Au moins, les antifas, ils se rallient au féminisme ouvertement. Comme les hystériques qu’ils défendent, le féminisme c’est bien, le patriarcat, c’est mal. Pas beaucoup de réflexion, cela évite les trop longues lignes. Dans le clan nationaliste, c’est plus compliqué. Le natio voudrait bien convertir la gauchiste. Car il en a besoin pour reconstruire le pays. Autant l’antifa vit intellectuellement sur l’image d’une mère à défendre. Autant le natio prospère sur l’idée de cheptel. Si la femme recevait ses lumières, elle comprendrait que son intérêt, c’est aussi le sien. Un pays fort, ce serait plus d’argent pour elles, de pouvoir, de reconnaissance. En s’y prenant bien, il réussira à les mettre de son côté. Et pour les convaincre, il essaie d’éveiller leurs peurs. Il joue les protecteurs. Par exemple, pour lui, les femmes fragiles auraient besoin de son aide pour se protéger des méchants immigrés. Lui, il sera toujours là, implacable chevalier maman pour protéger la veuve et l’orphelin. S’il est à la justice, il sanctionnera. S’il arrive au pouvoir, les policiers seront intraitables avec les bougnoules et les négros. S’il a en charge les frontières, rien ne passera, et il foutra les immigrés dehors. En fait, il est à côté de la plaque pour plusieurs raisons.
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