaire. 1836 : Le pape Grégoire XVI prévient les catholiques que la quatrième règle de l’Index publié en 1564 par Pie IV reste toujours en vigueur. 1897 : Le pape Léon XIII, dans sa constitution apostolique “Officiorum” a promulgué les règles suivantes relatives à l’emploi des Bibles en langue vulgaire: “Toutes les versions en langue indigène, même celles qui sont publiées par des catholiques, sont absolument prohibées, si elles n’ont pas été approuvées par le Siège apostolique, ou éditées sous la surveillance des évêques avec des annotations tirées des Pères de l’Église et d’écrivains doctes et catholiques. (…) Sont interdites encore toutes les versions des Saints Livres composées par des écrivains non catholiques quels qu’ils soient, en toute langue vulgaire — et notamment celles qui sont publiées par les Sociétés bibliques que plus d’une fois les pontifes romains condamnèrent.” 1955 : Résumant les raisons de l’opposition de l’Église catholique à l’enseignement de la Bible, l’auteur catholique français Daniel-Rops écrivit dans son livre “Qu’est-ce que la Bible?” qui obtint le “nihil obstat” et l’“imprimatur” des autorités ecclésiastiques: “Luther, et à côté de lui, les autres ‘réformateurs’, en rendant au Livre [la Bible] sa suprématie et son retentissement, commirent l’inexpiable erreur de le séparer de la Tradition qui avait garanti son texte et avait tant contribué à l’élucider. Devenu pour l’homme unique source de foi et de vie spirituelle, la Bible offrait le moyen de se passer de l’Église (…). L’Église catholique (…) réagit par les mesures de protection que prit le Concile de Trente [1545-1563], notamment par l’interdiction aux fidèles de lire la Sainte Écriture dans des traductions en langue vulgaire qui n’auraient pas été approuvées par elle et qui ne seraient pas accompagnées de commentaires conformes à la Tradition catholique. (…) Il devint courant d’entendre répéter que ‘la Bible est à l’Index’, qu’un ‘catholique ne doit pas lire la Bible’.”
A mais l’Eglise a eu entièrement raison sur ce point. Laisser la Bible dans les mains de gourous qui font de mauvaises traductions, qui manipulent les foules, on voit ce que ça a donné (Témoins de Jéhovah, protestantisme, désunion…). Personnellement, j’ai confiance en l’Eglise. Pour vous, l’Eglise aurait dû semer la défiance ? C’est tout simplement illogique.
Oui, je vais faire l’effort. Mais je vous fais confiance et sur ce point je sais que nous sommes en symbiose.
“”N’ayant évidemment rien à voir avec le partage de l’empire entre Orient et Occident ? D’évidence, ces cultures se situent en occident.””
-Je viens justement de mentionner l’Empire Byzantin, L’Arménie Cilicienne et les Arabes Syriaques.
Pas précisément en « occident ». Et il faut avoir à l’esprit que ces cultures demeuraient Chrétiennes et maintenaient un haut niveau d’échanges spirituels comme artistiques et culturels avec la partie Occidentale de l’Europe. Les miniatures de Toros Roslin doivent beaucoup aux artistes Francs et l’Art Roman Français doit beaucoup aux architectes Arméniens, tout comme certaines églises en Serbie du reste, depuis le voyage que Saint Sava y fit.
Pour le reste, je viens de démontrer l’impossibilité culturelle de cette « transmission » de la part de l’islam, vu que des gens qui ne parlaient pas le grec auraient eu du mal à traduire Aristote…Les traductions Arabes d’Aristote et d’autres philosophes Grecs viennent des Arabes Syriaques. Chose démontré, dates, noms, lieux et sources à l’appui, là où la thèse inverse n’en apporte aucune. J’ai donc d’avantage confiance en la première, logiquement.
“”N’ayant non plus rien à voir avec les dix ou vigt ‘Notre père » ou « je vous salue Marie » en pénitence imposée à l’issue de la confession de nos fautes””
Déjà, pour la confession, on impose un peu plus que trois “Ave Maria”, à la base, cela dépend du référentiel confessé. La répétition des « Notre Père » et des « Ave Maria », n’a jamais empêché la Lectio Divina ni l’étude théologique, le Christianisme n’étant pas la religion du livre lu mais du livre compris, de la révélation de l’Esprit Saint à l’intelligence de l’Homme. Ce qui a donné les innombrables ouvrages, homélies et catéchèses des Pères de l’Église. Tout comme le « credo ut intellegam » de Saint Augustin » et son pendant « Comprendre pour croire » d’Abélard (et la scholastique n’est pourtant pas mon truc).
Il est à noter que cette reconnaissance et cette participation de l’intelligence ne date pas de la Scholastique, de Pierre Lombard ou d’Abelard (qui complétait le « Credo ut intellegam » de Saint Augustin par le « comprendre pour croire », ce qui n’est pas nécessairement contraire aux Pères de l’Église, ni nocif à la Foi, bien au contraire, elle l’entretient et la renforce par l’intelligence, la réflexion qui confirme et complète les convictions fortes de base) mai bel et bien de Saint Paul (un excellent « juriste », un cérébral, alors que Saint Jean était plus intuitif, mystique, sentimental, sémite. Saint Luc (qui était médecin, selon la Tradition, de plus ) Isaie, Jérémie, Esdras, Néhémie s’adressaient à l’intelligence des Hommes, tenaient un langage logique et insistaient sur la compréhension par tous et toutes de Dieu et de Sa Loi, Saint Jean Ezechiel comme Élie s’adressaient surtout à l’intuitif, au mystique, à l’expérience personnelle et évidente de Dieu, de ses rencontres personnelles, d’une réalité qui ne peut pas se partager autrement que par sa description brute, surtout Élie qui aussi s’adressait aux Hébreux incroyants et infidèles dans un rapport de forces immédiat, qui ne demandait pas de réflexion, mais des actes concrets et des exemples immédiats.
