Femmes fécondées par des morts. Le « peut-être » des juges

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Notre population stérile ne sait plus comment se reproduire. Elle cherche désespérément des solutions à son angoisse de mort. Et comme elle n’a pas les moyens spirituels de se remettre en question, elle veut imaginer qu’en poursuivant sa féminisation outrancière, elle va pouvoir s’en sortir. Bien cachée des réalités, une élite tente d’inculquer à une masse complice que ses décisions progressistes n’auront jamais de conséquences dans sa vie, si ce n’est positives. La dernière hésitation en date de notre société concerne l’insémination des femmes par des morts.

Ayant perdu leur mari prématurément, souvent de maladie, elles veulent tout de même avoir un enfant de lui. Avant qu’il ne décède, elles ont fait congelé ses spermatozoïdes, puis se sont faites inséminer à la première occasion. Mais voilà, pour une raison ou une autre, il arrive que cette semence soit utilisée après que le géniteur fût passé de vie à trépas, des fois des années après. L’intention est louable. Le romantisme certain. La relation va perdurer par delà la mort, le matériel et le monde n’aura aucune emprise sur leur amour etc. etc. Or la loi française est claire sur le sujet. Ce n’est pas autorisé. Malgré tout, à Rennes, une juge vient de se laisser aller au sentimentalisme et « eu égard aux circonstances exceptionnelles », a autorisé le transfert des gamète. A l’inverse, une autre épouse se battant depuis deux ans pour faire avancer sa cause a été déboutée juste après. Notre société hésite.

Dans l’esprit de toutes ces femmes aimantes, il est amusant de constater combien le père de leur enfant n’est qu’une idée abstraite. Il existe parce qu’elles l’aiment, sinon il n’est rien. Les féministes parlent souvent de la femme objet. Ici, le père objétisé n’est pas une sorte de mythe ayant pour but d’asseoir une plainte et donc, un pouvoir. Il est une réalité crue. La femme se sert d’un homme qui n’appartient même plus à ce monde. Si elle peut agir ainsi c’est en vérité, parce qu’il n’a jamais existé. Et pourtant elle l’aime !

Les femmes vous diront souvent qu’elles ne sont pas attirées en premier lieu par un corps chez un homme. Quand elles vous parlent ainsi, elles ne vous mentent pas. Elles fantasment sur l’idée d’homme, et à l’extrême pour certaines, sur un homme dont elles partageraient l’existence “par amour” tandis que son être ne signifierait rien de concret pour elles. Les maris de ces dernières le comprennent au moment du divorce. Ils sont surpris de voir combien ce corps qu’ils ont tant aimé et dont ils se sont crus aimés, comme l’exprime la chanson de Balavoine, peut se retourner en esprit contre eux :

« …Si j’avais su qu’un matin

Je serai là, sali, jugé, sur un banc

Par l’ombre d’un corps

Que j’ai serré si souvent

Pour un enfant… »


Daniel Balavoine -Mon fils, ma bataille- 1980 par Globetrotteur30

Ils ont traversé la vie de leur épouse comme un fantôme, un esprit, parfois aveuglés qu’ils étaient par leur naïf désir viril de chair… Tous ceux là se croient pourtant le père de leurs enfants parce qu’ils en sont le géniteur. Mais ce raisonnement n’est pas valide dans l’esprit d’une mère qui se veut toute puissante. Dans une société en pleine déliquescence où les magistrats ont été éduqués dans ce climat, voire sont des femmes, la justice ne fait pas grand cas des hommes quand il y a séparation conflictuelle. Et ça tombe bien, les enfants de ce genre de femmes, ne reconnaissent que leur mère. Plus rien n’empêche alors l’inceste.

Cette perméabilité aux femmes d’une civilisation en fin de vie, explique pourquoi aujourd’hui, l’institution judiciaire est prête à autoriser les inséminations post-mortem, contre la loi. La féminisation des esprits est permise par l’opulence et une logique maternelle s’impose : le père est celui qui est aimé par la mère. Point à la ligne. Cette façon féministe de ressentir les émotions nous ramène 20 000 ans en arrière au culte des déesses mères. A cette époque, le rôle des hommes est ignoré dans la procréation, et les femmes sont vues comme des êtres supérieurs, sources de toute vie. Aujourd’hui, le rôle biologique des hommes est reconnu. Mais la science est en train de leur retirer cette unique prérogative alors même qu’ils refluent du champ social. Ainsi ne reste-t-il plus rien aux hommes. Dans leur famille, ils sont des fantômes et dans la société, ils sont remplaçables, ceci expliquant cela. Qu’importe les compétences différenciées de chacun dans un monde esclavagiste qui génère de la croissance sur les morts en écrasant la moindre parcelle d’humanité. L’argent coule à flot, l’immigration aussi, pas besoin de se poser de questions sur ce tissus social qui s’est délité. La bête est morte, mais la tête bouge encore, c’est la preuve que nous sommes encore vivants !

