La tutelle des femmes sur les hommes aux origines du politiquement correct

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Dans les rapports intimes, la tutelle des femmes s’appelait galanterie ou tabou du viol. Elle s’exerçait de manière directe par le pouvoir d’enfantement, ou indirectement par des plaintes auprès des hommes de pouvoir, des mensonges, des solidarités fortes. Les garçons étaient éduqués dans cet esprit par l’intermédiaire de pères qui souscrivaient au pouvoir de leur épouse et le renforçait. Les enfants devaient respecter les règles qui civilisaient les rapports entre sexes. Cette éducation offrait ainsi un cadre pacifié entre hommes et femmes, chacun son rôle et un comportement pour chaque situation, même si de nombreuses mères abusaient déjà de leur position de force.

Or les féministes désirant investir le champ professionnel, ont décidé que cette galanterie les restreignait dans leur rôle social, en les confinant à des rapports intimes, ou en les « assignant » à leur sexe, pour ré-employer leur langage. Un lent travail d’indifférenciation a été mené dans les familles pour permettre aux filles d’investir la sphère public « à l’égal des hommes ». Les pères ont voulu offrir le meilleur à leur enfant et nombre d’entre eux ont participé à ce mouvement. Ils croyaient ainsi pouvoir se perpétuer. Au contraire, l’idéologie d’indifférenciation égalitaire a eu pas mal d’effets négatifs. J’en développerai un particulier ici : une tutelle des femmes devenue folle.

 

Une tutelle des femmes dans l’intimité qui s’est étendue 

Sous l’effet conjugué de la perte de légitimité du père, et donc de l’indifférenciation entre les sexes, la tutelle des garçons s’est renforcée par l’intermédiaire de leur mère. Les petits garçons ont été pris entre le marteau de la nécessité de s’identifier à des hommes, et l’enclume de leur éducation maternisée. Si une part non négligeable de ceux-là a dû se construire en cédant à leurs pulsions homosexuelles, dans la majorité des cas, ils se sont soit féminisés, soit sont devenus incivils. garcon-esclave

Féminisés, ils ont grandi en étant le jouet de leur maman, incapables de construire un couple harmonieux.

Incivils, ils ont augmenté la défiance entre hommes et femmes, contribuant à semer le trouble entre les sexes. Dans les incivils, il faut compter en nombre les violeurs qui ont appris de leur mère à abuser de l’autre sexe.

Ce progrès des troubles qu’elles avaient engendré par un totalitarisme de l’intime n’a pas été du goût des féministes. Elles ont alors voulu préserver leur tutelle en investissant le champ social.

 

Une tutelle dans l’intime qui s’étend par la propagande sociale

Aujourd’hui, nous avons le droit à de grandes campagnes de dénigrement de la masculinité, de culpabilisation sur le « harcèlement de rue », et autres « lutte contre le client de prostituées ». Les mêmes qui militaient il y a 50 ans pour la libération sexuelle et contre la galanterie, pour augmenter leur pouvoir, en sont venues à retourner leur veste, pour préserver leurs intérêts. Au mieux, elles proposent des guides pédagogiques pour apprendre aux garçons à bien se comporter, au pire, elles stigmatisent tous les hommes comme de potentiels violeurs afin que nous nous écharpions entre nous. Le sexe ne libère plus. Entre culpabilisation et retour au passé, les solutions mises en place par les féministes sont de plus en plus incohérentes entre elles. Et les hommes ne s’y retrouvent plus.

Que ce soit bien clair, dire que 30 % des hommes interrogés violeraient une femme s’ils étaient sûrs de ne pas être poursuivis, montre surtout que 70 % sont des hypocrites ou des hommes lobotomisés. Il est bien évident que le désir sexuel n’a aucune limite s’il est laissé seul à lui-même. Ce sondage sur la « culture du viol » est donc un sondage essentiellement politique qui a pour but de manipuler les esprits, car en aucun cas il ne peut exprimer une réalité tangible. Les 30 % expriment une proportion d’hommes qui peuvent avoir conscience de leur faillibilité ou au contraire des hommes attirés par le viol. Les 70 % peuvent exprimer une forme de servilité ou au contraire d’hypocrisie peut-être manipulatoire. Mais les féministes ne cherchent pas à faire dans le détail. Ces distinctions ne les intéressent pas. Pour elles, seule la propagande compte. Le sens n’existe pas chez une personne qui cherche le pouvoir. Seul le rapport de force l’intéresse, l’échec de la propagande justifiant toujours plus de propagande. Ainsi comme tout tyran, le féminisme s’affronte à une loi naturelle qui l’oblige à aller toujours plus loin dans l’absurde tout tendant vers la destruction de la société.