« Si nous voulons empreindre en nous l’idée du beau assez fortement pour qu’elle soit ineffaçable, nous devons nous initier aux sciences profanes, avant que de vouloir entrer dans les secrets des sciences sacrées. Par-là, nous nous accoutumerons à ces vives lumières, comme on s’accoutume à regarder le soleil en voyant son image dans l’eau ». Les Pères ont ainsi toujours encouragé et favorisé l’instruction et l’éducation pour que la Révélation soit COMPRISE surtout comme le but le sommet de toute la Création que tout était à ses pieds, en dessous d’elle.
Cette reconnaissance du rôle de l’intelligence n’est pas une spécificité, et surtout pas une perversion « occidentale », les Pères Grecs la reconnaissaient, l’approuvaient et la développaient, comme les innombrables homélies et autres textes explicatifs de leur part le prouvent. L’intelligence dans la Foi est Orthodoxe, fait partie de l’enseignement et de la tradition de l’Église Chrétienne orthodoxe, laquelle s’est toujours méfié d’un trop grand sentimentalisme, mysticisme facile, et a toujours refusé d’accorder au sentiment le monopole du vécu divin. En effet, si la Vérité est connectée à la nature humaine et au sens de la vie, ll n’est pas censée demeurer dans les hauteurs, éloignée, mais est bel et bien présente dans le monde des Hommes et y a une action réelle, laquelle ne peut s’exercer que si elle est acceptée par l’Homme et donc à fortiori, comprise (car pour pouvoir accepter ou refuser, encore faut-il connaitre). De plus, le Salut doit être le résultat de la symphonie entre l’action de la Grace et celle des Hommes, par l’acceptation de cette dernière par leur liberté. Or comment l’Homme peut-il collaborer avec une Grace dont il ignorerait l’existence, ne comprendrait pas la provenance, et n’identifierait pas le sens?
Donc, en effet, pas grand chose à voir avec des sourates répétées non-stop sans en comprendre le sens, et sans réflexion derrière.
Par conséquent, le Christianisme a fait en matière de réflexion des preuves que, en effet, ni l’islam, ni le talmudisme ne fournissent.
“”nous sommes d’accord, et c’est exactement ce que je fais à une différence de taille, c’est que je suis beaucoup plus dubitatif que vous ou Léonidas””
C’est bien de douter, Thomas a douté et même la Mère de Dieu a posé à l’Archange Gabriel des questions qui prouvaient qu’elle n’était ni idiote ni ignorante. La foi se nourrit aussi du doute, comme le feu purifie et durcit l’acier.
Mais il ne faut pas non plus être comme Zacharie. Quand on a la réalité des faits sous les yeux, caractérisée, sourcée, référencée de manière à voir que les choses ne peuvent être mises à égalité, il est du meilleur goût d reconnaitre la réalité Et de fond ET de forme avec les différences énormes y afférant. C’est pourquoi par exemple j’ai du mal à mettre sur le même plan une Inquisition Espagnole qui fit à tout casser 10 000 victimes en 350 ans avec une révolution Française humaniste t tolérante qui en fit 300 000 n 6 ans. Je ne parle même pas de 60 millions de morts du bolchevisme ou des 140 000 morts d’Elias Calles…Ce avec de plus un enseignement de fond qui, dans le premier cas, condamnait bien plus l’usage de la violence, l’encadrait par les idéaux de justice et d miséricorde quand les autres la justifiaient, la systématisaient, en faisaient un mode de gouvernement.
Il faut savoir s’incliner devant la botte souveraine de la réalité.
“Chacun voulant absolument convaincre l’autre de SA vérité qu’il appelle LA vérité. Incrée””
Tout le monde cherche à convaincre, c’est logique. Même les athées cherchent à convaincre de leur vérité athée. Bien plus violement du reste, comme l’Histoire le démontre.
Mais ni avec la même part de réflexion, ni avec la même part de violence. Et encore une fois, on peut difficilement mettre les choses sur le même plan quand on connait la réalité, qu’il est difficile de nier.
“”Ne seriez vous pas un nouveau converti Technik ?””
Non, cela fait déjà un bon moment, et le fait de vieillir ne m’a pas fait changer d’avis, tout comme l’expérience de vie (et sans raconter ma vie, j’ai quand même pas mal vécu, voyagé dans bien des endroits, et pas en club Med…) et l’étude de l’Histoire. Bien au contraire, plus j’en sais, plus j’en sors convaincu… L’Histoire n’est pas neutre. Elle distribue les bons et les mauvais points. Mais il y a à cela une condition INDISPENSABLE. Savoir se débarrasser des stéréotypes de l’Éducation(sic) nationale(resic) et savoir admettre la réalité quand on l’a sous le nez.
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