Ainsi dans cette société, il n’est pas inenvisageable qu’un mort féconde une vivante, car déjà, bien des hommes morts fécondent des vivantes symboliquement. C’est comme pour les unions de duos homosexuels. Vous pouvez bien vouloir les interdire, si les gens ne comprennent même plus la différence entre un homme et une femme, vous aurez bien du mal à le faire. Or, il y a bien longtemps que la différence entre hommes et femmes a été effacée de nos paroles à dessein, tandis qu’elle survivait dans nos corps, notre culture, notre cerveau. Cette dissonance féministe a été la source de bien des malheurs. Mais elle s’est imposée envers et contre notre humanité grâce à un patient travail du diable, jusqu’à la loi Taubira. De même, aujourd’hui, le père est mort dans l’esprit de nos femmes, tandis que notre société crie plus que jamais son manque d’hommes. Cela se voit crûment dans ces écoles de banlieue qui explosent en concentrant leur violence sur le peu d’hommes qui y sont encore présents. Cela se voit aussi dans les supplications de ces femmes que nous ne voulons plus soutenir. Dès lors et si nous n’arrivons pas à nous imposer dans la société, il n’est pas loin le temps où celle-ci se passera définitivement d’hommes, car le concept d’homme ou de père, n’existera même plus.

Vous me direz, cette idée folle n’adviendra jamais. Je vous répondrais que si nous laissons faire, nous encouragerons l’absence des hommes et que vous vous habituerez à cette situation, car l’humain est capable de s’habituer à tout, jusqu’à se comporter pire qu’une bête.

En ce sens, les films de zombis sont une allégorie de notre société actuelle. Ils donnent vie à la peur de nos adolescents de ne pas pouvoir échapper à un monde qui les terrorise. L’intégration sociale n’est plus comprise. Elle est assimilée à un passage dans le camps des morts-vivants desquels il faudrait se défendre. La mort a posé une patte sur leur imaginaire, les mettant dans une contradiction folle : s’épanouir contre la société. Ainsi en est-il des périodes de dégénérescence dans l’histoire, où il faut combattre ce qu’il faudrait défendre. Enfermés dans des rapports infantiles, les humains de ces sociétés construisent un monde d’autistes et s’effraient du résultat.

Je ne sais pas si les morts vont être autorisés à féconder les vivantes chez nous. Car cette mesure lèverait le voile sur une hypocrisie encore difficile à assumer, pour l’instant. Par contre, je sais que les forces de dénégation du père nous conduisent jusque là, et que les hommes d’aujourd’hui ont la responsabilité de poser des limites pour que nous ne soyons pas emportés par le vent progressiste qui est l’envers d’une rigidité passéiste, les deux concourant à alimenter leur absurdité réciproque. Dans une telle société, l’homme augmenté disparaîtrait en rêvant de la folie transhumaniste, sans même s’en apercevoir, tout comme nous sommes en train de disparaître. 

25 réponses à “Femmes fécondées par des morts. Le « peut-être » des juges”


  1. Avatar de Léonidas Durandal

    ""Quand ça fonctionne, c'est magnifique" : des médecins défendent les "bébés médicament"" L'Express du 10/10/2019.

    Tuer des enfants pour en faire vivre d'autres. L'imagination du matriarcat/diable est sans borne. 


  2. Avatar de Léonidas Durandal

    "Pour dénoncer les féminicides, les Femen se griment en zombies" Figaro du 05/10/2019.

    Je me demande qui leur passe le maquillage sur le corps. Certainement de jolies phallocrates. 


  3. Avatar de Léonidas Durandal

    "Bioéthique : l'Assemblée rejette de justesse la PMA post-mortem" AFP du 27/09/2019.

     

    "La veuve, «on ne lui permettra pas d'avoir une PMA avec l'homme qu'elle a aimé, mais on lui permettra d'avoir une PMA avec un tiers-donneur, je ne comprends pas», a résumé Florence Granjus (LREM)"

    Remarque, elle ne comprend pas non plus à quoi sert un père…


  4. Avatar de Léonidas Durandal

    "PMA pour toutes : « Le désir d'enfanter est un droit fondamental »", Le Point du 12/06/2019.

    "…Il existe deux cadres majeurs en matière de possible évolution de la PMA. D'abord, celui de l'insémination post-mortem, pour laquelle je suis favorable, à condition qu'elle respecte un strict encadrement."

    Il faut dire que déjà, le type, se met à la place des femmes pour décider ce qui est fondamental pour elles. Vous avez le cas cinglant d'un malade mental qui fait étalage de ses opinions dans la presse. 


    1. Avatar de Mindstyle
      Mindstyle

      Une femme seule ou lesbienne qui désire un enfant, c'est parfaitement normal et admis. 

      Un enfant né d'une PMA sans père, qui désire un père et connaître ses racines, et bien il faudra qu'il fasse avec. 

      L'égoïsme pur. 