 

Une tutelle sociale déjà puissante par le passé

A un niveau personnel, elles avaient déjà obtenu un pouvoir immense sur la société, sans même être élues. Ainsi, un homme divorcé était-il déjà largement discriminé devant les tribunaux avant l’avènement public des femmes. L’homme subjugué découvrait le pot au roses bien tard, après avoir essuyé toutes les procédures juridiques. Plumé et fatigué, en grande minorité, incapable de se coaliser avec d’autres hommes, il ne lui restait plus qu’à se taire et payer sa pension alimentaire s’il ne voulait pas finir à la rue. La réalité de sa mise sous tutelle au niveau familial lui était cachée le plus longtemps possible pour qu’il participe au système productif sans se poser de questions.

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Stéphane Edouard préparateur en séduction recruté par la chaîne de télévision M6, et poursuivi par 50000 féministes parce que ses propos pour former les hommes ne leur conviennent pas.

Il pouvait aussi être censuré de bien d’autres manières. S’il ne se comportait pas comme les femmes l’attendaient de lui, les femmes se coalisaient pour le faire rejeter de tous.

Ce genre d’archaïsme fonctionne toujours devant les tribunaux en matière de divorce, mais aussi à la télévision quand vous entendez parler d’une pétition contre un homme dont les propos dérangent le puritanisme féministe et qui pour cette seule raison totalise 50 000 signatures en 3 jours contre lui, ou quand un député homme se fait dénoncer en plein milieu de l’Assemblée Nationale pour des atteintes à l’honneur d’une femme remontant à plus de 10 ans, ou encore quand un jeune internaute se fait censurer ses vidéos parce qu’il critique une femme et qui n’ont qui n’ont rien d’illégal. Or ce pouvoir qui était déjà disproportionné à un niveau individuel, s’est déplacé à un niveau public, décuplant ainsi son influence.

 

Un pouvoir personnel en forme de tyrannie publique

 

Avant, les accusations graves d’une femme suscitait les réactions des autres femmes et des chevaliers maman contre l’impudent. L’homme accusé de déranger les femmes, était rejeté du groupe, subissait la répression publique, voire l’opprobre sociale. Ou bien il était violenté par d’autres hommes sans autre forme de procès. Or la société du salariat a développé ce pouvoir. Tout d’abord, des femmes exercent maintenant directement leur droit de censure eu égard au poste qu’elles occupent dans la société. De surcroît, le salariat rend dépendant. Une personne salariée est contrainte par sa hiérarchie, par sa réputation, par la doxa. La mise en place d’une tutelle à ce niveau est donc dévastatrice. Elle peut tuer socialement un homme, définitivement.

Mais encore, la tutelle des femmes sur les hommes est devenue la règle en matière politique. Un homme ne peut survivre en démocratie pour bien des raisons. Les femmes sont majoritaires et cela finit par décider du sort des élections comme je l’ai montré dans un précédent article. Or depuis qu’elles ont accédé au vote, elles agissent désormais sur le plan général comme elles le faisaient sur le plan personnel : en censurant les hommes qui desservent leurs intérêts.

Si vous rajoutez à cela que dans notre société française, le mensonge d’un justiciable n’est pas sanctionné, l’impunité est complète.

Vous voyez alors des hommes politiques faussement accusés de violences conjugales, ce qui était déjà le cas avant, perdre aujourd’hui tout avenir politique. Vous voyez des garçons discriminés en masse par des professeurs femmes se retrouver accusés de leurs turbulences comme d’une attitude oppressive. Vous voyez des justiciables hommes se faire démonter par des juges femmes à cause de comportements auxquelles elles ne comprennent rien, et qui leur fait peur. Vous voyez aussi des hommes expulsés de secteurs professionnels entiers, par des dénonciations, des harcèlements, mises à l’index, remue-ménages non justifiés. Au niveau intime, certains hommes en sont arrivés à préfèrer retourner en prison que de retourner vivre avec leur compagne. Au niveau public, nos représentants doivent prêter allégeance au féminisme sous peine d’être excommuniés.

 

Le devoir d’allégeance à l’égard femmes от Léonidas Durandal на RutubeSi la vidéo sur Rutube ne fonctionne pas, cliquez ici pour l’afficher sur Dailymotion

 

Même, et peut-être surtout, les partis dits d’extrême droite, doivent adhérer à la mythologie de ces dames :

 


Les 4 vérités – Florian Philippot par telematin

 

La tyrannie est complète, censure les impudents aussi bien au niveau intime que personnel. Cela s’appelle le politiquement correct. Dès lors, personne n’a le droit de remettre en question la showananas sous peine de choquer des Juifs. Personne n’a le droit de parler de la femme sous peine de choquer des femmes. Personne n’a le droit d’éduquer un enfant parce que nous sommes à égalité avec lui, et que donc, l’autorité n’existe pas. Personne n’a le droit de remettre en question l’immigration de masse par respect pour les immigrés. La tyrannie des rapports personnels impose l’homme politique qui choque le moins, l’employé le plus consensuel, l’artiste sans profondeur, le penseur plein de son verbiage.

Elevés au milieu de femmes qui s’habillent comme des putes, les garçons doivent apprendre à se frustrer jusqu’à ne plus avoir aucun désir. Et quand ils n’en ont plus, beaucoup de femmes s’en plaignent. Le moindre geste déplacé envers une femme prend vite la tournure d’une accusation d’agression sexuelle. Le joyeux luron qui croyait pouvoir user de gaudriole, risque désormais la prison. Pris la bouche dans le décolleté, il doit alors se confondre en excuses, et pleurer devant les caméras tout en regrettant son geste. La tutelle humilie pour mieux contrôler. L’humilié s’est aperçu trop tard qu’il avait franchi des limites taboues, et quand il comprend l’ampleur du désastre personnel qui l’attend s’il ne rectifie pas le tir vite fait, il courbe l’échine, prête allégeance au féminisme, et sert d’exemple à tous les autres qui voudraient faire preuve de la même légèreté à l’avenir. Le ridicule des puritaines n’a d’égal que leur pouvoir de nuisance.

 

La tutelle des femmes d’aujourd’hui jusqu’au féminisme

La tutelle excite sexuellement mais ne tolère d’être abordée que par celui qui lui convient.

La tutelle vote pour se protéger, mais voudrait un chef d’exception.

La tutelle met en prison selon ses émotions, mais voudrait que le monde soit juste.

La tutelle sanctionne l’agressivité mais voudrait devenir riche.

La tutelle veut l’égalité, mais cherche à faire ce qui lui plaît.

La tutelle ment devant les tribunaux et accepte très bien le mensonge d’autres tutelles, mais appelle « pervers narcissique » l’homme qui le ferait.

Pour accéder au pouvoir, à l’instruction, voire à l’emploi, il faut aujourd’hui en passer par une femme. Et les femmes censurent les personnes selon leurs valeurs personnelles. Les hommes jugés trop agressifs sont virés, les maghrébins étant particulièrement ciblés dans ce cas. Les garçons turbulents sortis du système scolaire. Les délinquants excusés quand ils sont jeunes, puis impitoyablement détruits. Les maris sont sélectionnés pour leur servilité et éduquent leurs enfants en esclaves quand la tutelle les laisse les éduquer. La tutelle vote pour celui qui saura la rassurer intimement sans considération pour les besoins réels d’un pays. La tutelle aime la démocratie qui donne une voix personnelle à tout le monde, oubliant ainsi que les plus intelligents et compétents sont en petits nombre. La tutelle impose un système familial au niveau politique qui tend au suicide civilisationnel. La tutelle tolère tout ce qui ne gène pas son pouvoir. Or au fur et à mesure que la tutelle s’étend à l’ensemble de la société, toute expression de masculinité finit par la déranger et être censurée, exceptée peut-être celle des chevaliers maman, les machos, quand ils ont appris à se tenir. Si la tutelle a besoin d’un homme pour la rassurer, elle n’en supporte pas l’action, car il dérange son pouvoir de femme et ses conceptions sur le monde.