      Ces femmes malades établissent une grave confusion : Un enfant n'est pas un droit, mais un SUJET DE DROIT.


  5. Avatar de Ansel
    Ansel

    Une vidéo antiféministe percutente postée hier par Virginia Vota :

    https://www.youtube.com/watch?v=yfT73AHr_J4


    1. Avatar de macron@estgenial.fake
      macron@estgenial.fake

      Elle est bien très courageuse cette youtubeuse.

      Léo avez-vous un mail ?


      1. Avatar de Léonidas Durandal

        Essayez le formulaire de contact, vous me direz si ça marche enfin.


    2. Avatar de Mindstyle
      Mindstyle

      Magnifique. Tout est dit. Quand je pars en vacances en séjour organisé, je vois souvent des femmes, la trentaine, ou bien même un peu plus jeune, célibataires. 

      On comprend tout de suite pourquoi rien qu'en les observant. Castratrices à l'extrême, une espèce de toxicité latente observable, aucune empathie.


  6. Avatar de Lengler Jean-Marie

    Leonidas indique:

    Bien cachés des réalités, une élite tente d’inculquer à une masse complice que leurs décisions progressistes n’auront jamais de conséquences dans leur vie, si ce n’est positives.

    Remarques et/ou suggestions

    Je pense qu’il faut remplacer le mot “cachés” par “cachée” et que le mot “cachée” pourrait être avantageusement remplacé par “éloignée”

    Je pense que cette phrase serait mieux comprise si elle était remplacée par la phrase que voici:

    Bien éloignée des réalités, une élite cachée tente d’inculquer à une masse “rendue” (ou “à rendre”) complice que leurs décisions progressistes ne peuvent avoir des conséquences dans la vie de ceux qui la constitue, autres que positives.


    1. Avatar de Lengler Jean-Marie

      ou même phrase mais en remplacant le mot “leurs” par “ses”

      Bien éloignée des réalités, une élite cachée tente d’inculquer à une masse « rendue » (ou « à rendre ») complice que ses décisions progressistes ne peuvent avoir des conséquences dans la vie de ceux qui la constitue, autres que positives.


      1. Avatar de Léonidas Durandal
        Léonidas Durandal

        Les gens sont donc des irresponsables ?


    2. Avatar de Léonidas Durandal
      Léonidas Durandal

      Merci pour l’orthographe. Je sous-entendais les membres de cette élite, mais votre syntaxe est meilleure. J’ai quelques faiblesses en ce domaine. C’est moins le cas concernant le style. Le terme caché exprime une incertitude entre le vouloir et le pouvoir. J’ai utilisé ce terme à bon escient.


  7. Avatar de kasimar
    kasimar

    Et pour Céline Sauvage, son mari n’est toujours pas désséché, elle a peut-être encore une chance de se reproduire ?

    Plus sérieusement, ce monde n’a pas fini de me surprendre par ses horreurs


    1. Avatar de kasimar
      kasimar

      Erratum : Catherine Sauvage, l’hybride mi-Amazone mi-veuve noire encouragée par la “société” bien-pensante et ouvertement misandre qu’est la nôtre


      1. Avatar de François ALLINE
        François ALLINE

        Je crains que ce ne soit pas Céline ni Catherine mais Jacqueline (la vilaine coquine…)


        1. Avatar de Lengler Jean-Marie

          Céline, Catherine ou Jacqueline, peu importe, c’est bien trop d’honneur que de donner à cette ordure le souvenir de son nom ou de son prénom ! Cette sauvage parmi les sauvages est devenue d’entre elles l’ héroïne qui leurs aura permit avec la complicité d’enfants soldats également par elles rendus sauvages (simple préalable aisément réalisable) de bénéficier de l’odieux privilège de pouvoir (dans un cadre aisément prémédité) tuer lâchement par balles dans le dos un homme rendu préalablement victime d’exclusion paternelle en l’accusant faussement post mortem de toutes formes de violences physiques, psychiques et/ou sexuelles possibles et imaginables tout en leurs apportant l’absolue assurance de ce que leurs victimes présupposés violents comme tout homme ne pourront étant mort plus jamais apporter quelques preuves ou présomptions contraires que ce soit à leurs ignobles accusations !

          Par ailleurs, il y a fort à parier que celui ou celle qui me lit ignore tellement tout de la victime qu’ il ne pourrait même pas citer son nom du simple fait qu’elle en est tellement diabolisée et réduite au néant par la pluparts des médias que celles-ci ne prennent même pas la peine de citer son nom. Qu’il soit bon ou mauvais, après tout peu importe, ce n’était qu’un homme, même pas un chien !


      2. Avatar de Léonidas Durandal
        Léonidas Durandal

        Ah ah vous pensiez peut-être à une Céline de votre connaissance !


        1. Avatar de kasimar
          kasimar

          Oui, oui toutes les mêmes (ironie ;)) mea culpa pour ma confusion, c’est en effet Jacqueline.

           


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