Entre la soumission, et le chômage, le célibat ou/et la prison, beaucoup d’hommes ont choisi. Ils ont eu tôt fait de se ranger aux raisons féministes. Les femmes déplorent alors les maux que certaines d’entre elles ont engendrés. Elles ont sélectionné les mous, les incompétents et les menteurs qui défendent par exemple la représentation de femmes en politique, puis regrettent d’avoir des hommes mous, incompétents et menteurs à leurs côtés. Coincés, les hommes n’ont plus les moyens de se défendre et sont censurés s’ils osent exprimer leur réprobation, les uns et les autres s’étonnant même de leur faiblesse. Le pouvoir de tutelle des femmes qui était déjà très puissant au niveau intime n’a plus de limite désormais qu’il s’exerce au niveau social, et ne supporte plus que le politiquement correct au fur et à mesure qu’il s’impose. 

 

126 réponses à “La tutelle des femmes sur les hommes aux origines du politiquement correct”


  1. Avatar de Léonidas Durandal

    “Castaner : “fiotte, ça aurait pu passer””, L’Obs du 21/06/2018.

    “”On s’en fout que tu traites de fiotte un homme politique, on en a tous vu d’autres. Ça, ça aurait pu passer à la limite. Mais traiter de pouffiasse une journaliste, la profession ne te le pardonnera jamais.””


  2. Avatar de Léonidas Durandal

    “Netflix : 5 secondes, douche comprise”, Les hommes libres du 19/06/2018.

    Pas le droit de regarder une femme plus de 5 secondes, entre autre.

    Elles posent un voile sur le regard des hommes, mais ce voile n’est pas consenti. Les féministes sont pires que les plus fanatiques des Mohamétans.


  3. Avatar de Léonidas Durandal

    (Vidéo) “Christian Combaz : La France de Campagnol – 11 juin 2018” TV liberté

    La première histoire est extrêmement significative de ce que dans ma famille on appelait les “capitaines fendus”, ces femmes de toujours qui exercent leur petite domination par l’intermédiaire de l’Etat, de leurs fonctions, de leurs délires phobiques, de leurs paroles et qui jugent que tout le monde devrait penser et vivre comme elles. Si ce n’est qu’intérieurement, elles ne seront jamais rassurées et que leurs provocations seront une manière de susciter la révolte de la part des hommes qui leur font face, tout cela pour qu’une autorité plus grande prenne le dessus sur elles, et les sauve.


  4. Avatar de Léonidas Durandal

    “« Fort Boyard » : l’épreuve des cylindres, jugée sexiste, disparaît”, Le Point du 13/05/2018.

    “sexisme” pour ne pas parler de “morale puritaine” et de vulgarité. La libération sexuelle censure maintenant les décolletés, il fallait le faire.

    Même la cellule capitonnée dérangeait les associations de malades.

    Et si la vue d’une femme me dérangeait, les interdirait-on dans les rues ?


  5. Avatar de Léonidas Durandal

    “Harceleur de Cécile Duflot au tribunal : “Je ne me suis pas rendu compte””, L’Obs du 30/04/2018.

    En somme, un gamin doux-dingue se retrouve devant le tribunal pour quelques SMS auxquels n’a jamais daigné répondre l’ancienne ministre.


    1. Avatar de Lou
      Lou

      Que faire dans ce genre de cas ceci dit ? Lui, il n’était clairement pas dangereux et sa peine est bien sévère vu ce qu’il a fait. Mais, il commençait tout de même à devenir gênant et essayait de s’immiscer dans sa vie privée. Et puis certais peuvent devenir violents. Enfin, une femme lambda sur les réseaux (surtout twitter) reçoit des messages d’amour et/ou des propositions indécentes assez régulièrement. J’imagine que c’est 100 fois pire pour une femme connue. Si elle devait répondre à chaque solicitations, elle passerait ses journées à ça. Et on nous dit toujours que répondre, c’est donner de faux espoirs.


      1. Avatar de Léonidas Durandal

        J’imagine que si vous répondez en disant que vous appelez la gendarmerie au prochain appel, que c’est intolérable de prendre contact de cette manière, si au prochain contact vous appelez effectivement la gendarmerie, si la gendarmerie prend 5 minutes pour appeler le gazier, l’affaire est réglée en 10 minutes tout au plus… Non mais imaginez combien la société a dépensé dans cette affaire par manque de bon sens complet, par féminisme, par idéologie ? Tout cela pour plomber un pauvre type.
        En général, les femmes savent se faire respecter. De mon point de vue, je me demande si certaines femmes ne sont pas tentées de se laisser aller à l’ambiguïté parce que cela les flatte.
        Il y a autre chose que je ne comprends pas dans cette affaire. Je ne suis pas très adepte des portables, mais n’y-a-t-il pas un moyen de bloquer certains appels selon la provenance ? De plus, elle ne recevait pas des centaines d’autres messages de personnes différentes puisque son numéro n’était pas public. Il a rusé pour l’avoir. Elle n’avait que lui à s’occuper, et je pense qu’elle a perdu beaucoup plus de temps en portant plainte qu’en faisant tout ce que j’ai dit auparavant.

        Enfin, un dernier conseil les filles : “répondre, c’est encourager”, ça, je n’en suis pas certain. L’absence de réponse, c’est pour gagner du temps. C’est peut-être mieux sur les réseaux sociaux, mais quand ce n’est pas possible, dans des transports en communs, vous pouvez faire baisser la tension en parlant au type. Et comment faire pour que cela ne dérape pas : d’abord en le respectant et deuxièmement en n’alimentant pas son fantasme. Sur ce dernier point, je pense qu’il faut que vous soyez un peu claires sur vous-mêmes et sur vos attentes. Et je crois même que c’est valable dans beaucoup de circonstances de la vie. Tenez, un truc à dire : exactement ce que vous venez de me dire ou encore tout simplement que vous n’êtes pas intéressées. Enfin, est-ce si difficile de faire preuve d’humanité et de fermeté, en sachant où vous voulez en arriver ?


        1. Avatar de Manuela
          Manuela

          Oui c’est vrai, l’ambiguïté excite beaucoup de femmes, surtout les jeunes mais cela n’exclu pas les crevards qui ne comprennent pas même avec non ferme. Vous savez les hommes aussi sont parfois très malins.

          Preuve d’humanité? A vous entendre toutes les filles seraient agressives.


          1. Avatar de Léonidas Durandal

            C’est naturel l’agressivité, signe d’un manque d’expérience.
            Mais sachez que cela me fait froid dans le dos, et que cela fait froid à bon nombre de garçons, quand ils comprennent combien le décalage est grand entre ce qu’ils ressentent et comment vous réagissez. Vous n’avez pas à mépriser quelqu’un parce qu’il vous désire. C’est ridicule et inhumain oui. Car celui qui a tout pouvoir dans les mains, doit savoir faire preuve d’un peu de tact, ou tout au moins apprendre. C’est la même chose que pour un homme de pouvoir. Il faut avoir une main de fer dans un gant de velours. Dans les relations affectives, c’est identique. En ce cas, le chef caractériel fait échos à la petite princesse capricieuse qui ignore le reste du monde simplement parce qu’un type aura eu l’audace de la désirer. Le monde se porterait un peu mieux si les femmes apprenaient à réagir de manière équilibrée et en usant de paroles appropriées en ce genre de circonstances.


          2. Avatar de Manuela
            Manuela

            Je suis d’accord. Je n’ai jamais agressé un garçon ni un homme, même les plus maladroits.

             

             

             


        2. Avatar de Lou
          Lou

          Pour ce qui est de l’aspect technique : il s’agissait de messages envoyés via twitter et instagram deux réseaux ou vous pouvez bloquer un compte mais où il est possible de q’en recréer pour recontacter quelqu’un, ce qu’il a fait, 5 fois. Et je peux vous assurer qu’on reçoit des messages en permanence sur ces sites, tant et si bien que j’ai mis les miens en privé.

          Pour le reste, vous n’avez pas tort, mais on parle pas d’hommes normaux mais d’hommes solitaires en véritable misère affective/sexuelle qui dans ce monde plein d’indifférence, voient chaque marque de respect comme un interêt ou une invitation.Ils sont particulièrement nombreux dans les grandes villes.L’ambiguité peut tenir aussi au fait que les femmes sont plus indirectes quand elles s’expriment entre elled afin de ne pas heurter mais je trouve que dans ce cas précis, les femmes ne sont pas ambigues quand il s’agit d’hommes qu’elles ne connaissent absolument pas. Elles estiment qu’il vaut mieux manifedter claorement leur désintéret. il n’y a pas plus cash que la parisienne pour exprimer son refus par exemple. D’ailleurs, Cécile Duflot a bloqué 4 fois le jeune homme, c’est bien la preuve que certains ne veulent juste pas comprendre.Ce genre d’hommes sont peu nombreux.Ils ne représentent pas la majorité des hommes mais la majorité de ceux qui abordent dans la rue ,ou, de plus en plus, sur le net, appartiennent à cette catégorie d’hommes un peu fous ou plutot inadaptés socialement ce qui fait que la drague de rue a mauvaise presse.Je pense que c’est la raison de la totale incompréhension entre les deux sexes sur le harcèlement de rue.Les hommes pensent qu’il s’agit d’hommes normaux comme eux qui demandent poliment un numéro/invitent à prendre un verre et s’en vont en cas de refus. Ils se disent que les femmes exagèrent et qu’il fait bien que les rencontres soient provoquées.Alors qu’il s’agit la plupart du temps d’hommes qui ne comprennent pas les codes sociaux, ne peuvent/veulent accepter un rejet, voir se montrent menaçants en cas de refus. Du coup, les femmes font tout pour paraitre inabordable dans leur attitude, éloignant les hommes normaux et seuls t ceux ne comprenant pas le langage non verbal les abordent. Elles en concluent qu’il n’y a que des malades dans les rues et on tombe dans un cercle vicieux.

           

           


          1. Avatar de Léonidas Durandal

            Effectivement, je ne peux pas comprendre, car je considère que nous avons tous été en misère sexuelle/affective à un moment donné ou à un autre en tant qu’hommes. Ces distinctions me dépassent. Ceux que vous dénoncez comme tel sont des garçons qui n’ont pas eu l’occasion de progresser. Vous devriez leur offrir un peu de votre charité en les éduquant. Trouver des moyens de le faire. Moi-même, je m’occupe de plusieurs femmes en difficulté. Je ne vois pas pourquoi les femmes ne le feraient pas pour les hommes. C’est incompréhensible. J’ai l’impression que c’est votre fond égocentré de femme qui joue ici. Aucune ne veut faire le boulot, aucune ne veut agir par charité. Du coup, effectivement, le problème perdure et même se multiplie.


          2. Avatar de Lou
            Lou

            Ce genre de choses, comment intéragir avec les femmes, comment les aborder, apprendre les codes en somme s’apprend avec d’autres hommes et les femmes de son entourage.Dans d’autres domaines une femme fera preuve de charité mais pour ça, je ne vois qu’une dame âgée pour accepter d’expliquer la marche à suivre.Vous convainquerez peu de “jeunes” femmes au sens large(disons entre 18 et 40 ans) de donner des explications sur le sujet à quelqu’un avec qui elles n’ont absolument aucun lien.C’est contraire à tout ce qui fait l’essence de la femme je trouve. Dont l’égocentrisme fait partie, je vous l’accorde.


          3. Avatar de Léonidas Durandal

            Eh bien c’est moche.
            Et puis, il y a peut-être d’autres moyens que les explications. Non le problème, c’est ce manque d’empathie.


          4. Avatar de Manuela
            Manuela

            Lou je crois qu’il faut faire la distinction entre un taré (qui est souvent bien intégré) d’ un garçon jeune homme qui ne sait pas comment faire.

            Je partage l’avis de M. Léonidas je crois qu’il faut les guider avec subtilité.

            Si on vous dit: Wesh Mademoiselle bien ou bien? répondez lui: très bien et toi? ça a fonctionné pour moi au lycée (professionnel) et en ville pourquoi pas pour vous, bon d’accord je ne suis pas à Paris, mais qui c’est?


          5. Avatar de Manuela
            Manuela

            Par contre j’insiste sur “guider” donner des pistes, sans critiquer leur manières de faire soyez plutôt positive parce que si déjà il n’a pas confiance en lui, en plus nous sommes agressives eh bien ils ne risqueront pas d’aborder de sitôt.

            Et d’ailleurs ça commence jeunes, déjà moi j’ai affaire à des filles qui ne veulent plus donner la main aux garçons dans les rondes, dans les rangs. Par contre là ça me choque et je les reprends vite fait celles-là.


          6. Avatar de Léonidas Durandal

            Etonnant cette histoire de filles qui ne veulent pas donner la main aux garçons. Avant, dans mon milieu, c’était plutôt les garçons qui ne voulaient pas. Ils avaient honte, car ils n’avaient jamais vu un homme dans leur entourage aimer la danse. Comment vous expliquez cela ? C’est très étonnant…


      2. Avatar de Manuela
        Manuela

        Je suis arrivée à en gifler un quand j’étais ado. C’était dans les coulisses du théâtre il jouait mon fiancé sauf qu’il n’avait pas compris que c’était juste dans la pièce…C’était un drôle de haricot, un garçon pédant, il avait beaucoup de difficultés avec les filles, le pauvre. J’en ai eu marre et en plus avec un trac à me faire exploser le cœur (c’était pas le moment de me chatouiller) ma main est partie toute seule, après ça il m’a lâché.

        J’ai aussi eu des appels et des sms, je n’ai jamais su qui était ce cornichon, mais lui me connaissait, j’ai réussi à le coincer quand il m’a donné deux identités différentes, certainement fausses.

        Ces faits remonte à l’adolescence maintenant je serais moins émotive.


    2. Avatar de Lou
      Lou

      Le manque de compassion vient des deux côtés. Comme je l’ai dis, il ne s’agit pas d’hommes que nous soyons en mesure de faire progresser.Vous demandez aux femmes de prendre un risque, de se mettre éventuellement en danger.Un “non” s’entend répondre un “pourquoi”? un “je ne suis pas intéressé” un “mais moi je suis intéressé” un “je ne suis pas célibataire” un “ça m’est égal tu peux le laisser”. Bien souvent, ils ont les mains baladeuses ce n’est pas la fin du monde, mais ce n’est pas plaisant. Ou sinon ça finit en insultes.Ou en coups pour celui qui se sent méprisé parce que ses sentiments ne sont pas partagés. Alors, je doute que ce soit la meilleure solution mais puisqu’un non ferme ne suffit pas, autant continuer mon chemin sans répondre, je perds sans doute des rencontre humaines intéressantes dans le lot, mais au moins j’ai la paix, ce qui est une denrée rare à Paris.


      1. Avatar de Léonidas Durandal

        Et vous n’avez tenté que ça comme réponse ? Parce que là, vous ne parlez que de vous.


        1. Avatar de Lou
          Lou

          Je ne pense pas parler que de moi. Ce sont des situations courantes, que j’observe fréquemment.Seule la solution que j’apporte est personnelle. Pour ce qui est des réponses, plus jeune, vers 20 ans je faisais de l’humour. Maintenant j’estime qu’une fois qu’un “non” a été dit poliment une fois cela suffit et je continue mon chemin.C’est de moins en moins un problème pour moi du reste, cela concerne surtout les toutes jeunes femmes.


          1. Avatar de Léonidas Durandal

            Peut-être votre assurance a joué ?


        2. Avatar de Lolo
          Lolo

          leonidas, mettez-vous dans la peau d’une femme qui doit subir la “misère” d’un de ces types insistants qui “draguent” en série ( enfin qui pensent qu’ils draguent dignement).

          Que penseriez-vous de mecs qui viennent vous draguer lourdement, ou bien qui viennent vous mendier avec insistance ( c’est de l’abordage de rue) avec ses termes bien à eux ( vous voyez le genre de faune, les wesh cousin et compagnie, ou bien des marginaux, des ivrognes, des asociaux etc) et ce plusieurs fois par semaines/mois, et avec insistance et en vous demandant ce quelles sont les réelles intentions de ces gens ( agressions, insultes, humiliation etc)?

          Faites vous preuves de charité en leur expliquant les bonnes manières ( alors qu’ils s’en fichent éperdument de cette charité là) et en les éduquant?

          Prensez-vous que vous n’avez que ça à faire d’éduquer un inconnu?

           


          1. Avatar de Léonidas Durandal

            Eduquer un inconnu, c’est le rôle de tout le monde. Cela s’appelle société. Seule notre lâcheté collective, nous amène à reculer, et ainsi, à faire reculer la civilisation petit à petit. Nous n’en serions pas là où nous en sommes si ce n’était pas le cas, si les femmes ne nous avaient pas dit “ne prends pas de risque”, “cela regarde la police et la justice” “fais attention à ta vie mon petit chéri”. Tout cela évite les remises en question. Cela crée des murs avec les gens. L’autre est alors un prédateur, je suis une proie. Afficher notre supériorité tandis que nous sommes si faibles, c’est un appel au meurtre pour le petit.
            Beaucoup de marginaux me respectent instinctivement, et je ne sais pas pourquoi, vont vers moi. Je suis pauvre et j’essaie d’être pauvre de coeur. J’apprends constamment à leur répondre, tous les jours. Je n’ai pas fais comme Lou. Je n’ai pas abandonné. Ils m’apprennent à être clair avec moi-même, à savoir dire non, et je les en remercie très fortement. D’instinct, j’aurais envie de les aider en bon Français orgueilleux que je suis. Avec eux, j’apprends qu’ils sont mes frères, et que je ne dois ni être naïf avec eux, ni être naïf avec moi-même. Les SDFs sont des gens qui ont manqué terriblement d’amour. Avant de leur donner une pièce, il faut apprendre à les aimer, individuellement, à se faire plus petits qu’eux. Parfois, c’est leur dire non, parce qu’avant de les aimer, il faut s’aimer.
            Pour les racailles, j’ai grandi dans un quartier pourri, mais je l’ai fui rapidement. Je ne suis pas une femme et je n’ai pas à les côtoyer dans le RER. C’est donc un problème qui ne me concerne presque plus. Mais d’instinct, je sais que la réponse se trouve en nous, plutôt qu’en eux. Chaque conflit dans la vie, est une occasion de grandir, voilà ce que la vie m’a appris. Aujourd’hui, face au mépris des banlieusards, les Français sont en train de passer d’une tolérance niaise, à un rejet aveugle. Je nous trouve ridicules, faibles, lâches et idiots. Il va falloir que nous nous secouions un peu les puces pour redorer notre blason. Et particulièrement les femmes. Si le nombre d’altercations est très grand entre les femmes et les racailles, il y a des raisons à cela. Les mêmes qui votent majoritairement à gauche et qui demain s’en remettront au premier dictateur venu, ont aujourd’hui un problème personnel avec les hommes. Les racailles le leur révèle. Politiquement, elles votent pour ne pas se faire emmerder. Elles payent les banlieues. Cela ne résoudra rien. C’est humainement qu’il faut régler le problème. Seulement leur mépris des hommes est tel qu’elles n’ont pas les outils.


  6. Avatar de Léonidas Durandal

    “Frappes en Syrie – Opération Hamilton : les dessous d’une appellation fâcheuse”, Le Point du 23/04/2018.

    Elle ne veut rien laisser passer, “tolérance zéro”. En ce qui me concerne, ce serait surtout zéro femme à l’armée pour plus de sérieux.


  7. Avatar de Léonidas Durandal

    “Harcèlement de rue : vers une amende à 3.000 euros en cas de récidive ?”, L’Obs du 19/03/2018.

    J’ai aussi une idée très novatrice : pourquoi ne pas rétablir la peine de mort en cas de harcèlement de rue !


    1. Avatar de Lolo
      Lolo

      Très bonne idée Cher Leonidas, ainsi on épurera la France en y supprimant cette faune polluante. Vous voyez que vous progressez quand vous le voulez!


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